fou vent les procédés & .lé s démarches des maréchaux îgno-
rans. Les plaies fe réunifient dans cet animal plus aifément
que d a n s j’hûmme: la- régénération des chairs y eft plus
lieùreufe ; les abcès y dégénèrent moins fréquemment en
Mules. L e fan» du cheval vaut mieux que “ l,ll;tlc.1 honV"j;'
Secours mutuels que peuvent fe donnerdjnppiatriqite & la
médecine. Ibid. 74. b. 1 . . . , > _ / v „
E T R A V E {Murine ) pièces de bois courbes qu on aliem-
Me i la quille, ou plutôt au ringeot, S-C. On la fàu ordi-
naireinciittlc deux pièces cinpatees lu ne a 1 autre. Longueur
des empannes de l’étrave. V . 74. b. On a coutume de pié-
ter l’étrave. -Quelle, en. eft- la-raifon. Comment on établit
les dimenfions de l’étrave. Ces dimenfions pour .un vaiffeau
de cent dix pièces de canon. Maniéré d’établir la hauteur
de l’étrave pour les frégates qui n’ont qu’un pont. D e l'échantillon:
ou groffeur de cette .piece. Ibid. 7$. a.
Etrave, (Safran de 1’ ) X IV . 490.. b;
E T R E , ( Métaphyf.) ce. à quoi l ’exiftence ne répugne
pas. Pour arriver à la notion de l’ê tre , il füffit de fuppofer
unies des chbfes.qui ne font point en contradiéiion entré
e lle s , 6’c. V I . ;75. b. - » -a
Etre feint, celui auquel nous fuppolons que 1 exiltence
ne répugne pas, quoiqu’elle lui répugne en effet. . Exemple.
Etre imaginaire, repréfentation qu’on fe fait de chofes
purement abftraites, qui n’ont aucune exigence réelle, .ni
même poffible. Exemples. Une telle notion met a la place
du vrai, une .efpece d’ê tr e , qui le repréfente dans la recherche
de la vérité. V I ..75;. b. .
Etre externe. V I. 75, M : . I ■ ■ . .
Etre univerfel. Il y a des degrés d’univerialite qui vont
en augmentant , à mefure qu’on diminue le nombre des
déterminations, &c. Abftraélion par laquelle fe forment les
êtres univerfaux. V I . 7 5 . .^ La fameufe queltion de T ex t-
ftence /i parte rei des univerfaux, mérite à peine detre
indiquée aujourd’hui. Ibid. 76. a.
Etre aSuel. V L 7 6. a. • • ‘ ■
Etre potentiel. C e qu’on entend par puiffance prochaine ,
& puiffance éloignée.. V I. 76. a.
Etre pojîtïf Etre privatif. Etre permanent. Etre JucceJJij. VI.
76. a. (
Etre, diftinélion des Ariftotéliciens entre l’être & l’accident.
I. 72. a. Suppl. I. 114. b. Effence de l’être. V . .996..
a , b. D e l’état des êtres. V I . 16. b. Diftinélion des êtres.
IV . 1059. b. Etre fimple. X V . 204. b. Etres compofés. III.
767. a , b. Etres tranfeendans. X V I . 545- b. Un être ne
paffe point d’un état à un autre, fans paffer par tons les
états intermédiaires qu’on peut concevoir entre eux. IV .
1x6. a , b. Gradation dans les êtres félon leur plus ou moins
de perfeâion. II. 317. A Enchaînement de tous les êtres de
l ’univ.ers. 318. a.
Etre moral, ( Droit nat. ) tous les etres moraux effen-
tiellemenr attachés aux chofes, peuvent être réduits à .deux,
le droit 8c l’obligation. C ’eft là le fondement de toute
moralité. Différence entre les êtres moraux produits par
l ’inftitution d ivine, 8c ceux qui procèdent de la volonté des
hommes. V I . 7 6. a. Belle parole de Démétrius de Phalere ,
lorfqu’on lui eut appris que les Athéniens avoient renverfé
les ftatues. Ibid. .b. . - >
ETREN NES, (Hift. anc. & mod.) l’origine de lufag e des
ètrennes, rapporté à .‘Tatius roi. des Sabins. C e que les
Romains pratiquoient le premier jour de 1 an. Libéralités
qu’on faifoit à Augufte ce ' même jour. Ufage auquel elles
étoient employées. C e que firent à cet égard fes fuccef-
feurs. Pourquoi les premiers■ chrétiens défappronverent les
ufages de ce jour; raifons pour lefquelles l’églife a ceffé
de les défapprouver. V I . 76. b.
Etrennes, voye z JOUR DE L’AN. VIII. 893. a. Déeffe qui
préfidoit aux étrennes. X V . 543. b.
E T R IE R , ( Maneg. ) définition. On ne voit des veftiges
d’aucune force d’appui pour les piés du cavalier dans aucun
monument de l’antiquité. Les mots ftapes ,J la p ia, 8cc. font
des mots nouveaux qui n’ont été imaginés que depuis qu’on
a fait ufage des étriers. C e que dit Xénophon fur la maniéré
de monter à cheval. Les écuyers des Perfes foutenoient
a v e c leur dos les piés de leurs maîtres , lorfqu’ils mon-
toient à cheval. D e quelle maniéré les Grecs montoient à
ch e va l, fé lo n ie récit de Pollux 8c de Végece. Les Grecs
8c les Romains fe formoient à cet exercice à l’aide de chevaux
de bois. V I . 77. a. Desmontoirs placés auprès des portes
des maifons chez les Romains. Ménagé a foutenu que
S.k Jérôme effi le premier qui ait parlé des étriers. Mais le
P.k de Montfaucon contefte la réalité de ce partage. Epitaphe
d’un homme dont le pié s’étant engagé dans l’étrier,
fut traîné‘ fi .long-tems par fon cheva l, qu’il en mourut.
Q u elle eft la raifon pour laquelle, félon le P. Montfaucon,
les hommes ont été privés pendant tant de fiecies d’un fe-
cours fi utile au cavalier. Comment les Telles étoient faites
arfcjcnnement. Ibid. b. Quels furent les premiers étriers qui
nous ont été connus. Comment nôs piêcléceffeUt's en ont
.corrigé les défaut?. .Imperferions qui relient encore à , cet
infiniment. O n diftingue dans l’é trier, l’oe il, le corps, la
planche 8c la grille. Il n’y- a .pas. long-tems que nos étriers
étoient fans grille.. Gomment o,n en l'entit la néceffité. Ou
caraélèrife affez fQuyjïnt les différentes fortes d’étriers, eu
égard aux différentes figures qui naiffent. de divers enlacer
mens des grilles. L’oeil doit être fitué au haut du corps,
tiré de la même piece de métal par la forge. Ibid. 78* a.
Il eft encore des étriers dont l’oeil çft une partie féparée ,8c
non forgée avec le corps;.il lui eft fimplement affemblé par
tourillon; Cette méthode -eut fans doute lieu en faveur de
ceux qui chauffent leurs étriers fans attention. Inconvéniens
de cette forte d’étriers. Obfervations fur la maniéré dont le
corps doit être fait. Communément■ &. .au bout des deux
bras au-deffus des boutons, de même diamètre, qui les.terminent,
on foude la planche 8c la grille. Defcription de la
planche. Il-eft effentiel dans cette conftrudlion, que les parties
qui forment la grille foient foudées d’une même chaude
pour chaque côté. Comment la grille, doit être faite. Conditions
néçcffaires pour que l’étrier fe préfente convenablement
au cavalier, & lui ferve à l’affermir 8c à le foulager.
Defcription de l’étrier quarré. En quoi il différé des autres
étriers. Maniéré de le faire. Ibid. b. Quelles doivent êtro
la largeur 8c la hauteur de l’étrier. Comment l’étrier après
avoir été ébauché de près à la forge , doit être fini. Dans
certains pays , quelques perfonnesfe fervent d’étriers figurés
en efpece de fabot, 8c formés par l’affemblage de fix bouts
de planche de quelque bots fort 8C léger, b c . Efpece d’étriers
appelles étriers garnis. C e qu’on entend dans les manèges
fous le nom de chapelet. A jufter les étriers , ou les mettre
à leur, point. Retrouffer les étriers. Ibid. 79. a. Tenir
l’étrier : maniéré de tenir l’étrier à quelqu’un pour l’aider à'
monter en Telle. En quoi confifte de la part du cavalier
l’adreffe à tenir les étriers. Perdre les étriers: ce qui ooca-
fionne cette perte. Faire perdre les étriers. Pefer fur les,
étriers: quel eft l’effet de cette forte d’aide. En quoi confifte
celle que fe donne le cavalier en approchant les gras de
jambe du corps du cheval. 'Ibid. b. Leçon fur la maniere.de
chauffer les étriers. Mettre le pié à l’étrier : précautions que
cette aélion demande.: obfervations fur la méthode de la
plus grande partie des maîtres. Ibid. 80. a. .'
Etrier, anachronifme confidérable dans cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. II. 899. a. T em s.où les étriers ont été
inventés. Ibid. b.
Etrier, les Romains n’en connoiffoient point l’ufage. X IV .
933. a. Différentes formes d’étriers , vo l. IV des plancfi.
Eperonnier pi. x6. '.'
Et r ie r , ( OJléolog.) un dés quatre offelets de la caiffe du
tambour. VI. 80. b. On le divife en tê te , en jambes ou branches,
8c en bafe. Defcription de ces parties. Sa fituation,
La découverte de cet offelet paroît devoir être attribuée à
Euftache. L’étrier n’a qu’un mufcle : fa defcription. Nous
ignorons encore l’ufage de, cet offelet. Ibid. 81. a.
Etrier, il eft parlé de cet offelet. XI. 613. b. 703. a. 8c
Suppl. IV . 177, b. . ' , . j . <
Et r ie r , ( Chirur.) bandage dont on fe fert pour la fai-
gnée du pied. Maniéré de le faire 8c de l’appliquer. V I . 81. a.
Pourquoi On lui a donné, le nom d’étrier. Ibid. b.
Etrier, en architeélure 8c en marine. V I . ’ 81. b.-
Et r ie r , (Elafon). meuble d’armoirie. Suppl. II. 899. al
Sautoirs dont on fe fervoit au lieu d’étriers dans les anciens
tournois. Ibid. b. , , '
F.TRIERE, ( Maneg. ) petit morceau de cuir place à
chaque côté de la fe lle , pour tenir les étriers fufpendns &
relevés en arriéré. Defcription 8c ufage de l’etriere. O b -
fervation fur une pratique défeétueufe à l’égard de l’étriere;
L e cuir dont il s’agit doit être cloué de maniéré qu il tombe-
perpendiculairement, 8c qu’il fuive les pointes de l’arçon
dont il dépend. Il eft important que les d ou x fervant à
fixer l’étriere foient minces 8c légers. Pourquoi l’on a la
précaution de retrouffer les étriers. V I. 81. b.
E T R IL L E , (Maneg.) utilité de cet inftrument. Détail des
parties que l’on doit diftinguer dans l’étrille en général.
Préférence donnéeà l’étrille à lalyonnoife.VI. 82. a. Obfervations
fur quelques défeéluofités des étrilles les plus ufitées.'
Ibid. 83. a.
Et r il l e s , (Antiq.) dont les Romains fe fervoient au
bain. Suppl. I .7 5 2 . a. A . --‘i 1
E T R IV IE R E , (Mancge.) courroie de cuir par laquelle les
étriers font fufpendus. Obfervation fur cette définition donnée
dans le diélionnaire de T révoux. Longueur 8c largeur de
cette courroie. L e cuir d’Hongrie préféré pour cet ufage au
cuir d’Angleterre. Comment l’on le procure-ûn cuir qui ne
foit plus fufceptible d’allongement, 8c qui maintienne le#
étriers à une égale hauteur. V I . 83. a Des trous qui doivent
être faits le long de l ’étriviere. D11 porte-étriviere. Comment
doit être introduite l ’extrémité percée que le porte-étriviere
doit recevoir. M oy en de reconnoître la jufte hauteur à
laquelle
laquelle doit être, placé, l’étrier. g l 84. t , B e Jjjfag e ■
chapelet ; fes inconvéniens : moyens d’y remédier. Ibid. b.
Ufage di/chapelet dans les maneges où les éleves ne peuvent
monter à cheval que parle fecours d’un étrier. Autre moyen
préféré par l’auteur. Ibid. 85. a.
E T R U R IE , v<tye{ Hé tru rie .
E TRUSQUE S. ( Hifl. des arts ) , Extrait des obfervations
que M. le comte de Caylus a inférées dans les deux premiers ■
volumes in -40. de fes recueils des antiquités égyptiennes,
étrufques, grecques & romaines. DiiEcnlté de connoître l’origine
des anciens Tofcans. Ce que nous favons de leurs principales
révolutions. Leur attachement aux préfages 8c aux
augures. Ils introduifirent les jeux 8c la mufique dans le
culte des dieux. Quelques auteurs ont préfumé qu’ils avoient
emprunté des Egyptiens la théorie 8c la» pratique de leurs
nfages. Les femmes furent admifes dans le college des prêtres
de la nation. Suppl. II. 899. b. Les Etrufques inventèrent
l ’ordre tofean dans l’a ichiteflure, 8c l’on voit quantité de
monumens qui démontrent le bon goût qu’ils avoient pour
cet a r t , de même que pour la fculpture, la peinture 8c la
gravure. Des vafes étrufques. Manufaélures dé poterie établies
çheç cette nation. Ibid. 900. a. Les To fcan s , dans leurs :
tableaux, cherchoient à fe procurer un afpeél 8c une attitude
terribles. Des gravures fur pierres qui leur fervoien’t de
cachets. Leur goût pour la muftqiie. Diverfes inventions
qu’on leur attribue. Images qu’ils failoient des divinités. Leur '
maniéré de repréfenter les figures humaines. D e la couleur
de leurs v a fe s , 8c des peintures dont ils les ornoient. Ibid. \
b. Tableaux en camayeux 8c monumens étrufques trouvés
dans Herculanum. Extrait de l’ouvrage de Winckelmann.
intitulé .' hifloire de Part che£ les anciens. Analÿfe du chapitre
III. de fon I. volume , qu’il a confacré à démontrer par
des faits ce qu’étoit l’art chez les Etrufques 8c chez leurs
voifins. Des caufes qui ont favorifé le progrès de l ’art chez
ce peuple. Ces caufes font: x°. la liberté; 20. fon commerce
fur mer & fur terre; Ibid. 901. a. 30. les récompenfes qui
étoient affeélées aux perfonnes qui fe diftinguoient par leurs
talens ou leurs v e r tu s ; 40. leur génie, leur tempérament.
Paffion finguliere des Etrufques pour la fuperftition. Ils inventèrent
les combats de gladiateurs. L e caràéleré dès Tofcans
analogue encore aujourd’hui à celui des anciens Etrufques.
Leurs goûcs 8c leurs produirions fe reffentent de leur dif-
pofition rêveufe 8c mélancolique. Contrafte remarquable
entre le caraélére des anciëns Romains 8c celui des Etrufques.
Ibid. b. Caufe de la décadence, de l’art chez ces derniers.’ En
quel tems la langue étrufque fe perdit. D es images des dieux
8c des héros étrufques. Ibid. 902. a. Des principaux monumens
de l’art qu’on a trouvés chez ce peuple. Statues.
Ibid. b. Re lie f en bronze. Pierres gravées. Médailles. Du
ftyle étrufque, c’eft-à-dire, dé la maniéré de de/finer, graver,
&c. Artiftes de cette nation. Ibid. 003. a. On doit reconnoître
trois efpeees de ftyle parmi les Etrufques : favoir, le ftyle
ancien., le ftyle fecondaire, 8c le ftyle d'imitation formé fur
celui dés Grecs. x°. Du ftyle antique. On èn reconnoît le
caraétere en ce que le deffein eft tracé en lignes droites ;
l ’attitude des figures eft ro ide , leur aélion gêiiée ; la forme
des premières têtes eft un ovale oblông qui paroît rétréci,
parce que le menton eft, terminé en pointe. Caraélere auquel
on diftingue les premiers changemens du ftyle ancien.
Én quel teins arriva cette révolution de l’art. Ibid. b. a°. Du
ftyle fecondaire. Ses marques cara&ériftiques font une expref-
- fion forte dans les traits des figures 8c dans les différentes
parties du corps. Cette forte expreflion doit être jointe aune
attitude 8c à une aélion gênées, 8c même quelquefois fin-
guliérement contournées, forcées 8c outrées. C e ftyle a un
grand défaut , en ce que les fujets différens n’y font point
caraélérifés én particulier ;. il n’y a qu’un ton 8c qu’une
maniéré univerfelle pour toutes les figures : il eft maniéré.
Ibid. 904. a. 30. Du ftyle d’imitation. O n en v o it un exemple
dans les trois ftatues de bronze étrufques qui font dans la
galerie de Florence, bc. Obfervations fur la draperie étrufque.
Arrangement des cheveux des figures. Ibid, b: [ Dés plus
beaux vafes étrufques : lieux où on les vbit. ’ Deffeins
qui en font l'ornement. Carrière de marbre qu’avoit cette
nation. Suite de l’hiftoire de l’art chez ce peuple. Comment
les Etrufques peignoient leurs femmes. Colonies qu’ils formèrent
én Grece. Ibid. 905. a. Trait de générôfité dés
femmes étrufques. Ouvrages à confulter. Ibid, b.’ Voyc{
H étru squ es .
Et r u s q u e , Académie, ( Hift. mod. ) fociétédefavans qui
s’affemblént à Co rtone , v ille de Tofcane. Sa fondation eft
en 1727. Pourquoi ces académiciens ont pris le nom d’E-
trufques. Q u el eft leur iiymbole 8c leur devife. V I. 85. b.
Leurs affemblées de chaque mois. La poéfie eft exclue de
cette académie. Cette fociété recherchée par les fàyans
& la nobleffe d® l’Iralie. Le nombre des' ackdémiciénS eft
fixé à cent. Le célébré Buonarotti en fut le préfideht perpétuel.
Dignité fous le nom de lucùmon qu’ils renouvellent
tous les ans. Ibid. 86. a. — Voye^ HÉTRUSQÜE.
Tome I.
E T TM U L L E R , (les ) pere 8c fils: leur patrie: leurs ouvrages.
IX. 380. b. /_
E TU D E . ( Arts 6* Sciences ) Enumération de quelques
grands de l’antiquité qui honorèrent les favans. Eloge dé
l’étude des lettres 8c dés fciences. Partages de Cicéron 8c
de Pline fur ce fujer. V I . 86. a. Réponfe du duc de Vivonnô
à Louis X I V , qui lui demandoit un jour à quoi lui fervoit
de lire. I l y a , dans 1’,étude des élémens des feienées, des
peinés à vaincre; mais'on en vient à bout avec un peil d é teins
8c de patience. L’effet de l’étude fur notre efprit comparé
à la' Diane de Scip , dont le vifage paroiffoit trifte à
ceux qui éritroient dans fon temple, 8c gai à ceux qui en
fortoient. Il importe, pour goûter le plaifir de l’é tude, de
s’appliquer à des fujets capables d’attacher , d’étendre 8c de
récréer l’efprit :uine autre chofe très-importante, c’eft d’entrer
de bonne heure dans la carrière dé l’étude. Ibid. b. On ne
peut guere s’arrêter dans l’étude des fciences fans décheoir ;
mais l’on peut fe délaffer dans la variété de l’étude, 8c ce
changement n’empêche pas que l’on n’ait toujours un objet
principal auquel on rapporte les veilles. Ne prenez point
de dégoût de votre étude, parce que d’autres vous y fiu>
partent. Rapportez les fciences dont vous vous occupez à
la perfection des facultés de votre ame 8c au bien de la
patrie. Exemple d’Helvidius Prifcus dont Tacite parle, 8c
que nous devrions imiter. Ibid. 87. a.
Elude. D e l’amour de l’étude. 1. 368. b. Ufage de là méthode
analytique dans l’étude des fciences. 401. b. D e
l’attention dans l’étude. 840, b. D e ceux qui fe conduifent
dans leurs études par l’autorité feule. 901. a. Maniéré d’étudier
les élémens d’une fcience. V . 496. a. Il faut éviter ,
par raifon de faute, toute application trop forte à l’étude.
XI. 224. a. Délices dé l’étude en hiver. XV II . 741 . a , b. b'c.
Etude de l’homme, du monde 8c des moeurs. Suppl. III.
947. a , b: &c. '
Etu d e s , (Liltérât.) exercices littéraires ufités dans l ’inf-
tntélion de la jeuneffe. Leur objet a été fort différent chez
les différens peuples; voy ez le traité des études de M. Fleury.
Objets ordinaires des études de nos jours. V I . 87. a. D e
la conduite des études latines. Il vaut mieux fe borner à
l’intelligence de cette langue, que d’afpirer à la çOmpofitioii.
Ibid. b. Succès de la méthode de M. le Febvre employée
dans l’inftruftion de fon f ils , & dans celle de mademoi-
felle le Febvre connue "fous le nom dé madame Dacier.
Comparaifon de la méthode ufitée jüfqu’à ce jour dans les
colleges avec celle qui eft ici propoiee. Ibid. 88. a. Le
moyen lé plus efficace pour arriver à la perfeélion de l’éloquence
latine, eft. certainement la leélure confiante, l’explication
8c la traduélion perpétuelle des auteurs de la bonne
latinité. Schorus, auteur allemand, qui écrivoit il y a deux
fiecies , étoit dans les mêmes fentimens. Cette méthode étoit
la feule ufitée , lorfqüe le latin étoit fi répandu en Europe,
qu’il étoit prefque vulgaire. Ibid. b. Il n’y avoit alors que
cette voie pour devenir latinifte ; les dictionnaires françois-
latins n’exiftùient point encore. Par cette méthode les difficultés
ne fe développent qu’à mefure qu’on les trouve dans
les livres : l’exercice eft tout-à-fait indépendant des difficultés
compliquées dont on fatigue des enfaris qui commencent.
Il eft'des obfervations raifonnables qu’on doit faire fur le
fyftême grammatical, mais elles peuvent fe réduire à une
douzaine aii plus à la,po rtée des enfans de fept à huit
ans. La'plupart des réglés n’ont été inventées que par le peu
de connoirtance qu’on avoit de la langue. La nouvelle infti-
tution épargneroit bien des châtimens aux enfans, confidé-
ration digne d’ètre pefée. Ibid. 89. a. Contradiction entre
les maîtres qui ne- ceffent de tourmenter leurs é le v e s , 8c
les parens qui ne veulent pas qu’on lés mene par la voie
de la punition. Partages de l’écriture qui prouvent que l’inf-
truCllon doit être accompagnée de la punition , 8c qui
nialheureufement ne font plus écoutés. L’expérie'nce prouve
que la molleffe dans l’éducation peut devenir criminelle.
Mais comme il convient auffi de préférer à toute autre
méthode, celle qui entraîne le moins la néceflïté des punitions,
c’eft une raifon de plus en faveur de celle qui eft
ici propofée par rapport à l’étude du latin. Ibid. b. Comme
la jeuneffe paffe rapidement, 8c que ce qu’il faut favoir eft
d’une grande étendue, on doit faifir au plus vite le bon 8c
l’utile de chaque ch o fe , Sc güffer fur le refte. On ne peut
remplir le grand objet de l’éducation, en bornant l’inftruChoa
de la jeuneffe au travail des thèmes 8c des v e r s , qui dans la
fuite n’eft plus d’aucun ufage. D ’ailleurs , le fruit de tant de
travail fe réduit à peine à l’intelligence même du latin. Q u el
eft l’âee' où l’on doit commencer d’enféignér la leélure à un
enfant: on doit tâcher d’en obtenir une leélure a ifé e , 8c
une prononciation forte 8c diftinéle. Premières leçons de latin
que doit recevoir T éleyé. Ibid. 90. a. O n ne doit d’abord
s’attacher qu’à un auteur : il convient de faire la conftruélion.
Exercice de la mémoire. Leçons d’écriture : quelles font les
chofes que les enfans devront écrire. L’exercice de l’écriture
préféré à celui d’apprendre par coeur. Suite des leçons
: B B B B b b b b