768 F OR
loppin. Defcription du travail de l’ouvrier fur le loppin peur
en faire un fer. V I I . 169. a. Opérations auxquelles il devroit
s’en tenir, jufqu’à Ce que l’ihfpeétion du pied du cheval 1 eut
déterminé fur le jufte lieu des étampures. Suite des opérations.
Celle qu’exige la fabrication d’un fer à crampons,
foit quarrés, foit à oreilles de lièvre ou de chat. Crampons
polliches. Ibid. b. D e la manière de tirer les pinçons. Comment
on applique aux.fets quelques pièces par foudure. D u
nombre .d’ouvriers employés à forger un ter. Ibid. 170.
FORGER. (Maneg. & Marée h. ) En quoi connue le défaut
d’un cheval qui forge. C e defaut vient de la foiblcffe de
l’animal. Autres caufes qui peuvent le procurer. V II . 170. a.
à Forges. VII. rôo. b.
F O R H U , terme de vénerie. X V I . 926. a , b.
FORJUGER. ( Jurifpr. ) D iv effes fignifications de ce mot.
VII. 170. a. C e qu’on entend , dans le ftyle dn pays de
Normandie , par forjuger l’ abfent. O n fe fert aufli indifféremment
dn terme de forjurer. Ouvrages à confulter. Ibid. b.
FO R JU R , ou forjurement, ( Jurifpr7) terme de la coutume
de Normandie^ Forjurer le pays. Forjtirer les faéteurs. En
Hainaut, quand on avôit une fois forjuré un parent, on ne
lui fuccédoit pins. Détails fur l’ancien ufage du Hainaut de
forjurer les acculés. C e t ufage ne fubfifte plus. Forjurer fon
héritage, dans l’ancienne'coutume de Normandie. VII. 170. b.
F ü f lL A N E , forte de danfe commune à Venife. VII.
170. «
F O R L I , ( Géogr. } forum Z ivii, ancienne ville de la Romagne.
D ’où lui vient le nom de forum L ivii & de Livia. Diverfes
révolutions de cette ville dans fon gouvernement. Diminution
de fes habitans, fa fituation. VII . 170. b.
FORM A L IS T E S , ( Gramm. ) hommes minutieux dans
leurs procédés, 6*c. Portrait de ces gens-là. Réflexion fur
les formalités. V II . 17 1 . a.
FO RM AL ITÉ , ( Logique} Voye^ Mode , Modification.
Formalités , ( Jurifpr. ) Certaines claufes 8c conditions
dont les aéles doivent être revêtus pour être valables. Quatre
fortes de formalités : détails fur chacune. Il y a des formalités
effentielles 6c de rigueur, 8c il y en a qui ne font pas
néceffaires à peine de nullité. V II . 17 1 . a.
Formalités de juftice : leur utilité. IX. 93. a. 646. a.
F O R -M A R IAG E , ou Feur-mariase. { Jurifpr. ) Définition.
Origine de ce mot. En quoi confifte le droit du feigneur
pour for-mariage. Origine de ce droit feigneurial. Droit de
for-mariage que le roi poffédoit autrefois dans le royaume
de Franc e, 8c fpécialement dans le Vermandois. Details
trouvés fur c e fujet dans un ancien mémoire, que Bacquet
rapporte dans fon traité du droit d’aubaine. Cn. III. VII.
1 7 1 . b. On tient préfentement pour maxime , qu’en for-
mariage le pire emporte le bon : fens de cette maxime. Droit
-que le feigneur de la main-morte prend pour le for-mariage
de la main-mortable. Le for-mariage n’a pas lieu en mainmorte
, quand la femme n’a point d’héritage. Jugement du
parlement de Dijon qui le confirme. Obfervation de Taifan
‘ fu r cet arrêt. Coutumes de main-morte où le for-mariage a
heu. Auteurs à confulter. Ibid. 17a. a.
For-mariage, fe r f de. X V . 83. b.
F O R M A T IO N , terme de grammaire. Définition générale.
V I I . 172. a. C e que les grammairiens entendent Ordinairement
par ce mot. Deux autres efpeces de formation, la dérivation 8c
la compofit'ton. Pourquoi les grammairiens n’ont pas réuni ces
deuxehofes avec la déclinaifon 8c la conjugaifon. Origine de
la diftinétion des mots en .primitifs 8c dérivés, en Amples 8c
compofés. Définition de ces quatre fortes de mots. C e qu’on
entend par racine ou mot radical ; différence entre ce que
l ’auteur appelle racines génératrices 8c racines ‘élémentaires.
Ibid. b. Obfervation qui lemble prouver que toutes les langues
defeendent d’une même langue primitive. Ibid. 173. a. D é finition
de la compofition 8c de la dérivation. Deux fortes
Aidées acceflbires peuvent modifier une idée primitive ; les
unes prifes dans la chofe même , influent tellement fur celle
qui leur fert de bafe, qu’elles en font une toute autre idée.
Les autres viennent, non de la chofe même, mais des différens
points de vu e qu’envifage l’ordre de l’énonciation ; enforte
que la première idée demeure au fond toujours la même.
D e cette différence d’idées acceflbires, naiffent deux fortes de
dérivations ; l’une qu’on peut appeller philofophique, l’autre
grammaticale. Ibid. b. Les langues grecque 8c latine ont un
fyftême de formation plus méthodique 8c plus fécond que
la langue françoife. Ceu x qui défirent faire quelque progrès
dans l’étude des langues, doivent donner une attention fin-
guliere aux formations des mots. Pour faire fenrir l’importance
de cette étude, nous nous contenterons de jetter un
fimple coup-d’oeil fur l’analogie des formations latines. 11 faut
donc obferver à cet égard, i° . que la compofition 8c la
dérivation ont également pour but d’exprimer des idées
acceflbires ; mais qu’elles emploient des moyens différens 8c
en un fens oppofé ; Ibid, 174. a. 20, qu’il y a deux fortes de
F O R
racines élémentaires qui entrent dans la formation dés coins
pofés ; &c. 3 °. qu’il y a quantité de mots réellement compofés
qui au premier afpeél, peuvent paroître Amples, à
caufe de ces racines élémentaires inufitées hors de la compofition
; 40. que la compofition 8c la dérivation concourent
fouvent à la formation d’un même mo t; Ibid. b. 50. que les
primitifs n’ont pas tous le même nombre de dérivés ; 6°.
que comme les terminaifons introduites par la dérivation
grammaticale, forment les conjugaifons 8c les déclinaifons ,
on peut regarder aufli les terminaifons de la dérivation philofophique
comme la matière d’une forte de déclinaifon ou
conjugaifon philofophique. Ceci eft d’autant mieux fondé, que
la plupart-des terminaifons de cette fécondé efpece font
foumifes à des loix générales. Principes ufuels fur ces terminaifons.
Application de ces principes à quelques racines.
Ibid. 173. a. Ces terminaifons ont des racines qui expriment
fondamentalement les mêmes idéesqu’elles défignent comme
acceflbires dans la dérivation. i ° . Dans les noms, les terminaifons
men 8c mentum lignifient chofe , fgne fenfible par
lui-même ou par fes effets. Etymologie du mot earmen 8c de
divers autres terminés en mai. Etymologie de divers mots
terminés en mentum 8c en culum. z°. Dans les adjcélifs, la
terminaifon undus défigne abondance 8c plénitude : la termi-
naifon fu s marque fiabilité habituelle. Ibid. b. 30. Dans leS
v erb e s , la terminaifon feere ajoutée à quelque radical figni-
ça tif par lui-même, donne les verbes inchoatifs , ceux qui
marquent le commencement de l’acquifition d’une qualité ou
d’un état. Utilité 8c agrément de l’étude de la formation
des mots. Ibid. 176. a.
Formation des tems 8c des perfonnes dans les verbes françois.
Suppl. III. 126. b. 127. a.
Formation. (P h i lo f ) V II . 176. a.
Formation, f Géom. ) VII . i j6 . a.
Formation. ( Algeb. ) VII . 176.4.
FORME. ( Metaphyf. ) Définition générale. Définition dit
mot forme appliqué à l’idée de corps. VII . 176. a. Nous ne
pouvons pas difeerner en quoi confifte précifément la forme
de chaque corps: &c. cependant l’analogie d’une forme à
l’autre, 8c celle des corps que nous connoiffons à ceux que
nous ne connoiffons p as , nous donne en général quelque
idée de la forme des corps. DiftinéliOn qu’établiflent les
fcholafliques entre la forme 6c. la figure. Scene pl ai fan te dit
mariage forcé. VII . 176. b.
Forme, d’où dépendent les différentes formes des corps.1
II. 606. b. Diftinilion entre la forme 8c la figure. V I. 748.'
b. Comment nous jugeons par la vu e de la forme des objets.
X V I I . 567. b. .
Forme fubflantielle, ( Métaphyf. ) terme.de la philofophi®
fcholaftique , par lequel on défignoit de prétendus être»
matériels qui n’étoient pourtant pas matière. La queflio»
épineufe de l’ame des bêtes a donné occafion à cette opinion
abfurde. Suite de raifonnemens par laquelle les fcholafliques
font venus à imaginer les formes fubftantielles, VII . 176. b.
Opinion plus raifonnable des modernes fur l’ame des bêtes;
L ’expérience prouve que les bêtes fouffrent; 8c d’un autre
côté , S. Auguflin a dit mue fous un dieu jufte, toute créature,
qui foujfre doit avoir péché. Defcartes n’a trouvé qu’une réponfe
à cette objeétion, ç a été de refufer abfolument tout fentiment
aux animaux. Défauts de cette réponfe. Q u el parti prendre
donc fur cette matière? Croire que les bêtes fouffrent, qu©
notre âme eft immortelle, que Dieu eft jufte, 8c favoir
ignorer le relie. C ’eft par une fuite de cette même ignorance,
que nous n’expliquerons jamais pourquoi les animaux relient
bornés à leurs fenfations, en quoi confifte l’inégalité des.
efprits, fi l’ame peut fubfifter fans penfer ou fentir, &cj
L’in telligence fuprême a mis au-devant de notre vue un
voile que nous voudrions arracher en vain. Obfervation fur
un article du concile général de V ien ne , où l’ame eft regardée
comme étant effenticllement la forme fubflantielle du
corps humain. V o y e z Ame. Ouvrage à confulter. Ibid, b;
Formes fubftantielles, explication de la doélrine d’A riftote
fur ce fujet. XIII. 839. a.
Forme, ( Théolog. ) partie effentielle des facremens. Ces
mots de forme 8c de matière appliqués aux facremens ,
furent imaginés vers le milieu du treizième fiecle par Guillaume
d’Auxerre : enfuite l’églife elle-même s’en eft fervie.1
L’eflence 8c la validité de tout facrement demande qu’il
ait une forme particulière 8c propre. Les Théologiens font
partagés pour favoir fi Jefus-Chrift a déterminé feulement
en général ou en particulier les formes des facremens r
quel eft le fentiment le plus probable fur ce fujet. La forme
•peut être conçue , ou en termes indicatifs, ou en maniéré
de priere, d’où l’on diftingue forme abfolue 8c forme indicative.
VII. 177. b. On diftingue la forme en abfolue 8c en
conditionnelle. Six maniérés dont la forme des facremens
peut être altérée. Effet de ces altérations fur la validité du
facrement. L’églife n’a jamais rejetté le baptême conféré
par les hérétiques, lorfqu’Us n’en avoient pas altéré la forme*
| Ibid. 178. a.
Forme
F O R
Forme , ( Jurifpr. ) difpofition que doivent avoir les aéles.
Détails fur ce fujet. Cette forme des aéles fe réglé "par la
loi du lieu où ils font paffés , &c. Différence entre forme
& formalité. VII. 178. a.
Forme, par oppofition au fond : forme des procédures.
Moyens de forme, 8c moyens de fond. O n dit communément
que la forme emporte le fond. V I I . 178. a. Foyeç Fond.
Forme authentique. V II . 178. b.
Forme exécutoire. Les jugemens 8c les contrats font les
feuls aéles qu’on mette en forme exécutoire. C e qu’on entend
par la greffe d’unaéle. Il y a des pays où la forme exécutoire eft
différente de notre ufage. Autorité qu’acquiert un aéle mis en
forme. VII. 178. b. Voye1 EXÉCUTOIRE.
Forme judiciaire. Voye{ INSTRUCTION & PROCÉDURE.
Forme probante. VII . 178. b.
Forme, en matière bénéficiale. Le pape pourvoit ou en
forme commiffoire ou en forme gracieufe. La forme com-
miffoire fe met en trois formes différentes , favoir in forma
dignum an tiqua, informa diguum noviffimâ , 8c in formajuris.
Détails fur ces différentes formes 8c les différens cas dans
lefquels chacune d’elle eft employée. Ouvrage à confulter.
V I L 178. b.
Forme gracieufe, provifion en. XIII. 326. a.
Forme de pauvreté , maniéré dont on expédie en cour de
Rome les difpenfes de mariage, &c. en faveur de perfonnes
qui ne font pas en état de payer les droits, &c. Atteftation né-
ceffaire pour obtenir une dilpenfe en telle forme. Ouvrage à
confulter. V II . 179. a.
Forme , ( Archit. ) libage dur qui provient des ciels de
carrière. Forme de pavé. Forme d’é glife, chaife du choeur
d ’une ■ églife : il y a les hautes 8c les baffes. Détails fur
leur difpofition 8c fituation. Les bafles formes ne devrolent
pas être vis-à-vis les hautes , comment on le pratique, &c.
VH . .7 9 .« .
Forme , banc d’églife. X V . 491. a.
F orme , ( Marine ) baflin revêtu de maçonnerie, où l’on
a introduit 8c où l’on maintient à fec le navire pour pouv
o ir manoeuvrer autour. VII. 179. a. Lieu où l’on place les
formes. Il faut qu’elles aient beaucoup d’efpace tout autour.
Lorfque le terrein ne permet pas de placer plufieurs formes de
f r o n t , l’on en bâtit deux l’une au bout de l ’autre. Détails fur
ces deux formes, 8c fur tout ce qui concerne leur conftruétion
& leur ufage. Ibid. b.
Formes bâties à Rochefortpour la conftruélion des vaiffeaux.
v o l. V I I I des planches, Marine, planche 9.
Forme. ( Peinture } L es objets ont des formes générales 8c
des formes caraétériftiques. VII . 180. <z.*La fineflè 8c la fenfibi-
lité avec lefquelles l ’artifte découvre 8c exprime ces différences
particulières 8t caraélériftiques font une fource de fupé-
riorité dans fon talent. Peut-être ce talent eft-il un don de
la nature ; mais il a befoin d’être développé 8c cultivé : les con-
noiflances de toute efpece l’augmentent. Ibid. b.
Forme , ( Cartonn. ) V I I . 180. b.
FORME, ( Chapelier) V I I . 180. b.
Forme. (Cordonn.) F orme fimple 8c forme brifée. Ouvriers
formiers. V II . 180. b.
F orme, ( Imprimerie) VII . 180. b.
Forme. Impofer une forme. VII I. 399. a. Laver les formes.
6 1 7 . a. Voyervo\. V II . des planches d’imprimerie.
Forme, ( Maneg.Maréch. ) tumeur ca lleu fe , indolente,
«6*c. Son fiege. Ses caufes; Accidens qui font une fuite
des progrès de cette maladie. Signe auquel on la recon-
noit*Des moyens de la détruire. V I I . 18 i .a . Voye^Suppl. III,
410. b.
Forme , ( Papeterie ) chaflis fur lequel la feuille de
papier prend fa forme. Sa defcription 8c fon ufage. V IL
Formes, ( Raffineurdefucrej comment on les prépare
avant que de s’en lèrvir. VII . 18 1 .L
Forme, ( Vénerie j efpacede terre fur lequel un filet eft
étendu. C e qu’on appelle formes 8c tiercelets parmi lesoifeaux
de proie. VII . 18 x. b.
FORMÉ , ( Blafon ) V II . îS i.b .
F ormé. ( Jurifpr. ) C e qu’on appelle formées dans l’ancienne
coutume de Chauny. Partie formée. Office formé.
V I I . 18 1 .L
Formées. ( Lettres ) Lettres dont l’ufaee a été commun
parmi les chrétiens des premiers fiecles. ' VII. 181. b. Les
évêques donnoient de ces lettres formées aux vo ya geurs,
afin qu ils fuffent reconnus pour chrétiens 8c reçus dans les
églifes. On les appelloit aufli lettres canoniques de pa ix, de
recommandation , de communion. C e qui eft dit dans le concile
d’Elvire.,Si les voyageurs à qui elles étoient accordées,
avoient confeffé la fo i , on le marquoit dans ces lettres. Ilétoit
défendu aux femmes d’en donner, ni d’en recevoir adreffées à
elles feules. Les évêques des Gaules ne pouvoient voya ger fans
avoir de ces lettres formées. C e t ufage fupprimé en 442. C e
qu’on appelloit loi formée. Le nom de formée donné par les •
Grecs à l’euchariftie. Ibid. 182. æ,
Tome /,
F O R 769
FORMEL. ( Gramm. ) Démenti formel, loi formelle, objet
formel d une fcience ; les théologiens diflinguent le formel 8c
le matériel d’une aélion. V II . 18 2.4.
Formel. ( Philofoph. fchol. ) Diftinélion formelle , 8c
diflinélion virtuelle. Objet matériel 8cobjet formel, &c. VII.
182. a.
Formel Caufe formelle. II. 788. b. Notion formelle. X L
232. b.
Formel. {Jurifpr.) Ajournement formel. Contradiction
formelle. Garant formel. Partage formel. Partie formelle»
V II . 182. b.
I F d ^ 1 ^ arant V IL 480. a. Garantie formelle.
FORMER , dreffer , ( Art milit. ) différence entre ces
deux m o ts , former des foldats, dreffer des troupes. D ifférence
entre ces fynonymes, former, ordonner, difpofer»
V II . 182. b. , > J f J •
FORMIER. ( Art méchan. ) Plane de formiers. XII. 702.
a , b. Des bois propres à l’art du formier : de la maniéré
de faire une forme : des différentes efpeces de formes. X V I I .
7 8 1 .<z, b. 782. a. Des embouchons : des bouiffes. 782. b.
Des outils. 783. a. Voye{ vol. IV . des planches. Article
Formier.
FO RM IE S , ce que cette v ille étoit anciennement. IX .402.
b. 403. a.
F O RM O R T , formorture , formoture , formouture ou fre-
meture , {Jurifpr.} terme de coutumes; échoite ou droit de
fucceflion. Signification de ces mots dans la coutume de
Hainaut, dans celle de Cambrai ; obfervations fur l’étymo-
lçgie de ces mots. T o u t ce qui eft acquis à quelqu’un par
m o rt, foit à titre de communauté , de fucceflion, ou de
legs , peut être nommé formoture. Diverfité entre les coutumes
lur l’extenfion de ce mot. Ouvrages à confulter. VH .
F O R M O S E , ( Géogr. ) la partie orientale de cette ifle
n’eft habitée que par les naturels du pays : & l’occidentale
appartient aux Chinois, qui en chafferent les Hollan-
dois en 1661. Capitale de cette ifle. Auteurs à confulter. V I I .
183. a.
Formofe, obfervations fur les habitans de cette ifle. VIII.
343. b. Punition des femmes de Formofe qui deviennent
groffes avant trente ans. V I . 433. a. VIH. 307. a. Prêt-
treffes de cette ifle. Ibid. Obfervations fur les femmes de Formofe.
X . 118. b.
Formofe, pape : comment ilfavo rife A rnould. Suppl. I. 364;
b. 363.0.
FO RM U L AIR E , ( Théol. Hift. eccl. ) celui par lequel
on a condamné les cinq propofitions de Janfénius. V I I .
183. a. A quoi fe réduit le fond de cette difpute qui a
troublé depuis cent ans l’églife de France. C e qu’on entend
en France par janfénifte & molinifte. Réflexions fur le
fujet de ces diffenfions, fur les lettres provinciales, fur
le chapitre du janfénifme , dans le fiecle de Louis X IV
par M. de Voltaire. Leçon que doivent tirer ceux qui font
à la tête du gouvernement de la faute que le cardinal Mazarin
commit en ne coupant pas court à ces vaines difoutes. Ibid. b.
FORMULE. {Algeb .} Utilité des formules. VII. 183. b.
Pour qu’une formule générale foit vraiment u tile , il faut
que le problème énoncé généralement renferme des difficultés
plus grandes que le problème particulier. Défaut des formules
de M. Varignon. Bon mot de M. Bernoulli fur les formules
de cet académicien. Ibid. 184. <*.
Formule, {Hift. rom.} regle preferite par les loix de
Rome, dans les affaires publiques 8c particulières, civiles 8c
religieufes. Détails fur ces formules. I l y avoit dans quelques
conjonélures éclatantes, des formules auxquels on attachoit
des idées beaucoup plus vaftes, que les termes de ces formules
ne fembloient défigner. V II . 184. a.
Formules de procédures introduites chez les Romains. XIII.
403. b.
FORMULES des a fiions ou formules romaines, ( Jurifpr. ) leur
origine. Rédaéleur de ces formules. Elles furent appellées
legis afliones. V I I . 184. a. En quels cas elles fervoient. Effets
de ces formules. Origine du droit flavien. Commentlesformules
furent rendues publiques. Nouvelles formules compo-
fées par les patriciens , 8c publiées enfuite comme les précédentes.
Origine du droit ælien. Commenr l’ufage des
formules tomba infenfiblement. Ouvrage du préfident Briffoa
fur cette matière. Celui de Jérôme Bignon. C e qu’on trouve
fur ce fuietdans l’hiftoirede la jurifprudence romaine par M.
Terraffon. Ibid. b.
Formules publiées par Cn. Flavius, f V. 991. b. V . 12 3. b. 13 8.
a. N ouvelles formules qui furent publiées par Sextus Ælitts,
IV . 991. b. V . x 17. a. 138. a.
Formules de Marculfe. En quoi confifte cet ouvrage. Son uti-.
lité. C e t ouvrage publié par Bignon. Additions qu’on y a faites.
V II . 184. b.
Formules des afles : divers fens de cette expreflion. Ori*
eine des formules en France fous Louis X IV . Recueil des
I l l l i i i i *