291 C H A
Suppl. IV . 58. b. -'Forterefle du Châtelet dans le Sôuloffois.
^ H A T E -L E V A N T , chate-prenant, ( Jurifpr. ) claufe qui
Ce mettoit dans les contrats au pays Meffin. III. 249- a; .
CH A T E L L EN A G E , ( Jurifpr. ) en quoi confiitoir ce iiet.
•Il exiftoit dès le milieu du X IIe fiecle. III- 249. a.
CH A T E L L E N IE , (Jurifpr.) origine du ter me. <-e qu'e-
toient anciennement les châtellenies| & ce qu elles devinrent
Infuite. 11 y a des châtellenies qui ne font encore que de
fimples offices. On fe lert indifféremment du titre dg prevote
ou tle châtellenie. Les châtellenies n avoient anciennement
que la baffe juffice. Préfentement la plupart font en pofleffion
de la haute. Il y en a donc de royales & de feigneunales. 111.
^Châtellenie. Différence entre châtellenie & châtelet. III.
242. b. ,
CH À T E LU S , titre de chanoines que prennent les comtes
de Chatelus. III. 137- I M 1 7 af b- , _ . I . TV
CH A T E N O I , ( Géogr, ) dans le Souloflois. Suppl. IV .
....... . „ r .. s l’article Chat.
religion mahométane. C e que
: article de l’Encyclo-
813. b. -
C H A T -H U A N T , voye^ ce mot apres
CH A T IB , miniftre dans ’
font les imans. III. 249- “ •
Chatib. Erreur à corriger dans
pédie. Suppl. II. 374- a-, _
C H A T IE R , punir , (Syn on.) XIII. 373 .a . . ,
C H A T IE R E , (Hydraul. ) en quoi elle différé de la pierrêe.
B CH AT ILLO N-SU R-SEINE , ( Géogr. ) ville de Bourgogne.
- Hiftoire & révolutions de cette ville. Ses abbayes ôc
monafteres. Suppl. II. 374. ^ G p i l ü n i n ^ O T ^ ^ ^ M
arcliiteéle né dans ce lieu. Hiftoire de Chatillon. Ibid. b.
CH AT IM EN T . Différence entre la peine 8c le châtiment.
III 249. b. La diftribution des peines & des chàtimens relative
au degré d’énormité'des fautes, a quelque chofe d’arbitraire ;
mais que la compenfation foit trop forte , o n s y e f t fournis
librement: iln ’eft plus queftion de réclamer contre la ngueur.
Il n’y a d’injuftice que lorfque l’autorité eft au - deffus des
loix. Maximes d’équité que les juges doivent toujours avoir
préfentes à l’efprit. Ibid. 230.4. _
Châtiment. Les pays où les chàtimens font les plus terribles,
font auffi ceux où ils deviennent le plus fréquens. V . 340. a.
Voyez -les articles Peine, Punition, Supplice.
Chàtimens militaires. Exemples qui prouvent que les
Romains les ont portés jufqu’à la plus grande rigueur Ancienne
févérité des François , infenfiblement adoucie. Exemples
de févérité militaire en France. Chàtimens du capitaine
n 1523 ; de M. du P a s , en 1673 , III. 230. 4, du
comte D a r co , en 1703; d’une garnifon commandée p a r le
maréchal de Créqui. Peine d e défertion. Autres peines militaires
en France. Ibid. b. Vjye^ Peines militaires.
Chàtimens militaires chez les Romains. Suppl. IV 674. b.
Obfervations fur la nature des chàtimens qu’il faudroit emp
lo ye r pour établir une bonne difeipline dans les armées
françoifes; Voye[ TRANSFUGE.
C H A T O IE R , verb. neut. ( L'uhol. ) III. 250. b.
C H A T O N , ( Botan. ) fleurs ftériles. Defcription de ces
fleurs. D ’où vient le nom de chaton. III. 250. b. Voyez
UCHATON , {Mett. en oeuvre) ajuftage de la portée fur le
chaton , pour y placer la pierre. XIII. 144. b.
CH ATO U IL L EM EN T . Caufe de cette fenfation dans un
ébranlement de l’organe du toucher, qui foit léger , mais
cependant affez v i f pour jetter l’ame dans quelque agitation,
&c. III. 230. b. D ’qu vient l’ébranlement v i f qui produit le
chatouillement. Ibid. 251 .a . Voye^T itillation.
Chatouillement. L es mouvemens qu’il excite regardés comme
volontaires. Suppl. IV . 637. a.
CH A T O U IL L E U X , ( Manege) cheval chatouilleux. Ces
chevaux .ont quelque chofe des ramingues. En quoi ils en
.different. III. 251 .a.
C H A T O Y A N T E , pierre, v o ye z A venturïne.
CH AT -PA RD . On a cru qu’il provenoit d’un léopard 8c
d'une chatte, ou d’un chat 8c d’une panthère. Defcription
d’un chat-pard. IIL 251. a. O n dit qu’on apprivoife aifément
c e t animal. Ibid. b. .
C H Â T R É , {Médecine) qualité d e la viande des animaux
châtrés. Cette ’ opération perpétue , pour ainfi dire , l’enfance
des animaux ; c’eft pourquoi on la pratique fur ceux
qu’on deftine à être mangés dans un âge un peu avancé.
Cette pratique eft ancienne chez les nations civilifées. III.
CH ATRER un cheval. Maniéré de le faire avec le feu. III.
231, b. Autre maniéré avec le cauftic. Il eft plus rare que la
partie enfle avec le cauftic qu’avec le feu ; mais l’une de ces
opérations n’eft pas plus dangereufe que l’autre. L e grand
froid 8c le grand chaud font contraires à cette opération. Ibid.
352. a. Voyeç HonGRER.
Châtrer. Caftrafion du boeuf. II. 291.6,
C A
I
C hâtrer , (Jardin. ) fe dit d’un arbre :, des melons, dç?
concombres. III. 2j z . 4. , . , . r .
C H A T Z O T Z E R O TH , ( Mufiq. mflr. des Hebr. ) defenp-
tion de cette efpece de trompette dont fe fervoient les Juifs.
Q u e l en étoit l’ufage. Suppl. II. 374. b.
C H A V A R IG T E S , hérétiques mahométans , oppoies aux
Scythes. Ils nient l’infaillibilité de la prophétie de Mahomet.
Ils ajoutent que cette prophétie étoit fuperflue ; qu il n a eu
aucun droit d’établir une loi contraire à la ]qi antérieure ; 8t
que fi la fonâion de prophète devient un jour néceffaire,
ce ne fera point le privilège de quelques-uns. d’entr eux ;
mais que tout homme jufte pourra être éleve à cette dignité.
C H A U C E R , ( Geoffroi) pere de la poéfte anglôife. XV II .
636. b. 627. a. Suppl. I. 420. a , b.
C H A U D , ( Docimafie ) donner chaud : ce quon entend
par-là. III. 25 a. A „ .
CH A U D E , aétion de faire chauffer le fer pour etre forge.
Chaude graffe ou fuante. O n la donne au ter lorfqu il eft
pailleux, 8c qu’il s’agit de le fouder. C e fer ne doit être frappé
qu’à petits coups. Il faut chauffer le fer plus ou moins, félon
qu’il eft aigre ou doux. III. 252. b.
Chaude. D e la maniéré de chauffer 8c forger le fer. X V II .
813. b. 814. a. ' ■ ■
CH A U D E -C O L L E , ( Jurifpr.) fe dit d’une aélion fane du
premier m ouvement de colere , 8c non de deffein prémédité.
O ù cette expreffion fé trouve employée.Ouvrages^ confulter..
III. 253. 4. N i ,
CH AU D E P IS SE , ou gonorrhée, (Chir.) ulcération qui la
caufe dans les hommes 8c dans les femmes. Premier période
de la maladie. Tems où elle fe déclare , 8c de quelle maniéré.
Gonorrhée v iru lente , fécond période. Cure de cette,
maladie. III. 233. a. D ’où provient l’ardeur d’urine qui a
donné le nom à cette maladie. Les chaudepiffes négligées
ou mal guéries , produifent des maladies très-fâche ufes.
Ibid. b. HH CH A U D E R E T , {Batteur £ or) livre contenant 850 feuilles
de boyaux de boeuf. Le chauderet eft partagé en deux ,
&c. Le chauderet commence à donner la perfeélion, 8c le
moule achevé. Maniéré de faire les chauderets. III. 2 53V
Voyez Batteur d’or.
CH AU D ERO N . On a trtmfporté les mots chauderons St
chaudières, à des uftenfiles avec lefquels ils avoient feulement
de la conformité. III. 254. a. . , r \
Chauderon. Tour des chauderonmers. X V I . 455•*»*’• U ie "
valet. III. 310. b. Enclumeau. V . 629. b. Grattoirs. V IL
864. b. Travail des chauderons dans les ufines pour le laiton.
IX. 220. a , b. Maniéré de donner le luftre aux ouvrages. IV ;
706. b. Voye^ plus de détails fur cet art dans les planches du
chauderonnier, v o l III. . . . . ta, .
Chauderons de Dodone, {Myth. ƒ leur defcription. D ou
vient le proverbe airain de Dodone , qu’on appliquoit à un
babillard , ou à un bruit qui duroit trop. Application du proverbe
aux auteurs 8t aux critiques. 111.234 .a .
Chauderon , terme de boyaudier -, terme de marine ,
uftenfile de cuifine, terme de bottier. III. 234. a.
CH AU D ERO NNIER. D e la communauté des maîtres
chauderonniers. Chauderonniers au fifllet. III. 234. a.
CH AU DIERE . Définition générale. III. 234. b.
Chaudière : pourquoi en appliquant la main fous une
chaudière pleine d’eau bouillante, on ne fe brûle pas. I l,
^ C haudière, en'terme d’argenteur. III. 254.b. _
C haudière , vaiffeau dont on fe fert dans les navires pour
faire cuire les viandes. III. 234. A . .
Chaudière d étuve , {Marine) defcription, avec figure.
III. 254. i I I I , , , H H H
Chaudière , terme de braffeur, de chapelier, d épinglier ;
u ften filedecuifme .nl. 2 3 4. b.
C haudière de papeterie. Defcription , avec figures. 111.
25CHAUDIERE, uftenfile de pêche , efpece de filet. IIL 234. b.
Maniéré de faire cette pêche. Tems ou elle fe fait. Ibid.
25C h a u d iè r e , terme de fondeur d e petit plomb , terme de
raffineur de fucre. IH. 23 3. a.. |H R 1 . .
Chaudière à clairée, chaudière à clarifier, chaudière à cuire,
termes de raffineur. III. 23 3. a. ;—
CHAUDIERE, ( Blafon ) meuble d’armoine que 1 on trouve
dans beaucoup d’écus en Efpagne 8c en Portugal. Signification
de ce fymbole. Maniéré de le repréfenter. Suppl. II.
^CHAUDIERE. Nobleffe de chaudière M Efpagne. X lj
’ 7 a & U D R A I S , hameau près de Mantes. Charlatan établi
dans ce lieu. III- 209. i . ,, . . g.
CH AU F FAG E . Bois qu’on appelle de chauffage. Efpecet
d’arbres qui fourniffent le meilleur. III. 233 b. V om B o is .
CHAUFFAGE , ( Jurifpr. ) drpit de chauffage. Il ne con^
C H A
I m W HH m d.a?S.<r„eL contenues dans l’ordonnance des eaux
droit de
chauffage, contenues 6» forêts.
^Chauffage , droit de, fuppreffion de ce droitsSuppl. II. 29. b.
C hauffage , ( Marine ) employé lorfqu’on donne la
caréné au vaiffeau. III. 236. a.
CH AU F F E . C e que les fondeurs entendent par-là. III.
2Î CH AU F FE-CHEMISE, pannier à faire chauffer les linges.
^ CH AU F FE-CIRE , ( Jurifpr. ) officier de la chancellerie.
Autres noms qu’on lui donne. Inftitution de cet officier. Le
nombre en a été augmenté jufqu’à quatre. U eft commenfal
du roi. Ce s offices n’étoient que par commiffion. Comment
ils devinrent héréditaires. Leurs émolumens. 11 y avoit autrefois
les chauffe-cires fcelleurs & les v ÿ t s chauffe-cires.
Ceux de la grande chancellerie fervent aufli a la chancellerie
du palais. Ceux des autres chancelleries, près les cours fupé-
rieures III 236 a Chauffe-cire dans la chancellerie des foires
de Champagne. Chauffe-cire dans celle de la reine 8c des
princes. Ouvrages à confulter. Ibid. b. H H H M H
CH AU F FER. Obfervation fur la manière de chauffer le
^'chauffrunvaiffeau , lui donner le f e u , chauffer un bordage.
Obfervation fur les planches 8c bordages qu’on v eu t chauffer.
Chauffer les foutes. 111. 2 36. L .
Chaufferies chambres. Dilpofition que doivent avoir pour cela
les cheminées. III. 281. b. Comment les anciens chauffoient
leurs appartenons. V L 97. b. Brafiers dont ils fe fervoient
pour cela 8c dojn les Grecs modernes fe fervent encore ■M— Suppl. 1 h. Suppl. — H é^Des moyens
de chauffer plufieurs chambres à la fois. V I I . 248. 3 . d. Degré
de chaleur qu’on ne doit point paffer en chauffant les poêles.
331 a Maniéré de chauffer plufieurs appartemens avec les
cheminées-poêles , Suppl. II. 383. a. avec les hypocauftes,
suppi.. m . 483- «• m m !«s aru<;!e?
CH AU F FURE , mauvaife qualité de fer 8c d acier. A quoi
©n la reconnoît. IIL 236. b.
CH A U F R E T T E , en terme de layetier ; en terme d ouvriers
en foie. III. 236. b. ..........................
CH AU FO U R N IE R , {A r t mechan. ) ouvrier qui convertit
en chaux , par le moyen du feu 8c dans des fourneaux, les
pierres qui en font le plus fufceptibles. Le choix des p ierres,
la conftrùâion la plus favorable des fourneaux , la conduite
la plus prudente du feu , font les trois principales parties de
fon art. Cara&ere 8c propriétés des pierres à chaux. Choix
des meilleures. Chaux de la Lorrame. Chaux faite avec des
coquilles calcinées. Différentes fortes de pierres dont on fait
la chaux. Autres fubftances dont on fait ufage pour cela.
Lieu où l’on place les fourneaux. Maniéré de diriger le feu.
Suppl. II. 373.. a. Éloge de l’ouvrage de M. Fourcroy de
Ramecourt, fur l’art du chaufournier. Différentes eipeces
d e four dont il eft parlé dans cet ouvrage. Defcription de la
méthode de faire la ch au x, que cet auteur juge la meilleure.
Fours en cône renverfé. Lieux où ils font en ufage. Qualité
de la chaux qu’on y fait. Dimenftons 8c conftrùftions de ces
fours. Ibid. b. Charge de ce four en pierres dures. Ibid. 376.
a , b. Du feu. de ce four 8c de fa conduite. Ibid. 377. a.
D e l’extraétion de la chaux & des recharges du four. Ibid. b.
D u chommage des fours allumés. Ibid. 378. b. D e la cendrée.
Des déchets fur la chaux de ces fours. D u rendage ou produit
de .ces fours en chaux. Ibid. 379. a. Des hommes
néceffaires- auprès des fours. Confommation de la houille.
D e la dépenfe pour fabriquer la chaux dans ces fours. Charge
•8c conduite de ces fours en pierres tendres. Ibid. b. Leur
■ rendage. Leur confommation en houille. Leur nombre d’ouvriers.
Chaux de pierres dures 8c tendres mêlées enfemble ,
que l’on fait quelquefois à ces fours. Chaux b rûlée. Ibid. 380.
a. D e l’opération d’éteindre la chaux. Qualités de la chaux
éteinte. T ravail du mortier. Ses différentes qualités, félon les
mélanges 8c le travail. Ibid. b.
CH AU L & C iau l , ( Géogr. ) une des principales v illes
de la côte du Malabar. Son port. Marchandifes de fon territoire.
Suppl. II. 380. b.
C h a u l , autre v ille dans la contrée de l’Inde. Avantages de
fa fituation pour le commerce. Arts qu’exercent les habitans.
Suppl. II. 380. b.
CH AU L IEU , ( Guillaume Aufrie, abbé de) V . 8 30. b. X V I I .
223. b. Eloge d’un morceau de fon épître au chevalier de
Bouillon. Suppl. IV . 92. b. Ses vers à M. de la Farre, 94. a.
CHAULIEU, {G u id e ) chirurgien. III. 3 3 2 .4 , b.
CH AUM E , {Jurifpr.) à qui on le laifle dans les campagnes.
D ivers ufages félon les lieu x , fur ce que le propriétaire
peut en prendre. Tems où il eft permis de chaulner , où il eft-
permis de mener les beftiaux dans les nouveaux chaumes. Les
défenfes faites pour les chaumes de blé ont également lieu
pour les chaumes d’avoine. Ouvrages à confulter. III. 237. a.
— Toits de chaume. Suppl. 11. 644* h.
Tome I.
C H A 293
CH AUMIERE , d’où vient ce nom. C e que dit Tacite des
cabanes où les anciens Finnois fe retiroîent fans travailler.
IIL 237. a.
Chaumière. Couverture des chaumières. I.240.4. Chaumières
conftmites de bauge. II. 163. a.
CH A U M O N T en Lyonnois , {Saint) Suppl. IV . 696. 6.
Pierres figurées qui fe trouvent dans les mines de ce lieu. XII.
.3 49- h.
Chaumont en Baffigni. Sa coutume. V . 130.4.
CH AU N E , ( Epinglier ) defcription 8c ufage de cet infiniment.
III. 237. b.
„CH A U N I , {Géogr.) petite v ille de Picardie. Hommes
diftingués dont elle eft la patrie. Suppl. II. 380. b.
CH AUSSE , ( Pêche ) efpece de filet. Chauffe du chalus.
III. 237. b. Voye^ au mot chalus, 8c le vol. VIII. des planches,
Pêche , pl. 6.
CHAUSSE, ( Pharmacie) chauffe d’Hippocrate. Les apothicaires
s’en fervent moins que du blanchet. D ’où vient le noin
de chauffe d’Hippocrate , ou plutôt hyppocras. III. 237. a.
Voyc^ Filtration <5* Filtre.
C hausse d’aifance, en bâtiment. III. 237. b.
CHAUSSE, carte 8c càuche, { Pêche) forte de filet. III. 237. b.
Sa defcription. I l y a peu-de différence de cet infiniment à la
dreige des Anglois. L ’ordonnance ne le fpécifie point parmi
ceux qu’elle a défendus. Autre forte de chauffe qu’une
chalouppe porte au large. Chauffe ou carte des pêcheurs de
l’amirauté de Dunkerque. C ’eft un infiniment très-pernicieux
à la multiplication des poiffdns. Sac de la carte. Sa defcription*
Chaque bateau pêcheur a fa carte. Ufage qu’en font les
pêcheurs. Ibid. 238. 4.
C hausse, ou de la Cahyi, ( l'Ordre de la ) à Venife. S on
renouvellement. Marque de cette chevalerie. Suppl. II. 381.4.
CHAUSSE , {Michel-Ange de la ) obfervations fur cet antiquaire
& fur fes ouvrages. XII. 391 .4 .
CH AUSSÉ trop haut, en parlant d’un cheval. III. 238. a.
Chaussé , en terme de blafon ; c’eft l’oppofé de chappé.
III. 238. b.
CH AU S SÉ E , {Archit.) étym. du mot. Chauffée de pavé..
III. 238. b. Voye1 Ponts 6* Chaussées.
Chauffée. Étym. de ce mot. Suppl. IV . 783. a.
C haussée , { Horlogerie ) defcription , a v e c figure. III.
238. b.
CHAUSSE-PIÉ , terme de cordonnier. III. 258. b.
ÇH AU S S E -TR A P E , plante qui fe rapporte au genre des
chardons. Ufages de fa racine. Defcription d’un remede par \
lequel M. de Lamoignon, intendant de Languedoc, a été
guéri d’une colique néphrétique. III. 258. b. Ufage de la
plante entière : de la femence pilée , des fleurs de la plante.
Ibid. 239. 4.
C h ausse-trape , {Fortificat.) in finiment à quatre pointes
de fe r , &c. Son ufage. III. 239. a.
Chauffe-trapes que font les Indiens. Suppl. ï .y y i .a .
Chausse-trape , ( Blafon ) meuble d’armoirie. Ufage de
ces machines à la guerre. Suppl. II. 381. 4.
C H A U S S E T T E , partie de l’habillement des jambes. D i-
verfes fortes de .chauffett.es. III. 239. a.
C H A U V IN , ( Géogr. ) petite v ille de Bourgogne. Siégé
que foutint le château en 1636. Singulier d evoir qu’avoient
anciennement à remplir les habitans' de ce lieu. Monnoie
battue à Chauflin. Suppl. II. 381. a.
CH AU S SO N , partie de l’habillement.Diverfesfortes.III.
239.4. C e vêtement étoit à l’ufage des dames romaines. C omment
il étoit fait. Chauffon dont on fe fert en jouant à la
paume ; en tirant des armes. Ibid. b. ,
CHAUSSURE : celle de différentes nations. Chauflures
des Grecs , différentes fortes. A g e où les Lacédémoniens,
commençoient à porter des chauflures. Les philofbphes
n’avoient que des femelles : celles de Pythagore ,. d’Empé-
docle , dePhiletas. Chauffure des Romains, différentes fortes.
III. 239. b. Chauflures des Juifs. Ils alloient fouventpiés nuds.
Oter fa chauffure & la donner , étoit le figne du tranfport
de la propriété d’une chofe. Chauffure des anciens Germains
8c fur-tout des Goths. Celle des Orientaux , des Européens.
Ibid. 260. 4. Obfervations anatomiques fur quelques chauffu-
res modernes. i° . La chauffure haute des femmes change
tout-à-fait la. conformation naturelle des os du pie. 2 . Les
perfonnes ainft chauffées , ne peuvent que tres-difficilement
defeendre d’une montagne , marcher long-tems ou v i t e , ou
fauter. 30. Avantages des chauflures baffes dans les memes
circonftances , 40. fur-tout des focques des récollets. 30. O b fervations
fur les foûliers du petit peuple à femelles de bois.
Ibid. b. 6°. Etat de contrainte des mufcles du pied dans les
cbauffures hautes. 70. Infirmités qui en peuvent naître. 8°. Les
chauflures hautes peuvent faire courber.la taille aux jeunes
perfonnes. 90. Inconvénieus des foûliers trop étroits ou trop
courts. Ibid. 261. 4. •
Chauffure, combien la petiteffe extrême que les femmes
recherchent dans la chauffure eft éloignée de la beauté. V I .
340. 4. Cette prétendue beauté trçs-recliercliée des dames
E E e e