
4S6 D E N D E N
'Denier, argent en général. 11 lignifie quelquefois le taux
•qu’il n’eft pas permis d’excéder. IV . B 26. a.
Denier-à-dieu. O rigine de ce nom. La location verbale peut
être rompue en retirant dans les vingt-quatre heures le de-
nier-à-diéu. Différence entre les arrhes -Sc le denier-à-dieu.
Denier-à-dieù j piece de monnoie de billon , que les marchands
billonneurs mettoient à part dans une boëce. JV .826. a.
Deniers ameublis.' IV . 826. a.
■ Denier-Céfar. Droit qui -le perçoit dans la châtellenie de
Lille. Origine de ce droit. Obfervanons qui le concernent.
B-ne faut pas le confondre avec Vefpier ni avec le tonlieu.
IV . 8a 6. b;
Deniers clairs > communs -, comptans, à découvert. IV .
:2i6. b. r ; •
Deniers d ix , dotaux, d’entrée. IV . 82 6. b.
Denier fo r t , taux quiexcede le taux ordinaire. Les terres
feigneuriales s’eftiment au denier fort. IV . 827. a.
Denier -, ( fort) modiques fraétions qui excédent une femme.
L e fort denier eft pour le marchand. IV . 827. a.
Deniers francs. Deniers immobilifés, denier mançais , deniers
dififs , parms, patrimoniaux, propres , publics , pupillaires ,
réalifés. IV . 827. *.
Deniers royaux. Ils font privilégiés. Peine de ceux qui di-
vertiffent les deniers royaux. IV . 827. a.
Deniers royaux ,■ des comptes des deniers royaux & publics.
III. 792. a , b.
Denier de S. Pierre; Etabliffement de ce droit en Angleterre.
En quoi il cônfiftoit. Terns où il ceffa d’être payé. Autres
royaumes où il fe payoit. IV . 827. b.
Deniers tournois. Deniers viennois. IV . 827. b.
R enier. (Comm. ) D iv erfes fignifications de ce mot dans
le commerce. IV . 827. h.
Denier S. André. Denier de poids. D enier en médecine. IV .
827. b.
Denier. Gagne- IV . 827. b.
Denier de boîte, à la monnoie. IV . 827. b.
Denier courant, à la monnoie. Prix aétuel des efpeces dans
le commerce. Monnoie en o r. IV . 827. b. Monnoie en argent.
Billon. Cuivre. Ibid. 828. a.
Denier d éfit, à la monnoie. Denier de monnoyage. IV . 828. a.
DENIS. Voyei D énys.
D ÉN OMBREMEN T. ( Hift. rom. ) Coutume à Rome de
faire de cinq ans en cinq ans im dénombrement de tous les
citoyens. ( Voye[ É n um ér a tio n . ) Détails -où l’on entroit
dans ce cens. Premier cens fait fousServius Tullius. Ceu x de
Pompée & de Craffus. Augufte étendit le premier le dénombrement
dans tomes les provinces de l’empire. Trois dé-
nombremens faits fous cet empereur. C ’eft en vertu du fécond
que Jofeph & .Marie fe rendirent à Béthléem. IV . 828.
b. Détails par lefquels on concilie parfaitement les narrés de
Jofephe & de S. Luc fur ce dénombrement. L e dénombrement
en Syrie fut ordonné trois ans avant la nailfance de
J. C . mais Sextius Saturninus, prélident de cette pro vince ,
ne parvint que trois ans après à la partie de fon département
où étoit renfermée Béthléem , & il ne fe leva de taxes
en Judée que douze ans après , lorfqu’Archélaiis ayant été
dépofé , la Judée fut mife fous le gouvernement d’un procurateur,
romain , qui fut alors Coponius , fournis à Quirinus ,
préfident de la province de Syrie , à laquelle la Judée fut
annexée. Ghangemens que Quirinus & Coponius établirent
alors dans le gouvernement de la Judée. Ibid. b. Dans quel
but Augufte & fes fucceffeurs firent ces dénombremens. A vantages
qui naîtroient d’un dénombrement fait pour étendre le
commerce, favorifer la population , diftribuer les impôts
avec juftice , 6*c. Utilité de la critique & de l’étude de l’Iiif-
toire profane pour l’intelligence de l’écriture fàinte. Ibid.
829. a-
DÉNOMBREMENT. ( Jurifp.) Renovatio’feudi. Aveu. Cependant
le terme de dénombrement ajoute à celui à!aveu. Pourquoi
le vaffal doit donner un dénombrement. Par qui il doit
être donné. Diverfes maximes de jurifprudence fur cette matière
& fur la maniéré de fournir le dénombrement, IV . 829. a.
& fur ce qu’il doit contenir , &c. &c. Des aveux 8c dénombremens
dus au roi. C e que doit faire le feigneur après que le
dénombrement lui a été préfenté. On met dans les aveux la
•claufe , fa u fà augmenter ou à diminuer. Effet d’un dénombrement
en forme authentique : .preuve & titre qu’on en tire.
'Ibid. ■ b. Si le vaffal eft pourfuivi par un autre feigneur , il
doit-dénoncer cette prétention à celui qui a reçu fon dénombrement
, &c. Traités à confulter. Ibid. 830. a.
Dénombrement, aveu & dénombrement, aâ e de vaffalité.
I . 149. b. Diverfes maximes de jurifprudence par rapport à
< e t aéie. Commife .en cas de dénombrement ùnparfait. III.
704. a. Moyen de faire le dénombrement des biens de l’état.
'X V I I . 881. a vb.— 889. b. Dénombrement fait en Angleterre
•par ordre de Guillaume le conquérant. V . 3 2. a , b. Sur le
dénombrement, voye^ C ens , En um é r a t io n .
Dénombrement d’une armée. Cette évaluation fe fait par le
«ombre des bataillons 8c des efcadrons dont elle eft compofée.
M . dePuyfégur n’approuve pas cette maniéré de dénom--
brement. IV . 830. a.
Dénombrement imparfait, forte de fophifme. XV. 363. b.
D ÉN OM IN A T EU R ( Arithm. ) d’une fraétion. Le dénominateur
repréfente toujours l’entier ou l’unité. On peut regarder
une fraétion comme -un nombre entier .dont l’unité
n’eft autre chofe qu’une partie de l'imité primitive exprimée par
le dénominateur. M oyen de réduire deux fraétions au même
dénominateur. IV . 830. a.Dénominateur d’un rapport. Ibid, b.
D ÉN OM IN A T IO N . ( Métaph. ) Deux fortes de dénominations
en logique 8c métaphyfique , les internes 8c les externes.
IV . 830, b. •
D ÉN O N C IA T EU R , A ccusateur, D é lateur : différence
entre ces mots. IV . 830. b.
Dénonciateur. Différence entre dénonciateur & accufateur:
I. 91. a. Rapports & différences entre délateur 8c dénonciateur
: on diftingue l’un & l’autre de l’accufateur. IV . 777 . b.
Sur les dénonciateurs, voyeç particuliérement l’article D élateur.
D É N O N C IA T IO N , (Jurifp.) a fie par lequel on donne
' iconnoiffance de quelque chofe à un tiers : exemples. IV .
73°- gejg
Dénonciatio'n , en matière criminelle. Comment elle doit
être faite. IV . 830. b. Voye{ Plainte.
Dénonciation de nouvel oeuvre. Comment les Romains
appellpient cette aétion. Effet de cette demande. En quoi
elle diffère d e là complainte. IV . 831. a.
D ÉN OU EM EN T. (B e ll. leu. ) Dénouement de l’épopée.
Dénouement de la tragédie : divers exemples. L’art du dénouement
confifte à le préparer fans l’annoncer. I l y a une
grande différence, dit Ariftote , entre les incident qui naiffent
les uns des autres , & ceux qui viennent les uns après les autres.
IV . 831. a. L ’intérêt ne fe foutient que par l’incertitude.
L e dénouement pour être imprévu doit donc être le paffage
d’un état incertain à un état fixe. Ariftote divife les fables
en fimples 8c en impiexes. Le choix qu’il donne d’amener la
péripétie ou néceffairement ou vraifemblablement , ne doit
pas être pris pour réglé. D e la longueur du dénouement.
D ’où vient ce défaut. La promptitude du dénouement ne
doit pas nuire à fa vraifemblance , ni fa vraifemblance à
fon incertitude. Il eft rare qu’on évite aujourd’hui -le reproche
ou du défaut de préparation , ou du défaut de fufpen-
fion du dénouement. Ibid. b. D e toutes les péripéties ,
la reconnoiffance eft la plus favorable à l’intrigue 8c au dénouement.
Aufii a-t-elle été pour les anciens une fource
féconde de fituations intéreffantes 8c de tableaux pathétiques.
C e qui fait la beauté de la reconnoiffance. A u x moyens
naturels d’amener le dénouement fe joint la machine ou le
merveilleux. Réflexions fur l’ufage de ce moyen , 8c fur le
cara&ere des pièces où l’on peut l’employer. Sentiment d’A -
riftote fur -l’ufage du merveilleux. Ibid. 832. a. En quoi
l’auteur de Sémiramis eft d’un avis précifément contraire.
Examen de la queftion , fi le dénouement doit être affligeant.
ou confolant. Sentimens d’A riftote , de Socrate 8c de
Platon fur ce point. C e que doit être le dénouement de la comédie.
C e qu’il a de commun avec celui de la tragédie. C e
qu’il a de particulier. Dénouement dans le comique atten-
driffant. C e qu’on appelle achèvement ou éclairciffement
fur le fort des perfonnages. Ibid. b. Les fujets bien confti-
tués n’en ont pas befoin. Dans la comédie , la piece finit
heureufement par un trait de caraétere : exemples de l’Ava re
8c de rirj-éfolû'. Comment devroit finir la tragédie : exemple.
Ibid. 833 . a.
Dénouement. ( Bell. lett. Poéfie. ) Différentes fortes de
dénouement, félon que la tragédie eft pathétique , ou morale
, fimple , ou implexe. Suppl. II. 692. b. D e toutes ces
efpeces, il n’en eft aucune qui ne manque ou de pathétique
ou de moralité. L e fyftême moderne eft beaucoup plus favorable
que l ’ancien à un dénouement à la fois moral 8c
pathétique. L’homme entraîné dans le malheur par une paf-
fion qui l’é ga re , 8c qui fe concilie avec un fonds de bonté
naturelle , eft un exemple à la fois terrible , touchant 8c
moral. Ibid. 693. a. Et d’un autre côté , fi ce même homme
fort de -l’abyme où l’avoit précipité fa paflion , cet heureux
dénouement li’a rien d’odieux 8c de révoltant ; il a même fa
moralité, en ce que la révolution du malheur au bonheur n ’ar-
ri-ve qu’au moment où le danger eft extrême 8c qu’on' a eu
tout le tems d’en frémir. Un autre avantage du fyftême moderne
fur l’ancien, c ’eft que le dénouement naît toujours du
fond de l’aétion même , au lieu que chez les anciens il ve-
noit ordinairement du dehors. D u dénouement de la comédie.
Son grand mérite eft d’achever le tableau du ridicule par
un trait de force que la furprife rende plus v i f 8c plus piquant
, ou par une fituation qui achevé de rendre méprifable
8c rifible le v ice que l’on a joué. Lorfque le dénouement eft
adroit 8c bien amené, c’eft une beauté de plus ; 8c elle eft
d’autant plus précieufe qu’elle couronne toutes les autres. Ibid. b.
Dénouement dans le poeme épique ou dramatique. Suppl.
IV . 640. b, 8cc. Celui de l’épopée, I. 121. b. Dénouement
±j E N
amené par l’introduftion de perfonnages allégoriques. Suppl.
L 300 b Dénouement dans la tragédie. Voye^ Catastrophe
Moyen de rendre intéreffante l’efpece de fable dont le
dénouement eft favorable au crime. Suppl. IV . 9 6 3 .4 . Ob-
fervation fur le dénouement des Précieufes ridicules 8c du
Tartuffe. III. 682. a.
D ÈN R É E , ( Hift. mod. Jurifpr. ) certaine étendue de terre
iifitée dans quelques pays. Etymologie de ce mot. La denrée
de terre eft une portion plus ou moins étendue , félon
l’ufage du pays. Exemples. IV . 833. a.
Denrées. ( Comm. ) Groffes 8c menues denrées. IV .
833. a. I v • •
Denrée, voye^ VlVRES. Officiers dans Athènes qui veu-
loient fur les denrées des marchés. V . 593. a. Les denrées
confidérées comme objet de commerce : cet objet traité
très-en détail dans l’article Culture des terres. IV . 352 , &c.
Voyc^ aufli VII . 825. a , b. D e leur abondance 8c des
moyens de la procurer. Suppl. I. 30. b. Effet de la concurrence
fur le prix des denrées. III. 833. a. Comment on
peut évaluer quel devroit être dans un pays le degré de la
multiplication des denrées en raifon de celle des lignes. IV .
449. a. A mefure que les monnoies de cuivre difparoiffent,
les denrées hauffent de prix. V . 960. b. Effet du furhauffe-
ment des efpeces fur le prix des denrées. 967. a , b , 8cc.
D ro it que certaines perfonnes ont de prendre fur certaines
denrées , autant qu’on peut en prendre avec la main. VII I.
63. a., b. D es impôts fur les denrées. VII I. 602. b. Maux qu entraîne
la perception des droits fur le^ denrées. X V II . 874.
b. 875. a y b. 876. a , b. D e l’exportation des denrées , voye^
Exportation.
D EN SITÉ. ( Phyfiq. ) U n corps plus denfe eft d une pefan-
teur fpécifique plus grande qu’un corps plus rare. Si les
volumes de deux corps font égaux , leurs denfités font
comme leurs maffes. Si deux corps ont la même denfité ,
leurs maffes font comme leurs volumes. IV . 833. a. Les
maffes de deux corps font entr’elles en raifon compofee de
leurs denfités 8c de leurs v olumes, 6»c. La denfité d’un corps
eft le rapport de fa maffe à fon volume. Définition de la
denfité, félon les Péripatéticiens. D ’où dépend le plus ou le
moins d e . denfité des corps. L’o r , le plus denfe de tous
les corps contient plus de vuide que de fubftance. Moyens
de trouver les rapports de denfité entre des liqueurs differentes.
D e la denfité de l’air. Ibid. b. La denfité de la ir eft
en général en même raifon que les poids dont on le charge.
Cependant la denfité de l’air d’ici-bas n’eft pas proportionnelle
au poids de l’atmofphere , à caufe du froid 8c du
chaud qui altèrent fenftblement cette denfité. Si l’air devient
plus denfe , le poids des corps qui s’y tro u v en t , diminue.
Principe fur lequel eft fondé le manomètre ou inftrument
pour m efurer les changemens de denfité de l’air. Ibid. 834. a.
Densité , ( Phyfiq. & Métallurg. ) effets de l'alliage des
métaux fur leur denfité. Des expériences faites par Gellert
fur la denfité de l’alliage des métaux avec les demi-métaux.
Principes de théorie que MM. Gellert 8c Krafft ont fuivis.
Suppl. II. 694. a. Dans la fonte de tous les métaux, à l’ex-,
ception de l’or 8c de l ’argent, ils perdent tous une portion
de leur matière , par la fumée , les fublimations , ou les feo-
i;ies. Si l’on mélange deux métaux qui diminuent de leur
maffe en fe fondant, alors pour pouvoir affurer que l’alliage
eft devenu plus ou moins denfe que le calcul ne l’indique
, l’auteur préfente ici deux méthodes. Réfultats de
vingt 8c une expériences faites par les chymiftes nommés,
ci-deffus. Ibid. b. Récapitulation de ces expériences 8c de
leurs réfultats. Conjectures de M. Gillert fur les caufes qui
font varier la denfité des métaux félon leurs différens alliages.
Ibid. 697. a.
Denfité. Différence entre maffe 8c denfité. X. 178. a. Principe
de la différence de denfité des corps : tous les corps
que nous connoiffons contiennent peu de matière fous un
grand volume. XIII. 812. a. Méthode pour mefurer la denfité
des fluides. I. 632. b. Moyen de déterminer la denfité
relative de différens fluides. V I . 882. b.
Densité , (Aflron. ) explication de la méthode par laquelle,
on trouve la denfité des planètes. Comment on connoît la.
denfité d’une planete dans Ion rapport à celle du loleil. Denfités
relatives du fo le il, de la terre , de jupiter 8c de faturne
comparées à celles de quelques fubftances qui nous font familières.
Suppl. II. 697. b. Méthode pour trouver la denfité de
mercure, de vénus 8c de mars. Comment on trouve celle
de la lune. Denfité de ce farellite relativement à celle de la
terre. Table des denfités des planètes par rapport à la terre.
Ibid. 698. b.
Densité des planètes, (A fir .) Suppl. IV . 400.
D E N T S , ( Anatorn. ) étymologie du mot. Nombre 8c
difpofition des dents, dans l’homme. Trois fortes de dents,
les incifives, les canines 8c les molaires. Etat des alvéoles
dans le foetus. IV . 834. a. Matière' vifqueufe 8c molle ,
renfd-mée dans l’alvéole, 8c figuré'e à-peu-près comme une dent.
Membrane dans laquelle cette matière eft contenue. Nombre
D E N 487
des germes renfermés dans chaque alvéole. Pellicules jointes
enfemble par une mucofité vifqueufe dont les dents font
formées. Autres maniérés dont les auteurs expliquent la formation
des dents. Ordre dans lequel les dents commencent
à paroître. Chute des premieres dents. Des racines des dents
de lait. Pourquoi l’on a vu des gens faire des dents jufqu’à
trois fois. Ibid. b. A g e où paroiffent les dents de fageffe.
Deux parties diftinguées dans chaque dent. Inégalités 8c petits
filions qui rendent l’adhérence du périofte plus intime. Petit
trou obfervé au bout de la racine. Difpofition des branches
des racines. Email do la dent. Danger de perdre cet émail.
Nerfs que reçoivent les dents. Ibid. 835. a. Leurs arteres.
Leur périofte. D ’où vient leur fenfibilité. Pourquoi une dent
caffée ne donne point de douleur, quoique l’os refte nud.
Quelques anciens ont cru les dents incombuftibles. Une
autre erreur e f t , que les dents croiffent jufqu’à l'heure de
la mort. Sageffe qu’on obferve dans la figure 8c l’arrangement
des dents réflexion de Galien fur ce fujet. La différente
figure des dents dans les animaux n’eft pas moins admirable.
L e défauts de dents pendant un certain tems, dans
quelques animaux, n’eft pas moins digne d’attention. Ibid. b.
Exemples de quelques perfonnes qui font nées avec toutes
leurs dents ou une partie. Différentes Angularités obfervées par
rapport aux dents. Un médecin a foutenu qu’on peut entendre
avec les dents ; ce qui peut l’avoir induit dans cette
erreur. Différentes difpofitions des dents chez les animaux.
M. D u v erne y a remarqué qu’on peut connoître à la feulé
infpeâion des dents, de quels alimens chaque animal fe nourrit.
Difpofitions des dents des animaux carnaciers/ Ibid. 836.
a. Comment la forme 8c l’articulation de leurs mâchoires
favorifent les dents. Ufage' des dents molaires de l’ours : fes
dents incifives 8c canines. Ibid. b. Obfervations fur la forme
de la tête 8c fur les mâchoires des animaux carnaciers. Dents
des animaux qui paiflènt 8c qui ruminent ; difpofition 8c
forme de leurs mâchoires. A la mâchoire fupérieure, la
partie extérieure de la dent eft moins fo lid e , 8c plus longue
que fa partie intérieure. A la mâchoire inférieure, au
contraire, la partie extérieure de la dent eft plus folide 8c
plus courte que ù. partie intérieure. Ibid. 837. a. En quoi
le chameau eft différent des autres animaux qui ruminent,
dans la difpofition de fes dents. Utilité- du bourlet que les
animaux ruminans ont à la mâchoire fupérieure. C e qui fe
paffe dans l’aélion des dents, lorfqu’ils paiffent l’herbe. En
quoi confifte l’aétion de l’animal qui rumine. Ibid. b. D ifpofition
des dents des animaux qui paiffent l’herbe, 8c qui
ne ruminent point. Maniéré de paître du cheval. Forme &
difpofition de la mâchoire inférieure dans les animaux qui
paiffent 8c dans les animaux carnaciers. Quelles font les
dents des animaux qui vivent de racines, d’écorces d’arbres
, de fruits 8c de noyaux. Ibid. 838. a. Celles du
caftor 8c du porc-épic. Forme du mufeau de tous ces
animaux. Quelle eft la maniéré dont ils coupent avec
leurs dents. La nature a fait la racine de leurs dents fix fois
plus longue que la partie extérieure , 8c a courbé cette longueur.
Leur maniéré de broyer les alimens. La bafe de leurs
dents eft comme piquée de plufieurs- petits trous. Utilité
qu’ils en tirent. Ibid, b La ftruâure des dents de l’homme
fiiit connoître qu’il peut v iv re de toutes fortes d’alimens.
Dents des finges ; leur teffemblance à celles de l’homme.
Des dents 8c des défenfes des éléphans. Ibid. 839. a. D ifférence
entre la matière des dents 8c celle des défenfes.
Q uelle eft la maniéré dont l’éléphant prend fa 'nourriture.
Ufage de fa trompe. Strutture de cet organe. Ibid. b. Dents
artificielles dont on remplace les dents naturelles de l’homme.
Les Romains ont pratiqué l’ufage déporter des dents d’ivoire,
attachées avec un fil d’or. Compofition d’une pâte .pour faire
des dents artificielles qui ne jauntffent j a m a i s . . 846. a.
Dent. Etat des dents dansle foetus. 1. 305. é. Leur accroiffe-
ment. Suppl. IV . 72. b. D e l’émail des dents. V . 543. a.
Choix des nourrices auquel il faudrôit être attentif pour
prévenir la mauvaife qualité des dents. 908. b. Obfervations
fur les dents 8c la dentition. VII I. 257. b. Alvéoles
des dents. I. 305. b. Sympathie des dents a v e c d’autres
parties. X V . 737. a , b. Defcription des dents. VIII. 268.
b. Dents incifives. 649. b, Depts canines. II. 398. a. Dents
molaires. X. 623. a , b. Pourquoi les dents font quelquefois
agacées par-des fons aigus. Suppl. IV . 221. -a. Voye^ DENTITION.
.
D en t , ( Médec. Chir. ) -foin que les dames romaines pre-
noient de leurs dents. X V I . 383. b. Caufe des incruftations
tartareufes qui (e forment fu r ie s dents : comment on les
prévient. XIII. 730. b. 73 1 . a. Inftruinens deftinés à nettoyer;
8c ratifier les dents. X IV . 432. b. D ’où vient -le fentiment
de la douleur dans le s maux de dents. I. 306. a. Médica-
mens pour nettoyer 8c blanchir les dents. IV . 848. a. Moyen
de raffermir les dents chancellantes 8c de nettoyer les gem
cives. Ibid. D e la carie des dents. IL 684. b. Inégalité de
l ’émail des dents appellèe érofion. V . 908. b. Sur Tes maux
de d ents, voyeç G en c iv e , O d o n t a l g ie 6* O d ont al g iq u e