sam m m
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dernier ayant auffi eeffé , la priere ne fe fit plus. Les Fa-
timides & les AbafTules qui ordonnèrent, les uns & le s autres
de leur c ô té , cette priere en leur nom , fe traitèrent mutuellement
d’hérétiques. Ibid, b.
C O T E ; ( Jurifp.) diyerfes fignifîcations de ce mot. IV .
300. b.
Cote d’un dojjier. IV . 300. b.
Cote d’ii . IV. 30p.
Cote maltaillée. Sens & origine de cette expreffion. IV .
300. b.
C ote-morte , ( Jurifp. ) pécule clérical d’un religieux.
Quels font les religieux dont le pécule appartient après leur
décès au monaftere. Les religieux qui poffedenr un bénéfice-
cure peuvent difpofer de leur pécule clérical par toutes fortes
d’aéfes entre v ifs ; mais ils ne peuvent en. difpofer à caufe
de „mort. Difpofition qui fe fait de leur bien. Il n’y a point
de cotte-morte à l’égard d’un religieux devenu évêque. IV .
30x. a. V o y e z Pécule d’un religieux.
C O T E , ( Anat. ) Defcription des côtes , leur nombre,
IV . 301. a. leur diflinâion en vraies & en faillies côtes , &c.
Elles fervent à la fermeté dê la poitrine ; elles fervent d’appui
à quelques parties voifines , de défenfe aux vifceres contenus
dans la poitrine. Diverfes obfervations fur les côtes :
i ° . Mouvement des côtes qui fait la dilatadon 8c le rétré-
cilfement de la poitrine dans la refpiration. 20. Plus elles
s’éloignent du fternum , plus elles font étroites, 8çe. Ibid. b.
30. Effet des mufcles intercoftaux dans une fraéf ure d.e quelque
côte. 40. Quelle eft la fubftance des côtes. 30. Vifceres renfermés
dans les vraies 8c fauffes côtes. 6°. -Confeil que donne
Hippocrate , lorfqu’il y a fraélure dans les fitulfes cô te s..
7 0. Obfervation fur la ftruéhire des côtes , qui montre comment
la providence a pourvu à notre confervation , du
moment que nous fournies au monde. 8°. Jeux de la nature
fur le nombre de côtes. Ibid. 302. a. Il eft plus aifé de •
concevoir comment un homme peut n’avoir que vingt-deux
ou vingt-trois côtes , qùe d’expliquer comment quelques fu-
jcts peuvent avoir-une ou deux côtes de plus que n’en a
le refte des hommes. 90. Les côtes ne font guere expofées
qu’à des fraéhires , & le cas en eft rare. Obfervations fur
les fraâures des côtes. xo°. Indication des fources où l’on
peut puifer les plus grandes lumières fur cette partie du
corps humain. Ibid. b.
Côtes : obfervations fur leur ftruélure. XII. 894. b. Fauffes
côtes. V I . 430. b. D es côtes & parties qui en dépendent.
VIII. 270. b. Parties intercoftales. Ibid. 813. b. Mufcles in-
tracoftaux. Ibid. 843. a. D u mouvement des côtes dans la
refpiration. Suppl. III. 623;. b. 626. a.
C otes , (Maréch.) Qualité que doivent avoir les côtes du
chéVal. C ôtes ferrées. D e la frafture des côtes. Suppl. 11. 623. b.
Côtes du cheval, (Maréch.) Suppl. III. 3 81. b. 3 84. a, b. 398, b.
C otes , ( Archit.-) de coloq jie, de dôme , de coupe. IV .
303. a.
C otes , ( Mardi. ) membres du vaiffeau. IV . 303. a.
C o te , (Marin.) côte faine, fa le , é corre, de fer. IV . 303. a.
Côtes dè la mer. Troiss efpeces. V I I . 620. b. Côte accore.
SuppL I. 120. b. Effet de la diverfité des côtes fur les marées.
,VI. 906. a. Dégradations produites par les eaux vers les
côtes de la mer. V II . 624. a. Le froid plus modéré vers les
côtes que dans l’intérieur des terres. Ibid. 687. b. Signaux fur
les côtes en tems de guerr.e. Ibid. 486. a. Batteries & redoutes
tl’efpace en efpace. Ibid. & Suppl. I. 8 2 9 .« , b. Vaiffeauxqui
■ crouent le long des côtes. VII. 486. b. S’approcher trop d’une
côte dont on court rifque de ne pouvoir enfuite s’éloigner.
Suppl. I. 180. a. Gardes-côtes. V I I . 483. b. Droit«que paient
en Languedoc ceux qui habitent les côtes. Ibid. 1003. b.
C o te ( la) , partie du pays" de Vaud. X . 712. b.
C o te-d’o r , ( Géogr. ) Tambour des negres dans ce pays.
Suppl. IV . 930. b.
Côte , en terme de commerce. IV . 303. a.
Côte ,' fabrique de tabac. IV . 303. a.
Côte , en terme de vâr ■ nier- IV . 303. fl.
C O T É , ( Géom. ) d’ une figure , d’un angle. IV . 303. a.
Côté m écodynamique. Côtés d’un triangle reâangle appellés
cathetes. Côté d’une puiffance. Ibid. b.
Côtés d’une figure. VI. 749. a.
C o té , ( Jurifp. ) Côtés paternel & maternel. Par le droit
roma in, on ne diftingue point deux côtés dans une même
fucceffion. Dans les pays coutumiers , on diftingu&dan's les
fucceflions les parens & les biens du côté paternel, d’avec
ceux du côté maternel. C e qu’on entend par coutume de
fimple côté , coutume de côté 8c lig n e , & coutume fou-
chere. IV . 303. b.
Côté. Coutume de côté ; coutume de côté 8c ligne. IV .
413. b. Différence entre eftoc 8c côté 8c ligne. V . 1005. b.
Propre de côté & ligne. XIII. 389. a.
Côté droit & côté gauche. Q u el eft le plus honorable à
l ’églifé , dans les procédions, dans les tribunaux. IV . 303. b.
C o té , ( Archit. ) IV. 303. b. . 3 3
C o té , ( An milit. ) IV . 303. i . •
Côté extérieur, dans la fortification. To ut front de fortîfi-'
cation, a un côté depolygone extérieur & un intérieur. Longueur
du premier. Côté intérieur. IV . 303. b.
C otés du vaiffeau. ( Marin. ) côté du vent & fous le vent.
* Prêter le côté. IV . 304- a.
Côté , mettre côté en travers, IV . 304. a;
Côté , mettre un vaiffeau fur le côté. On ne doit coucher,
le vaiffeau fur le côté que dans l’eau. Détails de cette manoeuvre.
IV . 304. a.
C o té , ( Manège. ) porter un cheval de côté. IV . 304. a:
C O T E A U , les côteaux ne font ordinairement fertiles que
d’un côté. IV . 304. b. . »
' C O T É E , ( Ornith.)' Defcription de cet oifeau. IV . .304. b J
C O T E L IE R , ( Jean-Baptifle ) Sa patrie 3 fes ouvrages*
•^I* *49- a-
C O 1ER. ( Jurifp.) On Cotoit autrefois les pièces par fes
paroles du pater. Maniéré de coter à Paris 6c dans la plupart
des provinces. IV . 304. b.
Coter procureur. IV . 304. b.
Coter un fac ou dofjier. IV . 304. b.
C O T E R E A U X , catharis , courriers , routiers. ( Hifl. eccl. )
branche d e là feéte des Pétrobufiens. Teins où ils parurent
en Languedoc & en Gafcogne. C e n’étoit que des fcélérats
qui vendoient leurs bras à la haine , à la vengeance &c
Ils fe fondirent dans la feéte des albigeois. Efforts d’Alexandre
III. pour les détruire. Cette conduite du pape condamnée.
Exemple de S. Auguftin mis en oppofition à cette conduite.
IV . 304. b.
CO TE RIE. Origine de ce mot. Amufemens de coteries.'
Autres obfervations fur ces fociétés. IV . 303. a.
C oteries , (Jurifp.) nom que l’on donne en certaines coutumes
aux héritages roturiers. Obfervations de jurifprudence
fur les héritages côtiers. IV . 303. a.
C O T H O N , efpece de gobelet de Lacedémône. IX. 139. b.
CO TH URN E. Voyci B r o d e q u in . Défaut de proportion
dans l’aéleur , qui réfultoit de l’exhauffement du cothurne
IV . 681. a.
C O T IC E , ( Blafon. ) . piece d’armoirie. Etymologie de
ce mot. Ecu coricé. Suppl. II. 623. b.
Cotice. Foyer BANDE 8c Suppl. IV . 368. a , b. 369. a.
. C O T IC É , ( Blafon. ) Voye[ C o t ic e & Suppl. IV . 369. al
CO T IER . ( Jurijp. ) Héritage côtier ; feigneur côtier ; iuf-
tice cotiere ; juges côtiers ; fiefs côtiers. IV . 303. b.
C ô t ie r , ( Marin.') Pilote côtier ; on le diftingue du pilote
hauturier. IV . 303. b.
C O T IG N A C , efpece de confiture qui fe fait avec le
coing. Maniéré de le faire. Autre cotienac qu’on dre du moût.
IV . 303. b.
C O T IN G A bleu de Cayenne. ( Ornith. ) IV . vol. des plj
Régné animal. pL 34.
COTO, (Lang. lat. ) Différentes fignifîcations des mots
coto , littus , plagia , portus , fiatiô , po/itio , refugium, gradusi
IX. 393. a , b.
C O T O N , ( Ornith. ) efpece d’oifeau de l’Amérique ; mets
fort délicat. ÎV . 306. a.
C o to n , ( Botan. ) Caraâere de cette plante. Defcription
du cotonnier. Etat dans lequel fe^trouve le coton. Contrées -
où croît cet arbufte. IV. 306. a. Pourquoi le coton mis fur
les plaies en forme de tente y occafionne l'inflammationi
D ’où fe tire le meilleur coton. Qualités particulières de celui
de la Guadeloupe, dé celui de Saint-Domingue. Coton de
Siam blanc à graine verte : efpece qui n’eft point culdvée
dans les ifles de l’Amérique , quoiqu’on convienne de fa fu-
périorité : quelle en eft la raifon. Comment il eft cultivé au,
Mifiiflipi. Ibid. b. Récoltes qu’on tire de l’arbriffeau d’Amérique.
En quoi il différé de celui des Indes 8c de Malthe.
D u moulinage du coton : fon méchanifme. D e l’emballage du
coton. D e la fabrique des toiles de coton fines , appellées
mouffelines : elle fe divife en deux parties, le filage des cotons ,
& la fabrique des toiles. D u filage , ou de la maniéré de peigner
le coton, de l’étouper, de le Iuftrer, d’en mêler diverfes
fortes pour différens ouvrages, de former le f i l , de le dé-r
vider ; & des différens inffrumens qui ont rapport à cette
opération. Ibid. 307. a. Peigner le coton , Ibid. b. l’étouper,
le Iuftrer. Ibid. 308. a. Mêler des cotons de différentes fortes.
Ibid. b. Filer les cotons fins. Ibid. 309. a. C e qu’on appelle
coton en laine & coton filé. Dévider le coton filé. Des inftru-
mens qui fervent au filage du coton fin , qui font les cardes ,
Ibid. 310. a. le ro u e t, Ibid. b. le dévidoir. Ibid. 3x1. a. D e
l’ouvrage , ou des moyens de mettre le fil de coton en
oeuvre , & des inftrumens qu’on y emploie. Ourdiffage du
fil de coton fin par la fileule même. Figure qui repréfente
la difpofition des chevilles de l’ourdiffoir. Ibid. b. Figure qui
repréfente une chaine ourdie. Ibid. 312. a. Ourdiffage des
chaînes par le fabriquant. Difpofition des chevilles de l’ourdiffoir
du fabriquant , félon les différentes couleurs qu’il fait
entrer dans fes toiles. Ibid. b. Figure qui repréfente l’équarri.
de bois où fe placent les baguettes fur lefquelles la chaîné a
été paffée en l’otant de deffus les chevilles de l’ourdiffoir. Suit«
C O T
du travail du fabriquant, Premier & fécond apprêt IbU,, •
° ? D u métier. Travail qui fe fait au mener. Ibid. 314. 3 trame. Maniéré de former des canettes , de' traa
'11èr'là trame. Ibid. b. Préparation faite à la toile après
Vai’elie eft fabriquée. Comment fe font les rayures des mouf-
feUnes. Autres ouvrages qu’on fait avec le coton filé , outre
les mouffelines. Ibid. 313. a.
C o to n . ( Comm. ) Commerce de coton en laine. D e la
récolte du coton aux environs de Smyrne. Suppl. II. 623. b.
prix des cotons en* laine de divers endroits. Détails fur le
commerce des cotons filés. Coton ordinaire % celui de Perfe.
D u prix du coton. Ibid. 624. a. Cotons filés ; v o y^ F iL de coton.
Cotons qu’on tire du Levant par la voie de Marfeille. D e la
teinture du coton. Maniéré de le teindre en écarlate avec le
bois de Fernambouc. D u coton de Siléfie. Pourquoi on ne
doit pas le mettre au rang du vrai coton. Ibid. b. C e qu’il
eft dans fon origine.-Ses qualités & ufages. D ifférentes plantes
qui produifent un duvet femblable. Ibid. 623. a.
Coton , arbres à coton. FoyeçCoTONNlER. Cotons tirés
de différentes efpeces d’arbres. D u capuk. II. 641. a. Du
goffampin. VII. 747. b. Du pagna. XI. 74£ Du Pol° "-
XII. 933. fl. Efpece de coton appellé onate. X L 699. a. Herbe
à coton. VIII. 143. b. Méthode pour rendre le lin femblable
au coton. IX. 332. a. Cotons d’once. XI. 472. b. Poflîbilité de
faire du papier avec du coton. 847. fl. Du papier de coton.
830. b. 831. fl. 832. a. Culture & arfonnage du coton. T ravail
& emploi du coton v o y e z les planches d’économie
ru Ai que , vol. 1. x
CO TO N N IER . Defcription de celui qu’on cultive a Malthe
, & en plufieurs endroits du L e v ant, défigné fous le nom
de xylon herbaceum. Defcription du 'xylon arboreum. Trois
efpeces de ce dernier, qu’on diftingue par la fineffe de la
laine & la difpofition des graines dans la gouffe. Quatrième
efpece de cotonnier , qu’on cultive aux Antilles , appellé
coton de Siam. IV . 313. b. Coton de fromager. Ufages auxquels
on l’emploie. Coton de mahot. A rbre qui le produit. Son
ufage. Ibid. 316. a. Voye{ les articles particuliers des différens
arbres à coton , dont il eft parlé dans cet article.
C o to n n ie r ^vI Comm. \ culture de cette plante. Suppl.
II. 623. fl. Récolte qu’elle fournit. Comment on la fait. D e la
culture du cotonnier herbacé 8c des autres efpeces. Expérience
faite en Suiffe par l’auteur , fur le cotonnier herbacé 8c fur fa
culture. Ibid. b. Divers ufages*que l’art humain fait tirer de la
bourre de cette plante. Ibid: 6x6. a.
Cotonniers des Indes , nommés capoc, Suppl. IL 223. b.
Capuffl. XVJ. b. . rr »
C O T T A , (C.Aurelius ) orateur romain. XI. 368. b.
C O T T A B E , ( Hiß. anc. ) fingularité dont les anciens
poètes faifoietit une fréquente mention dans leurs chan-
fnns. Defcrintion de cet amufement. IV . 316. a. Il étoit
C O T T A G E , ( Hifl. mod. ) terme purement ariglois. Mai-
fon qui n’a pas quatre acres de terre de dépendance. IV .
316. b.
C O T T E -d ’A rmes , (Hifl. milit.) defcription de cet habillement.
Les anciens comparaient la mappe-monde à une
cotte-d’armes. Le plan de la ville d’Alexandrie repréfentoin
une cotte-d’armes à la macédonienne. Ufage qu’en faifoit
Néron , de nuit dans les rues. Paffage de Suetone, qui fertà
faire connoître la forme de la cotte-d’armes des Romains.
A quoi fervoit cet habillement. Divers noms qu’on lui don-
noit. Cottes-d’armes des hauts officiers 8c du général. Cottes-
d’armesou fayonsdes Germains. IV . 316. b. Cottes-d’armes
des François 8c des Gaulois. C ’eft de la magnificence que
les militaires mffttoient à cet habillement, "que les hérauts-
d’armes ont emprunté lés métaux, les couleurs, 8c les pannes
qui entrent dans les armoiries. Les hérauts-d’armes portent
feuls aujourd’hui ce vêtement. A qui étoient permifes les cottcs-
d’armes 8c les bannières. Ibid. 317. a.
C ottes-d’armes , (Blafon) habillement des chevaliers ,
qii’ils mettoient tant à la guerre que dans les tournois. Sa defcription.
Suppl. II. 623. b. .
Cotte-d'arrjies, v o y e z CHLAMYDE, B r iGANDINE ,*Tu n i-
q u e , C uira s se.
CO T T E -D E -M A IL L E , nommée hauber. VII I. 64. fl.
C O T T E R A U X , B r a b a n ç o n s .
CO T T IE R . F ie f cottier. V I . 701. b. Homme cottier. VIII.
2,80. a. Juftice cottiere. IX. 94. a.
C O T T Y T O , déeffe. Ses prêtres 8c fa fête. II. 66. a.
C P T U N N I , ( Dominique) anatômifte. Suppl. I. 414. a.
C O -T U T E U R , voyei T uteur .
C O T Y L E , ( Hifl. anc. ) mefure a’ttique pour les liqueurs.
Son évaluation. Cotyle romaine. IV . 317. a. On dit qu’elle
fervoit aux chofes léchés auffi bien qu’aux liquides. Ibid. b.
Voyeç IJÉMINE.
C o t y l e , (Anat.) IV . 317. b.
C O T Y L E D O N , ( Anat. ) petites glandes fur la membrane
externe du feetus. Leur ufage. Il n’y a que quel-
C O U - 4*9
ques animaux qui les aient- Autres fens de ce mot. IV .-
317. b.
C o t y lé d o n , ( Botan. ) voÿe%'Nombril de V éîjus.
C O T Y L O ID E , ( Anat. ) grande cavité des os des hanches.'
IV . 317. b.
C O T Y T T É E S , ( Mythol. ) myfteres de C o ty t to , déeffe de
la débauche. En quels lieux fon culte fut établi. Alcibiade initié
à ces myfteres. IV . 317. b.
C O U , ( Anat. ) divifion du cou en gorge , chignon 8c
parties latérales. IV. 317. b. Parties dont il eft compofé: les_
téguméns communs , les vertebres, les arteres 8c veines, les
nerfs , une portion de la trachée-artere 8c fur-tout le la ryn x ,
le pharinx , une portion de l’oefophage , plufieurs mufcles ,
glandes 8c ligamens.
Néceffité du cou. C e que quelques voyageurs ont raconte
fur de prétendus peuples qui n’ont point de c o u , ne peur être
qu’une fable. Ibid. 318 .a. Groffeur dü cou proportionnée à fes
mouvemens.
Des maladies du cou en général, i 6. Abcès 8c tumeurs qui
affeéfent cette partie. Les anévryfines 8c les varices dans ces
parties ne doivent être ni ouvertes ni comprimées. x°. Plaies
du cou. Celles qui font incurables, celles qu’on peut guérir ,
celles qui n’affeétent que la peau. 30. Des luxations des vertebres
du cou. 40. Courbure du cou. Caufes de ce défaut. Leurs
remedes. 30. Diftenfion des vertebres du cou , lorfqu’on
leve un enfant, en prenant fa tête avec les deux mains.
Ibid. b. Des prognoftics au fujet du cou. Prognoftics tirés,
i° . de la couleur du cou ou des tumeurs extérieures ; 20. de
la pulfation vifible , fréquente 8c forte des carotides ; 30. des
douleurS*du cou ; 40. de la contorfion ; 30. de la fueur froide
autour de cette partie ; 6°. pourquoi le cou long 8c grêle eft
un préfage de phthifie ; 7 0. ceux dont le cou eft fort court ,
paflent pour être plus fujets à l’apoplexie , Ibid. 319. a.
8°. Plutarque prétend que le coup gros eft une marque
d’orgueil. Paffage de Job qui fe rapporte à cette opinion.
Ibid. b. ' .
Cou. Sa defcription anatomique. V I I I . 269. a, b. 270, a.
Partie poftérieure du cou. II. 866. a. Suppl. II. 398. a. Arteres
carotides du cou. II. 693. a, b. T ranfverfaires au cou. X V I .
363. b. 364. fl. Vertebres qui lui appartiennent. XV II . 169. b.
170. b. Nerfs du cou. Suppl. IV . 41. a.
C o u du cheval-, ( Maréch. ) Suppl. III. 387: b.
CO V A R R U V IA S , ( Diego ) évêque e fpa gn o l. X V I .
, 388. b. •
C O U C H A N T , ( Aflron. ) celui des équinoxes , celui
d’h iv e r , celui d’été. IV . 319 .b.
CO U CH E , (Menuif.) bois de lit. IV . 319. b.
Couche. Diverfes acceptions qu’on donne ' à ce mot en
différens arts ; favo.ir, en anatomie, médecine, architeéhire,
chez les a rquebufiers, en peinture , en terme de boulanger ,
de braffeur, de charpentier. IV . 320. a.
Couche, fauffe, v o y e z A v o r t em en t .
1 Couche, femme en, v o y e z Femme. V I . 479. a, b, 8cc.
C o uche s de la terre 3 ( Hifl. nat. Orycht. Géogr. fouterr. )
courbures & inflexions de ces couches , parallèlement aux
courbures des montagnes , vallées , bamns des lac s , &c.
Auteurs qui ont écrit fur cet intéreffant fujet. Ces couches
font fouventf interrompués par des vuides, des cavernes 8c
des fiffures. Elles font foumifes à tant de variations en certains
lieux du globe , qu’on ne fauroit établir aucunes règles
générales fur leur ftruéture 8c leur pofition. Suppl. ll. 627. a.
On doit remarquer que ces couchés ne font point placées
félon la loi de la*gravité. Utilité de ces irrégularités dans leur
compofition. Mélanges de terres 8c de pierres de différentes
natures dans ces couches. D iv erfes fubftances , fels , mêmes
métalliques cryftallifations qu’on y rencontre: — Corps
étrangers à la terre qu’elles renferment en certains lieux.
Inunenfe variété 8c quantité de pétrifications foflilles. Ibid. b.
Réflexions fur les Jiypothefes imaginées fur la formation de
ces couches. — On peut conjeéturer que le créatedr ayant
jugé cette ftruéture néceffaire à notre globe 8c à fes habi*
t3ns l’a formée à-peu-près de cette maniéré dès le commencement
, ou qu’un monde précédent ayant été détruit, cet
être p.uiffant 8c fage aura rétabli fur fes ruines le monde
que nous habitons. Dès-lors il feroit arrivé à notre globe de?
révolutions qui auraient contribué de nouveau à 1 irrégularité
des couches qui le compofent. Examen de lhypothefe
de Liunæus. Cette hypothefe fuppofe dans les «ratifications
de la terre , une régularité , une uniformité qui ngxifte
point Ibid. 628. a. Obfervations'qui la démontrent. Remarques
fur quelques Ouvrages de géographie fouterreme. Rien
de plus utile que de raffembler des faits 8c des obfervations;.
mais il faudrait ne pas tirer trop, tôt des conféquences générales
8c ne jamais bâtir d’hypothefes. Rien ne nuit plus aux
progrès de la véritable philofophie , que l’efprit de fyftême.
Couches. Diverfes obfervations fur lés lits 8c couches
dont la maffe de la terre eft compofée. V II . 622. a, b, 8ccf
X V . 340. b. X V I , 166. b. 169. b. 170. f l, b. Fentes perpen