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8c celle de Fhydropifie afcite. L ’hydropifie de la matrice cil
le cas le plus difficile à diftinguer ae la groffeffe. Des lignes
<jui établirent la différence entre l’afcite., la tympanite, &
la leucophlegmatie : v o ye z ces deux derniers mots. Ibid. 379.
a. Du prognoftic de l’hydropific en général. Les différentes
efpeces d’hydropilie confidérées dans les différens degrés de
danger qu’elles offrent.' Prognoftic tiré de la diarrhée dans
l ’afcite, Confidération des urines. Signes d’une mort pro-
chaine. Ibid. b. Les plaies, les ulcérés des hydropiqùes très-
difficiles à guérir. Comment l’hydropifie fe guérit quelquefois
d’elle-même fans le fecours de l’art. Examen que doit
faire le médecin avant que d’entreprendre le traitement de
cette maladie. D e la maniéré de traiter celle qui paroît fuf-
ceptible de guérifon. Ibid. 380. a. Enumération de différens
ïemedes diurétiques. Ibid. 381. a. En quel cas l’opération de
la paracentefe peut être employée. Ibid. b. Divers autres
moyens d’évacuer les eaux par le fecours de la chirurgie.
Obfervations fur les ufages de la faignée dans Thydropifie,
Ibid. 382 .a . Principaux auteurs qui ont traité de cette maladie
avec étendue. Ibid. b.
Hydropifie. Sz caufe prochaine. Suppl. I. 63. a. Efpeee d’h y-
dropifie appellée anafarque. I. 407. B. Celle .du péricarde,
"VIII. 368. b. Suppl. IV. 299. b. celle de la tête. V lI I . 370. b.
371 . a. Efpeee d’hydropifie dite leucophlegmatie. IX. 436. b.
437. a. Hydropifie de matrice. V. 201. a , b. 203. a. D e l’h y dropifie
afcite .: v o y e z .e e mot. Caufe de la fo if des hydropi-
ques.-XV. 30G..b. Enumération des remedes contre l’hydro-
!>;%. S là g l.1. M H H emple d’une hydropifie guérie par
la décoétion de la racine du petit houx. VII I. 330. a. Autre
guérifon opérée par l’ufage de l’eau des trois noix. XI. 273. a.
Apozeme contre-l’hydropifie. I. 342. b. Utilité de la com-
preffion dans cette maladie. III. 776. b. Emplâtre à employer.
V . 591. b. Spécifique contre l’hydropifie. X V . 445./’. Remedes
anti-hydropiques, voye{ V iscéraux. Defcription de l’opération
de la paracenthefe ou ponction. XI. 855. b.
Hydropisie, ( Maréch. ) Celle à laquelle le cheval eft
fujet : hydropifie de poitrine. SuppL III. 420. b. D u bas-
entre. 421. b.
•H YD R O -SA R CO C E LE , ( Chir. ) colleélion d’eau dans le
fero tum, accompagnée d’un tefticule iarcomateuX. Caufes de
cette maladie. Traitement. VII I. 383. b.
H Y D R O S C O P E , ( Phy/iq. ) nom que l’on donne à ceux
qui prétendent vo ir l’eau au travers de la terre. Parmi ces
impofteurSjOn compte ici ce jeune Provençal, dont les gazettes
de mai & juin 1772 ont beaucoup parlé : le nommé Jacques
A ym a r t, qui , vers la fin du dernier f ie c le , prétendoit découvrir
les voleurs, les fources 8c les mines à l’aide d’une baguette
de coudrier : ces hommes , dont parle D e lr io , connus
autrefois en Efpagne fous le nom de {ahuris ou çahories. Suppl.
ÏII. 478. b. Réflexions qui démontrent la fauffeté des prétentions
de ces gens-là. Ibid. 479. a.
H YD R O S T A T IQ U E . E tym. du mot. V III. 383. a. Auteurs
anciens 8c modernes qui ont traité cette Icience. Voyeç au
mot Fluide les principales loix de l'hydroflatique. Loi générale
de l’équilibre des fluides. Lorfque plufieurs fluides de différentes
denfités font placés les uns au-deffous des autres, quelle
difpofition doit prendre la furface de chacun de ces fluides.
Ibid. 384. a.
Hydroflatique. En quoi différente de l’hydraulique. VII I.
3 6 1 . a. Ouvrage de Galilée fur cette fcience. Suppl. III.
174. a.
Hydroflatique, balance. II. 26. b.
H Y D R O T IQ U E S , voye^ Sudorifiques.
HYÉ R AC IT E S 1, ( Théolog. ) fe£le ainfi appellée de fon chef
Hiérac. Obfervations fur cet héréfiarque. Sa doélrine. C e que
nous apprend S. Epiphane fur fes hèréfies. Auftérité de fes
moeurs. VIII. 384. b. Voye[ Hiéracites. VII I. 202.- b. g
H Y G IÉ E , ( Mythol. ) déeffe de la famé. Raifon du grand
nombre d’autels qu’on lui é le v a , & du grand nombre de
médailles où elle eft repréfentée. Comment on la repréfentoir.
V I I I . 384.1. Belle allégorie fur Hippocrate. Offrande qu’on
préfentoit à cette déeffe. Les Grecs donnent auffi le nom
d'Hygièe à Minerve. La déeffe de la fanté honorée à Rome,
Ve rs de Greffet fur cette déeffe. Ibid. 385. a.
Hygièe, fymbole de cette divinité. X V . 730. a. 734. a.
HYG IEN E , ( Mèdec. ) Deux parties de la méthode médicinale
défignées fous les noms d’hygiène 8c de thérapeutique :
de ces deux parties, la plus importante eft la première. VII I.
385. a. Pourquoi elle a été la plus négligée par les gens de
l ’art. & par les auteurs. L ’art n’a pas autant de part qu’on le
croit à la guérifon des maladies. T rois objets à remplir pour
fatisfaire à ce qu’exige la confervation de la fanté. D e l’ufage
des fix chofes non-naturelles. Ibid. b. Les réglés qui doivent
être preferites fur leurs bons 8c fur leurs mauvais effets,
conftituent k partie de la médecine-pratique, qui eft l’hygiene,
,8c fe trouveront expofées fous le mot non-naturel, ou fous
l ’article particulier de chacune de (tes fix chofes. Sept préceptes
d’Hoffman pour la confervation de la fanté. i° . Il finit
^Yiter tout excès en quelque chef? que ce foit, £°. On ne
doit paS faire des changemens précipités dans les chofes qivoît
a accoutumées. 30. I l faut fe confervéf la tranquillité d’ef-
p r i t , 8c fe porter à la gaieté autant qu’il eft poffible. Ibid.
386. a. Mauvais effets des peines d’eforit, des chagrins &
de la trifteffe. 40. Il faut v iv re dans un air pur 8c tempéré.
50. Dans le choix des alimeys, on doit préférer ceux qui font
le plus conformes au tempérament 8c à l’ufage Yu'clinaire :
voye^ Régime. Maxime qui renferme tout ce qu’on peut dire
à ;ce fujet.-6°. O n doit établir une proportion raisonnable
entre la quantité des alimens que l’on prend , 8c celle du
mouvement : voyeç Exercice : maxime d’Hippocrate. Ibid. b.
7 0. On ne faoroit trop s’éloigner de ceux qui confeillent le
fréquent ufage des remedes. Danger des mauvais médecins.
Moyen fort fuïiple à employer lorfque la fanté fe dérange ,
8c qu’on eft menacé de maladie. Divers auteurs en médecine
qui ont exhorté à fe livrer à la médecine auffi rarement
qu’on le peut. Principales réglés de l’hygiene renfermées
dans un diftique. Précepte d’Hippocrate fur-le foin d’éviter
tout excès. Ibid. 387. a. Des auteurs qui ont écrit fur les
réglés à obferver pour la confervation de la fanté. Eloge des
ouvrages d’Hippocrate fur cet objet. Ceux de Galien. Le premier
des huit livres de Celfe de re mcdicâ : commentaires
de cet ouvrage. Traités'd’Avicenne 8c de Jules Alexandrin.
Traité de Mercurial de arte gymnafticâ. Sennert 8c Rivière
ont traité de l’hygiene avec allez de détail. Differtation de
M . Bon. Eloge de l’onvrage du doéleur C h e yn e , de celui
d’Hoffman, 8c du petit abrégé d’hygiene qu’a donné Boerhaave.
Ibid. b.
Hygiene , réglés d’hygiene preferites par Hippocrate. X.
267. b. Par Celle. 270. a. Réglés de conduite par rapport aux
fix chofes non-naturelles., ,XI. 218. b. 224. b. Préceptes fur
la nourriture. 263. a , b. Des obfervations hygiétiques. 319,
a. — Voyeç_ SANTÉ.' ,■ •••
H Y G R O C IR SO C E L E , ( Chir. ) tumeur variqueufe des
vaiffeaux fpermatiques, 8c fuivie d’un épanchement d’eau
dans le ferotum. Etym. de ce mot. Le gonflement variqueux
des veines fpermatiques, eft prefque toujours la caufe des
hydrocèles. VIII. 388. a. Voye^ Hydrocele & V aricocèle.
H Y G R OM E T R E , ( Phyflq.) machine qui fert à marquer
les degrés d’humidité de l’air. Etym. du mot. Il y a diverfes
efpeces d’hygrometres. Conftruétion de ceux qui font le plus
en ulage. V l i l . 388. a. Comme ces hygromètres deviennent
moins exaéls en vieilliflànr, l’auteur en décrit ici un autre
qui fera de plus longue durée. Ibid. b. Défauts des hygromètres
à cordes, 8c de plufieurs autres fortes. Ibid. 389. b.
Hygromètre, ( Phyflq. ) Obfervations fur différentes
efpeces d’h yg rometre, dont on rapporte ici les avantages
8c les défauts. Hygromètres faits avec le fel. Hygromètres
d’une lanière de parchemin. Suppl. III. 479. b. Comment on
peut rendre ces derniers inftrumens comparables. Conftvuc*
tion d’une troifieme efpeee d’hygrometres de l’invention de
M. Fcrgufon , membre de la fociétè royale de Londres. Ibid.
480. a. Defcription de 1 hygromètre de M. Delu c de Genevet.
Ibid. b.
H y grometre , ( Mèdec. ) Ufage qu’en font les médecin»
qui ont à coeur les progrès de l’art 8c la guérifon de leurs
malades. C e t ufage recommandé par Hoffman. VII I. 389. 4,
H Y G R O S C O P E , {Phyflq.) Différence que met Wolfiiis
entre l’hygrofcope 8c l’hygrometre. V I I I . 390. a.
H Y L 013IENS, voyeç Gymnosophistes 6-Brachmanes.
H Y LO P A TH IAN ISM E , {Hifl. delàphilofophiei) Athéifme
philofophique , qui confifte à dire que tout ce qu’il y a
dans l’univers, n’eft autre chofe que la matière, ou des qualités
de la matière. 'V III. 390. a. Différence entre les athées
atomiftes, 8c les athées hylopathianiens. C ’eft mal-à-propos
qu’Ariftote a fait Thalès auteur de l’hylopathianifme. C ’eft
plutôt à Anaximandre qu’il faut en imputer l’origine. Souvent
on a fait tort à la mémoire des fondateurs des feétes, en leur
ttribuant les fentimens de ceux qui fe font dits leurs, feétar
eurs ; 8c aux difciples particuliers d’une fe fte , en leur aitrir
buant à chacun toutes les opinions de la feéle. On devroit
parler moins affirmativement des points particuliers 8c des
conféquences éloignées , 8c ne les attribuer direélement qu’à
ceux dans les écrits defquels on les trouve. Ibid. b. Le vu lgaire
a fou vent condamné comme athées des gens qui croy oient
une divinité , feulement parce qu’ils n’approuvoient pas cer-
:aines opinions ou fuperftitions de la théologie populaire :
exemples : Anaxagore de Clazomene, Socrate, les chrétiens
* 2S premiers•fiecles. Ibid. 391. a.
H Y L O PH A G E S , ( Géogr. anc.) peuples d’Ethiopie. Pourquoi
on les appelloit Hylophages. Maladie nommée glaucome,
Uiriaquelle ces peuples font fujets. VIII. 391. a.
H Y L O ZO ISM E , ( Hifl. de la philof ) Athéifme philofo-
phique qui attribue à tous les corps une v ie comme leur étant
effentiefle, mais fans aucun fentiment ni eonnoiffance. VIII.
391. a. Différence entre l’hylozoïfme 8c l’athéifme de Démo-
crite 8c d’Epicure. On attribua à Straton de Lampfaque l’ori- •
gine de ce fentiment. Comment divers .auteurs anciens en
ont parlé. T o u t bylozoïfme n’çft pas un athéifme. Mais il ne
peut
des
H Y M _
peut être juftlfiè d’athéïfme, dès qu’il eft joint au matéria-
îifme. La nature, "telle que les hylozoïftes l’entendent, n’eft
qu’une m yftérieufe abfurdité. C ’eft une néceflité que tous les
athées attribuent quelques-unes des propriétés incommunicables
de la divinité à ce qui n’eft point Dieu. Divinité abfurde
desJiylozôïftes. Ibid. 392. a.
H YM A T IO N , manteau des femmes Grecques , voyei
C hlanidion.
H YM É E , chanfon des anciens, voye^ EpimyliE.
H YM E N , ( Anatom. ) membrane charnue, placée à l’origine
du vagin. Signification du mot vnnv. Divers noms qui
ont été donnés à cette partie. Combien de maux cette prétendue
membrane a caufés dans le monde. Difpute des anciens
8c des modernes fur fon exiftence. Defcription qu’en donnent
les anatomiftes qui l’admettent. Détails dans lefquels entre
M. W inflow , dans la defcription qu’il en donne. V lI I . 3912. b.
D iv e rs auteurs qui en ont donné des figures. Autres maîtres
de l’art qui ont affuré que cette membrane n’eft point une
chofe confiante ni naturelle au fexe. C e qu’on doit penfer
des lignes de virginité qu’on en tire. Si l’hymen eft un vice
de conformation, on doit convenir au moins que cet accident
n’eft point rare. D iv e rs anatomiftes qui l’ont obfcrvé.
Opération à laquelle on doit procéder lorfque cette membrane
porte obllacle aux devoirs du mariage, ou à l’écoulement
des réglés. Ibid. 393. a. Exemples finguliers par lefquels
on v oit des conceptions opérées, quoique l’hymen bouchât
le vagin. Ouvrag e de Morgagny à confulrer. Ibid. b.
HYmen , ( Anatom. ) Cette membrane eft attachée à la feule
efpeee humaine. Elle fe trouve dans tous les foetus 8c dans
les filles de tout âge. O n ne doit pas confidérer comme préjugé
, la coutume très-ancienne par laquelle on conftate la
virginité de toute fille avant fon mariage. Defcription de la
membrane de l’hymen. Suppl. III. 481. a. Irrégularités auxquelles
elle eft fujette. Vu e morale dans laquelle il paroît que
l ’auteur de la nature a accordé l’hymen à la vierge humaine.
Un chirurgien de Paris a voulu fubftituer à l’hymen quatre
caroncules myrtiformes, qui doivent fe trouver à l’extrémité
du vagin des filles : mais ces caroncules font des témoins
irréfragables d’une virginité perdue. Ibid. b.
Hymen , caroncules myrtiformes fituées à la place de
l’h ym e iv ll. 693. a. D e l’imperforation de l’hymen : l’h ymen ,
fans être imperforé, forme quelquefois une cloifon qu’il eft
néceffaire d’incifer. V lII . 589. b. Obfervation fur la fituation
trop fupérieure du trou de l ’hymen. 390. a. Hydropifie de
matrice à laquelle l’imperforation de l’hymen peut donner
lieu. X . 203. b.
Hymen , ou Hymenée, ( Mythol. ) Horace le nomme le
gardien de la vie. Comment on l’invoquoit dans les épitha-
fames. VII I. 393. a.
Hymen, ( L i t t .) Danfe de l’hymen. IV . 627. a. A cclamation
d’hymen dans les anciens épithalames. V . 818. b.
Hymen , ou Hymenée, ( Iconograph. ) Comment on le
repréfente. V I I I . 393. b.
Hymen , terme de botanique. Suppl. III. 481. b.
H YM EN É E , ( Poèfie ) chanfon nuptiale , ou acclamation'
ufitée dans la folemnité des' noces. Homere & Héfiode en
ont fait mention. Origine de cette acclamation. Hiftoire du
jeune Hyménée Athénien , dont on fit enfuite le dieu Hymé-
née. Généalogie de ce dieu félon les poètes. Cette acclamation
devint dans la fuite une efpeee ae refrain dans les épithalames.
Exemples tirés de Catulle & d’Ariftophane. Comment
M. 'Boivin a imité en françois cette forte d’acclamation.
VIH. 394. a. Voye{ Epithalame.
. H YM EN O P TER E S , inflefles. VII I. 786. b.
K Y M E T T E , le mont, {Géogr. anc. ) montagne de l’Attique.
Cette montagne célébré dans les écrits des poètes, à caufe
de l’excellent miel qu’on en recueilloit. Ve rs de Martial, de
Silius Italicus , & d’Horace. Nom moderne de cette montagne.
Defcription qu’en donne M. Spon qui l’a vifitée. Q u a lités
du miel qu’on y recueille aujourd’hui. Q u e l étoit le
meilleur miel du mont Hymette félon Strabon. Obfervations
fur les abeilles de cette montagne, 8c fur la maniéré
qu’on y pratique de partager les ru ch es , d’en mettre de
n e u v e s , 8c de tirer le miel (ans tuer les abeilles. C e que paie
au vaivode le monafter© grec cosbachi, pour le droit de faire
c e miel. VIII. 394. b.
Hymette , marbre d’ , ( Hifl. nat. ) marbre connu des
anciens. Ses qualités. Ufage qu’en faifoient les Romains.
V I I I . 3 9 î.
H YM N E , ( Litt. ) Etym. du mot. Les hymnes ont fait
dans tous les tems une partie effentielle du culte religieux.
Leur origine. Différentes claffes d’hymnes chez les Grecs
tirées des différens noms qu’il/« leur donnoient, félon les d ivinités
qui en faifoient l’objet. Trois efpeces réelles d’hymnes
des anciens ; les théurgiques ou religieux, les poétiques ou
populaires, 8c les philolophiques. Hymnes d’Orphée : les
Lycomides qui rapportoient leur origine à L y c u s , fils de
de Pandion, les apprenoient aux initiés. V II I. 39«. a. Ils’font
plus religieux que les hymnes d’H omere , de Callimaque 8c
Tome 1,
H Y P 941
tragiques, les feuls qui nous reftent des Grecs dans le
genre poétique. Les dieux anciens furent les premiers objets
des h ymnes poétiques ou populaires. Hymnes pour les héros *
6c pour tous ceux que la politique ou la flatterie avoient
déifies. Matière des hymnes populaires. Hymne attribué à
Homere fur la naiffance de Vénus. Ibid. b. Autre hymne à
la meme d éeffe, deftiné à peindre fes amours avec Anchife.
Hymne d’Horace à Mercure. Caraéleres des hymnes de
Callimaque : on y trouve fouvent des traits propres à infpirer
la vertu 8c la crainte des dieux. La plupart des hymnes poétiques
pafferent dans le culte public. Hymnes philofophiques.
Doctrine des philofophes fur les dieux. L e dieu fuprême eft
en general l’objet des hymnes philofophiques. Exemple d’un
tel hymne qu’on attribuoit à Orphée. Ibid. 396. a. Hymne
de Gléanthe , fécond fondateur du portique. Obfervations
fur les trois fortes d’hymnes dont on vient de parler. C e
que nous entendons par hymne dans notre ufage moderne,
Obfervations fur les hymnes de Santeuil , fur ceux de
Rouffeau, 8c ceux du douzième 8c treizième fiecles. Ibid. A
Hyrnnes d’Orphée. VIII. 503. b. 7J2. a. Hymnes en l’honneur
des d ieu x , ces hymnes appellés indigitamenta. SuppL
III. 586. a , b. Hyinne de Callimaque fur Minerve. X. 544. b,
Hymnes appellés péans, XI. 742. b. parthenies , XII. 88. a.
pro eme, X III. 424. b. p rofodies, 498. b. trifagion. X V I . 66 t.b.
D e s hymnes en l’honneur de Bacchus. 314. a. Hymne de
S. J e an , vol. V I I I des planch. Mufique , pl. io . Sur les
hymn es , voye^ C hanson 6- Cantique.
Hymne , ( Mufiq. des anc. ) Différence entre l’hymne
8c le cantique. Auteurs des premiers hymnes chez les Grecs*
SuppL III. 481. a.
Hymne de Caflor, ( Mufiq. des anc. ) air que les Lacédémoniens
, allant au combat, jouoient fur la flûte. Son inventeur.
Suppl. IH. 482. a.
H YM N O D E , {H ifl. anc.) chanteur d’hymnes. Ces chanteurs
ne furent pas toujours de même fexe 8c de même
rang. Inftrumens qui fe joignoient à leur chant. VIII*
397. a.
H YM N O G R A PH E , ( Antiq. ) compofiteur d’hymnes.
Divers poètes hymnographes. Profit que Pindare retiroit de
fes hymnes coniacrés à Apollon Delphien. La Grece accor-
doit des récompenfes de toute efpeee aux excellens hymnographes.
Orphée 8c Mufée ne voulurent jamais confentir à
entrer dans la lice. Inutiles encouragemens propôfés à
Rome en faveur des hymnographes fous Dômitien. VII I.
397. a.
H YM N O L O G IE , 8c Doxologie, différence. V . 93. a.
H Y O ÏD E , {Anatom.) os fitué à la raçine de la langue,
dont il eft comme la bafe ou le foutien. Pourquoi il eft
ainfi appellé. Defcription de cet os. Sa fituation. Mufcles
qui le meuvent. V lI I . 397. b.
H Y O ÏD IE N , {Anat. ) mufcle génio-hyoïdien, VII. c8ç.
a. mylo-hyoïdien, X. 913. a. fterno-hyoïdien, X V . 514. k
ftylo-hyoïdien, 55 y. a. ftylo-kerato-hyoïdien, ibid. b. tyro-
hyoïdien. X V I . 3 1 1 . b. J
H Y O TH Y R E O ID IE N , mufcle , {Anatom.) Suppl. III.
707. b.
H Y P A L L A G E , ( Gramm. ) Etym. de ce mot. Obfervations
fur une diftin&ion admife par les grammairiens de trois
différentes figures, fondées également fur l’idée générale de
chzngementyùcvoùVénallage,l’hypallage, 8c['hyperbate. VII I.
397. b. Explication des trois efpeces de changemens que les*
grammairiens pa/-oiffent avoir envifagés , en introduifant ces
trois dénominations différentes. Notion p récife de l’hypallage :
elle confifte à préfenter fous un afpeâ renverfé, la corrélation
des idées partielles qui conftiment une même penfée.
Explication 8c exemples que M. du Marfais en donne dans
fon traité des tropes. Ibid. 398. a. L’hypallage , fi elle exifte
eft un véritable vice dans l’élocution plutôt qu’une fignre,
Ibid. b. M. du Marfais cite ces v ers d’Horace : velox amanum
fapc Lucretilem — mutai Lycao Faunus : 8c montre qu’il n’y
a point d’hypallage dans ces vers. Ibid. 399. a. Divers exemples
dans lelquels les grammairiens ont cru voir dès hypallages
, 8c qui n’en renferment aucune. Ibid. b. A v e c de l’attention
fur le vrai fens des mots, &c. l’hypallage difparoîtra des
livres des anciens, ou ne fe trouvera que dans un très-petit
nombre de paffages falfifiés par les copiftes, ou dans lefquels
l’auteur fe fera lui-même mal expliqué. Ibid. 400. a.
H Y PA SE , philofophe pythagoricien. XIII. 624. a.
H Y P A T E , ( Mufiq, ) le plus bas tétracorde de l’ancienne
muft(j;ue, 8c la plus baffe corde de chacun des deux plus
bas tetracordes. Détails fur ce fujet. VIII. 400. b.. r
H Y P A T IE , d’Alexandrie, femme célébré. V . 282. a , b.
. H Y P E R B A T E , ( Gramm. ) lignification de ce mot. Quin-
tilien 1 a traduit par verbi tranfgreffio, déplacement de mot.
L’auteur rapporte ici ce que M. du Marfais avoit déjà dit
de cette figure à l’article Conflruflion. Doélrine de la méthode
de P . R. fur Hiyperbate. V I I I . 400. b. Celle du manuel des
grammairiens. T o u s ces auteurs confondent deux chofes très-
différentes ; l’invérfion 8c l’hyperbate. Exemple qui montre
F F F F F f f f f f f