Artériotomie : de cette opération & de fes effets.XIV. -509. nous
■ a, b.
A R T H A N IT A , , ( onguent d e ) XI. 733. a i
A R TH A U D ,phyfiologifte. Suppl. IV . 364. b.
A R TH É N O ID E S , cartilages, ( Anatom. ) du nombre de
«es cartilages. Leur description. Suppl. I. 603. b.
A R TH R O D IE , ( Anat. ) efpece d’articulation. IV . 950. b.
V . 603. a.
A R T I , ( Bot an. ) nom brame d’une plante du Malabar. Nom
que lui donne Linnæus. Sa defcription. Ses qualités & ufages.
Erreu r de Linnæus. Suppl. I. 604. a , b.
A R T IC H A U T , (Botan. ) carafteres de ce genre de plante.
Artichauts rouges, blancs & violets. Comment on les multiplie.
Analyfe des culs d’artichauts. Maniéré de mettre les artichauts
à la poivrade. I. j n . b . Maniéré dè les frire 8c de les
«onfire. Comment on les conferve. Leurs propriétés. Ibid.
A rtfchaut , ( Mat. médic. ) obfervation fur la prétendue
propriété aphrodifiaque des têtes d’artichauts, 8c fur ce qu’on
a prétendu que l’ufage fréquent des artichauts à titre d’aliment
étoit un moyen affuré pour faire des en fans mâles.
Suppl. I. 604. b.
Artichaut : cardes d’artichauts. II. 676. b.
A R T IC L E , (Gramm.) étymologie du mot. Définition des
■ articles. Leur ufage. Il n’ont pas toujours dans les autres
'langues des équivalens qui aient le même ufage. En hébreu,
en chaldéen, en fyriaque, les noms font indéclinables
comme en françois. Les cas font indiqués en hébreu par des
prépofitifs appelles préfixes , I. 72a. a. qui font plutôt prépo-
iitions qü’articles.
Les G re c s , outre le changement de terminaifon dans les
noms , emploient les articles. Les Latins 11’en ont point. Il y
.a lieu de croire que notre le 8c notre la viennent du pronom
ille , ilia , illud, dont les Latins faifoient un grand ufage. Ibid,
b. Prefque toutes les langues vulgaires ont de ces prépofitifs
appellés articles. Il s’agit principalement ici de l’article
françois.
Il y a des adjeétifs prépofitifs qu’il ne faut pas confondre
a v e c les articles.Il y a fpècialement trois articles, le , la ,
les, qui entrant en compofition avec les prépofitions à Sc de,
forment quatre autres articles , au, a u x , d u , des. Obfervations
fur ces derniers articles. Ibid. 723. a. Les Italiens ont
un plus grand nombre de prépofitions qui fe contractent
avec leurs articles. Les Anglois ne font pas ces contractions.
L ’ufage de fous-entendre quelque nom générique devant de ,
d u , des, qui commencent une phrafe, n’étoit pas inconnu
aux Latins. Inexactitude de nos grammairiens fu r l’ufage de la
prépofition latine de, employée au commencement de la
phrafe. Ibid. b. A eft aufli une prépofition qu i, entr’autres
ufages , marque un rapport d’attribution. Autre inexactitude
de nos grammairiens fur cette prépofition. Comment nous
indiquons les rapports que les Latins indiquoient, foit par
leurs cas, foit par leurs prépofitions. Si de St. à font des ca s,
les aurres prépofitions devraient en faire aufli.
Remarques fur les déclinaifons italiennes de la grammaire
de Buommatei. Ibid. 724. a. Autres obfervations qui .montrent
que notre de Sc notre à font des prépofitions.
Ufage de la prépofition de, en françois oc en latin. Ibid. b.
On voit par ces obfervations, que celui que les Latins en
ont fa it, a donné lieu à celui que nous en fàifons en françois.
Il n’y a donc point de cas en françois.
Remarques fur notre à , Sc fon rapport avec la prépofition
ad des Latins. Ibid. 723. b. I l vient aufli quelquefois de la
prépofition à ou ah. Raifonnemens qui prouvent que notre à
n’eft aufli qu’une prépofition.
A l’égara de l e ,la , les, on doit les placer avec les adjectifs
prépofitifs, on peut les appeller prénoms. Deftination
des prénoms ou adjeClifs métaphyfiques dans la claflë def-
quels nous mettons le , la , les. Ibid. 726. a. Sa propriété de
faire connoître le genre des noms n’eft point particulière à
ces petits mots. Ils ne font pronoms que dans certaines cir-
conltances. Divers ufages du mot la ,fé lo n lefquels il eft ou
adverbe , ou n om , ou particule explétive. A l’égard de un ,
une, c’eft encore un adjeCtif prépofitif, 8c il nous vient du
latin. Obfervations fur cet adjeaif. Ibid. b. Réflexions fur ce
que la grammaire de P. R. dit du mot des.
Conclufion de tout ce qui vient d’être dit fur la nature
de ces mots le , la j les : de, au, au x, du, des. Réflexions
fur la maniéré dont nous acquérons la connoiffanee des
noms d’efpece, des noms individuels, 8c des noms de genre.
Ibid. 727. a. D éfinitions de ces trois fortes de noms. Comment
un nom peut être , félon certains, nom de genre, 8c
félon d’autres, nom d’efpece. Chaque efpece a fon caraétere
p ro pre , 8c chaque individu aufli ; c ’eft ce qu’on appelle différence.
Ibid. 728. a. Comment nous defcendons de l’idée
générale d’être aux idées individuelles, en formant ces
claffes que nous appelions genres , efpeces, 8cc. Il faxit bien
remarquer que tous ces noms ne font que des termes méra-
phyfiques. N o iÿ parlons des objets métaphyfiques, comme
parlons des objets réels. C ’eft le befoin de faire connoître
aux autres les objets finguliers de nos idées qui nous
a donné lieu d’inventer , d’un côté les noms d’efpe ce , de
l’autre les adjeClifs prépofitifs, qui en font des applications
individuelles. Ibid. b. Lorfque nous appliquons quelque qualification
à tous les individus d’une efpece , nous donnons à
notre propofition u n e étendue univerfelle lorfque nous ne
l’appliquons qu’à quelques-uns, elle eft particulière ; lorfque
nous ne l’appliquons qu’à un f e u l , elle eft finguliere. Dans
chacun de ces ca s, notre langiie nous fournit un prénom
deftiné à chacune de ces vues de notre efprit. Exemples qui
montrent l ’effet propre ou le fervice particulier de ces prénoms.
I. Tout homme eft animal ; tout étant le prépofitif d’un nom
appellatif, donne à ce nom une extenfion univerfelle. Ibid.
729. a. N u l, aucun, donnent aufli une extenfion univerfelle à
ieur fubftantif, mais dans un fens négatif. Ibid. b.
II. Tout, chaque , n u l, aucun , font donc la marque de la
généralité des propofitions. S’ils ne font pas exprimés, la p ropofition
n’eft que moralement univerfelle, ou indéfinie.
III. Quelque, un ,* marquent aufli un individu de l’efpece
dont on parle, mais fans le défigner finguliérement. Aucun
fans négation , a aufli un fens particulier dans les vieux
livres. On , de, des, fervent aufli aux propofitions particulières.
IV . Ce , marque un individu déterminé.
V . L e , la , le s , indiquent qu’on parle ou d’un individu réel
qu’on tire de fon efpece , ou d’un individu métaphyfique.
Ibid. 730. a. Noms d’individus fpécifiques. Obfervations à
l’occafion de ces noms.
i° . Quand un nom d’efpece eft pris adjectivement, il n’a
pas befoin d’article.
20. I l n’admet pas l’article, quand il eft pris félon fa valeur
indéfinie.
30. Il n’a pas befoin de prépofitif, Iorfqu’avec le fecours
- de la prépofition de il ne fait que l’office de fimple qualificatif
d’efpece.
4°. Q uand le nom d’efpece eft confidéré individuellement,
il eft précédé d’un prénom. Ibid. b. Il faut donc bien diftin-
gu erle qualificatif fpècifique adjeCtif du qualificatif individuel.
Il y a aufli des individus collectifs dont on parle comme fi
c’étoit des individus particuliers. Ibid. 7 3 1 . a.
30. Rapports que marquent les pronoms, mon, ma, mes,
ton, ta , tes, fo n , fa , fes.
6°. Les noms de nombres cardinaux font aufli l’office de
prénoms ou adjeClifs prépofitifs. Dans certains cas cependant
ils font précédés de l’article ou prénom. Comment on détermine
avec précifion les individus que le prénom n’a pu déterminer
allez.
Des noms propres. L’article eft inutile devant les noms
propres, allez déterminés par eux-mêmes. Il en eft de même
des êtres auxquels on adreffe la parole. Ibid. b. Les Grecs
mettent fouvent l’article devant les noms p ropres, pour marquer
l’aCtion de l’efprit qui fe tourne vers cet objet. Pour
nous, nous ne mettons pas l’article devant les noms propres
perfonnels. Exceptions 8c remarques.fur ce fujet. Ibid, y32. a.
Quelquefois les noms propres font accompagnés d’adjeClifs ;
obfervations fur l’ufage de l ’article en pareil cas. Lorfqu’à la
fimple idée du nom propre on joint quelqu’autre id é e , ou
que le nom dans fa première origine a été tiré d’un nom
d’efpece, ou d’un qualificatif qui a été adapté à un objet
particulier , alors on a recours au prépofitif, par une fuite de
la première origine. Ibid. b. A infi l’on dit, le paradis, l ’enfer,
le monde. Obfervations fur l’origine de ces mo ts, de même
que fur celle des mots fo le il, lune , terre , mer. Ibid. 73 3. a.
Des noms de pays. Quelquefois ils prennent l ’article, d’autres
fois ils ne le prennent pas. Exemples qui montrent quel eft
aujourd’hui l’ufage à l’égard de ces mots. Remarques fur ces
phrafes • i° . i l a de l ’argent , il a bien de l ’argent j 20. il a beaucoup
d’argent, i l n’a point d’argent, Sc c. Ibid. b. Obfervations
fur plufieurspetits mots q u i, fe plaçant devant les noms, déterminent
l’ufage des articles ; tels font les mots, beaucoup, peu ,
rien, Ibid. 734. a. ne p as, ne point, &c. Ces éelairciflemens,
peuvent fervir à réfoudre les principales difficultés que l’on
pourrait avoir au fujet des articles. Ibid. b.
Noms conftruits fans prénom ni prépofition à la fuite d’un
v e rb e , dont ils font le complément : comme dans ces phrafes
, avoir faim , chercher fortune, ÔCc.
Noms conftruits a v e c une prépofition fans article , comme
dans ces phrafes., vivre fans pain, il eft à jeun, & c . Ibid. 73 3. a.
Noms conftruits avec l’article ou prénom fans prépofition j
comme dans cette phrafe, apporteç le pain.
Noms conftruits avec la prépofition 8c l’article. Remarques
fur l ’ufage de l’article, quand l’adjeétif précédé le fub ftantif,
ou quand il eft après le fubftantif.
Quand le fubftantif 8c l’adjeâiffont enfemble le fujet de: la
propofition, ils forment un tout inféparable : alors les prépofitifs
fe mettent avant celui des deux qui commence la
phrafe. Ibid, b. C e que nous difons des noms qui font fujets
d’une propofition, fe doit aufli entendre de ceux qui font le
complément immédiat de quelque verbe ou de quelque prépofition.
Lifte d’exemples par lefquels on pourra juger des
principes qui viennent d’être établis. D ’un côté font les noms
avec l’article compofé, c’eft-à-dire, avec la prépofition 8c
l’article ; de l’autre, les mêmes noms avec la feule prépofition.
Ibid. 73 6. a. 737. a, b. R éflexion fur cette réglé de M .Vaugelas,
qu’on ne doit point mettre de relatif après un nom fans article;
Ibid. b. Avantage des langues qui ont des articles fur celles
qui n’en ont point. Ibid. 738. a. O n ne doit pas nous reprocher
que nos articles rendent nos expreffions moins fortes 8c
moins ferrées ; ce défaut eft celui de l’écrivain 8c non de la
langue.
Les langues ^jui admettent l’article ont un grand avantage
fur la langue latine pour exprimer nettement 8c clairement
certains rapports, que l’article feul peut défigner. Ibid. b. La
netteté 8c la précifion font les premières qualités que le dif-
cours doit avoir. Secours que la métaphyfique 8c la grammaire
fe prêtent mutuellement. Ibid. 739. a.
Article. Suppl. III. 123. b. Obfervations qui fervent de fup-
plément à ce qui eft contenu fous le mot article. V I I . 373.
a , b. D e l’article défini. IV . 744. b. D e l’article indéfini. VIII.
669. b. Pourquoi nous ne faifons point u fag e , comme les
G rec s, de l’àrticle devant l’infinitif. 703. a. Valeur profodique
des articles dans la langue françoife. Suppl. IV . 986. a.
A rticle, divers ufages de ce mot, dans le commerce,
I. 739. a. eu peinture, en terme de palais 8c en anatomie.
Ibid. b.
A rticle , ( Jurifpr. ) faits 8c articles. V I. 384. b.
A R T IC U L A IR E S arteres , ( Anat. ) qui viennent de la
crurale. - Suppl. II, 639. a. Glandes articulaires. Suppl. III.
234. b. Humeur articulaire. Voye^ A rticulation.
A R T IC U L A T IO N , ( Gramm. ) obfervations fur les articulations.
IV . 33. b. VIII. i .a ,b . Elles font la partie eflentielle des
langues. X I. 669. b. Des articulations confidérées dans leur
caufe 8c dans leur nature. IX . 407. a. Obfervations fur les
articulations des fyllabes. X V . 713 . b , Sec. D eu x chofes à
diftinguer dans l’articulation. V I I I . 1. b. L ’ufage des articulations
rudes défigne un peuple fauvage : les articulations
liquides font une marque de nobleffe 8c de délicateffe. IX.
262. a. Des articulations labiales. IX. 144. b. Linguales. Ibid.
Sc 33Ô. a , b. 337. a. gutturales. IV . 33'. b. 34. a. D u choix
des articulations pour la douceur du ftyle. SuppL III. 303. a,
b. Confultez les articles A ccent 8c Consonnes.
- A rticulation , ( Belles-lettr, ) raifon phyfique de la lenteur
ou de la rapidité naturelle des articulations. D eu x fortes
de confonnes ; celles dont l’articulation eft précédée d’une
efpece de fifflement confus, 8c celles où l’articulation n’eft
précédée d-aucun fouille : de-là un caraétere diftinét qui afligne
à chacune d’elles une place dans l’harmonie imitative. Suppl. I.
604. b. D e la quantité profodique des voyelles accompagnées
de confonnes nazâles. Pourquoi l’on a confondu la foible artL
culation de l ’y avec le fon de l ’i. Différentes utilités qui- réful-
teroient de l ’analyfe du méchanifine de la parole. Ibid. 603. a.
A rticulation , ( Anatom. ) diverfes fortes d’articulations.
VIII. 261. b. Obfervation fur le grand nombre des
différentes fortes d’articulations, 8c fur -les mots dont on
fe fert pour les exprimer. IV . 333- æ.-Nouvelle théorie de
M. Lieutaud fur ces noms. Ibid. D es fléchiflëurs 8c des exten-
feurs dans chaque articulation. V I . 831. b. Epiphyfes qui fe
trouvent dans toutes les articulations avec mouvement. V .
810. a , b. Glandes muqueufes dans les articulations. Suppl.
III. 324. a , b. Bourrelet qui environne les cavités des articulations.
Suppli IV . 818. b. Articulations appellées ampliiar-
jh r o fe , diarthrofe , Sc fynarthrofe : voyeç ces mots. Efpece
d’articulation que les anciens ont appellée harmonie. VII I.
34. b. D e l’ufage des topiques contre, les maux des.articulations.
X V I . 419. b.
A rticulation, ( Peint. Deffin) difficulté de prononcer
direélement les diverfes jointures du corps humain. Etudes
;ue doit faire le deffinateur pour y réuffir, Suppl. I. 603. a.
mportance des articulations bien prononcées dans un tableau.
Ibid. b.
A R T IC U L E R , ( Jurifpr. ) lettres pour articuler faits nouveaux.
IX. 413. a . Fait articulé. V I . 384. b.
A R T IF IC E , :( Pyrotechnie ) feux qui fe font avec art ,
foit pour le divertifîement, foit pour la guerre. Commodités
qu’on doit a v o ir, précautions fru’il faut prendre , inftrumens
dont on doit fe fervir. 1. 740. a. Matières qu’on doit employer
pour travailler aux artifices. D es artifices pour brûler fur l’eau
& dans l’eau. Ibid. b. Différentes dofes de compofitions pour
ces artifices. Compofitions qui s’allument avec de l’eau. P ierre
qui s’allume avec de l’eau. Maniéré de tenir les artifices
plongés à fleur d’eau. Ibid. 741. a. Artifices fixes qui fervent
de fanaux ou d’illuminations fur l’eau. Ibid. b. Artifice hydrau-
iique qui rend un fon de gazouillement. D e la ftruélure des
théâtres d’artifice. Ibid. 742. a. D e la diftribution des artifices
fur les théâtres', 8c de l’ordonnance des feux. Ibid. 743. a.
D e l’exécution ou de l’ordre qu’on doit garder pour mire
jouer un feu d’artifice. Voye[ les planches de l’artificier , à
la fin du premier volume. Ibid. b.
Artifice. Feu d’artifice des anciens ; appelle Falarique. SuppL
III. 2. b. Des feux d’artifice. V I . 639. a , b. D e la préparation
des matières 8c de l’outillage pour ces feux. 640. b , 8cc.
Différentes efpeces de feux d’artifice : de la maniéré de communiquer
le feu d’un artifice mobile à un artifice fixe. 643. a ,
b. Différentes maniérés d’employer la pondre dans les artifices.
XIII. 193. b. ‘D es fpefracles de feu d’artifice dans des
lieux fermés Sc couverts : en quoi confifte l’art de ces feux.
602. a , b.
Artifice , adrejfe , fouplejfe, fineffe, rufe, ( Synon.) I. 146.a.
A R T IF IC IE L , confidéré comme oppofé à naturel. XI. 43. a.
A R T IL LER IE , 011 entend par ce m o t , i° . les gros équipages
de gu er re , 20. l’art de la pyrotechnie ou des feux
d’artifice : voye^ les planches d’Artillerie, dans le premier
vo l. des planches , article Art Militaire, Sc les planches de
fonderie des canons , volume V . Pourquoi les Perfans ne
vouloient pas fe fervir d’artillerie ni d’infanterie. I. 744. b.
Auteurs qui ont écrit fur l’artillerie. Ibid. 743. a.
Artillerie, fon emplacement dans le camp. Suppl. II. 130;
b. 132. a. La plus longue piece d’artillerie qu’il y ait en
France. Suppl. IV . 6. b. D u feu de l’artillerie dans une
bataille. V I . 630. b. Utilité de quelques pièces d’artillerie
attachées à chaque bataillon. Ibid. Subfiftance des pièces
d’artillerie. X V . 383. b. Train o u ‘équipage d’artillerie. X V I .
323. a. b. Ecoles d’artillerie en France. V . 313. a , b. L ’artillerie
réunie en France au corps du génie. V II . 384. b. Grand-
maître d’artillerie. 834. b. Commiffaires provinciaux dans
l’artillerie. III. 709. b. Gadets d’artillerie. H. 316; à. Traité
d’artillerie. XII. 606. b. Ordonnance du roi portant réglement
pour la fonte Sc l’épreuve des pièces d’artillerie. V .
vol. des planches, article Fonderie des canons , page 2 Sc 3.
A rtillerie , ( Corps royal de T ) l’artillerie a compofé
dans tous les teins un corps très - confidérable en France.
L e commandement de l’artillerie érigé par Henri I V , en
charge de la couronne. En 16 9 0 , création d’un régiment
de ux bataillons fous la dénomination de régiment des
fùfiliers du r a i, avec une compagnie de grenadiers à chaque
bataillon. L e v ée de douze compagnies de canonniers pour
exécuter 8c fervir le canon. Création du régiment royal
bombardier en 1684. Par ordonnance du 13 avril 1693 ,
le régiment dés fùfiliers fut appellé le régiment royal d’artillerie.
Suppl. I. 603. b. Diverfes ordonnances concernant
.ce régiment , depuis celle qui fut rendue le 23 novembre
1693 , jufqu’à celle du 8 décembre 1 7 3 3 , par laquelle fut
créé le corps royal de l’artillerie 8c du génie. Ordonnances
rendues depuis cette époque , par lefquelles on voit les
divers changemens qu’a fubis c e corps. Ibid. 606. a , b. Compofition
du c.orps royal de l’artillerie , fuivant l’ordonnance
du 23 .août 1772. Ibid. 608. a. D es motifs qui ont déterminé
la conftitution établie par cette ordonnance. Difpofition
de celle du 3 oétobre 1774. Ibid. 608. a , b. 609. a.
A rtillerie de campagne ou de bataille, ( Art milit. ) divers
objets que devrait embrafler un ouvrage complet fur l’artillerie.
Eloge d’un ouvrage publié en 17 71 ^ intitulé ; Effaï
fur l ’ufage .de l ’artillerie dans la guerre de campagne & celle
de fiege. L’objet de cet article eft de préfenter quelques
réflexions générales fur l’ufage de l’artillerie en campagne,
8c fur les changemens qu’on a projettés dans les climen-
fions des pièces de canon , communément appellées de campagne
ou de bataille. Suppl. I. 609. b. Avantages de notre
artillerie fur les armes de jet 8c la baliftique des anciens.
Différentes caufes d’où dépend le fort des combats. Ibid. 610.
a. Grands avantages qu’on a tirés de l’artillerie en diverfes
occafions. Qualités que doivent avoir ceux qui la commandent.
Ibid. b. Objet de l’artillerie de bataille. Quelque convaincu
qu’on doive être de fon utilité , on fe tromperait
dangereufement, fi l’on penfoit qu’il fallût la multiplier
à l’excès dans les armées , ainfi que l’ont fait prefque
toutes les puiffances de l’Europe. Nous voyons par l’hif-
toire de nos fiecles , que les nations n’ont placé leur confiance
dans la quantité de leur artillerie , qu’en raifon de
la diminution du courage 8c de l’ignorance des vrais principes
de la guerre. Ibid. 619. a. Réflexions fur le nouveau
fyftême d’artillerie, c’e f t - à -d i r e , fur cette multitude de
petites pièces, qu’on fe prapofe de traîfter à la fuite d’une
armée. Défavantages attachés à ce fyftême. Ibid. b. Q u e l a
é té , par rapport à l’ufage de l’artillerie , le fyftême fuivi en
France depuis la fin du quinzième fiecle , jufqu’au tems de
la minorité de Louis X V . Ibid. 612. a. O bfervations fur l’utilité
des pièces de 2 4 , de 1 6 , de 12 ,• de 8 , 8c de 4 livres
de balles. Eloge du fyftême d’artillerie fixé par l’ordonnance
de 1732- Ibid. b. Obftacles à l’exaétitude recherchée dans
la feience 8c l’ufage de l’artillerie. Ibid. 613. a. Exemples
qui montrent à quel degré de précifion l’on peut parvenir 9
pour o p é re r , à très - peu de chofes près, tous les effets
Sue les différentes circonftances exigent à la guerre. Ibid. b.
■ évolution qui s’eft faite dans noirç artillerie depuis la paix