2 2 2 . C A N
Canal de Ferfoix. Defcription d’un canal projette depuis
Verioix jufqu’à Seyffell , pour faciliter le tranfport des mar-
chandifes , fans fe fervir du Rhône , dont le cours eft trop
rapide & le lit trop dangereux , 8t qui d’ailleurs fe perd fous
terre , près du port de B ellegarde. Suppl. IL 18 3. 6.
Canal i Raioga m f i l , entrepris par Pierre I , ponr a
communication de ia mer Baltique arec la mer Noire K la
mer Cafpienne , & achevé en 1730: Pourquoi « projet n a
pas eu lieu. Suppl. II. 183. 6. , „ ,
1 Canal de Drujhs, dans les Pays-Bas. SuppL II. 1S3 . é.
C a n a l ( Géogr. ) canal de Farifina. Canal de la Tortue.
Canal de Lorette? Canal de Pieco. Canal de Saint-Antoine.
Canal de Sainte-Barbe. Suppl. I I. 1 84. a.
Canal artificiel, (Archit) détails fur les anciens canaux dont
l’É^ypte étoit coupée. Des canaux de la Chine. Suopl.ll. 184..1.
Canaux de la Ruffie. Canaux p rojettès en Efpagne oc en France.
Ouvrages à confulter. Obfervation fur les canaux d’arrofage.
Ibid. b. -
Canal , voye^ TUBE , TUYAU, CONDUITE, AQUEDUC.
Canal de plomb. III. 299. b. T è te de canal. X V I . *03. a.
Defcription Sc ufage des pontons deftinés à recreufer les
canaux. X III. 84. a , b , 8cc. Canal Sc éclufes , voye{ planches
d’hydraulique dans le vol. V . Ancien canal, entre le Nil Sc
la mer Rouge. X IV . 404- X V . 633. a , 6. Entreprife dun
canal pour joindre la mer Rouge a la Mediterranée. X V .
633. a , b. Canal ancien , appelle Fojfa marii ex Rhodano.
Suppl. IV. 10. a. Canal de Languedoc. IX. 273. b , Scc. Canal
de Narbonne. X I. 22. a. Lieu oii fe fait le point de partage
des e aux, pour fournir aux canaux qui joignent les deux
mers. 6 1 '.a , b. Partie du canal qui eft au-deffus d’une éclufe ,
&. qui n’a aucune pente. Suppl. IV . 623. b. Exemple dans le
canal de Languedoc. Ibid. Mur de chute dans un canal de
navigation. Suppl. III. 794. b. Canal de Briare. 956. b. Canal
entre l’Elbe 8c le H avel. Suppl. IV . 4M- b- D u can^ projetté
pour joindre l’Yonne à la Saône. 521. a. Canaux d’irrigation
pour l’agriculture. Suppl. I. 30. a. Directions fur la maniéré de
les établir. Ibid. b.
Canal en cafcade. Ceu x de F ontainebleau, M a r ly , Ve rfaiK
l e s , Coutances. II. 583.b.
C anal , ( Marine) explication de ce terme, faire canal. II.
,584. a.
C a n a l , ( Anatom. ) c e mot exprime tous les vameaux
du corps, par lefquels différens fluides circulent. Indication
des vaiffeaux qui ont confervé le nom de canal. Defcrip-
tion des trois canaux, demi-circulaires dans le labyrinthe de
l ’oreille. Pourquoi la nature a donné des grandeurs différentes
à ces canaux. Canaux aqueux dans la fclerotique. II.
584. a.
Canal. Canaux aqueux de Nuck. Canaux demi-circulaires
de l’os pierreux. Defcription de ces organes , qui paroiffent
effentiels à l’ouïe. Suppl. II. 184.6. Obfervations fur leur ufage.
Ibid. 185. a.
C a n a l , ( Maréch. ) creux qui eft au milieu de la mâchoire
inférieure du cheval. C e qui réfulte d’un canal large 8c d’un
canal trop étroit. II. 584. a.
C a n a l . ( Archit. ) II. 584. b.
CANAL des efpolins. ( ManufaEl. de fo ie ) II. 584. b.
Canal de l ’enfuple. Canal qui s’applique fur l’enfuple. II.
584. b. *
C a n a l de fû t de moufquet ou defufil. ( Armurier ) Suppl. H.
184. b.
Canaux , femi-circulaires de l ’oreille. Suppl. IV . 179. a , b.
Leur ufage. z io .fi.
Canaux de la Hollande. Commodités qu’ils fourniffent. Ca naux
de 'l’Y , à’ Amfterdam. Suppl. II. 183 .b .
CANAUX d’arrofement & de defféchement, ( Agricult. ) les
Égyptiens font les plus anciens peuples qui aient fait ufage
des canaux pour fertilifer les campagnes. Suppl. II. 185. a.
Accroiffemens Sc décroifferaens du Nil favorables à l’agriculture.
Les canaux Sc les réfervoirs fervent à entretenir
l ’humidité fur la terr.e, après que les eaux du Nil fe font
retirées. — L ’art d’améliorer l’agriculture , par le moyen des
canaux d’arrofage , s’eft aufli perfeâionné à la C h in e , au
point que ce pays eft devenu le plus fertile 8c'le plus peuplé
de l’univers. — Ibid. b. On admire fur-tout lafageffe des loix
de la Chine Sc du Japon fur l'agriculture. - Les peuples
voifins du Tigre 8c de î ’Euplirate tiroient jufqu’à cinquante
Sc cent pour un de leurs terres , parce qu’ils avoient l’art
d’employer les canaux d’arrofement. - L es Romains, à l’imitation
des Égyptiens , acquirent beaucoup d’induftrie dans
l ’arrofage des terres , 8c les Italiens fuivent encore les mêmes
pratiques avec fuccès. - Les Suiffes ont fu fe Étire une fource
inépuifable de richeffe, par la diftribution des eaux fur leur
fo l aride, - Ibid. 186, <2. La fertilité de la Flandre Sc des Pays-
Bas eft due à la multiplicité des canaux. - Il n’y a guère de
pays plus froid Sc plus humide que le haut Dauphiné ; cependant
il n’y a point d’endroit ou l’on arrofe les terres avec
plus de foin , & dont on tire un meilleur parti. - Utilité des
canaux d’arrofage, pour convertir les prés en terr%s laboura-
C A N
Mes, enfùite les terres labourables en prés. - Lacrau d’A rles*
qui forme une étendue de pays tellement couverte de p ierres,
qu’on n’y v o it prefque point de terre , ne doit fa fertilité
qu’au canal ou vallat de Craponne. - Ibid. b. Obfervations'
fur Adam de. Craponne, ingénieur, qui v ivo it fous Henri I I ,
roi de France. - D efcription du canal qu’il fit conftruire , Sc
qui porte fon nom. Fertilité qu’il a donnée aux terreins qu’il
arrofe. - Projet qu’il forma de faire conftruire à A ix * de la
Durance ou du Verdon , un canal qui eût rendu cette v ille
floriffante Sc riche. Ibid. 187. a, Pourquoi ce projet ne fut
point exécuté. — Diverfes entreprifes faites dans la fuite
pour le mettre à exécution. - Analyfe d’un ouvrage de M.
Floquet , ingénieur hydraulique,. dans lequel il répond à
diverfes objections fur la conftraétion de ce canal, Sc préfente
les moyens de réuflir dans cette entreprife. Ibid. b.
Longueur du cours du canal.Pente du terrent dans cet efpace.
Dépenfes qu’exigeroit l’enti’eprife. Nombre de toutes les
différentes efpeces d’ouvriers. Teins néceffaire pour l’ache-
vement du canal. Suite de l’hiftoire de ce projet. Ibid. 188.
a. Articles contenus dans le mémoire inftruétif qui fut dreffé
pour cet objet. Ibid. b. Defcription du canal projetté. Autre
mémoire publié fur ce fujet par le fienr Floquet. Lettre du
P. Bertier , touchant cette même entreprife. — Autre, canal
nommé canal de P rovence ou de DoUzerre. Ibid. 189. a. Hif-
toire de ce nouveau projet. — Canal d’arrofage, qui fécon-
doit la plaine de Pierre-Latte en Dauphiné , mais qui enfuite
a été abandonné. Utilité qu’on retireroit en Provence des
canaux d’arrofage. Qualité du terroir de cette province. Ibid.
b. Moyen propofé pour a rrofer, par les eaux du Rhône , les
terres qui font à droite Sc à gauche de ce fleuve , depuis
Beaucaire jufqu’à la mer. - Utilité des canaux d’arrofage
pour l’agriculture , dans les pays focs Sc arides, éloignés des
Iburces Sc des rivières. - Projet formé p ar l’auteur de la
France agricole & marchande , pour la conftruélion de. canaux
d’arrofage, dans cette partie de la Champagne qui comprend
les villages de P o iv r e , de M a illy , de Renoncours , Sc fur le
grand chemin de V i t r y à Meaux , à caüfe de la féçhereffe 8c
de l’ingratitude naturelle de fon fol. Démonftration du profit
qui réfulteroit de l’exécution de ce projet. Ibid. 190'. a. —
Réflexions qui tendent à faire embrafler, dans toute la France ,
oes moyens d’amélioration. - Autre projet de l’auteuf indiqué
ci-deffus , pour fertilifer les terres du Périgord 8c pays
voifins , par les réfervoirs , les rigoles d’arrofage , Sc le
defféchement du lit de la Do rdo gne , de la Garonne 8c du
golfe que forme la Gironde, 8c pour y affurer des débouchés
Sc le tranfport facile des denrées par les canaux de navigation
dont il a tracé les plans. Ibid. b. Expofition des principes de
l’hydraulique fur la conftruftion des canaux d’arrofage , Ibid.
191. a , & le defféchement des marais 6c lieux aquatiques.
Ibid. b. Travaux des Romains pour deffécher le lac Fucin. Ibid.
192. b.
C A N A N , mefure des liquides dans le royaume de Siam.
Rapport de cette mefure à.celles de Paris. II. 384. b.
C ANANÉ ENS , (FUJI- anc.) pays qu’ils ocçup.oient. Leur
origine.Différens peuples cànanêens.Ceux qui fe fixerentfur les .
bords de la m e r , s’occupèrent du commerce. Suppl.ll. 192. b.
Ceux qui pénétrèrent dans l’intérieur des terres, fe livrèrent
à la vie nomade 8c au brigandage. Alliance fédérative des
différentes tribus qui compofoient la nation. Leur gouvernement.
Leur exceffive population. Leur idolâtrie. Corruption
de leurs moeurs. Vengeances divines que leurs excès
provoquèrent fur quatre de leurs villes. Les Cananéens refu-
fent à Moïfe un paffage fur leurs terres. Défaite 8c mort
d’O g , roi de Bafan. Ibid. 193. a. Suite de l’hiftojre des Cananéens.
Obfervations 'fur les M o a b i t e s le pays qu’ils oecu-
I poient , leur religion , leur? moeurs , &c. Ibid. b. Recherche
qu’ils font du prophète Baiaam , pouç l’engager à maudire
les Ifraélites , qui étoient venus camper dans leurs plaines.
Les Moabites féduifent ce peuple par les charmes de la
volupté , 8c le font tomber dans une prévarication , dont il
ne tarde pas de porter la peine. — Les Ifraélites délivrés
enfuite par Ehtid de la tyrannie des Moabites. — Suite de
l’hiftoire des Moabites, jufqu’aù tems où ils ne formèrent plus
de corps de nation. — Ibid. 194. a. Hiftoire des Ammonites,
Ibid. b. des Madianites , Ibid. 193. a. des Iduméens. Ibid. 6.
des Amalécites 8c des Philiftins, autant de peuples du pays de
Canaan. Ibid. 196. a.
C ananéens. Leur principale divinité. Suppl. 1. 863/6.
C À N A N Ï , (J . Baptijle) anatomifte. Suppl. I. 393- «•
C A N A P É , ( Menuif.) vol. V II . des plancb. Menuiferie en
meubles, plan.cn. 8.
C A N A R D , oifeau aquatique. Les oifeaux de riviere fe
meuvent difficilement. Groffeur des .canards fauvages , relativement
à celle des domeftiques. O n diftingue les canards en
( grands 8c en petits. Leurs couleurs. II. 384. b. Différentes
efpeces.de canards. Ibid. fè<,. «•
Canard à bec crochu. Sa defcription. Fécondité de la femelle.
Canard à crête noire. Sa defcription. Ibid. 383. a. On n \
trouvé que des cailloux 8c de l ’algue dans fon eftomac.
CAN- CAN ^3
Canard à tête êUvèe. S.a defeription. C e t ©ifçàu fe tient droit
CXl Canard de jparb.arit. Divers noms qu’pn- lui a donnés. Sa
del cri p don. Ç e t oifeau eft privé Sç fe multiplie comme les
canards communs. Ibid, h
Canard de Madagafcar. Sa defcription.
Canard d ’été. Quelques-uns de fes caraéleres. Pays où il fe
trouve. Lieux où il fait fon nid. Soins que les vieux canards
dé cette, efpeçe prennent des jeunes.. t
Canard domejlique. Sa defcription. Fécondité de la femelle.
Ses oeufs.
Canard faUvage, crine au. collier blanc. , cane de mer. D efcription
de cet oifeau. Ibid. 386. a. Sociétés de ces oifeaux en
hiver. Ils vont par paires au printems. L ieux où ils font leurs
nids. Fécondité de fa femelle : fa defcription. La chair du
canard fauvâge paffe pour meilleure que celle du domeftique.
Propriété du foie 8c de la graille de cet oifeau. Ibid. b. D iv erfes
maniérés de chaffer aux canards. Ibid 3 87, a.
Canard. Obfervations fur le b.eç de çet oifeau. XI. 437- a‘
Produftion du fon de là vo ix des canards. X V I I . 432. b.
433. 6;
Canard fauvage, ( Chajfe) maniéré de prendre les canards
en leur tendant des piégés avec de la glu dans les rofeaux.
SiqrpLïl. 196. b. . r ■ . . .* [ : •
Canard. Defcription d’une machine plus facile Sc de moindre
dépenfe que les peaux de vache » préparée pour tirer aux
canards. I. 338. a. Cbaffe du v o l pour le canard.XVII. 441. b.
Nappes à prendre des canards. V o l. III. des planch, article
C hasse, pl. 12.
Canard: différentes efpeces. Canard de mer , dont on tire
l’édredon. V . 396. b. G a r ro t , efpece de canard de mer. VII.
519. a. Canards du Brefil , appellés ipeca-guaca 8c ipecad-
apoa. V I I I . 901. a. Canard des iftes Philippines, appellé papan.
XI. 833. b. Efpece de canard appellé tiers.X V I . 323. a. Canard
d’Amérique nommé tçtaêlçon. 788. a. Efpece de canard qu’on
trouve fur le lac Zirchnitz. X V II . 719. a. Suppl. II. 439. b.
Çanard fifleur. V o l. V I . des plane, régné animal, pl. 50.
C anard , ( Ardfic. ) voye^ Genouillère. .
C anard , ( Médian. ) defcription du canard autpmate de M.
de Vaucanfon. 1 .896. a , b.
C A N A R D IE R E , ( Chajfe) lieu couvert Sc préparé dans
un étang ou un marais , pour prendre des canards fauvages.
Defcription d’une canardiere avec fon réfervoir , fes canaux,
cages à apprivoifer les canards, filets Sc allée d’arbre conftruits
en Hollande, par M. G uillaume Ockers. Suppl. II. 197. Comment
s’y fait la prife. Maniéré de nourrir les canards. Ibid. b.
C A N A R IE S , ( les Ijles ) appellees autrefois IJles Fortunées.
Leur nombre. Leurs productions. Elles appartiennent aux
Efpagnols. II. 587. a.
Canaries. Les anciens les ont connues fous le nom d’Ijles
Fortunées. V II . 207. a. VII I. 923. a , b. Erreur de P tolomée
fur le nombre Sc la pofition de ces ifles. X- 383. b. O bfervations
fur la figure de leurs habitans. VII I. 346. b.
Canarie, elpece d’ancienne danfe. II. 387. a.
CAN A S S E S , grandes caiffes, dans lefquellps on apporte
le thé de la d im e . On donne 16 livres de tare par canaffe.
ILS.87.«.
C A N A T H O S , fontaine de N auplia, où Junon fe baignoit. BHHH „ , , _ Canathos : il eft parlé de cette fontaine. XI. _6 i . a. XII.
88. a.
C A N A V A L I , ( Botan. ) nom que les brames du Malabar
donnent , à un genre de haricot. Auteurs qui en ont donné
la figure. Defcription de cette plante. Suppl. II. 197. b. Sa
culture , , fes qualités Sc ufages. Maniéré de la clalfer. Ibid.
198. a.
Canavali , efpece de ce genre dite baramareca. Suppl. I.
803. b.
C A N A Y A , ( Botan. ) efpece de bananier. Suppl. I. 784. b.
C A N C AM U M , forte de gomme. II. 387. a. On y diftitigue
quatre^ fubftances différentes, qui ont chacune Leur couleur
léparée. D e quel arbre elles découlent. Ibid. b.
C A N C E L , voyeç Chancel.
CANC ELLA R IU S . Q u el officier portoit c e nom chez les
Romains. Il paroît que cet officier étoit très-peu de chofe.
Origine de ce m o t , félon Dueange Sc félon Ménage. II.
387. b.
CAN C E L L A T IO N . Acception de ce terme à Bordeaux ,
où il eft ufité. II. 387. b.
CANC ELLER. Etym. de ce mot. H. 387. b.
C A N C E L L I , mafe. p lu t petites chapelles qu’érigeoient les
Gaulois aux déeffes meres. A 61 es fuperftitieux qu’ils y prati-
qooient. II. 387. b.
C A N C E R , ( Chirur.) définition d e cette tumeur. Pourquoi
elle eftappellée de ce nom. II. 387. b. Comment le cancer
commence. Parties qu’il attaque ordinairement. L e cancer eft
aux -glandes, c e que la carie eft aux o s , Sc la gangrene aux
parties charnues. Le cancer vient quelquefois à d’autres
parties molles 8c fpongieufes dû corps. Aux .jambes on
1 appelle loup ; au vifagç 8c au ne z , noli me tangere. Cancer
occulte , cancer ulcéré. C ara&eres, accompagnemens, fuites
de cette maladie. Caufe immédiate du cancer. On le guérit
ou par l’extirpation dans fes commencemens , ou enfuite par
l’amputation de la partie attaquée.Signes extérieurs du cancer.
Diagnoftic du cancer occulte commençant. Ibid. 388. a.
L e cancer des mammelles 8c de toute autre partie eft toujours
la fuite d’un skirrhe. Progrès de ce mal. O n ne peut trop
promptement extirper une tumeur cancereufe, même occulte.
Comment cette opération a été pratiquée par l’auteur. Ibid. b.
Divers préceptes fur la maniéré d’extirper félon la diverfité
des circonftances. Le non fuccès d’une première opération
ne doit point décourager d’une fécondé. Qualité vénéneufe
de la liqueur du cancer. Si cette matière eft paffée clans
le fan g , aucun fecours ne peut fauver le malade. Remedes
qu’on peut appliquer fur le cancer ulcéré. Amputation du
cancer , lorfcju’il occupe toute la m ammelle, 8c que la maffe-
du fang n eft point en colliquation. Comment cette opération
s exécute. Ibid. 389. a. Panfemejit de la plaie. Indication des
figures qu’on a fait graver pour rinteîligence de ce qui vient
d’être dit. Ibid. b.
Cancer. Prétendu fecret pour guérir les cancers les plus
défefpérés. XII. 798. b. Liniment propre à calmer la douleur
dps cancers. XIII. 737.' b. D e l’amputatipn des cancers. I.
380. b. Bandage dont on fait ufiige dans le premier appareil
de l’amputation d’une mammelle Cancereufe, XIII. 642. a. Charpie
employée après l ’extirpation. V IL 323, a. C ancer de la matrice.
X. 203. a , b. XV II . 338. a. Cancer de l’oe i l X I. 392.71.
Cancer des mammelles, •( Maréch. ) maladie du cheval.
Suppl. III. 409, a.
Can cer , ( Aflron. ) figne du zodiaque & conftellation
tropique du cancer. II. 389. b. Foyer TROPIQUE.
Cancer. Moy en de connoître cette conftellation dans le ciel.
Suppl. II. 566. b. Etoiles du cancer, nommées, ânes. Suppl. I .
425,6. •
C A N C R E d’armoiries , ( HUI. nat. InfeElol.) efpece de crabe
des ifles Moluques. Suppl. II. 198. a. Sa defcription & fes
moeurs. Maniéré de le piaffer. Ibid. b.
Cancre, v o y e z Crabe. Cancre , figure fymholique. X V .
C A N D A L E , eau de , ( Chym. ) recette pour faire cette
eau. Suppl. II. 198. 6.
C À N D A U L E , ( Hijl. anc. ) roi de L ydie. C e prince affaff
fin ép arG y gè s . Suppl. II. 198. 6.
CAN D E LA BR E S de la galerie de Verrès. V II . 443. a.
C A N D E U R , naïveté , ingénuité, ( Gramm.Moral. ) caractères
qui diftinguent ces trois qualités. Suppl. IL 198. 6.
C A N D I , ( Comm. ) voyeç C a n d ir . Le lucre candi eft:
plus en ufage en Hollande , parce que généralement on n’y
boit le thé qu’avec du candi qu’on tient dans la bouché-
Cette coutume eft meilleure que de mettre du fucre dans
les taffes de thé , parce qu’il change beaucoup le goût dé
cette infulion. Boulettes ,de fucre candi dont fe fervent les
Hollandois en buvant le thé. — C e t ufage eft auffi une économie
pour le fucre. Pourquoi les Hollandois préfèrent le candi
rouge ou brun. Prix de trois fortes de candi dans les raffine-
.ries de Copenhague. Suppl. II. 199. à-.
Candi. Fruits candis. III. 836. a. Sucre candi. X V . 615. 6.
Les fyrops trop concentrés font fujets à fe candir. 7 75 . 6.776.
a. PôyerCANDIR. +
C A N D ID A T , celui qui afpire à un emploi, Q uels étoient
• ceux que les Romains nommoient ainfi. Comment ils folliçi-
toient les fuffrages. Loi qui leur tiéfendoit de donner des jeux
au public. Comment ils corrompirent les fuffrages dans les
derniers tems de la république. Pourquoi les candidats
dévoient paroître en robe blanche fans tunique. II. 590. a.
Candidat. {Hijl. rom. ) Brigues des candidats. II. 420. 6.
Comment les candidats faifoient leur cour au peuple : différentes
fortes de gens qu’ils employoient pour parvenir à l ’emploi
defiré. XI. 2 11.6. XV II . 23 5.6. T o ge des candidats. X V I .
369. a. Q uefteurs appellés candidats du prince. X III. 702. a.
C A N D ID L Ç E R F I A R G E N T U M , amende payée à l’échiquier
par certains cantons d’Angleterçe. Raifon de cette
amende. II. 590. h.
C A N D IE , voye{ Crete. D u vin de Candie. XVIL- 299. b.
Nombreufes plantations de cyprès dans cette ifle. Suppl. IL
^Ü^AN D J I * { eau de ) que les Indiens font avec la plante du
•riz. Suppl. IV . 652.6.
C AN D IL , mefure des Indes pour vendre le grain. Poids
de cette mefure, & fa contenance. C ’eft fur le pied du
candil qu’on eftime 8i qu’on jauge dan? ce pays-là les navires.
II. 592. 6. a
C A N D IR , explication de cette opération pour le fu,cr.e.
Les apothicaires font auffi candir certains médicamens. D ifférence
entre candir & confire. —: Foye^ Candi. II. 392. a.
C A N D O , cand'A, candi, mefure ou aune dont on fe fort aux
Indes. E valuation du candode Goa. Les toiles fe mefurent au
cando. II. 590.6,