a6o C E R C E R
q u e , un fi grand nombre de fauffes traditions, que je ne
faurois me rendre à vos preiives : telles font les fameufes
dynafties des Egyptiens, les hiftoires des dieux de la fable ,
le conte de la louve qui nourrit Remus & Romulus, Sec.
Ibid, b.
Réponfe. Les lignes qui nous tranfinettent une e rreur, font
toujours couvertes d’un certain voile qui les fait aifement
reconnoître. Plus vous les fuivez en remontant,^ plus leur
nombre d iminue, & vous en atteignez le bout fans être arrivé
au fait qu’elles vous tranfinettent. Il ne faut point confondre
ce que nous appelions fa it , avec ce que les différentes
nations ont cru fur leur origine. Aucun des faits qu’on cite
n’a été tranfinis par un grand nombre de lignes traditionnelles
qui nous faffent remonter fans interruption jufqu’au fait.
Sur quelle preuve le fceptique regarde-t-il les dynafties des
Egyptiens comme fabuleufes? Ibid. 853. a. N ’eft-ce pas parce
qu’il reçonnoît lui-même des réglés qui lui font difcerner les
traditions vraies d’avec les faufles ? Et c’eft ainfi que, contre
fon intention, il établit ce qu’il vouloit attaquer. Me direz-
vous que tout ce ' que j’ai dit peut être bon lorfqu’il s’agira
de faits naturels, mais ne fauroit démontrer la vérité des
miracles? Je réponds que les réglés font les mêmes pour les
uns & les autres, 8c c ’eft en les appliquant aux faux miracles
que vous en découvrez l’impofture. Syftême de M . C raig,
par lequel il établit que la crédibilité d’un fait v a toujours
en décroiffant par la progreffion des âges. Réfutation de ce
îyftême. Ibid. b. Si l’auteur anglois avoir voulu dire feulement
que l’imprefïion que fait un événement fur les efprits,
eft d’autant plus v iv e & phis pro fonde, que le fait eft plus
réc en t, il n’auroit rien dit que de très-vrai ; mais un fait bien
prouvé paffe à travers l’efpace immenfe des fiecles, fans que
la conviétion perde l’empire qu’elle a fur notre efprit, quelque
décroiffcment qu'il éprouve dans l’impreffion qu’il fait
fur le coeur.
D e la tradition écrite , fécond monument propre à tranf-
mettre les faits. Ibid. 856. a. Si par une efpece d’enchantement,
des témoins oculaires étoient comme détachés de leurs
fiecles, pour parcourir les fiecles fuivans, & fceller de v iv e
v o ix la vérité de certains faits »quel refpelt n’aur'oit-on point
pour le témoignage de ces vénérables vieillards! Te lle eft
l ’innocente magie que l’hiftoire nous préfente. Elle a même
plus de carafteres de crédibilité que, n’en auroient ces témo
ins , qui, en petit nombre, auroient pu s’accorder entre
e u x , pour altérer certains faits : au lieu que le langage de
l'hiftoire ne fauroit varier. L’hiftoire a de grands avantages
même fur un témoin oculaire. C e n’eft pas l’iiiftorien feul qui
àttefte ce qu’il é c r it , mais une infinité de témoins qui fe
joignent à lui. Il parle à tout fon fiecle qui devient fon juge.
Ibid. b. Enforte qu’un hiftorien ne ;fauroit en impofer à la
poftérité , que fori fiecle ne s’entende, pour ainfi d ire , avec
lui. L e filence de tous les hommes dans cette circonftance,
les frit parler comme cet hiftorien. Car fi je ne vois que des
raifonnemens contre un f r i t , quand 011 auroit pu dire ou
laiffer des preuves invincibles de l’impofture, je dois invariablement
m’en tenir à l’hiftorien qui me l’attefte. O r puif-
qu’un hiftorien eft d’un fi grand poids fur des faits intéref-
fan s , que doit-on penfer lorfque plufieurs hiftoriens nous
rapportent les mêmes faits ?' Ibid. 857. a. Un l iv r e , dites-
vous , ne fauroit avoir aucune autorité à moins que l'on ne
foit fur qu’il eft authentique. O r qui nous l’affiirera ? Les
reproches que l ’on frit contre la fuppofition des livres font
vrais. La critique févere a découvert l’impofture. Mais en
faifant difparoître plufieurs ouvrages apocryphes, elle a confirmé
dans leur antique poffeffxon ceux qui font légitimes.
V o ic i les règles qu’elle nous donne pour difcerner les uns
des autres. i° . Un ouvrage qui n’a point été cité par les contemporains
de fon prétendu auteur, qui n’en porte pas le
caractère,.....doit nous être fufpelt. 20. Il doit l ’être encore
lorfqu’en n’y v o it pas empreint le caraétere du fiecle où il
paffe pour avoir été écrit. 30. Lorfqu’il fait allufion à des
ufages ou à des fyftêmes poftérieurement inventés. Ibid. b.
Marques qui doivent nous guider dans le difcernemeîit des
livres authentiques ; lorfqUlls font cités par d’anciens écrivains
, & qu’une tradition générale & foutenuc témoigne en
leur fa v eu r , lorfque depuis long-tems l’on travaille en vain
à fapper leur antiquité. Il y a des ouvrages qui intéreffent
des nations entières, qui par-là même ne fauroient être fup-
pofés. Impoffibilité d’imaginer un tems où l’on pût fuppoler
une hiftoire qui contiendroit des faits très-intéreffans, mais
apocryphes. Il ne fuffit pas de prouver l’authenticité d’un
liv r e , il faut encore qu’on foit certain qu’il nous eft parvenu
fans altération. Ibid. 85 8. a. R églé décifive à cet égard.
S’il y a une infinité de manuferits du même ouv rag e , il eft
évident qu’en tout ce en quoi ils s’accordent, c’eft le texte
original. Impoffibilité de les altérer tous. Les réglés ci-deffus
expofées ne fuffifent point, dira quelqu’un, fi nous ne trouvons
moyen de pous prémunir contre le menfonge fi ordinaire
aux hiftoriens. Entaffement de toutes les raifons qui
doivent nous rendre leur témoignage fufpeét. Ibid. b. Ré ponfe
de F auteur. Les pallions & l’efprit de parti qu’on nous
op p o fe , font précifément le plus puiffant motif que nous
ayons pour ajouter foi à certains faits.... Il faut donc bien
diftinguer les faits qu’on nous rapporte d’avec les réflexions de
l’hiftorien. Ibid. 859. a. Cette pente que ceux de différens partis
ont à fe contredire, nous affure de la vérité des faits fur
lefquels ils s’accordent. Si vous lifez un fiait dans une feule
hiftoire , confultez la tradition orale j ce qui vous viendra:
par e lle , ne fauroit être une fiélion de l’hiftorien. Vou le z -
vous vous affurer encore davantage ? Confultez les monu-:
mens, troifieme efpece de tradition. Les peuples jaloux de
tranfmettre à la poftérité un fait éclatant & qui intéreffe
emploiènt le marbre & l’airain pour en perpétuer la mémoire.
Ibid. b. Si l’on doit interroger l’hiftoire pour favoir
ce que les monumens repréfentent, on doit auffi confulter
les monumens pour favoir s’ils confirment l’hiftoire. Q u elquefois
tout ce qu’on v oit fous fes y eu x fert à attefter une'
hiftoire qu’on a entre les mains. Examen de l’objeltion que
l’on fait contre la validité des témoignages que fournifïent
les monumens. Ibid. 860. a. Un monument n’eft pas un bon
garant pour la vérité d’un fait, à moins qu’il n’ait été érigé
dans le tems même où le fait eft arrivé pour en perpétuer
le fouvenir. To us les monumens de l’ancienne Grece 11e
peuvent fervir qu’à prouver que dans le tems qu’011 les érigea
, on croyoit ces faits. La tradition des monumens eft
ainfi toujours infaillible, lorfque vous ne lui demandez que
ce qu’elle doit rapporter ; favoif, la vérité du fa it , lorfqu’ils
remontent jufqu’au fait même, & la croyance publique fur
un fa it , lorfqu’ils n’ont été érigés que long-tems après ce
fait. Examen d’jm prétendu miracle opéré par l’augure Atrius
Navius, qui coupa une pierre avec un rafo ir, miracle qui
fu t , dit-on, attelle enfuite par un monument. Examen d’un
autre prétendu prodige opéré par le dévouement de Cur-
tius. Ibid. b. Q u e le pyrrhonien ouvre donc enfin des y eu x
à la lumière, & qu’il reconnoiffe avec nous une réglé de
vérité pour les faits. Ibid. 861. a. Eft-il affuré de la réalité
de la réglé? Il ne fera pas long-tems à s’appercevoir en quoi
elle confifte. Comment ces règles ferviront à la poftérité
pour l’inftruire des glorieux événemens du fiecle de Louis X V .
Ibid. b. Eloge d e là differtation de M. l’abbé de Prades, par
l’éditeur de l’Encyclopédie. Danger de ne défendre la religion
contre les attaques de fes adverfaires que par de mau-
vaifes réponfes. Ibid. 862. b.
C E R V E A U , ( Anatom. ) defeription détaillée de fes
différentes parties. C e qu’on appelle cerveau dans un fens
plus particulier. II. 862. b. Comment le fang eft rapporté
du cerveau. L’homme a plus de c e rv eau, proportion gardée »
que tous les autres animaux. Syftêmes de Malpighi & de
Ruifch fur la ftruéture du cerveau. Ibid. 863. a. M. Aftruc
prétend rendre raifon des phénomènes du raifonnement &
du jugement par l’analogie qu’il fuppofe entre les fibres dit
cerveau & les cordes clés inftrumens de mufique. Ibid, bi
i°. Expériences qui prouvent que le fentiment. & le mouvement
ont leur principe dans la fubftance médullaire.. Précautions
qu’a prifes la nature pour empêcher que la fubftance
du cerveau ne fût comprimée dans aucune de nos fitua-
fions. Ibid. b. 20. Strufture merveilleufe des veines & des,
artsres pour la liberté de leur mouvement. 30. Diftribution
des nerrs. 40. Les nerfs deftinés au mouvement. volontaire
partent du cerveau , les nerfs d’où dépendent les mouve-
mens fpontanés partent du cervelet. 30. Les maladies de la
tête dépendent toutes de la compreffion & de l’irritation.
Caufe de l’apoplexie : en quoi elle différé de celle de l’épi-
lepfie. Ibid. 864. a. 6°. O bfervation faite dans ceux qui font
morts de ces maladies. 7 0. Diftribution des nerfs dans certaines
parties , à proportion du mouvement que doivent
exercer ces parties-là. 8°. Les nerfs font les feuls corps
fenfibles du fiege de l ’ame dans quelque partie du cerveau. D iv e rs
fentimens à cet égard. Certaines obfervations femblent laiffer
en doute fi le cerveau eft une partie abfolumentjjiéceffaire
à la vie. Divers exemples d’enfans nés faiis cerveau. Animaux
auxquels on a ôté la cervelle fans nuire à leur vie. L a
queftion fur le fiege de l’ame examinée à l’article Ame. Ibid. b.
Différentes proportions du cerveau dans les animaux, félon
leurs efpeces. Un petit cerveau eft la marque , non de-
l’imbécillité, mais de la férocité. L’homme, le plus prudent
des animaux , a le plus grand cerveau , enfuite les animaux
que l’homme peut inûruire ; & enfin ceux-qui ont très-peu
d’idées & des allions de la plus grande fimplieité, !fo n t le
plus petit cerveau. Ibid. 86 5. b.
Cerveau. ( Anat. Phyfiol. ) Depuis l’homme , dont le cerveau
eft le plus grand , jufqu’aux infeltes, c e vifeere diminue
continuellement. Proportions du cerveau de l’homme ,
de l’enfant, de l’adulte , de certaines efpeces de finges &
d’oifeaux, avec le poids du corps entier. Pefanteur fpécifique
du cerveau. Sa forme dans l’homme 8c dans les poiffons;
Obfervations fur celui des oifeaux, des quadrupèdes , 8c dp
chien en particulier; Suppl. IL 299. b.
Ceiycau , { A n a t . ) i ç foription du cerveau, VII I. 265.,^, b.
Anatomie
C E R G E S â6i
Ànatomie du cerveau paf W illis , X V Î I . 62p. par Ridleg.
Suppl-I- 403 ■a- Lobes du cerveau. IX. 624. a. Suppl. III. 766:ay
Sinus x V . 220. b. Cavités appellées ventricules. X V II . 31,. b.
Valvule de Viopffens dans le cerveau. 266. b. V u lv e du
cerveau. 570. a. Subftance corticale & médullaire du cerveau.
IV . 279. b. X. 607. a. Suppl. II. 6x9. a , b. Moelle alqngéedu
cerveau. Suppl. III. 942. b. &c\ La ipoëlle du cerveau fe
forme naturellement en fibres. 36. a. Parties du cerveau appellées
corps cannelés , corps bardés, corps olivaires , corps
pyramidaux. Suppl- IL 200. b. S ix . b. Cornes du belier. 6o6j
b. Membranes dont il eft re v ê tu , voyez Choroïde, Mére-
pie , D ure , £■ Méninges. Cavité, dit cerveau appellée
entonnoir. V . 725. a ,b . Ruyfch prétend qu’il n’y a aucune
glande dans le cervçau. V II . 704. a. Jeun de la nature fur
le cerveau. Suppl. III. 551 -b. f
Cerveau- ( PhyfipL ) Pourquoi le cerveau conferve.fa mol-
leffe pendant tous les âges de la y-ie. V I . 669. a- Effet de.la
çorrefpondance de certaines parties avec le cerveau. IV ..787.
a. Mouvement de diaftole qu’on remarque dans cette partie »
& fon rapport avec la refpiration. IV . 952. b. 953. a , h
Suppl. II. 718. a , b. Expérience fur je principe du mouvement
mufculaire dans le cerveau. ,14! • a- L’expiration
pouffe le fang dans le cerveau.. Suppl. IV . 619. b. L ’aétion
du cerveau néceffaire aux pulfations du coeur. X. 72 1 . a.
Influence réciproque entre les vifçeres abdominaux & le
cerveau. XI. 921. b. D e la fonfibilité de çette partie. Suppl.
IV . 778. b. Aucune partie ne çonferve de fentiment, quand
fa liaifon avec le cerveau eft interrompue. 779. a. Obfervations
fut ce vifeere confidéré comme principe du fentiment
8c fiege des idées. Suppl. II. 141. b. D u fiege de Famé dans
le cerveau. 140. b. Suppl, III. 36. b. Suppl. IV . 779. h. Voyeç
Ame. Compreffion du cerveau , caufe au fommeil. X V . 331.
a , b. 332. b, 333. a. Suppl- IV . 809. a.
Cerveau, maladies du ( Médeç. ) changemens dans le cerveau
, capables de produire la douleur , en quelque partie
du corps, fans qu’aucun nerf ait été affe&é par aucune caufe
extérieure. V.- 84. a. Accidens qui naiffent de la rupture des
vaiffeaux du cerveau par trop d’extenfion : remedes. V I .
326. b, Des-aftèllions froides du cerveau. X IV . 473. b. Différentes
parties de la tête qui fe trouvent affeltées par les maladies
du cerveau. Prognoftic du délire dans quelques-unes de
ces maladies. X V . 736. b. Trois différentes maniérés dont
l’exercice des fibres du cerveau peut être vicié» IV . 808: a.
Compreffion du cerveau : fes fymptômes : fon traitement. III.
777. a , b. 778. a , b. Compreffion du cerveau des enfans
nouveaux nés. Suppl. III. 598. a. Preffion du cerveau qui
fait perdre le fentiment. Suppl. II. 14 1. a. Vices dans le cerveau
des fous. Ibid. Compreffion caufée p.ar l’enfoncement
du crâne. IV . 433. a. Accidens que produit la commotion
du Cerveau. III. 7 1 5 . a. D es contre-coups par lefquels cette,
partie eft affeélée. Suppl. II. 571 . b. Sec. D e la commotion
du cerveau. <28. b. Morts fubites caufées par cette commotion.
Suppl. IV . 843. a. Effets confidérables des léfions du
cerveau. 7 79 . a. Ve rs engendrés dans le cerveau. V . 617. a.
Maniéré de faire des injections dans cette partie. VII I. 750. b.
Bonnets pour fortifier le cerveau. IV . 532. b. II. 564. b.
D u changement que la putréfaélion fait fubir à ce v ifeere peu
de jours après la mort. 66. b.
. Cerveau de mer, ( Conchyl. ') voye[ V I . vo l. des pl. Hift. nat.
pl. 91. La figure de quatre efpeces de cerveau de m e r , efpeces
de polypiers. Leur defeription. Suppl. I I. 299. b.
Cerveau. ( Fondeur de cloches ) Regle à fuivre pour donner
au cerveau l’épaiffeur Sc la largeurconvenables. Calotte dont
on fortifié le cerveau. II. 865. a. ■
Cerveau, ( Hift. nat. ) cerveau de mer. I. 779. a. Cerveau
de Neptune. X. 219. a. Cerveaux de mer repréfentés V I .
vol. des pl. Regn. anim, pl. 91.
C E R V E L A T , ( Çhaircuiterie ) maniéré de le frire. II. 865. a.
C ervelat , (Luth. ) efpece d’inftrument à anche , voye[
fig. 12. pl. 4. de Luth. Suppl. Sa defeription. Suppl. IL 300. a.
C E R V E L E T , ( Anatom. ) partie poftérieure du cerveau.
Sa defeription. Ses vaiffeaux fanguins. Son ufage. Différence
entre les fonctions du cerveau 8c du cervelet. La moindre
léfion à la fubftance corticale ou à la moelle du cervelet eft mortelle
,c e qui n’eft pas de même au cerveau. Cependant on a vu
des gens qui ont vécu fans cerveau & fans cervelet. II. 865. b.
Cervelet , animaux dans lefquels cette partie fe trouve.
Comment on la diftingue dit cerveau. Différentes proportions
félon lefquelles il eft" plus petit que le cerveau , dans
les fouris & les oifeaux. Obferv.ation fur les nerfs qui partent
du cerveau & du cervefot. Effets qui réfultent du cervelet
comprimé , b leffé, abcédé, fquirrheux. Suppl, II. 300. a.
O n ignore la fonétion partictdiere de cet organe. Ibid. b.
Cervelet. Defeription de cette partie. VIII. 266. a. Moelle
du cervelet. X. 607. a. Corps, pyramidaux dans le cervelet.
XIII. 394. b. Éminences yçrmictdaires. X V I I . 73. b. Piliers
médullaires du cervelet. Suppl. IH- 943- b. On obferve dans
le cervelet le même mouvement de diaftole & de fyftole
que dans le cerveau, IV . 953,, b. Fauffeté de l’hypotheiç qui
place dans cetré partie l’origine des nerfs vitaux- Suppl. IV;
31. a. Expériences contraires à l’opinion qui affigne au cervelet
une fonction vitale , 8c qui le prive de l’empire des
fens. Suppl. II. 141. a. Preffion du cervelet qui fait perdre
le fentiment. Ibid,
C E R V IC A L , adj. [Anatom^ àrteres cervicales; II. 866. oe.
Cervicales , vertèbres, f t lIII. VJQ. a. X V I I . 169. b. 170. à.
Nerfs cervicaux. Suppl. IV . 41. b.
Cervicauxdefeenaans ,mufcles de Ce nom. N erfs cervicaux ;
ils font au nombre de fept paires ; defeription & trajet de
chacune. Tous ces nerfs envoient une infinité de branches
aux mufcles & autres parties de la tê te , du cou 8c des épaules.
II. 866. ..............
C E R V IX -, ( Anatom. ) partie poftérieure du cou, Cervbc
ou cou de la matrice ou vagin. État où il fe trouve dans les
filles. II. 866; a.
CÉRUMINEUSË , ( Anàtom. ) glandes cérumineufes qui
psrceat de petits trous , la peau du conduit auditif dans la
partie de ce conduit collée aux tempes , Sec. Ufage de ces
orifices. Utilité du fuc qui en fort. Caufe de la furditè dans
l'a vieilleffe. II. 866. b.
CERUS , dieu du tems favorable chez les Grecs , ou dé
l’occafion chez les Romains. Sa repréfentation. Réflexion
fur le fens attaché à fa repréfentation. L ’occafion eft le plus
jeune des enfans dé Saturne. II. 866. b.
CÉRUSE , ou chaux d’antimoine. I. 309; b. Maniéré dé
la préparer. V I I . 68. a , b. Blanc de plomb oucérufe , fa préparation
, fon ufage^ II. 269. b. Il peut être mis au rang dès
poifons : ufage qu’en font les femmes : maniéré de le préparer
à cet ufage : ce que doit être la cérùfe pure : comment
on l’altere : difficulté de s’en .appercevoir-,. 270. a. Maniéré
de faire la cérufe. XII. 773. a. Danger de certains ufages dé
cette ftibftance. III. 621- a. Mal que fe font les femmes en
s’en fervant dans le blanc dont elles fe fardent. Ibid. Emplâtre
de cérufe brûlée , ou emplâtre noire. V .. 390; a. X L
1891 ai Cérufe foffile. XII. 773. b.
Ç E R Y C E S , gens occupés chez les Athéniens à fervir dans
les facrifices, Leur nombre. Leurs fondions. Origine de leur
nOm. II. 866. b.
C er yc e s , famille facerdotale qui defeendoit de Cé ryx i
X V II . 762. a.
.CERYN E en Achaïe : temple des furies dans ce lieu. V I I ;
382. b.
C I S A L P IN , ( André) anatomifte. Suppl. I. 393-a. Phyfio-,
logifte. Suppl. IV . 348. b-.
C É S A R , ( Hift. une. ) héritier préfomptif de l’empire;
Marques de cette dignité. Elle fut toujours la fécondé cl«
l’empire jufqu’au tems d’A lexis Comnene. II. 866. b. Origine
de ce titre. Celle du mot même* D epuis Philippe le fils y
les Céfars ajoutoient à ce titre celui de nobilijftme. — V ?yeç
C-ÆSAR. Ibid. 867. a.
CÉSAR, ( Jules ) précis de fa vie. X V I . 669. a , b. Céfar
vainqueur de Pharnace en Afie. X V . 216. a. Exclamation de
' Céfar , lorfqu’étant en E lpagne, il v it une ftatue d’Alexandre,
X IV . 834. a. Comment il prit fes quartiers dans les Gaules
pour être en état de s’y foutenir contre l’ennemi. XIII. 688. a.
Affaires de Pompée & fie Céfar. IV . 937. a , b. Ambition &
conduite de Céfar dans fon triumvirat. X V I . 670. b. Sa rupture
avec Pompée. 671. a. Aventure qui lui arriva, , voulant
réduire en cendres une tour de bois près des Alpes. IX .
293. a. Paffage du Rubicon. X V I I . 477. a. X IV . 424. b.
Caufe de la terreur que ce paffage répandit dans Rome.
XII. 480. b. Aventure de Céfar avec les magiftrats de Milan;
X. 298. b. Sage conduite qu’il tint en Efpagne dans la guerre
d’Afranius. X V I I . 244. a. Obfervation fur la bataille de
Pharfale. XII. 494. a , b. Difpofition • dans l’armée de Céfar y
qui lui fit remporter la v illoire. X V I . 309. a , b. Defeription
de fes quatre triomphes après la prife d’Utique. X V I . 654.
a., b. Il ufurpe la tyrannie, tout plie fous fa puiffance. 671.
a , b. La liberté 8c la république romaine détruites par C éfar.
X IV . 137. b. 138. a. Sa conduite lorfqu'il eut obtenu le
fouverrin pouvoir. 138. a. Sa conduite à l’égard de ceux
qui l’avoient attaqué par des libelles. IX. 399. é. Après fes
triomphes il traira le peuple à 22000 tables a trois ljts. 385. a.
Ses largeflès. 293. b. Magnificence des.jeux qu’il donnoit au
peuple V II I 337. a. Droit qu’il ufurpà de former lui-même
les fenatus - conftdtes. X IV . 736- 1 Différentes loix qu’il .
porta. IX. 631. *. 663. a , b R e ^ s q u il prit un jour chez
Cicéron pendant les faturnales. XV II . 468. a. Culte qu il
confacra à Vénus | fon propre culte réiuii à celui de cette
déeffe. X V I. 80. a. Il abufe du fouv.erain pouvoir 8c périt;
671 . b. Lieu où il fut tué. X V IL 767. b. Ses obfeques. X V I .
672! a , b. Jeux célébrés par Augufte à fon apoffiéofe. 688.
a b. Deuil qu’on menoit à Rome le jo u r anniverfaire de fa
mort. Nom donné à ce jo u r. XII. 83. b. Gafaltere de Jules*
Céfar. V II . 837. b. X V I . 669. a. b. Jufte eftimation de fa
grandeur. V II . 836. a. Ses talens dans.l’éloquence. XI. 369.
b. Attention dont il étoit capable. I. 842. b. Symbole qu’il
poxtpit. IV . 704. b. Son attachement pour fa femme Cornéli^
■ Y. y y