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de colle qui fert à lier les élémens terreux de la fibre. L ’air
fixe fait une partie principale de cette collé. C ’eft apparemment
à la colle animale qu’appartient principalement la force
morte par laquelle les élémens de la fibre s’approchent fur
cette colle. Ibid. b. Voyt{ G luten. Les fibres , proprement
dites , fe trouvent plus fréquemment dans les parties ou la
nature n’a pas voulu qu’il le répandit de la graille , & dans
les intervalles des faifeeaux des nbres les plus fines. Ufage des
lames. Elles ont la même force morte que les fibres. Effets de
cette force. La. diverfiré des tempéramens paroit dépendre
du plus ou moins de fermeté des fibres & des lames. La fibre
entre dans la compofition de toutes les parties folides du
corps humain. Elément de la fibre mufculaire. La moelle du
cerveau fe forme naturellement en fibres. Ibid. 36. a.
Fibres. Confidêrations fur celles du corps humain. Suppl. I.
752. b. 753. a. Leur fondation dans le foetus. Suppl. III. 7 1 . a.
Fibres longitudinales & circulaires. LX. 688. a. Fibres mufculai-
res. X . 884. b. 889. b. Suppl. III. 9 77.a, b. Fibres nerveufes. X I.
xoo. a , b. Fibres tendineufes. Suppl. III. 978. a , b. Forces
contraélives des fibres animales ; force morte , irritabilité ;
force nerveufe. 663. a , b. 664. a , b. Etat de diftraélilité
continuelle où font les fibres qui entrent dans la ftruéture du
corps de l’animal. V . 875. a. Les fibres du corps animal confi-
dérées comme l’expanfion d’autres fibres. V l . 285. b. Pourquoi
nos fibres font fufceptibles d'allongement 8c d’accour-
cilfement avec élafticité. 326. a. D e la trop grande extenfion
des fibres. Ibid. b. D e leur laxité. IX. 3 27. a ,b. X IV . 52. a. D e
leur refferrement. X IV . 186. b. Effets de l’eau fur les fibres.
Suppl. I. 756. a. v V ;. .
F ibr e . ( Pfyehologie) L’ufage que M. Bonnet de Geneve
a fait de la théorie des fibres dans fon Effai fur l ’ame, eft fi
intéreflant, qu’on a cru devoir en faire la matière d’un article
particulier. Liaifon intime des fens avec l’ame. Empire
qu’elle exerce fur les organes & fur les membres. Suppl. ÛI.
36. a. D u fiege de l’ame dans le cerveau. En admettant ce
fiege , on doit le confidérer comme un centre où tous les
nerfs vont rayonner. Comment les objets excitent dans les
nerfs des vibrations ou des mouvemens qui fe communiquent
à l’ame. D u plus ou du moins de mobilité du genre
ne rveu x, dépend le plus ou le moins de vivacité des ienfa-
tiorïs. D ’où dépend le tempérament d’une fib r e , ou fon
aptitude à céder à l’impreffion de l’objet. Ibid. b. Caufe de
l’agrément ou du défagrément que procurent les différentes
fenfations. D e l'aélion de l’ame fur les fibres , & de l’effet
qu’elle produit fur elles. Effet de l’attention. T o u t ce qui tend
à augmenter ou à diminuer la quantité du fluide ne rveu x,
augmente ou diminue l’activité des fibres. Ibid. 3 7. a. Diverfes
conféquences intéreffantes que M. Bonnet a tirées des principes
qui viennent d’être expofès. Ibid. b.
FlBRE ou V enule. ( Minéral. ) V I. 675. b.
FIBRILLE . ( Anatom. ) diminutif de fibre. V I. 675. b.
F IBU LA , ( Inflr. de chirurg. ) efpece de boucle ou. d’anneau
par lequel on empêchoit les jeunes hommes d’avoir
commerce avec des femmes , lorfqu’on penfoit que cela fe-
roit contraire à la famé. Defcription de l’opération par laquelle
on attachoir cette boucle. On a confervé cette opération
dans la vétérinaire pour empêcher l’accouplement du
cheval avec la jument. V I . 675. b.
Fibula. Addition à cet article de l’Encyclopédie. Suppl.
S g 37. b.
F ÏC , ( Chirurg. ) tumeur qui reffemble à une figu e , &
qui peut s’attacher fur toutes les parties du corps. Maniéré
de là couper. Comment elle fe guérit dans la maladie vénérienne.
V l . 675. b. V o y e z Condylome. Epigramme de Martial
, par laquelle on a pu trouver que les maladies vénériennes
exiftoient dans Rome. Ibid. 676. b.
F lC', ( Maréch. Manege) excroiffances femblables aux v er rues
ou porreaux dans l’homme. Leurs caufes, leurs effets,
leurs remedes font aufiï les mêmes. Ces excroiffances n’ont
rien de dangereux. Leurs différentes figures. Maniéré de les
détruire. V L 676. a. V o y e z Suppl. III. 409. b. .
F lC , vulgairement crapaud, (Manege. Maréch.) excroiffance
fongueufe qui naît ordinairement dans le corps fpongieux
d’où la fourchette tire fon nom & fa figure. Quels font les
chevaux fujets à cette maladie. Ses caraéteres plus ou moins
bénins. Accidens qui peuvent quelquefois l’accompagner.
O n ne fauroit en commencer trop tôt le traitement. En quoi
il confifte. V I . 676. b. V o y e z Suppl. III. 415. b.
FICHES. ( A nm ilit.) V I. 677. *.
F ich e s , (L u th .) efpece de chevilles pour les clavecins,
épinettes , pfaltérions, &c. Leurs deferiptions & leurs différences
, félon les inftrumens auxquels elles appartiennent.
V I . 677. b.
F iche , (P eint.) infiniment à piquer les traits ou poncis.
V I . 677. b.
F i c h e , (Serrur.) pièces de fermeture fur lefquellcs fe
meuvent les portes d’armoires, les fenêtres. Fiches à v a fe ;
fiches de brifure; fiches à chapelet; fiches de porte-cochere ;
fiches à noeuds. V I . 677. b.
F I C
X V II . 825. b.
Fich e . (Jeux de cartes & autres) Détails fur leurs ufages
& fur ceux des jettons. V I . 678. a.
I I m U M ( Blafon ) En quoi le fiché différé de l’aiguifé.
F ICH TELBERG , ( Géogr. ) montagne d’Allemagne dans
le cercle de Franconie. Circonférence de fa bafe. Productions
qu’on en tire. Defcription de cette montagne. Rivieres
qui en fortent. Suppl. III. 37. b.
FICIN. (Marfille) Obfervations fur ce philofophe. XII.
FICO ID ES. (Botan.) Caraéleres de ce genre de niante,.
VI. 678. b. *
Ficoides. ( Bot. exot. ) Cette plante n’eft connue que
des botaniftes Sc des curieux. Defcription de cette plante
& de toutes fes parties. Les Hottentots fe nourriffent de
fon fruit. Grand nombre d’efpeces de ficoides, qui font cultivées
en Angleterre. En quoi le ficoïde reffemble au figuier
d’Inde , avec lequel il ne faut cependant pas le confondre,
ni avec le bananier. Les ficoides font prefque tous originaires
d’A frique. Lieux où ils croiffent. V I . 678. b. Comment
on les multiplie 8c on les cultive. Leur durée. Il y
a quelques efpeces que l’on doit multiplier de graine tous
les ans. Figure 8c apparence de leurs feuilles. Fleurs blanches
qu’elles produisent en feptembre. Précautions à prendre
pour que cette efpece paffe l’hiver. Autre efpece de fi-
coïdes nains. Culture des efpeces en buiffon dont la tige eft
ligneufe. Les ficoides font trés-diverfifiés par la couleur de
leurs fleurs. Ficoïde appellé par les Anglois diamond-plant,
l’un des plus remarquables. Ouvrages à confulter fur fa culture
, & fur celle des autres ficoides. Ibid. 679. a.
F IC T IO N , ( Belles-lett. ) production des arts qui n’a point
de modèle complet dans la nature. L’imagination compofe &
ne crée point. Quatre genres de fiftions, le parfait, {'exagéré
, le monflrueux & le fantaflique, C e qu’on entend par la
fiélion qui tend au parfait : elle eft effentielle à tous les arts
d’imitation. Modèle intellectuel fur lequel travaillent les ar-
tiftes. La beauté de compofition n’eft pas toujours un affem-
blage de beautés particulières : elle confifte dans le choix des
moyens le plus capables d’émouvoir l’am e , de l’étonner &
de l’attendrir. C ’eft dans les compofitions morales que le
peintre a befoin de l’étude de la nature la plus profonde.
Horace dans la peinture des moeurs laiffe le c h o ix , ou
de fuivre l’opinion, ou d’obferver les convenances. Réflexion
de l’auteur fur cela. V I . 679. b. La fiftion doit être
la peinture de la vérité , mais embellie , animée par
le choix Sc le mélange des couleurs qu’elle puife dans
la nature. U n’y a point de tableau fi parfait dans la nature,
auquel l’imagination n’ait encore à retoucher ; & il en eft
du moral comme du phyfique. C ’eft un monde nouveau
qu’on^ demande aux arts , 8c non le monde tel qu’il eft. La
beauté morale a des réglés fixes , ainfi que la beauté phy-
fique ; mais plus l’idée de la belle nature eft déterminée,
moins le choix en eft arbitraire, 8c plus l’imitation en eft
difficile. C ’eft fur-tout dans la ' partie morale que nos idées
fe font étendues. Ibid. 680. a. Cependant dans cette partie
même, le génie n’eft pas fans reffource , & la fiction peut
encore y trouver de nouveaux tableaux à former. La nature
phyfique eft plus féconde 8c moins épuifée. La peinture
eft encore aux premiers pas de fa carrière. Cependant
dès qu’un génie audacieux & mâle a conduit le pinceau , on
a vu éclorre des morceaux fublimes. Q u ’on ne dife point
que les fujets pathétiques & pittoresques font rares , l’hif-
toire en eft femée, 8c la poéfie encore plus. Exemples de
quelques feenes de nos tragédies qui fourniroient d’admirables
fujets au peintre. Ibid. b. Les talens vulgaires fe per-
fuadent que hors de la mythologie, il n’y a point d’invention.
Mais que les hommes de génie fe nourriflent de l’hiftoire,
ils feront furpris de fe fentir élever au-deffus d’eux-mêmes.
Pourquoi les peintres qui ont fait fouvent une galerie de
la vie d’un homme, n’en feroient-ils pas d’une feule aélion ?
On a trouvé plus facile d’exagérer la nature que de l’embellir
; de-là le fécond genre de fiftion que nous avons annoncé.
L ’exagération fait ce qu’on appelle le merveilleux de
la plupart des poèmes , & ne confifte gucre que dans des
additiorts de ma ffe, de forme 8c de vîteffe. Mais f i , en
exagérant dans le phyfique 8c le mo ral, le génie préfente
les plus belles proportions de la nature idéale pu réelle
qu’il veut imiter , il n’eft plus diftingué du parfait que par
un mérite de plus. C ’eft fur-tout dans le mélange du m o ral
avec le phyfique qu’il eft difficile de pafler les bornes de
la nature, fans altérer les proportions. Ibid. 6 8 t. L ’efprit
métaphyfique feroit un mauvais juge en fait de fiftion ; mais
non i’el’prit philo lophique , ce qu’il eft effentiel de diftinguer.
Ufage de l’elprit philofophique dans les arts. Il n’eft rien que
les peintres 8c les poètes n’aient imaginé pour intéreffer par
la furprife ; 8c la même ftérilité qui leur a fait exagérer
la nature , la leur a fait défigurer. Mais ils u’ont pas été
F I D F I D 721
plus heureux à imiter fes erreurs qu a etendre fes limites:
de-là le genre monflrueux. Ibid. b. C e genre de hftion confi-
déré comme fymbole , a fa jufteffe 8c fa vraifemblance ;
mais il a aufli les difficultés. Réglés de proportions 8c d’en-
femble auxquelles l’imagination doit s’affujettir en traitant
c e genre. Pour paffer du monflrueux au fantaflique, le dérèglement
n’a eu que la barrière des convenances à franchir.
C e genre eft l’affemblage des formes les plus difparates, fans
mrogreffion, fans proportion , fans nuances. Ibid. 682,. a.
Q u e les deffinateurs fe foient égayés quelquefois à laiffer
aller leur crayon pour voir ce qui réfùlteroit d un affem-
blage de traits jettés au hazard , on leur pardonne ce badinage
; mais ce qu’eux 8c les peintres n’ont pas dédaigné de
faire , a été d’employer ce genre extravagant à la décoration
des édifices les plus nobles. Détail 8c critique que Vi-
truve donne de ce genre. Le grotefque de Calot n elt point
ce que nous avons entendu par le genre fantaflique. Le
goût des contraftes que Meffonier a porté fi loin n’en eft
pas moins éloigné. Le fantaflique n’eft, fupportable que dans
un moment de folie ; le monflrueux ne peut avoir que le
mérite de l’allégorie ; l’exagéré dans 1 alfemblage du moral
& du phyfique , tombe dans des difproportions cho-.
quantes 8c inévitables ; la fiftion en beau eft donc le feul
genre fatisfaifant pour le goût , intéreflant pour la raïfon ,
& digne d’exercer le génie. Ibid. b. Sur la queftion , fi la
ï f t io n eft effentielle à la poéfie , v o y e z Didaftique , Epopée,
Image & Merveilleux.
Fiftion. D e la fiftion dans la poéfie. XII. 837. b. D eu x
fortes de fiftions , les unes de r é c it , les autres de ftyle.
IV . 970. b. La fiftion n’eft pas effentielle à la poéfie. Ibid.
Fiftions nées de l’abus des termes métaphyfiques. I. 46. b.
Différentes origines de fiftions. V I . 342. b. 8cc. Fiftion morale
dans le poème épique. 349. a , b. Fiftion dans le genrè
grotefque. V IL 966. b. Proportion qui doit régner dans toutes
les parties d’une fiftion. VIII. 819. b. Des ornemens que
la fiftion prête à la poéfie. X. 559. a. D e la vraifemblance
dans les fiftions. XV II . 484. b. V o y e z Mythologie.
FIDÉI-COMMIS. ( Jurifpr. ) Les fubftitutions dont il eft
parlé dans les loix romaines , ne doivent s’entendre que des
fubftitutions direftes, 8c non des fubftitutions fidéi-commif-
S faires. C e qu’on entend par celles-ci. Chez les romains , les
fidéi-commis étoient comparés aux legs per damnationem. Les
unes 8c les autres ne produifoient qu’une aftion perfonnelle
ex teftamento. Magiftrat devant lequel l’aftion s’enintentoit.
Suivant l’ancieii d ro it, les fidéi-commis etoient prèfque toujours
inutiles. I l étoit autrefois nèceffaire pour la validité
des fidéi-commis qu’il y eût un héritier inftitué. Formalité
des paroles qui étoient néceffaires pour les fidéi-commis,
abrogée par Conftantin, Confiance 8c Confiant. Autre cor-
reftion faite par Juftinien. V I . 683. a. Preuve admife autrefois
du fidéi-commis verbal. Ceu x qui ne peuvent tefter, ne
peuvent faire de fidéi-commis. Il doit être fait au profit d’une
perfonne capable 8c fans fraude. L’héritier chargé de rendre
après fa mort l’hérédité, doit aufli rendre le prélegs. L’héritier
grevé de fidéi-commis eft tenu de donner caution : cas
exceptés. Le fidéi-commiffaire peut obliger l’héritier grevé
de faire inventaire. Différence à faire entre l’héritier fiduciaire
8c l’héritier inftitué. L’héritier grevé , &c. peut retenir
la quarte trébellianique. Ibid. b. V o y e z Subftitution.
Fidéi-commis caduc. V I. 683. b.
Fidéi-commis à la charge d'élire. V I . 683. b.
Fidéi-commis conditionnel. V I . 684. a.
Fidéi-commis contractuel. V I . 684. a.
Fidéi-commis éteint. V I . 684. a.
Fidéi-commis graduel. V I . 684. a.
Fidéi-commis légal. V I . 684. a.
Fidéi-commis l'tnéal. V I. 684. a.
Fidéi-commis mafeulin. V I. 684. a.
Fidéi-commis ouvert. V I . 684. a.
Fidéi-commis particulier. V I . 684. a.
Fidéi-commis perpétuel. Réduftions faites de ces fidéi-commis.
V I. 684. a.
Fidéi-commis pupillaire. V I . 684. b.
Fidéi-commis pur & J,impie. V I . 684. b.
Fidéi-commis réciproque. V I . 684. b.
Fidéi-commis tacite. Ces fubftitutions ne fe font ordinairement
que pour avantager une perfônne prohibée. Loix qui
défendent ces difpofitions indirectes. Preuve teftimoniale admife
lorfque les héritiers attaquent une difpofition contenant
un fidéi-commis tacite. O n peut encore faire affirmer
le donataire qu’il n’a point intention de rendre les biens à
une perfonne prohibée. V I . 684. b.
Fidéi-commis univerfel. V I . 685. a.
Fidéi-commis, tranfmijfioh pour. X V I . 557. b.
F ID E I - COMMISSAIRE. ( Jurifp. ) Héritier fidéi-commiffaire.
Subftitution fidéi-commiffaire. V I . 68<;. a.
Fidéi-commijfaire. Héritier fidéi-commiffaire. VII I. 163. b.
Subftitution fidéi-commiffaire. X V . 590. b , 8cc. 593. a , b.
Succeflion fidéi-commiffaire. 599. a,
Tome I,
F IDE-JUSSEUR, (Jurifp r.) caution. En quoi le fidéjuf-
feur eft différent du co-obligé. L’intervention du fidéjuffeur
n’éteint pas l’engagement du principal obligé. Par l’ancien droit
romain , le créancier pouvoit s’adreffer direftement au fidé-
jufleur. Correftions faites à la loi fur ce fujet par Adrien
8c par Juftinien. Les bénéfices accordés par ces empereurs
aux fidéjuffeurs leur font devenus prefqu’entiérement inutiles
aujourd’hui: Les fidéjuffeurs s’obligent aujourd’hui fans aucune
folemnité de paroles. Exceptions qui périmant l’obligation
principale , fervent aufli au fidéjîiffeur. V I . 685. a. Le fidéjuffeur
qui a payé pour le principal oblige a un recours
contre lui. Loix 8c traités à confulter, Ibid, b. V o y ez C o -
FIDÉJUSSEUR.
F1DÉ-JUSSI0 N. Rapport Sc différence entre la fidé-juf-
fion 8c le conflitut. X V I I . 764. b.
FIDELE. ÇThéolog. Hift. eccl. ) Dans la primitive églife ,
ce nom étoit particuliérement affeftè aux laïcs baptifés , distingués
des çathécumenes 8ç des clercs. On diflinguoit aufli
la meffe des cathécumcnes 8c la meffe des fideles. Privilèges
dont les fideles jouiffoient dans l’églife. On ne compta enfuite
fous le nom de fideles que les chrétiens catholiques 8c orthodoxes.
Divers paffages par lefquels on voit que J. C . a
fait confifter le caraftere de fidele dans l’intime perfuafion
de fa puiffance 8c de fa divinité , dans la confiance , la foi
invariable en fa parole 8c en fa million. V I. 685. b. L’auteur
p révient la conféquence qu’on pourroit tirer de ces paffages
, par lefquels il femble que toutes les fociétés chrétiennes
qui admettent la médiation 8c les mérites du fauveur,
pourroient prétendre à la qualité de fociétés de fideles. Ibid.
686. a.
F ideles. (Jurifpr.) Ufage de ce mot dans les7anciens
cartulaires. Suppl. III. 735, b.
F ID É L IT É , Confiance. (Synon.) Différence dans la lignification
8c l’ufage de ces mots. Suppl. III. 37. b.
F idélité ; ( Morale) reftriftions que la jullice doit mettre
à nos engagemens. Equivoques condamnés lorfqu’on les emploie
en promettant qüeîque chofe. On ne peut rehuer à
un homme , quoique v ic ieu x , les chofes qu’on lui a promi-
fes. Il eft dangereux d’établir que la foi donnée à un homme
fans foi eft nulle. La bonne foi eft la fource de prefque tout
commerce des êtres raifonnables. V I . 686. a.
Fidélité, dans les engagemens. IV . 916. b. V . 677. b. X V I I .
766. a. Celle des Arabes. Suppl. I. 501. a. Voye^ F o i. Fidélité
des fouverains dans leurs traités. X V I . 533. b.
Fidélité, ferment de. Celui que les Anglois prêtent au roi.
I. 279. b. Danger d’admettre dans l’état des corps qui prêtent
ferment de fidélité à un fouverain étranger. II. 666. b. S erment
de fidélité du vaffal envers le l'eigneur. V I . 24. a , b.
&c. Hommages convertis en ferment de fidelité. VII I. 234.
b. Serment de fidélité des foldats romains. X V . i c i . a , b. 8cc.
Serment de fidélité au roi 8c aux feigneurs. 104. a. Vlycç
Serment.
F idélité. (Morale) La fidélité en amour n’eft pas la constance
; mais c’eft une vertu plus délicate j plus fcrupuleufe
8c plus rare. Avantages qu’elle procure à ùn amant. Elle eft
la preuve d’un fentiment très-vrai Sc l’effet d’une probité
bien grande. Il ne faut qu’aimer d’un amour fincere , pour
goûter la douceur qu’on fent à demeurer fixe. ,La fidélité
n’appartient qu’à une ame honnête. C ’eft en examinant ce
qù’en amour les femmes font pour nous, que nous verrons
ce que nous devons faire pour elles. Il n’y a que l’amour
vertueux qui puiffe donner l’amour fidele. V I . 686. a.
Fidélité conjugale. Comment les femmes romaines prou-
voient leur fidélité à leurs maris. II. 290. b. Epreuve de la
fidélité des femmes chez les anciens hébreux. V . 203. b. Motifs
qui engagent à la fidélité. VII I. 701. b. La mufique employée
autrefois comme un remede aflùré pour la fidélité 8c
la continence. X. 90 j..b. Comment les Pfylles éprouvoient
la fidélité de leurs femmes. XIII. 544- Comment les Gaulois
en faifoient l’épreuve fur les eaux du Rhin. X IV . 251. a.
Symbole de fidélité. X V I . 496. b.
Fidélité , (M y tho l.) déeffe des Romains quon prenoit
à témoin dans fes engagemens. Elle tenoit le premier rang
dans la religion. Comment on la repréfentoir. Infcnption
qu’on lit fur quelques médailles où elle eft dépeinte. Details
fur fon culte. Numa lui bâtit le premier temple, 8c ht entretenir
fon culte aux dépens du public. C e temple rêêdihe
par Attilius Collatinus. La ftatue de-la fidélité fut placée
8 le capitole , .près de celle de Jupiter B a i , pellage
d’Ennius fur cette divinité. Dans quel .but Numa lui éleva
un temple. V I. 687. a. Fidélité des premiers Romains, op-
pofée à l’infidélité des Grecs. Combien ils avoient dégénéré
fous le regrie d’O éh ve . Ibid. b.
Fidélité. (Littéral.) Symbole de cette vertu. Suppl. 1.
^FIDÉLITÉ ; ( l ’ordre de la ) fon infti union par ChriftianVI,
roi de Danemarck. Marque de l’ordre. Suppl. III. 37. b.
F ID EN ES , ( Géogr. ) v ille du pays des Sabins. Délaftre
arrivé dans ce lieu fous le régné de Tibere. Suppl. III. 37. b.
V V V V v v Y Y.