
att D O N
Formalités & conditions de la .donation. Ibid. b. Diverfes
e^ieçes de donations entre-vifs. T o u te donation doit avoir
une caufe légitime. Formalités intrinfeques des donations entre
vifs : la tradition , l’acceptation, Pinfinuation. Ibid. 46. a.
Donations dans 'lefquelles l’acceptation n’eft pas néceffaire.
Donations qui ne font pas fujerces à infinuation. Ibid. b. Où
doit fe faire l’infinuation. Effet du défaut cFinfinuation. Q u elle
s perfonnes ne peuvent exciper du défaut d’infinuation.
Ibid. 47. a. Effet de la donation entre-vifs , lorfqu’elle eft
re v ê tu e de toutes fes formalités. Dans quels cas les donations
peuvent être révoquées. Effet de cette révocation.
-Ibid. b. Lorfaue les biens laiffés par le donateur ne fuffifenr
pas pour la légitime des enfans, le fupplément de la légitime
ie prend fur les donations. Prescription en faveur des donataires
contre les légitimâmes. Ibid. 48. a
Donation. Différence entre dation 8c donation I IV . 64a.
b. entre don m utuel & donation mutuelle. V . 40.. b. 50. a.
Acceptation d’une donation. I. 68. a. Charges d’une donation.
III. 200. a. Confirmation d’une donation. 853. a. Dations
que les Romains faifoient à leurs femmes. V . 68. a. La
donation faite par un fiancé à fa fiancée entre les promefles
.& Ie mariage , eft nulle, fi les noces ne s’enfuiyent pas. V I.
660. a. V . 48. b. Infinuation des donations. VIII. 789. a , b.
D e s donations que font les novices. XI. 239. b. Donation de
furvie. X V . 697. a.
Donation alimentaire. A quelles perfonnes elle peut fe faire.
V . 46. a. Voyez AUMtNS.
Donation anténuptiale. Conftautin-le-grand ordonna le premier
qu’elle feroit révoquée , en cas que le mariage n ’eût pas
lieu. V. 48. b. Voyez Fiançailles.
Donation en avancement d'hoirie , eft toujours faite en déduction
fur la fucceffion du donateur. V . 48. b.
Donations des biens préfens & à venir. La nouvelle ordon-
nancc les annulle , meme pour les biens préfens. Exception.
V . 48. b. ................... r
Donations à caufe de mort. Elles étoient permifes chez les
Romains ; mais l’ordonnance de 1731 les a abrogées, excepté
celles faites par contrat de mariage. V . 49. a.
Donation à caufe des noces , permife , & ainfi nommée par
Juitimen. Sur quelle raifon cette permiflion fut fondée. Principes
qu’on fuivoit par rapport à ces donations. V . 49. a. Elles
tombèrent en non-ufage fous les derniers empereurs deCon-
Jtantinople, ôc on leur fit fuccéder l ’augment de dot. Ibid. b.
Voyez D o T.
Donation à charge de retour. Dans quel cas elle a lieu. V .
49-
Donation entre conjoints , prohibée. V . 49. b.
Donation par contrat de mariage ; étendue que peut avoir cet
■ acte. V . 49. é. „
Donation en faveur de mariage. Elles font ordinairement
faites par contrat de mariage, elles peuvent l ’être auffi par un
a â e fepare fait avant la célébration. V . 49. b.
. Donation mutuelle, différente du don mutuel & de la donation
réciproque. V . 30. a.
Donations pieufes, voyez le code fait par Aubert le Mire
V . ;o . a.
Donations p u u fis , {Coda des ) III. 572.-«. A qui appartient
le droit de procurer 1 execution d’une donation pieufe. V I
33*- ...............
Donation réciproque, différente'de la donation mutuelle V
50. a.
Donation rémunératoire, affujettie à la formalité de l’infinua-
t io n , quoiqu elle foit une forte de paiement. V . 50. a.
Donation de Jurvie, utiree dans certaines provinces de droit
écrit. Auteur a confulter. V. 50. a. Voye,j Survie.
Donation univcjelle , auteurs à conlulter. V . 50. a.
D O N A T IS T L S . Leur origine à Carthage f a n \ i i , à
1 occafion de 1 eleition de Céo.ien pour la chaire épifcopale ,
a laquelle s oppola Donat. V. 50. a. Donat condamné à Rome
par le concile d Arles 6c par un édit de Conltantin. Erreurs
des doua dites. Leur politique 6c leurs perfécutions. Formidables
par leur nombre | ils le diviferent enfuite. S i les dona-
uftes étoient Ariens. Ils ont été connus fous divers autres
noms. Ibid. b.
Donaÿlas Pourquoi ils rebaprifoient les catholiques. XIII.
839. Prédicateurs qu’ils envoyoient. I. 181. a. Sefte de
d° rir£ ? H H l H B H /"'»ƒ>“ «■ III. 458.b .
D O N A T O , iculpteur. X IV . 8 30.4 1
D O N A V E R T {G io g r ) cortefhon à faire à cet article de
1 Encyclopédie. Suppl. II. 734. b.
D .O N C A S jE R fl Geogr. ) v ille d’Angleterre. Diverfes
“ P " « fur ce lieu. Suppl. I l 734’ .j;
D O t J S S , ’ ,aï te“ r. de l’horloge de Padoue. V IIL zoo. b.
D O N N E A Cfr ' f t H S | étymologie de ce mot“ . H
X V 6 4 0 * Analï fede 1 ouvrage de cedofleur fur le fuicide.
DONNÉES. Tnùté d’Eudide fur les données. C e mot a
été transporte dans la philofophie, la m édecine, De. V . , t. a.
Voyez Suppl.1. 386. a , b. ’ •
D O R
D O N N E G A t .b u Dungal {Giogr.) comté d’Irlande. DP
d o n n e r ’ ’H I W S Ê II. 1 4. i .
& f e m4ne“ ' ^ ? E eM m 0 t hWarine
D O N T . Obfervation grammaticale fur ce mot. XIII.
de 1 p“1®"- Q“11“
D O N Z E B R E , ( c W À j i ^ p l i l . ,89.4 b
. D O O M ’S -D A Y -B O O K ' (m a . d’A n g l.) i i ,K d u lo u r
du jugement. Dénombrement e xa« & févère , fait p ir ordre
de Guillaume I. Quand 8c comment il fe fit. V . ç 2 a CV
Uvre lut nus dansta cliaitibré du tréfor royal , & fert dé loi
dans .plufieurs dtfférends. Utilité d’un K l dénombrent«?
Miuyatfes vues qm le firent entreprendre à Gutllanmeé
H deferip.
§ § d e cette efçece de cap,liane. V . 5 , . Y Lieux oit elle
c ra t . Ses propriétés apermve & diurefique. Maniéré d’en
tuer. Ses excellens effets. Ibid. 33. a.
D orade. Defcription dè ce poiflon, V . „ Celle H
Antdles eft vorace. Comment o n i prend. Q u ^ t td e û ctai“
D o « * . Defcription de fa mâchoire. D ent de ce poiflon
S o r S x ^ ' i . " - P° ,<fon de mer « “ - C h i a n t à la
D O R A D O » ville imaginaire d’Amérique X a8 a
D O R D R E C H T , {s fn od a a l,) R H
flexion de Martmius fur c e fynqde. X V i l. S84. b, faéoifioh de
ce fynode fur la prédeftmation. XIII. 27^. b.
doré & argenté. XI. 86ls b.
D d r n o a de ce poiflon. Podrqrioi il eft
lU d t ' I W V> 5* * de fa chair.
D ouée , loi. IX. 659. K
Wm ^ a“ eré dlopèrer. Deïciiptîon de la
prelfe dont on fe fert. V . 54. b r
o r f ^ m E e t v ? , ; . ’ M a a * U- •>'*orer e *
Dorer fur bois. Réglemens fur cette profeflion. V cc
a' ^ ur la manière d o pérer, voye[ Dorure. * ' *
^ D orer , en terme de tireur d’or. Maniéré d’opérer. V k
D orer fur tranche. D efcription de ce travail. V. ce a
Dorer. Différentes maniérés de d o r e r , voyez D oriih f
D oter chaud. III. 2 ,2 b. Préparation qu’i n T o L l a u t o S
qu on AKut doter. V d 30. H Blanc des doreurs fur bois IL
270. b. Manière de réparer les défauts de la dorure faite avec
M i f ! J « * “ ■ Comment! les doreurs bruniflent l'or
4)0. É. M oyen d appliquer l o r & l ’argent fur le verre X V I Ï
■ B B b' M " f er,e d» 1» porcelaine.' SuppL
W Quelques outils des doreurs; H H n a i ,
I H iiM W H B M
e f t ^ f c f : ^ V £ T “ io té s ' A <l^ .P « fo n n e s^ c e th o n n eu r
DORIA Ef ’4 S r de PÆ n ’ Épaueard.
Services q u il rendu a la v ille de Gênes , fa p am e J ^ U
D O R ID E , Titrapola de la , X V I . 212. a.
D 0 R 1E N I {Mafia.) caraflere du mode dorien, Platon en
permet I ufage dans farépublique. V .a a .b . ™ 0n * °
D ojuen ( Mode V fon inventeur. Pollux dit que l’harmonie
donenne eft au nombre de celles dont fe femrm 1«
de flûte. Observations fur cepaffage. Suppl. II. 7 , - b . UMrS
W H parlé de ce H H X . 905. i 734'
D O R IQ U E , [Gramm.) dialeflegrec. Quels peuples s’en
H B A.me.u7 3UÎ ont écrit dans ce diàl?fleP On le
trouve dans les infcripuons de plufieurs médailles des villes
de la grande Grece St de la Sicile. Restes nnnr IH H
dialefte. V . ; ; , f K 8 P®* ™ W W <*
D o r iq u e , ordre. {Arahis. ) XI. 6,0 . 4 , b
donque.UI. 179.4. Ornement du fuft. 6 , „ i . MétopeTde h
H | 47°- a-Pourquoi plufieurs architectes n e fe fefv en t de
cet ordre que pour les temples, Ibid. Obfervation de V itruve
S in S û e 01m ’ f i “ ft,nl,1= d° nner k Préféren« fur
D ORM AN S , ( Giogr. ) bourg de Champagne fur )a
Marne. Hommes célébrés dont i f eft la pottie. Suppl IL
D ormans , ( Jean & Mille de ) Suppl. IV . 266 a
D O R M A N T , terme de marine , de b lafon, d’art méchani-
que. Ses différentes fignifications. V . <6 a.
D ORMELLE , bataille de, Suppl. IV. 191.
D O R M IR , {Junfpr.) tant que le vaflal (fort, le feieneur
.veifle, Quand la cont le le v e le matin , e lle doft l l p r i
dîné.
D O T
dtrié. Latffer dormir fa nobleffe. Sens de ces maximes. V .
56. a.
Dormir. Laiffer dormir fa nobleffe. Obfervations fur ce qui
a été dit à ce fujet dans cet article de l’Encyclopédie. XI. 169.
æ, b. Nobleffe qui dort. 175. b. Tant que le vaflal d o r t , le fei-
gneur v e ille , 6“c. X V I . 8J j .a .
D O RM IT A R E , ( Lang, latine ) obfervations fur ce vers
d’Horace , quandoque bonus dormïtat Homerus. X V . 22. a.
D O R N O C K , ( Géogr. ) ville de l ’Ecoffe feptentrionale.
Suppl. I L 7 3 «.a.
D O R O N IC , ( Bot an.") caractères de ce genre de plante.
Ses racines propres à réfifter au v enin, à fortifier le cerveau
& le coeur. Cependant on dit que Gefner périt pour en avoir
pris à jeun. V . 56. b.
D O R SA L , ( Anat. ) mufcles de ce nom. L e grand dorfiil,
le long d o r fa l, le moyen dorf.il. Glande dorfale. V . 36. b.
Nerfs dorfaux. Ibid. 37. a. Voye^Suppl. IV . 42. b.
Dorfal. Glandes dorfales. Celles qui régnent tout le long
de l’cefophage. Defcription du mufcle appelle le long dorfal.
SuppL II. 3 75 .4 . ' . .
Dorfal. Phthifie dorfale. X II. 334. a. Confomption dorfale.
X V . 797.4.
D O R SE T . ( Thomas Sackville -, comte de ) X V . 702. a. b.
703. a.
D O R T O IR , lArch.it.') difpofition que doivent avoir les
dortoirs. V . 37. a.
D O R U R E , ( A rt mich. ) on ne v it de dorure à Rome
qu’après la deftruéfion de Carthage-. Ce t art encore imparfait
chez les Romains. V . 37. a. Avantages des modernes fur les
anciens dans la dorure. Celle des Grecs.
Dorure, premières dorures qui fe font faites à Rome :
progrès du luxe à eet égard. II. 139. b. Dorure en feuilles
employée dans les édifices publics & particuliers chez les
Romains. VII I. 639. a. Iiitroduélion dans Rome de Fufifge
de dorer les lambris. IX. 226. b. i° . Maniéré de dorer à
Fhwile. Méthode angloife. Quelles fortes de dorures fe font
à l’huile. Ibid. b. a°. Dorure en détrempe : ne peut être
employée en autant d’ouvrages que la précédente. Ibid. 38.
a. Defcription de ce travail. Ibid. b. 30. Maniéré de dorer
au fe u , en or moulu, 8c en or fimplement en feuille. Ibid.
DORURE fur cuir , ou maniéré de faire les cuirs dorés ( Art
méchan. ) defcription de différentes manoeuvres que ce travail
exige. Suppl. II. 733. b.
D orure d’or moulu ( Art méch. ) prix de l’once de l’or
moulu & de l’or en feuilles. Defcription de la maniéré de
dorer e n . or moulu. Suppl. II. 737. b.
Amalgame par lequel fe fait la dorure,du cuivre. I. 314. a.
Dorure à l’or môulu. XI. 3 29. a , b. Dorure avec l’or en
poudre, ïbïd. b. V o y ez v ol. III. des planches, article D oreur.
Dorure fur parchemin, maniéré de l’exécuter. Manierede
dorer la tranche des livres. Celle de dorer fur cuir. V . 39. b.
Procédé fuivant lequel on parvient à retirer l’or qui a été
employé fur le bois dans la dorure à colle. Ibid. 60. a.
Dorure des cartonspour écrans, des papiers d’éventails, 6*c.
V II . 323. b. Voyez Cartonnier dans le* vol. des planches.
Dorure, matières en or ou argent employées dans les
étoffes riches. V . 60. a.
Dorure, étoffes en dorure. V I . 39. b.
D O S , voyez ÉPINE. V . 801. a. Mufcles dorfaux. 36. b.
Tranfverfaires du dos. X V I . 364. a.
D o s du cheval. ( Maréck. ) Suppl. III. 381. a. 387. b. m . . . D o s d ane , ( Marine ) fes dimenfions. V . 60. b.
D o s , diverfes fignifications de ce mot employé dans les
arts & métiers. V . 60. b.
D O S E , ordinaire des remedes peu aélifs. Celle des reme-
des plus énergiques doit être plus exactement déterminée.
V . 60. b.
D O S ITH É E , précis de fa v ie ; fefte qu’il fonda chez les
Samaritains. IX. 28. a. Voyez l’article fuivant.
D O S ITH É E N S , ( Hiß. cccl. ) fefte parmi les Samaritains.
Ils demeuroient le jour du fabath dans la pofture où ce
jour les furprenoit. V . 60. b. Leurs femimens par rapport
au mariage. Le tems où v iv o it Dofithée leur ch e f eft incertain.
Etendue de fa feCle. Accufations formées contre lui.
S. Epiphane croit qu’il fut maître de Sado c, chef des Sad-
ducéens. Ibid. 61 . a.
DOS S IE R, ( Jurifp. ) Ufages des procureurs par rapport
aux dofliers. Dans les appellations qui fe portent au parlement
, on enferme dans des facs les pièces enveloppées d’un
doflier. O n change la fufeription du doffier fuivant l’état de
l’affaire. Cote du doffier. V . 61. b. Voyez Cote.
Dossier, ( Serrurerie) efpece de chape. Son ufage: différentes
fortes de doffier. V. 62. a.
D O T , (Jurifp.) divers Cens de ce mot. V . 62. b.
Dot de la femme. Chez les Hébreux, les hommes étoient
obligés de conftiruer une dot aux filles qu’ils éponfoîent, ou
à leurs peres. Exemple de Jacob, de Sichern, de David.
D O U 529
Cette loi «ncorff obfervèe pat lM Les Eacéiiémo-
niens, les Thraces, les peuples du no rj en „fuient i e mémo.
Raifon de cette loi. Q u o tité chs c ette dot. Cher les Germains,
le mari dotoit fa femme , & en recevoit un préfent. Eu
Allemagne , aujourd’hui les femmes apportent une dot à
leurs maris, mais fort modique. L’ufage des Romains à cet
égard étoit de recevoir une dot de leurs femmes, & de
leur faire une donation à caufe de nôces. V . 62. b. Cet
ufage continué chez les Grecs depuis la tranftarion de l’empire.
Chez les Gaulois le mari & la femme fe réciproquoient
une dot égale. Ufage obfervé chez les Francs fous la première
8c fécondé races de nos rois. Formules anciennes de
ces conuifiuions de dots faits par le mari* O rigine du douaire.
j /*?* ^ue ^emme apporte à fon mari. Majorien en
45» déclara nuis les mariages c o n t r a t s fans dot. Ibid. 63. a-.
J_ette loi reftreinre par Juftinien. Les papes ordonnèrent que
les te mines {broient dotées. L’éelife gallicane fuivit cette
ordonnance. Les prêtres ne bénifloient point le mariage en
France, fans être affurés que la femme fût dotée. Aujour-
d hui la dot n’eft point de l’effence du mariage. Privilèges de
la dot dans les pays de droit écrit, 8c dans les pays coutumiers.
Biens dotaux, paraphernaux: réglemens pour la quotité
des dots chez les Romains. Anciens réglemens pour le?
dots des filles des rois de France, ibid. b. 8c pour celles des
particuliers. Hortenfe Mancini, ducheffe de Mazarin, avoit
eu en dot ving t millions. Dans les pays de droit é crit, le
pere eft obligé de doter fa fille. Divers cas prévus par la
la l o i , relatifs à la dot. Aftion du mari pour demander paiement
de là dot. Ibid. 64. a. A qui appartiennent les revenus
& l’adminiftration de la dot ; le mari ne peut aliéner la dot.
Sort de la dot après la diffolution du mariage. Ibid. b. C e que
le mari ou fes héritiers peuvent en retenir. Privilèges de la
femme pour la répétition de fa dot fur les biens de fon
mari. En pays coutumier, la meré 8c le pere font également
obligés de doter leur fille. T o us les biens que ia femme
apporte en mariage font cenfés dotaux. Des intérêts de la
dot. D e la reftitution de la dot. Titres du digefte 8c no-
v eiles qui traitent de la dot. Ibid. 63. a.
D o t, chez les Juifs le mari donnoit la dot à fa femme,
XI. 181. b. Les anciens Francs achetoient leurs femmes :
fous les deux premières races en France, les maris ne rece-
voient point de dot de leurs femmes. VI. 478. a. Détails
fur la maniéré dont les loix romaines avoient pourvu à la
fureté des biens dotaux des femmes X V I . 880. b. Augment
de dot. I. 873. a. Origine de cet ufage. V . 68. b. Ameu*
bliffement d’une partie de la dot. I. 337. b. Confignation de
la dot. ÏV . 46. a , b. Conftituer en dot. 61. b. Conftitution
de dot. 62. a. Fonds dotal. VU . 52. b. Femme indigne de
fa dot. VIII. 679. b. Si la mere eft obligée de doter fes filles.
X. 380. a. Réalifation des deniers dotaux. XIII. 828. a.
Dot du mari. V . 63. b.
D o t, ou dotation religieufe. O n diftingue trois tems fu r ie s
dotations religieufes : le p remier dans lequel il étoit défendu
de rien exiger. Défenfes du fécond concile de N ic é e , du
concile de T o u rs , du rroifieme concile général de Latran
du concile de Trente. V . 63. b. Dans le fécond tem s , il
étoit défendu aux novices de difpofer de leurs biens au profit
du monaftere. Ordonnances d’Orléans 8c de Blo is , du concile
de Sens, de celui de Tours. Divers réglemens relatifs à
cet objet. V . 66. a. L e troifieme tems eft celui qui a fuivi
la déclaration du roi du 28 avril 1693. Expofé de cette
déclaration. Ibid. b. Autres obfervations fur cette matière.
Livres à confulter. Ibid. 67. a. Voyez NOVICE.
D O T A T IO N d'une églife. Les biens qui en proviennent,
diftingués de ceux qu’elle a acquis. V . 67. b.
Dotation d’une églife. V . 424. a. De voir du fondateur d e ’
redoter fon églife lorfqu’elle eft pauvre. VII. 73. b. L’é v ê que
ne peut autorifer une fondation que l’églife ne foit dotée
iuffifamment. 76. a.
D O T É E S , filles, leur rappel à fucceffion. XIII. 793. a , b.
D O T ER E L LE , ( Ornith. ) defcription de ce oiieau. Maniéré
de le prendre aux filets. V . 67. b.
D O U A IR E , (Jurifp.) condition du douaire de la femme.
Raifons de fon établlffement. Il n’eft ufité que dans les pays
coutumiers. V . 68. a. Différence entre l’augment de la dot
8c le douaire. L’ufage du douaire vient des Gaulois, 8c fut
confirmé par leurs plus anciennes loix. C e qui donna lieu à
la jurifdiénon eccléfiaftique.de connoître du douaire. Cé ré monie
qui en eft réfultée. Quotité du douaire réglé par
Philippe Augufte. Ibid. b. Réglement dfe Henri I I , roi d’A ngleterre
, fur le même objet. Quotité du douaire dans les
provinces en-deçà de la Loire, 8c dans les provinces au-
delà. Si le douaire préfix n’eft pas ftipulé, la femme prend
le douaire coutumier. Quotité du douaire coutumier à Paris.
La femme renonçant à Ton douaire, les enfans font cenfés
y renoncer auffi. V . 69. a. Sur quels biens fe prend le
douaire coutumier. Q u e l eft celui du fécond mariage. Ibid. b.
Le ' mari ne peut rien iaire au préjudice du douaire de fa
femme. L’hypotheque pour le douaire eft du jour du coh