7^4 F O R
Loix des forces accélératrices , & maniéré de les comparer. Sur
le s forces accélératrices , voye^ ce dernier mot. Ibid. b.
Forces centrales & centrifuges. Comment la force centrifuge
fe manifefte à nos fens. Démonftration de cette force. On a
nommé force centrifuge l’effort que fait un corps en mouvement
, pour s’échapper par la tangente quelle que foit la
courbe que ce corps décrit. Pour calculer la force centrifuge
d ’un corps fur une courbe quelconque , il fuffit de la favoir
calculer dans un cercle. Méthode à fuivre dans ce calcul. VII .
1 18. b. O n lit dans certains ouvrages, que la fox-ce centrifuge
eft égale au quarré de la vîteffe divifé par le rayo n, & dans
d’autres qu’elle eft égale au quarré de la vîteffe divifé par le
diamètre. Comment ces deux énoncés fe concilient. D ’ou
vient cette différence apparente de v a leu r , que les auteurs
de méchanique ont donnée à la force centrifuge. Ibid. 1.1.9. a.
Réflexion philofophique fur les progrès de l’efprit humain ,
à l ’occaflon du fujet qui vient d’être traité. Les corollaires
les plus Amples des vérités connues, échappent fouvent à
ceux qui fembleroient avoir le plus de facilité & de droit
à les déduire : v o ye z fur cela l’article Découverte. Sur
les forces centrales , voyc^ Central. Ibid. b.
Force en méchanique. Suppl. II. 840. a , b. Force motrice.
X . 833. a. Compofition des forces. III. 769. b. Leur décom-
polition. IV . 699. a , b. Science des forces qui mettent les
corps en mouvement. V . 174. b. Force attraélive ; répulsive
: v o ye z ces mots. D e l'exécution & application des ref-
forts en qualité de force motrice. X V . 475. a , b.
Forces mouvantes ,■ puïffances méchaniques : ce font les machines
Amples , de la combinaifon,.. defquelles 011 conïpofe
toutes les autres machines. C om m en c es différentes machines
facilitent l ’aâion des puiffances pour mouvoir des poids.
A u x cinq machines Amples , M. Varignon en ajoute une
Axieme , qu’il appelle machine funiculaire : v o y e z ce mot.
Pour connoître l’effet de ces différentes machines, il faut le
calculer dans le cas d’équilibre. Comment on fait ce calcul.
L e principe de la réduélion de toutes les forces à une'feule,
renferme toute la ffatique. VII. 120. a.
Forces mouvantes, obfervations fur la maniéré dé calculer
l ’effet d’une machine. IX. 795. a.
Force réfultante ; force unique qui réfulte du concours de
pluAeurs autres. Comment le trouve cette force. V II . 120. a.
Force d'un corps en mouvement, comment on doit l’eftimcr.
X V I I . 339. b. Voyei EFFORT.
FORCE DES eaux , (Hydraul.) effort que fait l’eau pour fortir
Sc s’élancer contre la colonne d’air qui réAfte & pefe deffus.
Les vîteffes font entr’elles comme les racines quarrées des
hauteurs, ou en raifon foudoublée des hauteurs. Evaluation
des forces d’un homme & d’un cheval dans le jeu d’une
pompe à bras. Comment on évalue la force .ou la vîteffe
d’un courant , d’une r iv ie re, d’un ruiffeau , d’un aqueduc.
,VII. 120. b.
Force des colonnes. III. 634. a. Force de réAftance des bois ,
voyes^ B o is. Force des différentes efpeces de cordes. IV . 207.
b. 208. a , b. -
Force des animaux. Réfultat des obfervatious de MM. de
la Hire & & Defaguliers, fur la force de l’homme, comparée
avec celle des autres animaux. VII. 120. b. M. de la
Hire penfe qu’un homme ordinaire, mais f o r t , chargé de
130 liv. ne pourroit monter un efcalier dont les marches
feroient de 5 pouces. Obfervarion contraire que donne M.
Defaguliers. Un homme faiAffant un point Axe placé fur fa
tête , peut élever tout fon corps, & même un poids de 20 liv.
C e même homme prenant avec les mains un poids de 100 liv.
l ’éleve en fe redreffant. M. Defaguliers affure que les travailleurs
élevent un poids de 130 ou même 200 livres. Un
homme, le corps penché & les genoux pliés, ne pourra lever
de terre un poids de 160 liv. que fes bras foutiennent d’ailleurs.
Quelle en eft la raifon. Moyen Angulier par lequel un
homme jeune 8c foible foutenoit un âne en l’air. Ibid. 12 t. a.
Obfervations fur le principe de cette force. Tours d’adreffe
qu’un Allemand montroit à Londres pour des tours de force,
8c que M. Defaguliers & pluAeurs autres répétèrent. Explication
de la maniéré dont ces tours d’adreffe s’opéroient.
Exemple que donnent les flacres de la force des extenfeurs
des jambes. Poids conAdérables que portent les porte-faix en
Turquie. Ibid. b. Principe de la réAftance étonnante de cette
fameufe tortue que formoient les foldats romains avec leurs
boucliers. D ’où dépend cette force Anguliere des porte-faix
de Conftantinople. RéAftance des os du crâne aux fardeaux
qu’on lui fait porter : exemples-furprenans que les porte-faix
de Marfeille en donnent. Les porte-faix de Londres portent
quelquefois des fardeaux qui tueroient un cneyal. Quelle en
eft la raifon. Tours de force prodigieux quefailoit un nommé
Topham. Machine qui fert à mefur.er dans chaque homme
la force des bras, du cou , des vertebres , &c. Çomparaifon
de la force du cheval à celle de l’homme. Ibid. 122. a. Maniéré
très-ingénieufe & très-jufte dont M. de la Hire détermine
l’effort de l’homme , pour tirer ou pouffer horizontalement.
Ibid, b. Un homme penfhé en arriéré, tire p yec bien
F O R
plus d e force que lorfqu’il eft courbé en avant. Manoeuvre de$
rameurs. Comparaifon que fair M. de la Hire de la force d’un
cheval qui t ire , avec celle de l’homme. Eftimation que faitM.
Defaguliers de la force d’un homme appliqué à la manivelle
d’un vindas. Ibid. 123. a. Force de deux hommes travaillant
aux extrémités d’un treuil horizontal. La plus grande force
des chevaux & la moindre force des hommes eft lorfqu’ils
tirent horizontalemént en ligne droite. Force des chevaux
attachés aux bateaux qui remontent la Seine. Obfervations de
M. Amontons fur la force des ouvriers quipoliffent les glaces.
Extrait des réflexions de M. C ou plet, fur U tirage des charrettes
6* des traîneaux. D u travail des chevaux dans les moulins &
les machines hydranliques : des moyens de diminuer la difficulté
du tirage fur les trottoirs. Ibid. b. Maniéré la plus efficace
d’employer les hommes à des machines qui produifent
leur effet par le jeu des pompes qu’elles renferment. Quelle
eft , félon M. Dan. Bernoulli, la maniéré la plus avantageufe
d’employer un homme dans les machines. Comment M .D e fa -
guliers détermine le maximum de la perfeélion des machines
hydrauliques. Différence remarquable entre les forces des animaux
& celles des corps inanimés. Comment on doit chercher,
félon s Gravefande, le maximum de l’effet qu’un animal peut
produire. Ibid. 1 24. a. M. Martine affure que les forces con-
traélives des mufcles , & les forces abfolues des membres
mis en mouvement dans des animaux femblables, font comme
Peines cubes des quatrièmes puiffances de leurs maffes.
Obfervarion de l’auteur fur cette affection. Ibid: b.
Forces'de l'homme, voye^ TOURS DE FORCE. L’hommé
relativement à fon volume , eft plus fort qu’aucun animal.
VII I. 260. L Travail dont un homme eft capable en une fécondé
de rente, $c qu’il peut foutenir Ax ou huit heures
Suppl. IV . 366. b.
F orces v it a l e s , ( Thèrapeutiq. mêdicin.) a étions dans les
malades qui accompagnoient'auparavant la fanté. D ’où elles
dépendent. L ’état de v ie fe manifefte par ces forces. Effets
par lesquels elles fe manifeftent dans le malade. Aétion 8c
force des vaiffeanx ; d’où elle dépend. Connoiffances fur le fquelles
eft fondé l’art de prédire l ’événement d’une maladie.
Comment on connoît l’efficacité de la caufe qui entretient
encore la vie. Deux axiomes qui doivent fervir de réglés
pour connoître l’événement d’une maladie. V I I . 124. b.
, > ( Ecorn. anirn. Médec. ) différence entre force &
faculté. VI. 361. b. Eftimation de la force du coeur. III. 396. b. '
Force morte, 8c force qui naît de l’irritation : cette diftinc-
«on expliquée articles Irritabilité 8c Mufculaire, mouvement.
Force prodigieufe des mufcles. Suppl. III. 979. b. 980. a. D e
C6tte ^°rCe’ 9S l - a -> b- 98a- a- Force ne rveufe,
tbid. & 604. a , b. Force qu’on fe procure par l’infpirarion;
Suppl. IV . 619. b. La feule digeftion a le pouvoir de rétablir
les forces affaiblies par la faim. IV . 1002. a. Proportion dans
les forces aéiiyes & paflives d’où réfulte la perfeélion dans
v it ? 1’ « ? '6 animale. V . 874. b. Recouvrement des forces.
X l l l . 864. a.
Force dans le difeours : en quoi elle différé de l’énergie. V .
631. a. L’ampliflcation contribue à cette force. Suppl. T
3 7 1 . a , b.
F o r c e (Muflq.) ou intenftté du .fon. D ’où dépend fa
force ou fa foibleffe. Suppl. lll. 86. a.
T o r c z , granfc fo n t ,, pelai fo r a , (Jurifpri) C e qui en
eit dit dans la coutume de B a r , & dans le commentaire de
M. le Paige fur cette coutume. VII . 123. a.
Forces, ufage de ce mot dans les arts méchaniques, en
terme^de gantier, de g az ie r, de chandelier, de charpentier.
F o r c es , faire les , ( Maneg. ) L ’aélion de faire lés forces
conAfte de la part du cheval dans celle de mouvoir fans ceffe
de coté 8c d’autre, la mâchoire poftérieure. Inconvéniens qui
refultent de ce mouvement. Quelles en peuvent être les
caufes. Moyens d’y remédier dans certains cas. V IL 12 e. a. :
F O R C E L L I , ( Géogr. ) prefqu’ifle à deux lieues de Bologne
en Italie. C ’e ft-là 'qu’Oétave , Antoine , & Lepidus
s’unirent par un triumvirat funefte à la république , 8c formèrent
le plan de leurs proferiptions. Suppl. III. 87. a.
■ FO R C E P S , ( Chirur. ) infiniment particulier auquel on a
réfervé ce nom : il a été appelle long-tems le tire-tête de Palfln.
Cet inftrument a fouffert pluAeurs changemens ; traité de M.
L e v re t , dails lequel on peut s’inftruire de ces variations;
Defcription du forceps. Obfervations fur celui de M. Smellié,
célébré praticien de Londres. Comment M. Levret l’a perfectionné.
V II . 123. b. Ufage & utilité, du forceps. Signe qui
doit déterminer l’accoucheur à l’employer promptement. *
Quelle eft la circonftance la plus o rdinaire, & dans laquelle
On fe. fert le plus utilement du forceps fur une femme bien
conftituée. Maniéré de s’en fe r v i r , félon les différentes cir-
. Confiances. Ibid. 126. a. . Comment on pourroit quelquefois
prévenir les cas qui en rendent l ’ufage.néceffaire. Ufage d’un
inftrument fait en le v ie r , tel qu’eft le fameux inftrument de
Roonhuifen , par lequel il terminoit prefque tous les accou-
chemens laborieux d’une maniéré tres-ftmple. Ibid. b.
FO R C E R ,
F O R F O R
F O R C E R , ( Gramm. ) Diverfes acceptions de ce mot pris
au Ample : forcer un c e r f ; forcer une ferrure ; forcer de
Voiles ; forcer à la paume ; forcer à un jeu de cartes. Sens
figuré de ce mot : forcer fon efprit, fon génie , fon talent ;
forcer, la recette. V I . 127. a.
F O R C E R , contraindre, obliger, (Synon,) IV . 119. b.
F o r c er un cheval, ( Maneg. ) V I I . 127. a.
FORCER la main, (Maneg.) C ’eft de la part du chpva l,
fe fouftraire entièrement aux effets de la main, en vaincre
la puiffance : c’eft l’une des plus dangereufes défenfes du
cheval. Caufes de ce vice. Mouvement par lequel l’animal
force la main. C ’eft particuliérement dans le trot 8c le galop
que les effets de ce vice auront lieu. V I I . 127. a. Des moyens
de corriger l’animal, ou de prévenir les occafions où il eft
tenté de forcer la main. Ibid. b. Voyc^, outre ce qui eft dit
i c i , les articles Em po r t er , E n c a pu ch o n n er , Egarée
(Bouche.)
FO R C LU S IO N , ( Jurifpr.) Juger un procès par forcluAon.
Elle n’a pas lieu en matière criminelle. V II . 128. a.
Forclufion, en matière de fucceflion. VII . 128. a. .
F O R C U L E , ( Myth. ) divinité chez les Romains. VII .
128. a.
Forcule , obfervarion fur cet article de l’Ehcyclopédie.
Suppl. 1IÏ. 87. a.
FO R D IC ID E S , (M y th .) fêtes que les Romains célé-
broient le 3 avril. Etym. de ce mot. Inftituteur de ces fêtes.
Occafion & but de leur inftitution. Les cérémonies fuperfti-
tieufes, diélées d ’abord peut-être par un m otif louable, deviennent
onèreufes pendant une longue fuite de Aecles. VII .
128. a, f . . . . . - _ •
FordiCIDES , lifez Fordicidies. Erreur à corriger dans cet
article de l’Encyclopédie. Suppl. III. 87. a,
FOR ER , ( Arts mèch. ) percer un trou dans une piece.
Maniéré de forer. C e qu’on appelle forer à la palette. Forer
à la machine. VII. 128. b.
Forer, machine à forer dans les arts méchaniques. IX. 798.
a , b. Machine a forer les canons. I. 233. a , b. Machine à
forer les. pierres, vol. î. des pi. articl. A r ch it e c tu r e . Machine
à forer les canons de fu f il, vo l. I. des planch. article
A r q ue bus ier . Machine à fo r e r , des ferruriers. III. 31 ik
a , b. Machine à forer les pierres précieufes. XII. 398. a.
FO R E ST , (Jean) peintre. V . 321. b.
F O R E S T A L L E R , a [lion du , ( Jurifpr. Angloife ) I. 124. a.
■ FO R E ST IE R , (Jurifpr.) Ordonnance de 1 2 9 1 , dans laquelle
il en eft fait mention; Coutumes dans lefquelles les
foreftiers font les fergens & gardiens des forêts. Des gouverneurs
de Flandres appellés foreftiers. V I I . 128. b.
Foreflier, voye? M a ît r e des eaux & forêts. IX. 893. a , b.
Sergent foreftier. X V . 90. a. 91* a.
Foreftieres loix., IX. 660. b. villes. VII . 133. a. XVII .
5282. a.
F O R Ê T , (Rot. 6* Econom.) Définition. C e qu’on entend
par taillis & gaulis, par jeune ou demi-futaje, & par haute
futaie. D e tout tems on a fenti l’importance de la confer*
Vation des forêts. Le nombre de loix foreftieres qui exiftem,
prouve leur infuffifance. Nos forêts font 3 malgré ces régle-
mens, généralement dégradées. En fait de bois , lorfqu’on
s’apperçoit de la difette , elle eft bientôt extrême? Longueur
des réparations. Cette partie de l’économie eft la moins
connue. Les bois font ou un bien appartenant à l’é ta t, ou un
afiembiage de bois dont pluAeurs particuliers font propriétaires.
De ces deux points de vue naiffent des intérêts diffé-,
rens qu’une bonne adminiftration doit concilier. VII . 129. a.
La coupe eft un moyen de rajeunir, les bois ; mais pour
recueillir de ce rajeuniffement tout le fruit qu’on en peut
attendre, il faut faire pluAeurs obfervations. On doit laiffer
les bois fur pié tant que dure la progreflïon de leur accroif-
fement. On le d o it, foit pour le profit du rev enu, foit pour
la confervation du fonds même : couper trop fouvent un taill
is , c’eft hâter le moment où il doit dépérin Q u els doivent
être à ce fujet les réglemens d’une bonne adminiftration.
Comment on pourroit déterminer le dernier degré du plus
frand accroiffement d'un taillis. Avantages des réglés qu’on
tabliroit là-deffus. Ibid. b. 11 faudroit auffi déterminer la
progrèflion de chaque efpece de bois utile à chaque degré
de profondeur. Q u el eft le terme qu’il eft important de fai-
fir pour la coupe des bois. Principes fur lèfquels l’économie
publique peut fe régler à l’égard des bois en réferve. La
réferve des baliveaux ne produit aucun des effets qu’on a
pu s’en promettre ; elle eft'un très-grand obftacle à la confervation
des forêts. Ibid. 130. a. On aura du bois de fer-
v ice de toute efpece, en obligeant les particuliers à laiffer
croître en futaie une partie de leurs taillis, & en augment
a it les réferves des gens de main-morte. On pourroit accélérer
l’accroiffement des brins les plus vigoureu x, en coupant
de dix ans en dix ains ceux qui plus foibles font defti-
rtés à moifrir. Qualité des fonds qui doivent être préférés
pour les réferves. Différentes réglés à fuivre pour la coupe
des bois, félon la qualité des terreins. Durée d’un chêne en-
• Torhe ƒ,
bons fonds. Attentions par lefquelles On réparera par degrés
les pertes fucceflives, & l’on remédiera aux ravages du tems.
Comment la nature travaille d’elle-rtiême à y remédier, en
faifant fuccéder certaines efpeces à d’àutres. Ibid. b. Difficulté
d’élever quelque forte de bois que ce foit dans un ter-
rein qui a été long-tems fatigué. Lorfqu’un taillis commence
à dépérir, il faut donc y favorifer quelque efpece nouvelle.
Du choix de l’efpece qu’on doit favorifer comme efpece
intermédiaire. Si le terrein n’offroit point d’arbre propre à
refemef, il faudroit avoir recours à la plantation. Ibid. 131. a.
Lorfqu’on abbat une vieille futaie, on doit trouver tnoins de
réAftance à y réhabiliter la même efpece. Soins qu’on doit
avoir de préferver lés germes tendrés deftiriés au rétabliffe-
ment des forêts j de la dent des lapins 8c dés bêles fauves.
C e qu on doit faire lorfqu’on veut avoir en même tems des
bots & du gibier. D e l’extirpation des belettes. Par tout où
la quantité de gibier ne fera pas trop grande, les plantations
deviennent tres-faciles, 8c fe font à peu de frais. Méthode
indiquée par M. de Buffbn. Ibid. b. Direftions à fuivre fur
la maniéré de planter. Choix des efpeces dé bois le s plus
convenables, & dont le revenu rapporte le plus. Des terres
les plus favorables aux bois. Un taillis mangé par les lapins
à la première poitffe rie doit point être récepé, &c. Ibid. 132. a.
Forêt, explication de quelques termes de'bois & forêts^
II. 297. a , b. Importance de la culture & de la plantation
des forêts, Ibid. a. Leur utilité. Suppl. I. 3x9. b, 320. a , b.
321. a. Couper une forêt à' blanc-étôc ou à, blanc-être. 2 71.
b. Obfervarion fur la maniéré d’exploiter ies forêts de fa-
pin. X IV . 636. a. Voye^ B.OIS.
F o r ê t , (jurifp r.) anciennement le ternie dé forêt corn-
prenoit les eaux auffi-bien que les bois': C é qu’on eritendoit
par forêt d’eau, par droit de forêt. Coutumes qui mettent
la forêt au nombre des marques de droite baronnie, félon lef-
quelles il faut être au moins châtelain pour avoir droit de
forêt. Les forêts & les eaux ont mérite l’attention des loix
& des ordonnances. Tribunaux & officiers établis pour les
eaux 8c forêts. Detail des divers Objets traités dans les
ordonnances, 8c Anguliérement dans celle de 1669 fur le
fujet dont il s’agit ici. C e qu’on entend en Angleterre par.
enforefter les terres. V II . 132. Voye{ Ea u x 8c F o rêt s .
Forêt, police des forêts. Suppl. H. 29. b. 36. a. V . 204»'
a , b. Terres enforeftées. 675. a. Enquêteurs des forêts.
696. b. Garde des eaux 8c forêts. X V . 891 b. 90. a. 91 . b.
92. b. Lignes dans lefquelks~on enferme üri efpace vendu
dans les forêts du roi. XII. 338. b. Pié de forêt. 339. a.
Forêts fouterreines , VII . 624. a. X. 92. b. 93. a. XVI,'
! 4^9- a. Forêts de bois réfineux dans le Canada. X IV . 786. a.
I F o r êt -He r c yn ie , ( Géogr. ) vafte forêt de la Germanie ,
dont les anciens parlent beaucoup. L e s anciens fe font trompés
, quand ils ont cru que le mot hartç étoit le nom particulier
d’une fo rê t, au lieu que ce terme déffgnoit une forêt
en général. L e raot arden, formé de h a r tf, figriifidit àuffi
forêt en général. Ainft les anciens fe font abui'és dans leur
defcription de la forêt hercynienne. Etendue que lui donne
Céfar; Les montagnes d’Hercyriie dans là Germanie font
pareillement une chimere. V IL 132. b. Foyer Ha r t z 8c
H e rcynîe .
F o r êt hercynîe, obfervâtions fur cet article-de l'En cyclopédie.
Suppl. III. 87. a.
Forêt cCIveline, en France. IX. 3. à.
Fo r ê t n o ir e , ( Géogr. ) fylva martiana, félon les R o mains.
Pourquoi on l’a appellée forêt noire. Villes foreftieres»
Elle faifoit anciennement portion de la forêt H ercÿnie. D e fcription
de ce pays. V II . I33. a.
Forêt noire -, obfervations for cet article de l ’Encyclopédie,’
Suppl, III. 87. a.
Foret , (A rts mèch. ) comment les horlogers réparent leurs
forets; Defcription dés parties du forêt. Forets des ferruriers.
Différentes formes 8c différens degrés de trempe qu’on
donne à la pointe. Efpece de poulie à gouttière qu’on ajuftë
au foret qjour s’en fervir. V II . 133. a.
Foret i boîte à foret. II. 3 1 1 .« . Porte-foret. XIL 140. b;
Foret appellé fraifoir. V i l . 278. a. Tourniquet, efpece dé
foret. X V L 484. b. Foret des mineurs, dit trépari ; foret d é
même nom des feulpteurs 8c marbriers. 393. a. Villebrequih*
forte de foret. X V IL 272. b, Forets de fefrurier , 836; b,
8 3 1 . *
F o r e t , (Arquebufler) defcription 8t ufage dé cet inftrument.
VII. 133. a:
Foret en bois, (Arqueb.) VII. 133. b.
Forets pour forer les canons de füftl. Suppl. Î I l. 84. a.
Fo r e t , (Bijout.) différentes forüleS qu’on donne aux
forets j félon les ufagesauxquels Ils font dèftinés. V I I . 133. é-
Foret, outil dont la plupart des artiftes qui travaillent les
métaux, fe fervent pour percer dès trous. Defcription 8c
ufage. VII . 133. b.
Foretànoyoh. Defcription 8c ufage. V I I . 133. b.
Foret, tablette dont on fe fert dans l’imprimerie. V i l , 133, L'
Foret des tonneliers, V IL 134. a.
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