4M C O U
anciens Saxons. X V I . 857. A. Coupe appel lée amthams. XVII .
760. b Autre dite cratere. IV . 436. a. b, U fage que les Romains,
faifoient du cyathe. 583. a. b. D e l’ufage des anciens de donner
à leurs convives des coupes d’or & d’argent. II. 832. b. D is tribution
des coupes devant chaque convive. IV . 168. b.
C o u p e ,(Afiron.) conftellation.IV. 346.^—Sur fonorigine,
voye[ Suppl. III. 468. b.
C o u p e , (Jurijpr. ) mefure pour les grains ufitée ,en certaines
provinces. IV . 346. b.
C o u p e , ( Belles-Lcttr.) arrangement de diverfes parties,
qui compofent un poëme lyrique. Un tel poëme paroît fort
peu de chofe à la première inlpeéfion : cependant peu d’auteurs
réufliffent en ce genre. L e poète dans ces compofitions
ne tient que le fécond rang après le muficien dans l’opinion,
commune : Boileau a beaucoup contribué à nourrir dans les
elprits une fâuffe prévention contre de tels ouvrages. .Cependant
il en eft peu dans la poéfie qui doivent avoir la préférence
fur le lyrique. Talent que fuppofe dans le poète la
bonne coupe théâtrale d’un poëme de cette efpece. Voye^
C o u per . IV . 347. a.
Coupe, terme de fculpture & d’architeéhire. IV . 347. a.
Voyc[ O r t h o g r a ph ie & Pr o f il . Ibid., b.
C o u pe , ( Gravure en bois ) en quoi confifte cette opération.
IV . 347. b.
Coupe des pierres ou fiéréotomie. En quoi conlifte cette fcience.
C e mot ne lignifie pas l’ouvrage de l’artifan qui taille la pierre ,
mais la fcience du mathématicien qui le conduit. Autèurs qui
en ont écrit. IV . 347. b.
Coupe des pierres, double coupe. V . 79. b. Fauffe-coupe.
V I . 433. b. Joints dans la coupe. V II I. 869. a. Ouvriers chargés
de l ’appareil des pierres. I. 343 .b. — Voye^ V OUTE, voyt[
aufli les planches d’architeéhire, vol. 1.
Coupe des bois. A rticle fur cet fujet. V I I . 129. b. D e la coupe
des bois de charpente XIII. 28. a. Réglé qu’il faudroit fuivre fur
la coupe des taillis. II. 298. b. Réglés établies fur la coupe des
bois. Suppl. II. 29. b.
COUPE des cheveux. (Perruq.) IV . 3.47. b.
C o u pe d’habits. ( Taill. ) Voye[ les planches du tailleur. IV.
348. a.
COUPE des peaux. ( Fourreur. ) IV . v o l des planches.
CO U P É , (Mujiquc. ) note coupée. IV . 348. a.
C o upé. ( Belles-lett. ) Style coupé. Suppl. III. 307. b.
Coupé, dans la danfe, pas coupé , comment on d oit l’exécuter.
IV . 348. a.
C o upés , ( Demi- ) pas de danfe. Ces pas ont quatre attitudes
qu’on explique ici. IV . 348. a.
C o upé s du mouvement, ( Danfe. ) maniéré de faire ces p as,
les plus gracieux & les plus gais qu’on ait inventés. IV . 348. b.
C o u p é . ( Blafon. ) IV . 348. b.
C o u p é , (Blafon. ) l’une des partitions de l’écu. Animaux
coupés. Suppl. ïl. 641. b.
Coupé, terme d’efcrime. IV . vol. des planches, article
Efcrimc.y.g e S .A ^ .» .
Coupe-cercle, infiniment de mathématique. Outil du menui-
IV . 348. b.
COUPELLE. ( Docim. Chim. ) Defcription de ce vaiffeau.
Son ufage. IV . 348. b. Matières qu’on doit choifir pour faire
des coupelles. Comment on doit la préparer. Inftruéfion fur
la maniéré de faire ces vaiffeaux. Ibid.-^49. a. Effai qu’il faut
faire du fparh dont on veu t fe fervir , avant de l ’employer
pour les coupelles. Ibid. b.
Coupelle pour l’affinage de l’argent. XII. 779. a. b. Différence
entre la coupelle & le fcorificatoire. X IV . 803. a. Cendre
qu’on emploie pour la formation des coupelles. II. 813. b.
Fondant qu’on emploie pour l’opération de la coupelle. V II .
7 1 . a. Comment on peut par la coupelle retirer l’argent de
quelques-unes de fes mines. V . 993. a. Globule d’argent qui
refte fur la coupelle au fourneau d’effai. II. 384. a. Grain de
plomb fin qui fe trouve avec le culot dans le coupellement de
l ’argent : moyen de l’en défalquer dans la pefée du bouton de
fin. V II . 8 31. b. Pourquoi il arrive quelquefois que le plomb-
ne fe lépare pas parfaitement de l’argent à la coupelle. II. 283.
a. Faire fumer une coupelle. V I. 131. a. Coupelles repréfen-
tées. III. vol. des pl. article Chymie, pl. 13.
CO U P E -P A IL L E , ( Maréch. ) machine à couper la paille
pour la nourriture du cheval. Sa defcription & fon ufage. IV .
330. a. Foyei HACHOIR.
CO U P ER un opéra. Quinault a coupé les fiens par la grande
déclamation. O n connoiffoit à peine la danfe de Ion tems. C e
ne fut qu’au ballet du triomphe de l’amour qu’on introduifit
en France des danfeufes dans les repréfentations en mufique.
IV . 330. a. Raifon pour laquelle Quinault n’a pas coupé fes
opéras pour la danfe. Pourquoi des opéras faits à l’imitation
de ceux de ce poète ne feroient-ils plus accueillis aujourd’hui.
Pièces de la Mothe coupées de la nouvelle maniéré. C e que
doit obferver aujourd’hui un poète lyrique par rapport à la
durée & à la coupe de fes pièces. Ibid, b, Voye[ C o upe.
C o u p e r . ( Mufeq. ) Couper une note. Signe qui indique
qu’une note doit être coupée. Suppl, u , 6 41. b ■
C O U
Couper, en bâtiment. Couper une pierre. Couper le plâtre;
Couper le bois. IV . 331. a.
Couper du trait dans la coupe des pierres. IV . 331. a.
C ouper le cable, (Marine ) Pourquoi on.le fait. C e qu’oii
pratique quelquefois pour éviter de le couper. Procès-verbal
que fait un maître de n a v ire , lorfqu’il eft obligé de couper le
cable. IV . 3 51.«.
Couper un mât. Dans quel tems & comment on le fait. Précautions
dont on ufe. IV . 3 3 x. a. Voyej D émâté.
Couper la lame. IV . 3 31. a.
Couper l’or. ( Batteur d’or ) IV . 331 .4.
Couper, ufages de ce mot en divers arts 8c .métiers. IV .
3 5 *; »■ Couper, fe, ( Manege ) Chevaux qui fe coupent. D ’où vient
ce défaut. Couper le ro n d , la voli O m n i ,
Couper, en terme de jeux. Couper les cartes, les dés;
couper la balle dans le jeu de paume. IV . 332. a.
C O U P E R O S E , lieux d’où on la tire. X V I . i l . a. Voyez
V itriol.
C O U P L E , (Marine.) côtés ou membres du navire. IV .
332. b. Voye{ GABARI.
Couples ou fermures: Réglés de conftruéfion par rapport à
cette partie du vaiffeau. IV . 352 .b.
Couple. Clés qu’on met dans les mailles des couples. Suppl.
Ü.439. ^ Premier couple de l’avant. 313.
C ouple. ( Vénerie ) Coupler les chiens. IV . 332 .b.
Couple. (Blafon) Ufage des mots couple 6* couplé. IV .
353; *•
Couple, (Blafon.) meuble d’armoirie. Chiens couplés.
Fruits couplés. Suppl. II. 641. b.
CO U P L E T , en belles lettres & mufique. L e même terme
employé chez les arquebufiers, chez les ferruriers. IV .
333. 4.
Couplet, différence entre l’air 8c le couplet. XII. 826. a.
D e s chanfons à plufieurs couplets fur un même air. Suppl.
II. 320. b.
Couplets de preffe d’imprimerie. IV - M J r * . ,
Couplet , reflexions de 1auteur fu r le tirage des charrettes
& des traîneaux. V II . 123. b.
C O U P O IR , ( Ecriv. 6* Librair. ) couteau d’ivoire ou de
buis. IV . 333. 4.
COUPOIR, (Fonderie en caraElere) quels font ces inftru-
mens. Coupoir de bois. Sa defcription , fon ufage. IV . 333.
4. Coupoirs de f e r , avantage qu’ils ont fur ceux de bois.
Par qui 8c à quelle occafion le coupoir de fer fut inventé.
L ’ufage de cette machine long-tems abandonné depuis la mort
de l’inventeur. Comment cet ufage s’eft renouvellé. IV .
353* ^ . Coupoir à la monnoie. Defcripüon de cet inftrument. IV .
3'53- f - ^
C O U P O L E , voye[ D ôme & V o û t e , ouverture au haut
d’une coupole pour éclairer un efcalier. X I . 722. a.
C O U PO N d’aflion ( Comm. ) portion de la dividende
ou répartition d’une aéfion. En quel tems & quelle occafion
ce terme s’eft introduit en .France dans les finances. C e t
ufage des coupons établi enfuite dans le commerce des
aéfions de la compagnie des Indes. C e que font ces coupons.
Pourquoi ils ont été inventés. Pourquoi ils font appel-
ïés coupons. Une police d’aéfions pour trois années eft marquée
de fept fceaux. To us les trois ans les billets fe renouvellent.
Modèle de ces billets. IV . 334. a. Les billets des
nouvelles loteries royales ont auffi leurs coupons. IV . 334. b.
Coupons de la loterie royale de l’année 1744. I. 484. b.
C oupon, ( Comm.) toile d’ortie qui fe fait à la Chine,
d’une plante appellée ce , & c . Travail du chanvre qui fert
à la fabrique du coupon. IV . 234. b.
Coupons, toile en. X V I . 381. a.
C oupons, (Manuf. d’étoff.) IV . .354. b.
Coupon, dix-huitieme partie d’un train de bois flotté. Longueur
& largeur du tra in, bc. IV . 334. b. Voyc{ T rain.
C O U PU R E , ( Chir. ) une coupure légère fe guérit d’elle-
même. Une coupure confidérable prend le nom de bleffure
ou de plaie. En quoi confifte en général l’art dé guérir lès
plaies. Différence entre coupure & incifion. IV . 334. b. .
Coupure, ufage de l’herbe de mille-feuille contre les coupures.
X . 513. b.
Coupures, (Fortificat.) dans les ouvrages attaqués. IV.
3 54- _
COUR?, ( ArchiteEl.) les cours principales doivent être
plus profondes que larges. Cour principale. Avant-cour,
baffes-cours. IV . 333. 4.
Cour, avant-cour. I. 861. a. Baffe-cour. II. 121. a.
C our , ( Hifl. rnod. 6* anc. ) lieu qu’habite un fouverain,.'
L a cour eft le centre de la politeffe d’une nation. Le goût y
eftrafiné par un ufage continuel des fuperfluités de la fortune^
D iv e rs effets de cette perfeéfion & de cette délicateffe dont les
courtifans acquièrent la connoiffance. Idée que l’auteur d e l’ef-
prit des loix donne de la cour. IV . 3 33.4. Voye^ COURTISAN.
four. Flatteries de cour. V I- 844. 4, Mot de la Bruyère
fut;
C O U C O U 4M
fur la v ie de la cour. XII. 646. b. Autorité prépondérante
de la cour fur le langage national. X V I I . 317. 4.
C o u r . (Jurifp. ) Q n donnoit autrefois le titre de cour à
toutes fortes de tribunaux. O n ne le donne plus qu’aux compagnies
fouveraines. Cour fignifle quelquefois Amplement
junfdiflion. Congé de cour. Ravoir la cour. IV . 333.4. Rendre
la cour à fes hommes. Ibid. b. Voye[ C o r p s DE COUR.
Cour du roi à Aigues-mortes. IV . 333, b.
Cour royale de Béziers. IV . 3 3 5. b.
. Cour de Berry. IV . 3 33. b.
Cour du duc de Bourgogne. IV . 333. b.
Cour du bailli de Grenade. IV . 3 33. b.
Cour de chrétienté, cour d’églife. IV . 333. b.
Cour commune. IV . 333. b.
C O U R S des Aides. Leurs objets 8c leurs jurifdiétions.
Dans l’origine ,la cour des aides de Paris étoit unique. Création
de plufieurs autres. Il y en a cinq aujourd’hui en F rance.
L a première eft celle de Paris. La leconde celle de Montpellier.
Tems & caufe de fon établiffement. Lieu de fes féan-
ce s .IV . 3 33.^. On y a uni en 1629 la chambredes comptes.La
troifieme eft celle de Bordeaux. C ou r des Aides en la v ille de
Perigueux, établie en 1330, 8cfupprimée en 1337. Cou r des
aides à Bordeaux établie en 1637. D ivers lieux où elle a été
tranfportée. Son reffort. La quatrième celle de Clermont
en Auvergne. Tems 8c lieu de fon premier établiffement.
Son reffort. La cinquième celle de Montauban, établie d’abord
à Cahors, &c. Etendue de fon reffort. Huit autres cours
unies foit aux parlemens, foit aux chambres d'es comptes,
& qui ont le même reffort que celui des parlemens de leurs
provinces. Autres cours des aides qui ont été établies & fup-''
primées. Ibid. 3 36. a.
Cour des aides de Paris. Les anciennes ordonnances font
marcher fes jugemens de pair avec ceux du parlement. La
jurifdiéfion de cette cour u’eft point un démembrement de
celle des autres cours fouveraines.
1 °. Origine de la cour des aides. C e que fignifie le terme
d’aides. IV . 3 36. b. D ’où les rois de France tiroient leur dépenfe
dans les commenccmens de la monarchie. Charles V I I eft
î.e premier qui ait impofé les aides de fa feule autorité. Aides
qu’on appelloit légitimes. Ces différentes impofitions furent
nommées aides, fubfides, tailles , gabelles. Commiffaires
nommés chaque fois qu’on, les établiffoit. D ivers exemples
tirés des régnés de S. L o u is ,d e Philippe de V a lo is , du roi
Jean. IV . 337. a. Quelles étoient les provinces comprifes
fous, le nom de la Languedoil, 6c fous le nom de la Languedoc.
Ordonnance du roi Jean donnée en 13 33, que l’on doit
regarder comme l’époque la plus.véritable de l’inftitution de
la cour des aides. Ibid. b. Origine du nom d’élu donné aux
officiers établis pour avoir en première inftance la connoiffance
de tout ce qui concerne les aides. Généraux des aides
o u députés généraux. Suppreffion de l’aide de 1333 à la place
de laquelle les états généraux impoferent une capitation. A idei
accordée par les bonnes villes 6^ 13 3 6 durant la captivité'
du roi Jean. Subfides accordés au mois de février fuivant,
par les états de la Languedoil. Les mêmes états affemblés
à Co,mpiegne, accordèrent au dauphin en 1338 une aide
pour le fait des guerres, la délivrance du ro i, 8c la défenfe
du royaume. Ibid. 338. a. En 13 3 9 , ^es états accordèrent
l ’entretien de 1200 glaives. Les états de la Languedoc s’af-
fembloient aufli dans les mêmes cirçonftances, mais féparé-
ment. Aides qu’ils accordèrent. Aide établie par le roi Jean ,
en 1360 dans toute la Languedoil pour payer fa rançon. Elle
devoit finir en 1366,, mais elle fut prolongée fort au delà
de ce terme. Cettg aide étoit de celles qu’on appelloit légitimes.
Impofition femblable établie en Languedoc. Ibid. b. Il
{»aroit que les généraux des aides à Paris commencèrent dès-
ors à être ordinaires! Avant que l’aide établie pour la déli-
vrançe du roi fut finie, il. y eut encore.d’autres aides établies
pour la guerre. Ces aides pour la guerre fubfifterent
jufqu’au décès de Charles V en 1380. Impofitions augmentées
par Charles V I . Abolition qu’il fe v it forcé de faire
enfuite de tous aides 6c fubfides pour le fait des guerres, en
novembre 1380, En 1382, le même roi rétablit tous les
impôts qui avoient eu cours fous fon prédéceffeur. Comme
«es aides ont toujours fubfifté depuis, la fonéfion des élus
8c des généraux-confeillers s’eft perpétuée. Ibid. 369. a. Le
roi fe réferva aufli de nommer à ces offices. Sous quelle
qualité ils ont été dèfignés. Il y eût très-long-tems parmi
eux les perfonnes les plus diftinguées: ; 6c les rois leur
°n t donné les marques de la plus grande confidération. Ces
généraux-confeillers , outre Fadminiftration de la juftic e,
avoient encore la direétion de la finance, qu’ils ont confer-
v ée pendant long-tems, &c. Variations dans le nombre de
ces officiers. Ibid. b. Etabliffement de généraux ou confeil-
lers extraordinaires. Officiers inftitués lorfque la cour fut
transférée à Poitiers en 1423. Rétabliffement de cette cour
dans Paris en 1436. Fête célébrée le 13 janyier'en mémoire
de cette tranflation. Suppreffion 6c.rétabliffement.de .la juftice
®es ai£es Pat Louis' X I. Comment il fixa les officiers de Tome ƒ,
cette compagnie. Ibid. 360. a. Création d’une féconde chambre
en la cour des aides par Henri I I , qui donna à fous les
officiers le titre de généraux-confeillers. Tranflation faite'par
Henri III de la cour des aides à Tours. Rétabliffemenn de
cette cour dans fa jurifdiftion par Henri IV . Ftabliffenient
d’une troifieme chambre 8c de douze nouveaux confe'Uers
par Louis XIII. La cour des aides a toujours eu le titrer de
cour. Quelques-uns de fes officiers ont été élevés à la fuprême
dignité de la inagiftrature. Exemples. D u lieu dans lequel ils
tenoient anciennement leurs féances. Ibid. b. Louis X I en
M77 > accorda à cette cour les lieux appellés chambres de
la reine. Bâtimens de la cour des aides.
Officiers de cette cour. Ceu x dont elle eft aujourd’hui com4
pofée. Ibid. 361. 4.
D u premier préfident. Cette fonéfion demeura affeétée aux
eccléfiaftiques. Il n’y avoit dans l’origine qu’un préfident ,
oc cetté place fut occupée par les perfonnes les plus qualifiées.
Q u el eft le premier préfident dont on a connoÜf-
fance. Vice-préfident qui lui étoit adjoint. Cette fuccéflion
de préfidens eccléfiaftiques interrompue en 1401 8c 1402.
Dernier eccléfiaftique qui a poffédé cette dignité en 1310«
Création d’un fécond préfident'par François I en 1322.
Titres accordés par Henri II au premier préfident. Ibid. b.
Suite chronologique des anciens préfidens, vice-préfidens
6c premiers préfidens de la cour des aides, avec la date de
leur réception. Ibid. 262. a.
Préfidens. Il n’y avoit originairement qu’un feul préfident
qui etoit eccléfiaftique. Création d’un office de préfident
laïc en 1470 , pour préfider dans les affaires criminelles.
Suppreffion de cet office. Création d’un fécond office de pré-
fidënt en 1322. Henri I I créa deux autres préfidens a v e c
une nouvelle chambre. Ibid. 363. a. Louis X III établit la
troifieme chambre 6c deux offices de préfidens pour cette
chambre. Augmentation du nombre des préfidens par Louis
X IV . Ils font aujourd’hui au nombre de dix.
Confeillers d’honneur, établis pour la première fois en 1700.'
C e que portent leurs provilions. Comment fe fait leur
réception. Quoiqu’il n’y eût point de tels confeillers en
1639 , M. Pingré en eut les prérogatives.
Confeillers. Ils furent fans diftinéfion entr’eux. Il y en eut
enfuite d’établis les uns pour la finance, les autres pour la
juftice. Depuis 1 4 1 7 , il n’y eut plus de généraux-confeillers
8c des confeillers. Créations de quelques offices de
généraux-confeillers fur la finance. Diftinéfion faite du p réfident
des généraux-confeillers 8c de confeillers par François
I. Henri I I réunit tous les confeillers fous le titre de généraux
confeillers. Créations de nouveaux offices par le même.
Ibid. b. Diverfes créations faites par les rois fuivans. Nojnbrc
aéluel de ces confeillers.
Avocats généraux. Il n’y en avoit anciennement qu’un.'
Inftiturion de cet office. Défenfes faites par Louis X I I de
1 plaider pour les parties. Avo cats du roi extraordinaires.
Second office d’avocat créé par François I. Troifieme office
créé en 1691. Fonéfions des avocats généraux.
Procureur général. Ancienneté de cet office. O n ne lui'
attribua d’abord que le titre de procureur du roi. Comment
s’établit enfuite le titre de procureur général. Ibid. 364. 4.
Subflituts du procureur général de la cour des aides. Leur
création par Henri III. Les quatre offices de fubfiituts du
procureur général ne furent levés qu’en 1606. Création 8c
fuppreffion d’un cinquième. Subftituts qui avoient autrefois
lé titre d’adjoints du procureur général. Fonéfions ordinaires
des quatre fubftituts.
Greffiers en chef. D è s l’origine de la cour des aides, il y
a eu un greffier établi. Henri I II fupprima tous les offices
des greffes dans - toutes les jurifdiéfions de fon royaume.
Ibid. b. Divers changemens arrivés dans le nombre des offices
de greffiers en chef. Leurs privilèges & fonéfions. Invén-,
taires des regiftres de la cour des aides.
Secrétaires du roi près la cour des aides. Ils furent établis
par Charles V I en 13 87, leur nombre 8t leurs fonéfions.
O n.n e trouve aucune mention de ces officiers depuis 1400
jufqu’en 16 33, 8c il ne fut pourvu à ces offices qu’en 1673;
Suppreffion 8c rétabliffement de ces offices en 1 7 0 2 , augmentés
en 17 16 . Leurs privilèges 8c prérogatives.
Greffiers de la coutVdes aides, création de greffiers 8c de
commis en 1673 & 10^3- Ibid. 363. a.
Greffier des appellations. Ses fonéfions.
Greffiers civils 8c criminels. Leur inftitntion en 1673. Leurs
fonéfions en chacune des trois chambres.
Greffier des préfentations.
Greffier garde-focs 8c des dépôts.
Payeur des gages de la cour des aides.
Receveur des amendes Ibid. b.
Reccveurdes épices 8cvacations.ContrôleurdesArrèts.Huiffiersl
Compétence de la cour des aides, privilèges, policé intérieure,
Ibid. 3 66. a. Attributions faites à cette cour par différens édits
8c déclarations. Ibid. b. Ce tte Cour a le droit de faire des
réglemens pour 1a manutention de la juftice, bc. Elle vérifia
p p p p p