336 C O c
Cochenille, defcription de la cochenille , tant du mâle que
de la femelle. Lettre de M. Ellis , extraite des Tranfaélions
philofophiques de la fociété royàië de Londres. Suppl. II. 4&1-
b. Carafleres de cet infeéte, lèlori la méthode de Linnæus,
qui l’a placé entre les infefles hémiptères. Ibid. 482. a. Voye^
planche 3 , d’Hiftôire naturelle , Supplément.
Cochenille de Pologne, { lnfeél.) la progalhnfeéle de la graine
d'écarlate décrite par Réauimir. Le kermès des raCmes de
Geoffroy/Defcription & moeurs du mâle & de la femelle.
C» „)/ t l a8 z . /»' Manière dont les Polonois en font la té-
tjfiges qu’onfen tire. Ibid. 483.<2. Sa claflification. Ibid. b.
Cochenille, différentes cochenilles. X V I . xo. /-.Cochenille
de Polo^ne/voyeç Kermès du nord. Plante du Mexique fur
laquelle“ ’élèvent les cochenilles. X I. 225. b. E fpece d’opuntia
fur laquelle la cochenille fe nourrit. <20. b.
Cochenille, ( Mat. méd. ) fes propriétés ; maladies auxquelles
on la dit propre. Préparations où elle entre. 111. 560. b.
CO CH E R , place qu’occupent les cochers efpagnols,
lorfqit’ils coridnifent le carroffe. II. 704. b.
COCHER j ( Ajlron. ) cette conftellation nommée erichton.
Suppl. II. 867 «. Chevreaux dans cette conftellatiota. 394. a.
Etoile de la chevre. Voye^ ce moi.
CoCHERE, porte. XIII. 134. b. ^
• CO CH E V io , oifeau plus gros que l’alouette ordinaire,
&c. Defcription de cet oifeau. En quoi il différé de l’alouette.
Lieux qu’il habite.1 fa maniéré de voler. III. 360. b.
C O C H IN , v ille d’Afie. Obfervation fur les habitans &
les femmes de cette ville. III. $61. a.
C O CH IN CH IN E , grand royaume d’A fie. Chofes précieu-
fes qu’on y trouve. III. ^61. a.
Cockinchinc, obfervations fur les habitans. VII I. 345. b.
C O CH L E A R IA , ( Botan. ) plante antifeorbutique. Ses
caraéleres. On en connoît fix elpeces j mais on ne donne
ici que la defcription de la principale qui eft celle des boutiques.
Lieux où elle croît fans culture. Tems où on la feme
dans nos jardins, celui o'ù elle fleurit. III. 561. a.
' COCHLEARIA, {Mat. médic. ) Cette plante eft alkaline. III.
561. a. L e fuc eft p refque la feule préparation extemporanée
en ufa®e. Maniéré de préparer l’efprit 8c l’eau de cochlearia.
Obfervation fur ce que contiennent le fuc , la con ferv e ,
l ’extrait , & l’eau diftUlée de cette plante: maniéré d’animer
l ’extrait. Cette plante tient le premier rang parmi les anti-
feorbutiques. Comment on prépare les bouillons anti-feorbu-
tiques. Ufages extérieurs du fuc & de l’efprit de cochlearia.
Ibid. b. Maladies internes dans lefquelles Stahl recommande
l’ufage de cette plante. Diverfes préparations où fes feuilles
font employées ; fon eau diftillée, fes femences, fon efprit,
fon extrait. Ibid. .562. a.
' Cochlearia , caraéleres de ce genre de plante. VIII. 146. b.
Conferv e de cochlearia. IV . 43. a.
C O CH L IT E S , {Conchyl. ) efpeces de coquilles diftinguées
par ce; nom. Suppl. II. 483. b.
C o chlites , vol. V I des planches, coquilles fôfliles, pl. 1.
COCHON, defcription de cet animal. Portée des femelles.
Durée de la vie de cet animal. Diverfes obfervations relatives
à l’économie ruftique, fur la maniéré d’élever & de nourrir
les cochons. III. 562. a. Opérations qui concernent la falure
de cet animal. Signes de ladrerie à laquelle il eft fujet. D e la
digeftion de fa chair. Propriétés médicinales de diverfes parties
de cochon. Pourquoi cette viande a été proferite en
Arabie. Ibid. b. La chair de cochon fe tranfpire peu. Sacrifices
des anciens où le cochon étoit immolé. Ibid. 563. a.
Cochon ; comment ondiftingueau pié.lefanglier du cochon
domeftique. XII. 561. b. En quoi le cochon différé de's animaux
à pié fourchu. X IV . 6x8. b. Cochon monftrueux. Suppl.
III. 554. a. Méchanifme de la voix du cochon. X V IL 4 34 . b.
A ire des toits à porc. I. 238. b. Moyen de nourrir les cochons
a v e c des marrons. X. 143. b. Article de chaircuiterie 8c de
commerce fur le cochon. XIII. 103. b. Cochon furfemé ou
ladre. X V . 606. b. Graiffe de cochon nommée cambouis. II.
368. b. La chair de cet animal défendue par plufieurs légifla-
teurs orientaux. Suppl. 1. 306. b. — Voyeç Pourceau & Porc.
Cochon de Guinée. Sa defcription. lit . 363. a.
Cochon d'Inde ou de Guinée. Sa defcription. Portée de la
femelle. Nourriture des cochons d’Inde. On les éleve aifé-
ment. III. 363. a.
Cochon chinois. III. 363. a.
Cochon maron ; on nomme ainfi les cochons qu’on a portés
en Amérique & qui font devenus fauvages. Defcription des
trois efpeces qu’on y diftingue. III. 363. a.
Cochon , terme de métallurgie. XIII. 105. b.
COCK BU RNE , ( Guillaume ) anatomifte. Suppl. I. 403. a.
C O C O , fruit d’une elpece de palmier. Suc qu’on tire de
cet arbre. Ufage qu’on fait de fes feuilles. Defcription du
fruit. Eau qu’on en tire , avant qu’il foit mûr. Subftance moël-
leufe de ce fruit : lait qu’on en extrait. Ufages de l’écorce
qui enveloppe cette moëlle. III. 363. b.
Coco, efpece d’oifeau , vol. V I des planch. Régné animal,
planch. 31.
C O C
C O C O M A R , efpece d ’opium liquide. XI. 310. ù.
C O C O N , voyei Coque.
C O C O T IE R , liqueur tirée du palmier cocotier. X V . 689:
a. V in du cocotier : coinmènt il devient vinaigre : eau-de-viè
qu’on en‘tirë. 932.4. M oyen qu’erhploient les Indiens pour en
tirer levin.-Sr/pp/.1.7 7 t . a. Plante parafite qui croît fur Cet arbre.
43 t . a , b. &c. Sucre du vin de cocotier. VIII. 434. b. Cocotier
repréfenté vol. V I des planches. Régné v ég é ta l, planche 97.
-CO -CRÉ AN CIERS , ( Jürifpr. ) poiir que chacun d’eux
foit créancier folidaire de la totalité de la dette, il faut que
cela foit exprimé dans l’aéte. C e qu’on entend par correi-
JHpulandi 8c correi-promütendi. Loix à confulter. III. 364. a.
C O C T IO N , ( Médecine ) les anciens l’attribuoient à la
chaleur innée : ce qu’ils enfendoient par-là. C ’eft de-là qu’ils
ont donné le nom de coélion à toutes les élaborations opérées
dans le corps humain, 6-c. Trois efpeces de coélion
félon eux ; la maturation, l’affation, & l’élixation. III. 364. a.
Ils faifoient confifter la principale coélion animale dans l’afli-
milation des fucs alimentaires aux parties qui les reçoivent'. .'.
Comment ils diftinguoient la coélion de là nutrition. Us éta-
bliffoient trois fortes de concrétion de ce genre ; la chylifica-
t ion, la fanguification & l’élaboratiofi de toutes les humeurs
nourricières , 6*c. Excrémens de ces différentes coélions.
Caufes de ce qu’ils appelloient pepfie & apepfie ou crudité.
To ute matière crue étoit traitée comme peccante 8c humeur
morbifique. Coélion des matières morbifiques j caufe de con-
valefcence, félon les anciens. Ibid. b. En quoi confifte la différence
entre la coélion proprement dite 8c celle de la matière
morbifique. Les premiers maîtres de l’art s’appliquèrent foi-
gneufement à obferver dans les différentes fortes d’excrémens
les fignes qui annoncent le pépafme, ou fon défaut oui eft la
crudité : exemples tirés d’Hippocrate 8c de Galien. Rien ne
fignifie plus sûrement une heureufe terminaifon, que de voir
les marqués de coélion dans les excrémens en général. III.
363. a. Toutes fortes d’évacuations qui arrivent après la
coélion , font toujours falutaires : quels doivent être les fignes
de la coftioix pour qu’elle annonce une fureté de fuccès.
Attention des grands maîtres aux divers fignes de la coélion,
8c au tems où ils paroiffent dans les différentes maladies. On
doit toujours craindre, lorfqu’il n’y a que des fignes de crudité ,
lors même qu’ils font joints aux meilleurs fignes. Pour imiter
la conduite de la nature dans le cours des maladies, il ne faut
jamais entreprendre de procurer des évacuations dans leur
commencement. Ibid. b. Il n’étoit pas permis aux médecins
d’Egypte de produire aucun changement dans les maladies
avant le quatrième jour de leur durée. Cependant il eft permis
de procurer l’évacuation de bonne-heure lorfque la fura-
bondance de la matière morbifique s’annonce dès le commencement.
La théorie des anciens fur la coélion eft prefque
tout ce tfu’on peut dire de mieux fur cette matière. Ibid.
3.6 6 . a. î
De la caufe de la coélion. Les anciens attribuoient la digeftion
des alimens dans le ventricule à une coélion faite dans
ce v ifc ere , femblable à celle qui fe fait dans les cuifines.
Première réfutation de cette hypothefe par Pierre Caftellus,
profeffeur à Meffine ; enfuite par Vanhelmont, A cette opinion
fuccéda celle d’un ferment acide fpécifique ; mais elle
fut de courte durée : comment on réfuta cette erreur. Ibid. b.
U a fallu rendre à la chaleur naturelle une partie de l'efficacité
qu’on lui avoit prefque ôtée pour la préparation du chyle
8c des autres humeurs ; mais elle ne fuffit -pas feule. Le
défaut de tous les fyftêmes eft que l’on a toujours cherché
dans les fluides les agens principaux pour convertir les aliment
en chyle , &c. On eft enfin parvenu à faire jouer ici un rôle
aux folides, on a même tout attribué d’abord à la trituration j
mais on eft enfuite revenu de cet excès. Ibid. 367. a. Découverte
de la véritable caufe de notre chaleur naturelle dans
l’aélion des vaiffeaux 8c fur-tout des arterès. Importance dé
cette découverte. Co-opération de la chaleur naturelle dans
la digeftion des alimens 8c l’élaboration des humeurs. Pourquoi
l ’on a retenu en médecine le terme de coélion, quoiqu’il
exprime mal le réfultat de plufieurs efpeces d’aétions
différentes de la coélion. On ne peut rien favoir de ce qui fe
paflë dans le corps d’un homme v iv ant, 8c l’on ne peut con-
noître que les cliangemens qui paroiffent dans les maladies.
La caufe oecafionnelle de ces changemens, c’eft la matière
morbifique: en quel cas elle eft dite crue ; ce qu’on appelle
état de crudité. Ibid. b. Il peut y avoir une infinité d’efpeces
de crudités. C e qu’on doit entendre par matière cuite relativement
aux maladies, 8cpar concoélion. Par cette derniere,
les matières font rendues nifceptibles d’être converties en la
propre fubftance du corps, ou deviennent moins nuifibles 8c
difpofées à être évacuées. Eclairciffëmens fur ces deux opérations.
Efpece de fievre qui accompagne quelquefois la digeftion.
Ibid. 368. a. Nature des matières qui font évacuées par l’ex-
peélorafion dans les maladies inflammatoires de la poitrine.*
C ’eft toujours la fievre ou l’aélion de la vie rendue plus
forte qui produit la coélion de quelque efpece qu’elle foit. La
principale attention du médecin dans la cure des maladies
C O
doit- être * i-iglor cette oaio.. tic ln vie de maniéré qu'elle f
ne foit ni trop forte ni trop fotble. Combien il importe de
laiffer à la nature feule le loin de là guénfon, dans le cas
où l’aélion de la v ie eft convenablement animée 8c excitée :
exemples des plus grands maîtres qui ont fuivi cette maxime.
Ibid. b. Dans les fièvres éphémères 8c autres maladies légères,
la nature n’a fouvent pas befoin de procurer le pépafme. ,
Dans les fievres putrides, dans les inflammatoires, là nature
a fouvent befoin d’être aidée : m oyens ordinairement employés
pour cela. Conduite à obferver dans les fievres malignes , ou
U faut la coélion la plus forte pour détruire la caufe du mal.
Grande difficulté d’opérer cette coélion dans les maladies
peftilentielles. U réfulte de ce qui a été d it , que la coélion ne
peut avoir lieu que dans les maladies qui font a vec matière.
Coélion, différence entre la caléfaélion 8c la coélion. II.
330. a. C e que fignifie le mot de coélion en médecine. IV .
320. a , b. Remarque d’Hippocrate fur le tems où fe fait la
coélion parfaite des alimens. 487. a. Doélrine de Boër-
rhaave fur la coélion : remarques fur cette doélrine. 478. b.
Danger d’arrêter la fievre avant la coélion parfaite de la
matière morbifique. V . 409. b. Sur la coélion des alimens,
voyez D igestion. . , „ .
C oction , ( Pharm. ) différence entre la coétion oc la
décoélion. Les oignons de lys 8c quelques autres corps très-
aqueux qu’on fait ramollir fous la cendre chaude doivent être
rangés parmi les fujets de la coétion pharmaceutique. III. 369.
a. Signification de ce mot en alchymie. Ibid. b.
C O C Y T E , fituation géographique de ce fleuve. Pourquoi
on l’a mis au nombre des fleuves d’enfer. Q u el ctoit le cocyte
des poëtes latins. Le lac d’Averne d’Italie 8c les fontaines
d’eaux chaudes aux environs ont aufli donné lieu aux fleuves
d’enfer. Changemens arrivés à ces eaux parles foins d’Agrippa,
favori d’Augufte. Paffage d’Horace fur la néceflïté de mourir.
III. 369. b.
C O D A G A -P A L E , ( Botan. ) arbriffeau des Indes orientales.
Ses divers noms en botanique. Defcription de cet
arbriffeau. III. 369. b. D e fes fleurs 8c de fon fruit. Ufages
médicinaux de fa racine- 8c de fon écorce. Vertus ineryeil-
leufes de l’écorce contre la diarrhée ; maniéré d’en faire
ufage. Ibid. 370. a. Exemple, d’un dyffenterie très-invétérée
guérie par cette écorce. Ibid. b.
Codaga-Pale , arbriffeau du Malabar. Ses différens noms.
Sa defcription. Suppl. IL 483. b. Lieux où il croît. Ses qualités
8c ufages. Caraéleres qui le diftinguent du validda de
Ceylan. Sa claflification- Ibid. 484. a.
C O D A G E N , {Botan. ) efpece d’écuelle d’eau ou d’ydroco-
tyle . Suppl. IL 484. a. Ses différentes défignations. Sa defcription
8c culture. Ses qualités 8c ufages. Ibid. b. Maniéré
de claffer cette plante. Ibid. 483. a.
C O D D AM P U L L I , ( Botan. ) nom malabare d’un grand
arbre. Ses differentes dénominations. Sa defcription. Suppl. II.
483. a. Lieux où il croît. Ses qualités 8c ufages. La gomme
gutte qu’on en t ir e , diftinguée de la gomme gutte commune.
Seconde efpece. Kanna-ghoraka. Caraâeres qui ^ diftinguent
cet arbre du. précédent. Lieux où il croît/ Suc qu’on en tire.
Claflification du cocldam pulli.
C O D D A P A N A , {Botan. Y palmier des plus finguliers du
Malabar. Ses différens noms. Defcription de cet arbre. Suppl.
II. 486. a. Sa culture. Ufages qu’on en tire. Sa claflification.
Ibid. b. , .
C O D E , ( Jurifpr. ) diverfes compilations 8c colleélions auxquelles
ce nom a été donné. O n a aufli intitulé code le texte
détaché de certaines ordonnances, 8c enfin certains traités
de droit qui raffemblent les réglemens fur une certaine matière.
III. 570. b. Voye^ O rdonnance, L o i , D éclaration
, Édit , Lettres , Réglement.
• Code des aides, titre donné quelquefois à l’ordonnance
de Louis X I V , juin 1680, fur le fait des aides, &c. III.
,5 7 ° -1 . . . m m
Code d’A laric, compilation du droit romain, que fit faire
Alaric I I , roi des Vifigoths en Efpagne, par les foins d’Anian
fon chancelier ; publiée en 306 fous le nom de code Théodo-
fien. C e code fut long-tems en ufage, mais il n’étoit que
pour les Romains ou les Gaulois, &c. III. 370. b.
Code d’Anian, code d’Alaric ainfi appelle, parce qu’Anian
en fut le compofiteùr. III. 371. a.
Code d’Aragon 6* de Cajlille ; tems où il parut, &c. III.
57*• '*• . . ’’T . ; ' ■ ■ ■ ■ . I
Code canonique ou code des canons, corps de droit canonique
: plufieurs de ces colleélions faites en différens tems.
Tems où parut la première : additions fucceffives faites à ce
code : combien les Grecs le révéroient. Q u e l étoit alors le
code de l’églife romaine, qui fut enfuite augmenté des canons
des conciles d’Afrique & de divers, autres, ainfi que de différentes
lettres des papes. Corps des canons donné au cinquième
fiecle par D en ys le petit ou l’abbé. III. 371. a. Codes dont
on s’ell fervi en France. Gode canonique de Gratien. Code
de l’églife univerfelle. Ouvrages à confulter. Ibid, b.
C O D 337
Code Carolin, fait en 1732 par dom Ca rlo s , roi d e sD eu x-
Siciies. III. 371. b.
Code des chajfes; contenu de ce recueil. IIL 371. b.
Code civ il, ou code Louis. W.I. 371. b.
Code des commenfaux. I IL 371. b.
Code des commiltirnus. III. 371. b.
Code criminel. III. 371. b.
Code des curés. III. 371. b.
Code dès décifions pieufes. III. 372. a.
Code du droit des gens. III. 372. a.
Code des eaux & forets. III. 572. a.
Code des donations pieufes. III. 372. a.
Code d’E varix, ou d'Euric: correétions faites à ce co d e ,
qui s’appelle le livre de la loi gothique. Il étoit encore obfervè
dans la Gaule Narbonnoife vers l’an 880 , &c. III. 372. a.
Code Favre , ou Fabre. III. 372. a.
Code Frédéric, raifons qui ont engagé Charles Frédéric ,
roi de Pruffe, à faire compofer ce corps de droit. Etat de la
jurifprudence d’Allemagne jufqu’au tems où ce code a été
donné. III. 372. b. Inconvéniens attachés à divers codes com-
pofés pour réformer la jurifprudence de l’Empire. Quelle
étoit celle des états du roi de Pruffe avant la confeétion du
code Frédéric. Plan de réformation de la juftice, donné par
le r o i, pour y remédier , 8c exécuté premièrement dans la
Poméranie. Comment le code s’établit enfuite. Ibid. 373. a.
Précis de cet ouvrage. Il eft d ivifé en trois parties.* La première
traite de l’état des perfonnes. Le titre fécond du premier
livre ordonne que le code Frédéric foit. à l’avenir la
principale loi des états du roi de Pruffe. Ibid. b. Diverfes loix
fur la maniéré de l’exécuter. Ibid. 374. a. On vo it dans le
titre c in q , qu’il n’y a point d’efclaves proprement dits dans
les états du roi de Pruffe. Devoirs réciproques du mari 8c de
la femme. D e bâtards Amples. D es adoptions. D e la puiffance
paternelle. D e la loi des mariages. Ibid. b. La fécondé partie
traite du droit réel que les perfonnes ont fur les chofes, &c.
La troifleme traite des obligations de la perfonne 8c de la
procédure. Réforme de l’ordre judiciaire. Ibid. 375. a.
Code des gabelles. III. 373. a.
Code Gillet, ou des procureurs ; fon contenu. Pourquoi il a
été nommé code Gillet. III. 573. b.
Code Grégorien: on ne fait précifément fi ce code a précédé
ou fuivi le code hermogénien. Incertitude fur l’auteur
de ce recueil. En quel tèms il paroît qu’il a vécu. Les codes
grégorien 8c hermogénien n’ont point été revêtus de l ’autorité
publique. III. 373. b. On croit cependant que Juftinien
s’en eft fe rv i pour former le lien. Il n’en eft relié que quelques
fragmens : diverfes publications qui en ont été faites.
Ibid. 376. a. Voyeç DlGESTÈ.
Code Henri, du de Henri I I I , roi de France. Q u e l eft
celui qui fut chargé de cette compilation. I l faut faire attention
à ne pas confondre dans ce code les véritables ordonnances
avec les articles qui ne font que de Amples projets
de loix. III. 376. a. Henri III ayant eu deffein de donner
force de loi à cette compilation, ce projet fut arrêté par les
guerres civiles, &c. Fin tragique du préfident Brillon qui
avoit été chargé du foin de cet ouvrage. C e code revu 8c
perfeélionné par Carondas. Diverfes éditions qu’on en a
faites. Idée fommaire des matières qui y font contenues.
Ibid. b. Ufage qu’on eh fait aujourd’hui. Auteurs qui en parlent.
Ibid. 377. a.
Code du roi Henri IV . Thomas Co rm ie r en fut l’éditeur.
Singularité remarquable fur cet homme. III. 377. a.
Code Hermogénien, incertitude fur l’auteur. C e que difent
Jacques Godefroy & M. Terraffon fur ce code. III. 377. a.
En quoi il différé du code grégorien. Ibid. b. Voyeç D igeste.
Code Juftinien. Différentes colleélions des conftitutions des
empereurs, faites avant Juftinien. Raifons, qui l’engagerent
à faire rédiger un nouveau code. Jurifconfultes chargés de
l’exécution de ce projet. III. 377. b. Diligence, avec laquelle
ils s’en acquittèrent. Première 8c fécondé rédaélion de ce
code. Comment il reçut force de loi. Reproches faits par
Godefroy à Trib onien, compilateur de cet ouvrage. Comment
M. Terraffon le juftifie. Autres reproches mieux fondés
que ce dernier lui fait. Ibid. .578. a. Jugement que léd i-
■ teur du code Frédéric porte fur le code Juftinien. Utilité
de ce code , que les critiques ne ;fauroient contefter. Diftri-
bution de tout l’ouvrage, avec un abrégé du contenu de
chaque livre. Ibid. b. Défauts qu’on y trouva, lorfque la
premierë édition parut. Révifion que Juftinien fit faire du
cod e , en conféquence de ces obfervations.Ibid. 379. a. T ems
de la publication du nouveau code. Godefroy lui préféré le
code Théodofien. Q u el eft le défaut le plus réel du code
Juftinien. Commentateurs de cet ouvrage. Ibid. b.
Code Juftinien , voye^ au mot Digefte. IV . 991 . a , b. & c.
& à l’article Droit romain, V . 140. a , b.
Code Léopold, on de Léopold / , duc de Lorraine. III.‘ 379. b;
Code des loix antiques, recueil de loix anciennement ob-
fervées dans les Gaules. III. 379. b. Lindembroge a fait des
notes fur plufieurs de ces loix. Ouvrages à confulter. Ibid. 3 8o.<*.
Q Q q i