8 ao G E N
née la com million de lever Ces deniers. Première divifion
de la France en quatre généralités. Diftinélion établie dans
le tenis de Charles V I , entre les généraux des finances, &
les généraux de la juftice. Ibid, b. Ces offices érigés en cour
fouveraine , fous le nom de cour des aides par François I.
Seize recettes générales établies par le même prince. Dix-
leptieme généralité créée par Henri II. Changement dans
les offices. Charles IX réduifit les dix-fept recettes géné-
xiles au nombre de fept, mais la réduétion neut pas d effet.
Henri III établit des bureaux des finances dans chaque généralité.
Divers changemens arrivés par rapport a ces objets
fous Henri II I , Henri I V L o u i s X I I I , Louis X IV , Ibid.
557. a. & Louis X V . Il y a a&uellement en France vingt-
cinq généralités. Dans chaque généralité il y a plufieurs
élections , & eelles-ci contiennent chacune plufieurs paroiffes.
Sous Louis XIII on commença à envoyer dans les généralités
du royaume des maîtres des requêtes en qualité d’in-
tendans de jufiiee , police 8c finances. Nombre des intendans
départis dans la France. Il y a auffi dans chaque généralité
deux receveurs généraux des finances. La divifion du royaume
en généralités >, comprend tout ce qui eft fournis en Europe
à la puiffance du roi. Quels-font les lieux où le roi ne leve
aucune impofition. Quel eft la caufe de la difproportion qui
fe trouve entre les généralités du royaume. Ibid. b. Diver-
fes irrégularités dans cette diftributiqn. Réforme qu’on de-
vroit y apporter. Auteurs 8c ouvrages à confulter. Ibid.
Ç58. a. .
Généralités. Divifion du royaume de France par généralités.
V . 467. a , b. VII I. 807. b. Intendans des généralités.
Ibid.
G ÉN ÉR A T IO N , ( Géornét.) formation qu’on imagine d’une
ligne , d’un p lan, d’un folide, parle mouvement d’un point,
d’une ligne ou d’une fiirfâce. V IL 5 58. a.
Génération. Ligne dire&rice dans la génération d’une figure
plane ou d’un folide. IV . 1029. b. Réflexions fur la génération
des lignes, des furfaces 8c des folides. X V . 688. b.
Génération. ( Phyfiq. ) Différence entre génération &
création ; VII . 33 8. a. entre altération & génération. Oppo-
fition entre génération & corruption. La génération des
corps eft un myftere dont la nature s’eft réfervé le fecret.
Queftions qu’il faudroit pouvoir réfoudre pour favoir comment
les corps s’engendrent; i 9.'fi les parties d’un corps quelconque
, font diflérentes des parties d’un autre corps de genre
ou de régné différent ; a°. il faudroit favoir comment un grain
de blé par exemple attire & difpofe d’une maniéré propre à
former l’é p i, les parties de blé qui font dans la terre., ou les
parties de terre & d’autre,s fubftances. Ibid. b.
Génération. ( Ht fl. nat. ) Livre d’Ariftote fur la génération
des êtres. I. 657. b. D e l’opinion des anciens fur la génération
de quelques infeâes par corruption. IV . 278. a.
Parties ou organes de la génération des infeéles. VII I. 782. a.
Variétés dans la maniéré dont ils fe reproduifent. 784. a.
D e la génération des plantes. V II . ,560. a. XII. 714. a , b.
G én é r a t io n , ( Théolog.) idée que l’écriture attache à ce
mo t, lorfqu’elle nous apprend que le pere produit fon verbe
de toute éternité par voie de génération. Les anciens peres
grecs appelloient cette génération ttÇljbcXnr. Cette expreflion
fut d’abord rejettée, à caufe de l’abus qu’en faifoient les Valentiniens
: mais enfuite elle reprit faveur. V II . 558. b. Définition
que les fcholaftiques donnent de le génération. C ette définition
expliquée par M. Wuitaffe. Lesïcholafliques prétendent
que la proceflion du verbe doit feule être appellée génération
8c non procejflon. D ’où v ient, félon eu x , la différence
qui fe trouve entre cette génération 8c la proceflion du faint
Êfprit. Les anciens peres n’ont point pouffé fi loin que les théologiens
leurs recherches fur ces matières myftérieufes. Aveu
que faint Auguftin fait de fon ignorance fur ce fujet. a.
Génération, Synonyme de généalogie dans le ftyle de l’écriture.
VII . 5 59. a.
G én é ration fynonyme de peuple , race , nation. VII.
J5Î9- "*• ; WÊ
Génération. Les facultés corporelles & animales fe perfeéfion-
nent jufqu’à un certain terme, de génération en génération. III.
53 ç. <2. Voye^£jt,CE.
Génération, fe dit de l’âge qu de la v ie ordinaire d’un
homme. Hérodote met trois générations pour, cent ans. VII.
559-^
Génération. ( Phyfiol. ) C e f t par le moyen de la génération
que fe forme la chaîne d’exiftences fucceflives.d’individus.
C ’e ftp a r la difpofition même des.partigs çn quoiconfifte
l ’organilation des êtres engendrés,, que celle:ci eft-bornée
dans fa. durée : & c’eft çette ' confidération qui a, fait dire
à un ancien , que vivereeflçontinuo rigejeere. Caufes de la
mort. Circulation de la matière, qui d’orgânifée redevient
brute & informe , jufqu’à ce que, ccs. mêmes-matériaux fervent
de nouveau à la conjftruftion.d’un corps^-vivifié. VII.
b. C e n’eft. pas dans la maniéré dont exifte..chaque
individu qu’eft la plus grande merveille ; c’eft dans la fuc-
ceffion & la durpe des elpeces, que la nature paroît tout-à-
GE N
fait inconcevable. C ’eft un myftere dont on a fi peu rétiffi
à fonder la profondeur , que-toutes nos tentatives n’ont fervi
qu’à nous convaincre de leur inutilité. Les animaux ont
en général deux fortes d’organifation deftinèes à l’ouvrage
de la reproduétion. A fte par lequel s’opère la reproduftion
des animaux. Comment s’opère celle des végétaux. Il y a
des animaux qui fe reproduifent comme les plantes & de
la même maniéré. Ibid. 560. a. La génération de l’homme
étant celle qui nous intéreffe le plus , fera le principal objet
des recherches dont on v a rendre compte. Q u e l eft l’âge
auquel l’homme commence à être propre à fe reproduire.
Signes par lefquels s’annonce le développement des parties
deftinèes à la génération, dans les deux fexes. Ibid. b. Cet
appétit qui porte les individus des deux fe xe s , à concourir
à l’aâ e prolifique eft attaché à une forte d’érétifine des fibres
nerveufes des organes de la génération. Caufe de cet éré-
tifme. La durée du fentiment qui naît d e-là, produit une forte
d’agitation , d’inquiétude, qui porte l’animal à en chercher
le remede, dans ce qui peut tirer de cette intenfité même ,
des efforts propres à en détruire la caufe. Conditions re-
quifes dans l’homme pour qu’il foit habile à la fonélion appellée
coït ou copulation. Ibid. 361. a. En quoi confiftent les
difpofitions de la part de la femme. Erétifine excité au moment
du coït dans toutes les parties de l’organe de la génération
de la femme ; d’où fuit une effùfion d’humeur qui fe
fait comme celle de la femence dans l’homme. Démocrite a
comparé les phénomènes qui accompagnent le coït, à ceux
que l’on obferve dans de légères attaques d’épilepfte, voye%
O r ga sm e . En quoi confifte le grand myftere de la génération
, qui as excité dans tous les tems la curiofité des phyfi-
■ ciens. Ibid. b. En quoi confifte, félon Platon , l’effence de
toute génération. Réflexions fur ces idées platoniciennes ,
grandes au premier coup d’oe il; mais qui dans l’application
ne conduifent qu’à des conféquences fauffes & puériles. Ibid.
562. a. Voyei Pla to nisme. Les autres anciens philofophes,
tels qu’Epicure, au lieu de fe perdre comme Platon , dans la
région des hypothefes , s’appuient fur des obfervations , &
parlent un langage plus intelligible. Premier fyftême phyfi-
qu e, fur la génération, qui eft reproduit de nos jours fous
différentes combinaifons. Lucrèce l’a décrit auffi clairement
qu’aucun philofophe de l’antiquité. Expofition de fon liypo-
thefe. D ’où n aît, félon cette hypothefe, la reffemblance d’un
enfant à fon pere ou à fa mere. Hippocrate paroît avoir
adopté ce qu’il y a de plus effentiel dans le fyftême d’Epicure
pour en former le fien, avec quelques légères différences ,
qui confiftent en ce qu’il fait de plus grandes recherches fur
les caufes 8c fur les effets. Caufes de la formation des mâles
& de la formation des femelles, félon ce philofophe. Faits
fur lefquels il appuie cette hypothefe. Ibid. b. Obfervations
de l'auteur fur ce fujet. L’opinion de l’exiftence des deux fe-,
mences dans chaque fe x e , & même d’une feule femence
prolifique dans la femme en particulier , rejettée. Comment
fe fait, félon Hippocrate, la formation du foetus. Sentiment
d’Ariftote fur la génération. Il penfe que le mâle fournit feu!
le principe prolifique, & que la femelle ne donne rien qu’on
puiffe regarder comme tel. Raifons qu’Averroës , Avicenne'
& quelques autres ariftotélieiens ont alléguées contre l’exiftence
de la liqueur prolifique de la part de la femme. Ibid.
363. a. Précis du fyftême fur la génération , propofé par
Âriftote & étendu par fes feâateurs. Ibid. b..Syftême de
Defcartes. Découverte faite par les anatomiftes de deux corps
auprès de la matrice qu’on regarda comme de vrais ovaires.
Auteurs qui ont le plus contribué à établir le nouveau fy ftême
fur . la génération j- d’après la découverte des oeufs.
T u yau x découverts par Fallope , qu’on a jugés.propres à
recevoir les oeufs & à les tranfinettre dans la matrice. Origine
8c développement du fyftême qui admet l’exiftence des
oeufs. Ibid. 364. a. Sentiment d’Ha rv ey fur l ’origine de l’oe u f,
qu’il découvrit après la copulation du mâle & de la femelle.
Expofition de fon hypothefe fur la génération. Ibid. b. O b fervations
fur cette hypothefe. Défaut de la plupart de fes
expériences. Ibid. 363. a. Les obfervations de Malpighi ont
contribué principalement à rectifier les idées; d’Ha rv ey , &
à faire regarder les tefticules des femelles comme de vrais
ovaires, & les oeufs comme contenant les rudimens du foetus.
Moyens par leque l, en conféquence de ce fyftême, on croit
qu’ils.font vivifiés. C e fyftême auroit emporté le fuffrage
de tous les phyficiens, fi dans le tems où l’on s’en occupoit
le plus, on n’eût pas fait la découverte de ces corpufcules fin-
guliers répandus dans la liqueur fpermatique , 8c qu’on regarda
comme de vrais embryons , auxquels il étoit réferve
de reproduire les différentes efpeces d’animaux. Ibid. b. Ob-
fervateurs à qui l’on dut la découverte de çesanimalcules;
forme, & nombre prodigieux de ces animaux , leur mou-;
v em en t , altérations qü’ils fubiffent en différentes, circon-
ftances. Hypothefes bâties en conféquence de cette découverte.
Ibid. 366. a. Prétendues obfervations faites fur les
animalcules de la femence de l’homme , publiées dans les
nouvelles de U république des le ttres , année 16 6 9 , fous
G E N G E N
le nom âodalernpatius. L’auteur, M. de Plantade , ‘a enfuite
avoué que cette prétendue, d écouverte eft abfolùmenf fup-
pofée. Ibid. b. Les deux dernieres Opinions fur la génération,
celle des oeufs , 8c celle des vers fpermatiques , ont partagé
prefque tous; les phyficiens depuis environ un fiecle. Mais
la première à été la plus reçue.dans les écoles : c’eft pourquoi
l’auteur a cru devoir ici rapporter .en détail les . principales
raifons'qiti ont été employées pour défendre çe fyftême
& combattre celui des animalcules. O n objeéle contre ce
dernier, qu’il ne paroît pas vraifémblable que l’auteur d e là
nature ait employé ces vers en fi grande quantité, pour n en
faire développer qu’un feul. On oppofé le défaut de proportion
entre le volume des animalcules, 8c les animaux qui
font fuppofés devoir en être produits. On obferve qu il ne
fe trouve point d’animalcules dans la femence dé plufieurs
animaux : & enfin que perfonne ne les a retrouvés dans la
femence., lorfqu’elle a été injeftée dans la matrice. Ibid. ^.6 j .
a. Il s’agit de favoir auffi comnient ces animalcules fe repro-
duifent eux-mêmes. Quelques, obfervateurs ont nié que ces
corpufcules fuffent véritablement organifés. O n en a obferyé
dans l’infufion de plufieurs fortes de plantes. Les partifans
des oeufs allèguent pour fondement de leur opinion ; i° . l’ob-
fervation faite de quelques oeufs, qui ayant été fécondés ,
& ' n’ayant pu fe détacher de l’o v a ire , y avoient pris leur
accroiffement; 20. une infinité d’exemples de conceptions
fuivies de groffefles, dans lefquelles les foetus étoient placés
hors de là matrice ; parce que leurs oeufs n’avoient pas été
reçus par les trompes de Fallope, pour être portés dans la
matrice ; Ibid. b. divers exemples de conceptions faites dans
les trompes de Fallope, dans lefquelles les oeufs fécondés
ont pris leur accroiffement, & les foetus ont groffi comme
dans la matrice ; 40. propriétés des trompes qui prouvent
qu’elles font deftinèes à recevoir les oe u fs , & à les tranf-
me ttre ; 30. la qualité alkalefcente haliteufe qui eft reconnue
dans là partie fubtile de la femence du mâle , la rend
très-propre à pénétrer la fubftance dé l’oeuf & à le féconder.
6°. Confidérations qui montrent que la femence peut être
portée jufqu’à l’ovaire par le moyen de la matrice & des
trompes en éreéUon ; Ibid. 368. a. comparaifon entre ce qui
fe paffe pour là génération des animaux vivipares & des
animaux ovipares; 8°. expériences qui montrent que l’analogie
entre ces deux fortes d’ànimaux eft complété ; 90. l’a-
nalogie conduit à adopter le fentiment des oeufs à l ’égard
de la génération, non-feulement par rapport aux animaux
o vipares, mais encore par rapport aux plantes. Quelques
auteurs ont prétendu qu’il n’eft pas néceffaire que la femence
du mâle entre dans la matrice; pour parvenir aux ovaires,
8c pour rendre par cette voie la femelle féconde. Ibid. b.
Qu elle s fout les caufes, félon M. Fizes , de tous les défor-
dres dont font tourmentées les femmes nouvellement enceintes.
Comment l’oeuf eft fécondé, détaché de l’o v aire ,
reçu dans le canal de la trompe , porté dans la matrice, &
devient adhérent à la matrice même, des vaiffeaux de la-
Suellè i l tire enfuite les fucs néceffaires à fon accroiffement.
.'apports entre les oeufs des ovipares & des vivipares, &
entre les générations de ces deux fortes d’animaux. Ibid.
569; a. Difficultés dont le fyftême des oeufs eft fufceptible.
Celles qui regardent l’exiftèncedes oeufs, fe trouvent expo-
fées au mot Ovaire. Parmi les difficultés générales , on allégu
é la reflemblance des enfaris au pere ou à la m e re , ou
à tous deux en même tems. Réponfe à cette difficulté. A u tre
objeélion , le progrès à l’infini par rapport aux embryons
contenus dans les oeufs. C ’èft pour éviter ces écueils que
l’auteur de /a Vénus phyfique 'z propofé de revenir au mélange
des deux femences; & pour rendre raifon du réfultat
de ce mélange il .à recours à l ’attraéÜon. Ibid. b. Précis de
fon fyftême. Obfervations qjii le renverfent. Ibid. 370. a.
Expofè du fyftême de M. de Buffon. Ibid. b. Obfervations
de l’auteur , qui montrent lés défauts de cette hypothefe.
Ibid. 371. b. Objeétion contre l’exiftence de la femence dans
les femmes. Nouvelle hypothefe expofée dans, un ouvrage
intitulé : Idée de thomme phyfiqùc 6* moral. L’auteur de cette
hypothefe applique à T ’oeuvre de la génération les découvertes
faites au fujet de réléâtricitê. Ibid. 372. a , b. Objections
.contre ce fyftêmè. Ibid. 373, a. D e tous les faits qu’on a
pu recueillir fur la génération, il n’a pu rêfiiltér encore affez
de connoiffances , pour qu’on puiffe feulement'déterminer en
quoi confifte l’afte qu’on appelle la conception. Idée vague
qu’on en a donnée. C e qu’on entend par fécondation. Problèmes
qui font encore à rèfoudre fur là génération. Ouvrages à con-
fulter. Ibid. b.
Génération. Les marques, qüè. quelques auteurs ont données
pour reconnoître le moment de la conception font
très-incertaines. O n n’a pas de preuves bien sûres de la pré-
fence de.la liqueur fécondante.'dans .l'utérus, même apres la
conception. Raifons qu’on a de croire, qu’elle y pénétré réellement.
Difpofition "de la trompe par rapport à l’ovaire dans
la femelle qui. a conçu. Suppl. III. 196. b. Véficule remar-
. quabïÇ;,dans,,i’.<5Vaire de la femme qui n’a pas conçu, Etat
tome T.
de cette'V(éficule après la conception. Il eft certain que le
foetus, ou du moins une partie du foetus , a été vué dans
l’o v a ire , 8c qu’il s’y eft nourri. Caufe qui fait q u e , dans
la conception, la trompe, fe redreffe 8c embrafle l’ovairei
Foetus arrêté dans la trompe par une ligature. Caufe de la
rupture dé la yéficulé. Obfervations fur le fyftême reçu
à la fin du fiecle paffé, que les quadrupèdes avoient, comme
les oifèaux, un véritable ov aire, dont les oeufs enfèrmoient
le nouvel animal, fe détaclioie'nt de leur calice , etoient repompés
par la trompe , 8c dèfcéndoient dans la mâtricei.
Ibid. 197. a. Obfervations qui prouvent que les vèficules
de l’ovaire des quadrupèdes 8c de la femme , ne fauroient
être de véritables oeufs qui fe détachent de l’ovaire. Corps
jaune qui fe forme après la conception dans cette véficule
que la conception a rompue, 8c qui Te remplit d’une chair
grumée. Le nombre des corps jaunes, eft toujours égal à
celui des embryons. Ibid. b. Rèfumé de ce qui a été dit
fu r ie s effets de la conception. La trompe fe redreffe; elle
embraffe l’ovaire ; la véficule la plus groffe s’ouvre ; elle
répand fa liqueur 8c fe remplit d’une chài,r fongueufe.
Nature de cette liqueur qui fort de la véficule , 8c devient
un emb ryon, étant reçu par la trompe. Ibid. 198. a.
Génération, myftere impénétrable. Suppl. I. 198. b. Syftê-
mes fur la génération , ceux jdes anciens philofophes, voye^
Ph y s io l o g ie . Suppl, celui des animaliftes, I. 473. a. celui
des o viftes, raifons fur lefquelles ils l’appuient. V I. 444. a.
XI. 403. a , b. 608. a. Branches d’oviftes , diftingués par les
noms d’animoviftes , 1. 476. a. 8c de feminoviftes. X IV . 945.
b. Syftême des féminiftes, Ibid, celui de Charles - F rédéric
W o lf. Suppl. I. 413. b. Des différentes maniérés dont
la génération s’opère dans les animaux 8c dans les végétaux.
437. b. Détails' fur la formation 8c l’origine du foetus
Suppl. III. 64. a , b , 8cc. Recherches d’Ha rv ey fur
le myftere de la génération par la diffeélion des biches.
H. 840. b. Les fels volatils huileux regardés dans un tems
comme excellens pour la génération. X IV . 939. b. Sur la
génération , voye^ ' Em b r yo n , Foetus 6* O r g a n i s a t
io n .
Génération, maladies concernant la , vices phyfiques dont
les hommes 8c les femmes font fufceptibles relativement à
la génération. Chacune de ces maladies eft traitée dans fort,
article particulier. V I I . 374. a.
Génération, organes de la ; defeription de ceux de l’homme
8c de la femme/VIII. 272. b. 273. a. Suppl. II. 614. b. 613.
a , b. Leurs vaiffeaux, voyez Hy p o g a s t r iq u e «S* H onteuse.
Syftême ingénieux de M. Daubenton fur la différence de ces
organes. V I. 468. b. Galien ne met d’autre différence entr’e u x ,
que celle de la fituation ou du développement. 469. a. Signes
par lefquels s’annonce leur'développement dans les deux fexes.
VII . 560. b. Rapport entre ces.parties 8c la gorge. VIÏI. 2 3R.
b. Leur accroiffement dans l’âge de puberté. 439. a. Jeux de
la nature dans ces parties , vôyés^ He rm a ph r o d ite . Jeux dé
la nature fur la privation de ces organes. VIII. 334. b. Pierres
qui les reprèfentent. 420. 6.
G én ér a tio n , organes de la , ( Maréchall. ) Dans le cheval.
Sitppl. III. 388. a. 399- a‘
(Gé n é r a t io n , dieux qui prèfidoient à la , ( Mythol. ) V IL
Ç81. a.
GÉN ÉR A TR ICE , faculté : fa durée dans l’homme. VII I.
1 G ÉN ÉRAUX des aides. IV . 338. a. 339. a. Voye£ auflî
G énéralités.
Généraux des monnoies. X. 636. b. &c. Généraux provinciaux
des monnoies. 639. b. 660. a , b.
GÉN ÉR EU X , générofitè, ( Morale) Définition de la géné-
rofité. L’ame généreufe s’élève au-deffus des intentions que là
nature fembloit avoir en la formant. On peut donc regarder la
génèrofité comme le plus filblime de tous les fentimens , 8c
peut-être comme le germe de toutes les vertus. Différences
entre la grandeur d’ame , la b ie n fa ifa n c e l’humanité 8c là
générofité. Celle-ci êft la vertu des héros ; c’èft celle dont là
pratique fatisfait le plus l’amour-propre. En quoi confifte l’art
I d’être généreux. La libéralité n’eft autre chofe que la génèrofité
réftreinte à un objet pécuniaire. Economie fage qtii
dëvroit toujours régler les hommes dans la difpenfation'de
leurs bienfaits. VII . 374. a. Voye{ GÉNÉROSITÉ. _
' G ÉN ÉR IQ U E , ( Gramm. ) noms g ' ériques ou appellanfi.
Obfervations fur ces deux dénominatiejs, & fur la circônf-
peâiOil qu’on doit avoir’ à fubftituer une nouvelle^dénomination
à une ancienne. Les noms fe divifent communément eh
appellatifs 8c en propres. On foudivife les premiers en noms
génériques 8c èn noms ipécifiques. M. l’abbé Girard partage
les noms en deux claffes ; l’nrte des génériques , l ’autre des
individuels. Enfuite i l foudivife les génériques, en appellatifs,
abftra&îfs 8c aftionnels. Obfervations fur ces divifions. VII .
374. b. Si l’on àvoit àppellé communs.lé s noms auxquels on
a donné la dénomination d’appellatifs, on adroit peut-être
rendu plus fenfible leur nature intrinfequè 8c leur oppofition
aux noms propret. Cependant l’auteur croit devoir s’en tenir