3 5 ' C OM
employé dans les comédies. Suppl. III. 302. a. D e l ’intérêt.
Suppl. 1. 137. b. D e l’illufion. Suppl. 111. 560. b. Situation
dans la comédie. Suppl. IV . 800. a-, b. Caufe du rire qu elle
excite. X IV . 299. b. D u dénouement de la comédie. IV .
Saa. b. Suppl. IL 693. b. D e la reconnoiffance. Suppl. IV.
592. a. D e l’achevement. Suppl. I. M4- E Ig »
unités. Suppl. IV . 990. « I i H D » H E B U H
74-, 4 , 4 Différence entre ln lntyre & la contçdtc. Ibid. b.
744- a. Des comédies qui doivent être traite« en vers.
064. i. Efpeces de comédies appelles f W « , i l . bW>. a , é.
8c farces. VI. 405. b. Talens ôc connoiffances que. luppole
la critique par rapport à la comédie. IV . 494. b. Sur la comédie
wyer encore les articles Drame Ôc Comique.
C omédie , ( Hijl. anc. ) la comédie des anciens prit diffe-
rens noms, relativement à différentes circonftances. Comédies
atellaaes , III. 669. a. comédies mixtes, comédies appel-
lées motorïa, palliatec , planipedice, prétextâta , rhmtonica. ,
(latarice, tabemaria, togatee, trabeata. Ibid. b.
Comédie. Obfervation fur ce qui eft dit dans 1 Encyclopédie,
de l ’origine du nom d'atellane , donné anciennement à une
efpece de comédie. Suppl. II. 516. a.
C omédie fainte, ( Hijl.mod..) vers de la r t poétique de
Boileau fur ce fujet. Origine de ce genre de comedie fous
Charles V I . Oppofitions inutiles du prévôt de Paris, lit r e
que prirent ces comédiens , de confrères de la paffion de iVoirc-
Seisneur. Lettres-patentes qu’ils obtinrent pour leur etabliffe-
ment en 1402. l l I . 669. a. Cette fociété fonda dans la chapelle
de la T rinité , le fervice de la confrairie. Ils nommèrent
leurs jeux , moralités ÔC enfuite myjleres. Faveur qu’acquirent
ces comédies. La fère-Dieu d’A ix en Provence en
eft encore un refte ridicule. Comédies pieufes qui furent
repréfentées dans la rue S. Denis , lorfque Charles V I I fit
fon entrée dans Paris. Théâtre de la même efpece , appellé
le paradis, qu’on avoit dreffé à Lyon. François I confirma
les privilèges des confrères de la paffion. Titres de deux
de leurs pièces. Ibid. 670. a. Oppofitions du parlement aux
repréfentations du myftere de l’ancjgn teftament en 1541.
La repréfentation de ces pièces dura près d’un fiecle ôc demi.
L e théâtre des freres de la paffion tranfporté en la place de
l’hôtel de Bourgogne. Arrêt du parlement en 13 48 , par rapport
à eux. Ceflion que les confrères de la paffion firent de
leur théâtre à une nouvelle troupe. Pièces profanes qui y
furent repréfentées. Ibid. b. Le royaume infefté de farceurs
par Henri III. Il fit venir de Venife le comédiens furnommés
H Gelofi. Concours qu’ils attiroient. Leurs repréfentations
malgré les dèfenfes du parlement, par un effet de la protection
que le roi leur accordoit. Permiffion du parlement
accordée aux comédiens de province en 1596» de jouer à
la foire S. Germain. Autre ordonnance de police en 1609,
concernant les comédiens. Réunion du revenu de la confia
i rie de la paffion à l’hôpital-général. Etat du théâtre, lorfque
parurent Corneille Ôc Moliere. Ibid. 671. a.
Comcdie-ballet. C e qu’on appelle de ce nom au théâtre fran-
çois & au diéatre lyrique. III. 671 . a. Première comédie-
ballet donnée au théâtre de l’opéra. Celle de la Mothe , intitulée
le carnaval Ôc la folie. Appréciation des ouvrages de cet
auteur. Ibid. b.
Comédie , maifon de campagne de Pline le jeune. X V I .
$13. a.
COMÉD IENS , ( Bclles-lcttr. ) nos premiers comédiens
ont été les troubadours & les jongleurs. Les confrères de la
paffion leur fuccederent. Enfuite l'ont venues les troupes de
comédiens , 6*c. État des comédiens en Angleterre ôc en
France. Confidérations qui doivent mettre en honneur cet état
parmi nous. HL'671 . b.
C omédiens , ( Jurifpr. ) état des comédiens chez les Romains.
III. 671 . b. Il leur a toujours été défendu de repréfenter
les eccléfiaftiques ôc les religieux. Les comédiens regardés
comme infâmes. Dèfenfes aux eccléfiaftiques d’aflïfter à aucun
fpeéfacle. Ces peines cependant ont moins été prononcées
contre des comédiens proprement dits , que contre des
hiftrions. Néanmoins les comédiens dérogent, fi l’on excepte
ceux du roi. Les aéteurs & aftrices de l’opéra ne dérogent pas.
Traité à confulter fur les réglemens pour la profeftion de
comédien. Ibid. 672. a. . , .,
Comédiens , appellés lyfiodes 8c magodes , chez les anciens
Grecs , voyej ces mots. Nombre prodigieux de comédiens à
Rome fous les empereurs. X I. 829. a. D e leur paiement. IX.
710. b. X V . 447. a. Ufage qu’ils faifoient des lupins. IX..
748. a. Mafques des anciens comédiens. X . 172. b , &c. Des
ftatues des fameux comédiens romains. X V . 499. a. Préceptes
fur l’art du comédien. IV . 632. a , b , ôcc. Voye^ A c teur.
Sur les troupes des anciens comédiens G r e c s , voye^ Sc en i-
q u e , C ollege.
COMEN1US , ( Jean Amos ) obfervations fur fa vie & fes
ouvrages. X . 743. b. 744. a , b. 745. a.
C O M E S S A l10. Significations de ce mot. X IV . 323. b.
COM E S T O R , ( Pierre ) plÿlofophe fcholaftique. X IV .
7 72. b.
C O M
C O M E T E , ( P b y f ôc AJlron. ) ce qui diftingue les cometes
des autres aûres. Cometes à q ueue , à barbe , à chevelure.,
Nature des cometes. A vant Arïftote , on regardoit les
comètes comme un affemblage de petites étoiles qui s’é-
toient rencontrées. Ariftote a prétendu que les cometes
étoient des feux paffagers , ou des météores fublunaires.
Cette hypothefe aifément réfutée. Obfervation tirée de
la très - petite parallaxe des cometes. Par l’obfervation de
la parallaxe de l’orbe annuel, on a connu que ces aftres
defeendent dans la région des planètes. IIT. 672. b. O n
a découvert dans leur mouvement apparent des irrégularités
femblables à celles que le mouvement annuel dé la terre
fait obferver dans les planètes. H évélius croit que les comètes
Portent du fo le il, ôc les regarde d’une même nature que fes
taches. Képler penfe comme Ariftote. Mais Newton a prouvé
que la comete de 1680 auroit été diffipée par la chaleur du
fo le il, fi elle n’avôit été qu’un corps compofé d’exhalaifons,
fa chaleur ayant dû être 2000 fois plus grande que celle du
fer rouge. Tems qu’elle doit demeurer à fe refroidir. Singulière
hypothefe de Jacques Bernoulli fur les cometes. Ibid.
673. a. Celle de Defcartes. Expofetion des principaux phénomènes
des cometes, rapportés au nombre de d ix , qui font la
pierre de touche de toutes les théories. Anciens philofophes
qui ont eu de juftes idées fur la nature des cometes : opinion
de Dèmocrite rapportée par Séneque. Ibid. b. On ignore 13
le nombre des cometes avoit été f ix é , ou fi quelques-unes
avoient été diftinguées par des noms particuliers. Opinion
d’Apollonius le M y ndien. Il dit que les Chaldéens plaçoient
depuis lpng-tems les cometes au nombre des étoiles errantes.
Sentiment de Séneque; prédi&ion qu’il donne des progrès
que feront les hommes dans la connoiffance de ces corps cé-
leftes. Ibid. 674. a. Dotfrine de Newton fur le même fujet. Explication
des principaux phénomènes obfervés dans les cometes :
i° . D ’où viennent les irrégularités dans la vîteffe apparente
des cometes. 20. Pourquoi lorfque leur vîteffe augmente, elles
paroiffent décrire à-p'eu-prês de grands cercles, au lieu que
vers la fin de leur courte elles s’en écartent, & dans le cas
où la terre v a du même côté qu’e lle s , elles paroiffent aller
du côté oppofé. 30. Les obfervations s’accordent encore avec
la théorie en ce que les cometes paroiffent fe mouvoir dans
les ellipfes qui ont le foleil à un de leurs foyers. 40. La lumière
de leur tête augmente en s’approchant du fo leil; ce
qui s’accorde avec les phénomènes des autres planètes. V î teffe
avec laquelle la vapeur de la queue de la comete de
1680 s’é lev o it, félon les obfervations de Newton. Ibid. b.
Quelle eft la nature des queues de ces aftres. 50. Lesquelles
paroiffent les plus grandes après qu’elles ont paffé près du
foleil. Quelle en eft la caufe. 6°. Pourquoi les queues déclinent
un peu de la ligne tirée par le foleil Ôc par la comete.
70. Autres obfervations fur cette déviation. 8°. La queue eft
plus brillante ôc mieux terminée dans fa partie convexe qu©
dans fa partie concave : pourquoi. 90. Pourquoi la queue
paroît plus large vers l’extrémité. io ° . Pourquoi les queues
font tranfparentes. Ibid. 673. a.
Phafes des cometes. L e noyau étant regardé au travers du
télefeope, paroît d’une forme différente de celle des étoiles
fixes ou des planètes. Obfervation du corps dé la comete
de 1680 par Sturmius ; de celle de 1661 par Hévélius. III.
673. a. de celle de 1664 par Weigelius. Variations dans la
longueur de la queue de celle de 1680. Formation des queues
des cometes , félon M. Newton. Caufe de l’afcenfion des vapeurs
qui forment la queue des cometes. Pourquoi la queue
accompagne le corps de la comete dans toute fon orbite:
il paroit naturel que ces queues fe détruifent peu-à-peu, &
qu’en fe rapprochant du foleil ,Ie s cometes en reprennent de
nouvelles. Utilité des cometes dans l’univers, félon Newton
ibid. b. d’après le principe duquel il y auroit quelque
fondement aux opinions populaires des préfàges des cometes.
Variétés dans la grandeur des différentes cometes. Utilité
qu’on pourroit tirer du paffage d’une comete près de la
terre pour avoir avec précifion la parallaxe du foleil. Aucune
n’a plus menacé la terre de fon voifinage, que celle „de
1680. Mouvement des cometes ; ibid. 676. a. Variétés de ce
mouvement : conféquence qu’on en tire contre le fyftême
des Cartéfiens. Nature de leurs orbites. Diverfité de fenti-
mens fur le retour des cometes. Preuves de ce retour félon
Newton. Diverfes cometes dont ôn a foùpçonné le r e tour.
Ibid. b. M. Caffini eft très-réfervé dans l’affertion du
retour des cometes. Objeftion générale que fait M. de là
Hire contre le fyftême entier des cometes , qui fembleroit
retrancher ces aftres du nombre des planètes : rëponfe à cette
objeétion. Utilité de la table des cometes donnée p a r le
dofteur Halley. La même comete obfervée en 13 3 2 , en
1607, en 1682. lbid; 677. a. Période de cette comete. P ériode
de celle de 1 7 3 7 , félon M. Machin, Période de celle de
1680, félon M. Halley ; coïncidence de l’apparition de cette
comete avec le tems ou arriva le deluge univerfel. Conféquence
qu’en tire Whifton fur là caufe du déluge. D éterminer
le lieu ôc le cours d’une comete. Péterminer le cours
C O M C OM 3 5 3
î ’une comete mêchaniquement & fans les inftrumens Ordinaires
méthode ingénieufe de Longômontan.' Ibid. b. Ouvrages
à confulter fur la théorie des cometes. Expofition de Poul
i e de M. le Monnier fur cette matière : éloge de cet
ouvrage. Traité de M. de Maupertuis. Ibid. 678. a. Ouvrage
de M. Euler. Diverfes cometes qui ont paru depuis le commencement
de ce fie cle , jufqu’en 1744- M. Jacques Bernoulli
regardoit‘les cometes comme un Ligne de la colere du
ciel : faune prédiétion qu’il donna du retour de celle de 1680.
Ibid. b.
Cometes , ( AJlron. ) le retour de la comete de 1682 obfervée
en 173-9, a donné le dernier degré.de certitude ôc
d’évidence à la théorie qui fe trouve expliquée dans l ’Ency-
clopèdie. Sa période s’eft trouvée à la vérité plus longue
que la précédente d’environ 600 jours ; mais il eft prouvé
que les attrapions de Jupiter & de Saturne pouvoient produire
cette différence. - Calculs de l’auteur ôc de M. Clai-
raut fur cette comete. - Ouvrages à confulter— Autres
cometes dont la période paroîteonnue. Suppl. IL 3 22. a. Principales
réglés du mouvement parabolique des cometes. Ibid. b.
Nombre des cometes connues. - C e qu’on entend par élémens
d’une comete. - Comment on reconnoît fon retour.- Ibid. 3 23.
b. D es cometes dont les orbites paffent très-près de celle de
la terre. - Obfervations à l’occafion d’un ouvrage de l’auteur
fur ce fujet. - Problèmes à réfoudre fur le calcul des
cometes. L e premier eft de déterminer par les obfervations
leur orbite fuppofée parabolique ; ôc le fécond eft de s’affu-
rer fi une feule apparition ne peut point faire déterminer
l ’orbite elliptique, ou du moins fervir à en déterminer les
limites. - Méthodes à fuivre pour leur folution. Ibid. 524. a.
_ Obfervations fur les caufes qui retardèrent le retour de la
comete de 1682 ,0c fur le calcul de ce retour. Ibid. b. A u tres
remarques fur la perturbation des cometes. Ibid. 323. a.
Cometes, fentimens de Galilée Ôc de Caffini fur leur nature.
Suppl. III. 173. 176. a. Noyau d’une comete. XI.
267. a. Reffemblance entre la queue des cometes Ôc la
lumière zodiacale. IX. 723. a. Orbite des cometes. XI. 376.
b. D é la trajePoire de ces aftres. X V I . 324. a , b. Zodiaque
des cometes. 7 2 1 , a. Efpece de comete appellée ceratias.
II. 833. a. Celle que les anciens appelaient pertica. XII.
439. b. Théorie dé Newton- fur les cometes. X I. 123.
b. D ’où vient que quelques cometes ont paru , après s’être
approchées jufqu’à un certain point du fo le il, s’en retourner
tout-à-coup en fuyant. IX . 333- é. Difficulté d’admettre des
habitans dans les cometes. X. 640. b. Périodes de trois cometes
connues. XII. 360. b. Defcription poétique de l’apparition
des cometes. X.VII. 738. a. Remarques fur cette terreur
universelle que caufe cette apparition. IV . 799. b. Pré-
fages qu’on leur attribuoit. Suppl. II. 897. b. 898. a. Obfervations
de Newton ôc de Whifton fur celle de 1680. III.
836. b. Selon ce dernier, ce fut une comete qui caufa le
déluge. IV . 799. a , b. Selon quelques auteurs, la fin du
monde aura-lieu par l’incendie univerfel que caufera l’approche
d’une comete revenant de fon périhélie. III. 836. b. La
production des monftres attribuée à ces corps céleftes. X.
<>71. b. Ouvrages fur les cometes de Clairaut. Suppl. I.
663. a. de H a lle y , 664. b. Auteurs qui ont écrit fu rie s
perturbations des cometes. SuppU IV . 334. a. Tables des
«ometes, 923. a yb.
• Comete, en terme d’artificier. III. 678. b.
Comete, ou de Manille, J Jeu de la') inftruâion détaillé
e fur la maniéré de le jouer. III. 678. b.
C omete, ( Blafon) meuble d’armoirie.1 Maniéré de la
repréfenter. Suppl. II. 323. a.
COM E U S , (Myth. ) furnom de l’Apollon de Séleucie.
Pefte qui furvint lorfque les foldats Romains voulurent piller
le temple de Séleucie. III. 679. a. D ’où eft venue l’idée
de donner à Apollon une chevelure blonde. Comment les
Naucratiens célébroient fa fête. Ibid. b.
C O M I , (B o t .) plante. Suppl. I. 786. b.
C O M IC E S , (Hijl. anc. ) Par qui ces affemblées étoient
convoquées Ôc dirigées. Objet pour lequel on les tenoit. Lieu
de l’affemblée. Ceu x qui y etoiént admis. Tems où il ne
poüvoit y avoir de comices. La liberté des affemblées plus
o u moins gênée fous les einpereurs. Diftinétion Ôc diverfes
défignations des, comices. Comices . dits adilitia. Comices
dits calata. Comices dits cenforia. Comices dits centuriata :
III. 679. b. leur inftitution: objets de ces affemblées : tems
où on les tenoit : pouvoir du peuple augmenté par les foins
de Quintus Publius P hilo : comment on propofoit le fujet
de la délibération : comment on recueilloit les fuffrages. III.
680. a. Eleétion des magiftrats. D ’où Vient l’e xprdîion, omne
tulit punêlum. Comices confulaires. Comices dits euftata. Ibid. b.
Comices dits pontificia. Comices dits pratoria. Comices dits
proconfularia ÔC propreetoria. Comices dits qucejloria. Comices
dits facerdotum. Comices dits tribunitia. Comices dits tributa.
Magiftrats qu’on y élifoit. III. 681. a. Autres objets de ces
affemblées : par qui elles étoient tenues? Aucun patricien n’y
afliftoit. Ibid. b.
Comices, différence entre les comices Ôc les conciles chez
les anciens Romains. III. 806. a. Q u i fut le oréfident des
premiers comices Romains. IV . 101.. b. D e s jours où ils
s’affembloient. Suppl. II. 1 17. a. Objets des affemblées des
comices. Différentes maniérés dont le peuple a été diftribuè
dans les affemblées. Comment le peuple y étoit confultè.
Ceffation des comices fous les empereurs. V I . 20. b. Sur les
différentes diftributions du peuple dans les comices, voye^
C urie , C enturie Ôc T r ib u . Maladie qui étoit caufe que les
comices fe rompoient fur le champ, dès qu’un homme de
l’affemblée en recevoit un accès. IX, 938. a. Comment on
recueilloit les opinions. XI. 308. a. X V . 638. b. Officiers
des comices appellés rogatores 8c cujlodes. X IV . 319. b. In*
troduélion des ferutins dans les comices. 813. b. Comices
affemblés pour une loi propofée. IX. 646. b. Partie du peuple
affemblé qu’on appelloit prérogative. XI. 467. b.
Comité, endroit de Rome dans la huitième région, <5*c.
Comment ce lieu étoit difpofé. Divers monumens qui le
décoroient. Supplices qu’on y exécutoit. Exercices qu’on y
pratiquoit. IIL 681. b,
COM IQ U E ,plaifant, boufon, ( Synon. ) Suppl. IV . 393. a.
- Comique,l’effet du comique réfulte de la comparaifon qu’on
fait de fes moeurs avec les moeurs qu’on v o it tourner en
ridicule. III. 681. b. L e même homme peut rire cependant
de fa propre image : quelle en eft la raifon. Quelle eft la
forte de comique qui peut intéreffer dans tous les tems.
Comique local & momentané. C e qu’il a de louable. Obfervations
fur les dénouemens des Précieufes ridicules Ôc du
Tartuffe de Moliere. L e genre comique françois fe d ivife en
comique noble, comique bourgeois, Ôc bas comique. Ibid.
682. a. Caraétere du comique noble. Pourquoi il eft rarement
traité. Exhortation adreffée aux auteurs comiques. Cara-
ftere du comique bourgeois. Utilité de ce genre. Pièces de
Moliere qui peuvent fervir d’exemple en ce genre. Ibid. b.
Critique injufte qu’a faite Boileau de quelques endroits de certaines'
pièces de Moliere. Caraftere du comique bas, qu’il
ne faut pas confondre avec le groffier. Exemples tirés de
Moliere. Mélange qu’il a fait des comiques. Ibid. 683. a.
Comique, opéra comique. XI. 493- b. 496. a. Déclamation
comique. IV . 682. a. Poètes comiques. XII. 842. a , b , ôçc.
En quoi confifte le vrai comique. X IV . 287. a^ b.
C O M IT E , origine de ce nom donné à ceux qui commandent
les forçats. HI. 800. b.
C O M IT IA U X , ( Calendr. romain) jours de ce nom. SuppU.
II. 116. b. 1 17. a^
C O M M A , (Gramm. 6* Impr. ) étymologie du m o t , qui
fignifie incij'e. C e que dit Quintiüen des incifes. On donne
auffi le nom d’incife aux divers fens particuliers du ftyle
coupé. On appelle auffi comma la ponâuation qui fe marque
avec les deux points. Conteftation fur ce fujet. I IL
683. b.
Comma, terme de mufique. Tro is efpeces de comma. L e
mineur, le majeur , le maxime qu’on appelle comma de
Pythagore. III. 68 j . b.
Comma, ( Mufiq. ) fuivant M. de Bois G é lo u , le rapport
d’un intervalle doit être inconimenfurable, lorfque les mufi-
ciens lui affignent plufieurs expreffions, dont la différence
eft ce qu’on appelle un comma. Suppl. II. 323. a. Preuve
de cette théorie. Ibid. b.
C O M M A N D , ( Jurifp. ) deux fens de ce mot. i° . C e lu i
qui déclare qu’il acheté pour lui ou pour un ami élu ou à
élire. 20. Celui qui a donné charge à un autre d’acquérir
pour lui. III. 683. b. Coutumes où cette maniéré d’acquérir
a lieu. Comment fe fait la déclaration de command dans
les ventes volontaires , & dans celles par décret. Dans quel
tems l’acquéreur Ou adjudicataire doit nommer le command.
La nomination du command doit être faite pour le même
prix, charges , claufesÔc conditions; Ôc il faut que l’acquéreur
n’ait pas fait aéte de propriétaire en fon propre nom.
Comment l’acquéreur demeurera propriétaire au refus du
command. n i. 684. a.
C O M M A N D A T AIRE , ou Commendataire. Différence
entre le bénéficier commendataire ôc le titulaire. ^ Ç è que
prononce le concile d’A ix tenu en 1383 fur les beneficiers
commendataires. Abbés commendataires, leurs dignités ôc
privilèges : ils font tenus de fe faire promouvoir à l’ordre
de prêtrife dans l’an de leurs pro-rifions. Leurs droits fur les
religieux. Bénéfices Ôc offices auxquels ils peuvent nommer.
Prieurs commendataires, Autres obfervations fur les commendataires.
III. 684, b. Traités à confulter. Ibid. 683. a.
C OM M A N D E , ou Commende, ( Mat. bénèjic. ) Donner
un bénéfice en commende. Ancienneté de l’établiffement
des commendes. Exemples qui montrent que les évêques
conféroient des bénéfices réguliers en commende. Les princes
donnèrent même des abbayes à des laïcs. Abbates milites
, ou abbi-comites. Les commendes eccléfiaftiques n’ont été
pratiquées en France que pour les abbayes ôc les prieurés.
Tems que devoit durer la commende. IlI. 683. a. Abus de
l’ufage des commendes, contre lefquels l’é^ife s’eft élevée,