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livrées ù h r débauche. IV . 400. b: Débauche crapirteufc. 435.
b. Lieux publics de débauche fupprimès par Henri VIII. à
Londres. XVII . 6 2 5. b. Dèeffe de la débauche. IV . 31 7. A. Voyc^
D is solut io n.
D E B E N T U R , ( Jurifp. ) terme qui étoit ufité à la chambre
des comptes. I Y . 649. b. *
D É B IL IT É , (P.hyfiol.) aftoiblifement dans les fibres, les
vaiffeaux, & autres parties organiques. C e f t de l aétion des
vaiffeaux dont un v ifcere eft compofé, que dépend l^ o n c l u
vifcere entier......Ainfi les poumons qui pechent par ioiblelle,
fie peuvent pas travailler fuffifamment le chyle pour le convertir
en lang , &c. Diverfes maladies que peut produire la
débilité en général. IV. 649. b. Caul'es de la débilité: La débilité
eft un v ice dominant qu’il importe donc de bien obferver
‘ dans les maladies. On ne doit fur-tout point fe hâter de produire
des changemens dans l’etat de débilite. Principaux reme-
des qu’on peut-employer contre la débilité. Ibid. 650:0. Voye^
.Folblesse.
■ Dé b il it é , ( Maladie) foiblefle du co rp s , fymptome de
maladie, & fur-tout de fievre : impuilfance d’exercer les mou-
vemens mufculaires qui dépendent de la volonté. O n diftingue
la débilité des douleurs qui empêchent les mouvemens. On
la diftimme de la paralyfie. La caufe de la débilité cpnfifte dans
les obftacles que trouve le fluide nerveux à fe diftribuer par
la détermination de la volonté dans les nerfs. IV . 650. a.'
Caufes de ces empêchemèns. i° . Le défaut des fluides dans
les vaiffeaux en g énéral, à la fuite de quelque grande évacua-
. tion. ï ° . L’imméabifité des fluides & l’obftruâion des conduits.
30.L a corruption des nerfs., fur-tout vers leur origine,, dans
le cerveau ; ce qui eft fouvent la caufe d’une grande foiblefle
dans les hommes pléthoriques ; on les guérit ordinairement par
une Alignée. 40. La foiblefle du coeur. .5 °. Elle, eft aufli quelquefois
occafionnée par une eïpece de matière vénéneufe qui
fe ramafl'e, comme on croit le fentir, autour du coe ur, c’eft-
à-dire, dans l’épigaftre. Vomiflëment falutaire en ce cas. Certains
poifons produifent ainfl un grand accablement. Ibid. b.
Moyens de connoître dans les cas particuliers à laquelle des
cinq caufes qu’on v ient d’indiquer, la débilité doit être attribuée.
D e la curation de cet état de foiblefle. Précautions &
ménagemens avec lefquels il faut employer les cordiaux. Ibid.
6 5 1. a. La foiblefle dans les fièvres eft très-difficile à guérir.
Ibid. b. ■
: Débilité des enfans :'fos différentes caufes. V . 659. a. b.
•DÉBIT, ([Mufiq.) maniéré rapide de rendre un rôle de chant.
La lenteur elt un des grands défauts du chant françois. Caufes de
l’ennui que donne une trop grande quantité de récitatif. Le
débit diminue la langueur du chant ; mais il faut prendre foin
d’y mettre beaucoup de variété. Obfervations fur mademoi-
fe lle Lcmaure. IV . 651. b. Voye^D ébiter.
: Débit, terme de teneur de livres. IV . 651. b.
DÉBIT, ( Comm.) débit desmarchandifes. IV . 651. b.
D é b it du bois, ( Econom. ruftiq.) art de connoître fa def-
tinadon & de le couper & façonner en conféquence. D iv e rfes
inftruéHonsfor ce fujet. IV . 6 ç i.A .
D É B IT A N T , ( Comm. ) terme en ufage dans l’exploitation
de la ferme du-tabac. C e u x qui font en détail le débit du tabac.
O n leur fait une remife de quelques onces. On ne peut être
débitant fans permifliqn du fermier, &c. IV . 65 2. a.
D É B IT E R , ( Mufiq. -) le débit eft contraire à la lenteur. La
feene d’opéta lagguit fi elle n’eft pas débitée. Défauts qu’il
faut éviter dans le débit. Faux -& mauvais débit d’une aôrice
défignée par l’auteur. Il eft facile & dangereux de s’accoutumer
aux défauts d’une aftrice ou d’un aéteur. IV . 652. a.
■ Débiter, diverfeslignifications-de ce mot. I V . 652.b.
DÉBIT E U R , ([Jurifpr. ) Comment il eft nommé dans les
loix romaines. Modération envers 4é débiteur recommandée
dans l’écriture. C e précepte mal pratiqué chez les Juifs.
Cruelle févérité de la loi des douze tables à l’égard des débiteurs.
IV . 652. b. Cette loi réformée par le tribun Petilius,
& entièrement abolie par Dioclétien. C e qu’avoit fait Jules
Céfar en faveur des débiteurs malheureux. Il ne refta plus
contre le débiteur que la contrainte par corps, & fa feule
reffource fut de faire ceflion. En quels cas la contrainte par
corps avoit lieu : difpofition de la loi à cet égard. Servitude
des débiteurs infolvables chez les Gaulois. Le débiteur ne
peut en France être obligé par corps que dans certains cas.
Différences entre le droit romain & le droit françois fur cette
matière. Diverfes maniérés par lefquelles le débiteur peut fe
libérer. IV . 65a. a. Suite des difpofitions des loix de France
fur les débiteurs. Ibid. b.
Débiteur, déconfiture, infolvabilité du débiteur. IV . 700.
a. Droit des anciens chez les Romains fur les débiteurs infolvables:
fort de ces débiteurs. IX. 676. a. XI. 125. b. 126. a.
X V I I . 548. b. 549. a. Répit de cinq ans que-l’on accordoit en
France à un débiteur qui étoit hors d’état de payer. XIII.
716. a. Répit qu’on donne aux débiteurs de bonne foi. XIV-.
435. b. Commandement qui doit précéder une exécution fur
la p erfonne ou les biens d’un débiteur. III. 687. a. Délégation
d’un débiteur. IV . 781. a. Le débiteur demeure propriétaire
des Biens par lu i abandonnés, jufqu’à la vente qui en eft
faite par les directeurs des créanciers. 1027. b. Difcuflion des
biens du débiteur. 1035. a. b. Défenfes d’arrêter pour dettes
le? dimanches & jours de f ê t e , & de prendre le débiteur dans
fa maifon. 121. a. Co-débiteurs. III. 385. b. T o u t comptable
réputé débiteur. 7 79. b.
D E B 1T1S , (Jurifp .) ce qu’on appelloit autrefois lettres
de debitis. En quels cas on les obtenoit. A qui appartenoit le
pouvoir de les accorder. Appel des debitis. Ces lettres ne font
point en ufage. Pièces à confulter. IV . 653. b.
D E B O R À , ( Hifl. facr. ) de l’éloge qu’elle donne à Jahel
fur le meurtre qu’elle commit dans la perfonne de Sizera.
Suppl. III. 498. a.
D É B O R D EM E N T , Voye^ Inondation. Débordement
périodique de certains fleuves. V I . 870. a. D ébordemens propres
à fertilifer les terres. Suppl. IV . 420. b.
D E BO U Q U E R , terme de marine. XVII . 266. b.
Debout, ( Phyfiol. ) être debout, Je tenir debout. O ù doit
tomber la ligne du centre de gravité lorfqu’on eft dans cette
fituation. IV . 654. b. Pour que l’homme fe tienne debout, il
faut que le corps foit dans une fituation perpendiculaire à
l’horizon, de la tête aux piés. Cette aélion eft très-compliquée,
&c. Laffitude que fait éprouver cette fituation forcée. O n n’a
pas encore exactement déterminé quelles font les puiffances
qui font inifes en oeuvre pour tenir le corps dans la fituation
droite. Le corps humain ainfi fuppofé peut être comparé à
un édifice foutenu par des colonnes. Les os des’extrémités fo n t .
non-feulement fonction de colonnes,mais encore de leviers. IV.‘
65 5. a. Extrait du traité des mufcles du célébré W in flow , dans
lequel on voit par quel méchanifme l'homme fe tient droit fur
fes piés ou fur un feul. Ibid. b. On peut fe convaincre de l’aétion
des mufcles dans la fituation dont il s’agit par la dureté que l’on
y fent en les touchant. Ibid. 656. a. Pourquoi l’homme ne peut’
refter droit fur un feul talon, la pointe du pié étant élevée. Si
toute la plante du pié porte à terre , il fera encore difficile
de fe tenir debout dans cette attitude , appuyé fur un pié.
Mais fi le corps, porte fur les deux plantes de piés , i l fe tient
debout très-aifément. L’état chancelant d’un homme debout
fur les deux plantes des piés peut être aifément corrigé par
l’aftion mufculaire, &c. Situation dans laquelle un-homme ne
peut fe garantir de la chûte, à moins que le poids de fon
corps ne foit contrebalancé par des fecours ntéchaniques. Ibid.
A. Nous les employons par une forte d’habitude contractée
dès l ’enfance, fans nous en appercevoir, avec une promptitude
qui précédé toute réflexion. Cette loi de nature qui
tend à conferver l’équilibre, s’obferve dans la courfe, dans le
trépignement, 6*«r. Pourquoi l’on ne peut s’appliquer à un
mur tout le long du corps fans tomber. Ceux qui font aflïs
fur un fiege, ne peuvent fe le v e r , à moins qu’ils n’inclinent
en avant la tête & la poitrine, &c. On fe fatigue moins,
quand on eft obligé de fe tenir debout, fans quitter la même
place, de fe tenir tantôt fur un pié , tantôt fur l’autre, que
de refter toujours fur les deux piés. O n eft p lutôt las de fe
tenir debout fans b ouger, que de faire dans le même tems
donné une douce promenade, &c. Pourquoi un homme aflïs
croife alternativement fes jambes. Ouvrage de Borelli à confulter
fur ce fujet. Ibid. 657.Æ.
Debout, aCtion par laquelle l’homme couché met fon corps
debout. V . 903. a. Propriété par laquelle nous nous tenons
debout & fermes. V . 802. a. b. X V . 483. a. X V I . 407. b. Acci-
densqui réfultent de la fituation d’être debout trop long-tems.
Suppl. II. 914. A.
Debout, divers ufages de c e mot en marine. IV . 657. A.
Debout, ( B la fon ) IV . 657. A.
D É B O U T É , (Jurifp.) plaifanterie d’un gentilhomme François
fur le mot debotare, qu’on employoit dans les jugemens
qui fe rendoient en latin : ce qui engagea François I , peu de
tems après, à les faire rendre en françois. IV . 657. A.
Débouté de défenfe. Débouté fatal j dernier débouté. IV .
*5 7- f , I I
Débouté d’oppofition ; premier, fécond débouté. IV . 657. A.
D E BR E C ZÉ N , ( Géogr.) v ille de la haute Hongrie. Ôbfer-
-vations fo r ce lieu. Suppl. II. 685. a.
D É BR ED O U IL L ER , ( Jeu ) dans quel fens il fo dit au
triCtrac. IV'. 657. A.
D É B R ID E R , terme de carrière. La pareflë de débrider a
quelquefois coûté cher aux ouvriers. IV . 658. a.
D EBR IGUER le f ie f , ( Jurifp. ) terme ufité en Savoie. IV .
658. a
DÉBRIS , décombres, ruines : différence entre ces mots. IV .
658. a.
Débris , (Marine) en teçme de marine on dit ordinairement
bris.... T itre de l’ordonnance de 1681 à confulter fur les
naufrages, bris & échouemens. IV . 658. a. Voye{ Naufrage.
DEBRUT ISSEMEN T , art de polir jufqu’à un certain
point la furface d’un corps fo lide , & fur-tout les glaces &
miroirs. D e quelle maniéré on débrute & polit les glaces qui
ont été jettées au moule. IV , 658. a.
D E C A D E ,
D E C
D E C A D E , (L it t im t .) mot employé pour défîgner les
dixaines de liv r e s , dans lefquelles on a partagé l'hiltoire
line de Tite-Liv e. C e qui nous refte de cet ouvrage.
Jugement de l’auteur fur la diverfité du ftyle qu’on remarque
dans les décades de cet hiftorien. Supériorité de Tacite &
de Salufte fur Tite-Live. On a reproché à ce dernier d’être
trop partial en faveur des Romains, & fa puérile crédulité à
l ’égard des prodiges. Mérite de cet auteur.TV. 658. A.
D É C A D E N C E , ruine : différence entre ces mots. IV .
*Décadence des lettres, des arts, des fciences : voye[ P r o -
D É C A G O N E , (Géom.) décagone régulier. Les côtés du
décagone régulier font égaux en grandeur & en puiflance au
plus grand fegment d’un exagone inferit dans,le même cercle,
& coupé en moyenne & extrême raifon. IV . 659. a.
D É C A L O G U E , ( Théol.) Etym. de ce mot. Le nombre
des dix préceptes eft certain , mais les commentateurs ne conviennent
pas de leur diftinCtion. IV . 659. a. Ces préceptes ont
été confervés dans la loi évangélique, à l’exception de l’obfer-
vation du fabbat. Commandement que les Samaritains ajoutent
après le dixième. C e que difent les Talmudiftes & Poftel
fur la maniéré dont le décalogue étoit gravé fur les tables de
pierre. Tous les préceptes de cette loi fe peuvent déduire de
la juftice & de la bienveillance univerfelle. Principes fur lefquels
font fondés les commandemens de la première table.
Ibid. A. Comment chacun de ces commandemens fe déduit de
la cônnoiffance des per ferions de Dieu , & de la néceflîté de
fon empire pour le bien commun. Principes fur lefquels font
fondés les commandemens de la fécondé table. Principaux
chefs auxquels on peut réduire tout ce qui concerne le droit
de propriété. i° . L e droit que chacun a de conferver fa vie
& fes membres en leur entier, pourvu qu’il ne commette rien
de contraire à quelque utilité publique, qui foit plus confi-
dérable que la v ie d’un feul homme.. 20. Chacun a befoin de
quelque portion des chôfes extérieures & du fervice des '
autres, pour conferver fa vie & fa famille, &c. 30. L’utilité
publique exige que chacun foit à l’abri des paroles nuifibles
ou illégitimes. Le bien de la fociétè qui eft le but du décalogue
, exige encore qu’on foit difpofé à fervir le? autres,
&c. Ibid. 660. a. Reconnoiflance preferite dans le cinquième
précepte. O n ne peut étendre plus loin l’idée de l’humanité.
Pourquoi les hommes doivent rendre au créateur leur culte
& leurs hommages. Sommaire de toute la loi. Le commentaire
qu’on vient de donner du décalogue, eft extrait du traité des
lo ix naturelles du doéteur Cumberland. On peut confidérer les
préceptes du décalogue comme les principaux chefs du droit
civil au peuple Hébreu mais ces fondemens néanmoins renferment
des lobe qui font naturellement impofées à tous les
hommes. Ibid. A.
Décalogue , tables du. X V . 798. A.
D É C AM E R ID E , ( Mufiq. ) expofé du fyftême de M. Sauv
eur , fur le tempérament. IV . 661. a.
D ÉCAMPER . ( Art milit. ) Il eft dangereux de décamper
devant l’ennemi. C e qu’on doit obferver lorfqu’on eft obligé
de le faire. C e fut l’oubli de quelques-unes des attentions ici
indiquées, qui fut caufe de la bataille de Senef. C e que dit
là-deffub M . le Marquis de Feuquieres. IV . 661. a. M. le Maréchal
de Puyfegur attaque cette opinion, que toute armée qui
fe retire étant campée très proche d’une autre, eft toujours
en danger d’être attaquée avec défavantage dans fa retraite.
Ibid. b.
Décamper, décampement des troupes romaines. X . 5 1 1. A.
Inftruâions fur la maniéré de' faire cette marche lorfqu’on
quitte fon camp d e 'jo u r , & à portée de l’ennemi. 86. a.
D E C A N A T . (Jurifp. Hifl.) Dans un chapitre on dit ,
doyenné. A qui eft conféré le titre de doyen dans les compagnies
laïques. IV . 661. A. Voye^ D e c an u s .
D E C A N T E R , (Chymie) verfer par inclination. En quels
cas la décantation eft employée. Deux fortes de décantations.
IV . 661. b. Le lavage des mines eft une décantation continuelle.
C e qu’il faut obferver dans le lavage de la chaux d’or
départie par l’eau forte, & dans la décantation de la diffolution
de l’argent de dèffus cette chaux. Ibid. 662. a.
D E C A N U S , (Hifl. anc.)-officier chez les Romains. Signification
de ce mot parmi nous. IV . 66a. a. Voyeç DeCANAT &
Doyen.
D É C A P IT E R , voye^ Décollation.
D EC APO LIS , obfervation fur cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. II. 685. a.
D E C A P R O T I , ou dccemprimi, ( Hifl. anc. 4 officiers qui
recueilloient les taxes. Etymol. de c e mot. Ils etoient obligés
de payer pour les morts. Autre lignification de ce mot. IV .
662. a.
D E C A S T Y L E , ( Anc. Archit.) temple decaftyle de Jupiter
Olympien. Etym. du mot. IV . 662. A.
D É C E L E R , découvrir, manifefter, révéler: différence entre
ces mots. IV . 662. A. - r-
DÉCEMBRE. (Clron .) Depuis 1564 ce mois eft le dou-
Tome I.
D E C 465
zieme de l’année. Dans quel figue entre le foleil fur la fin de
ce mois. IV . 662. A.
Décembre, mois du calendrier romain. Suppl. II. 123. a.
Nom qui fut donné à ce mois pour flatter l’empereur Commode.
x. 318. A. Tra vaux de laboureur en décembre. 187. A.
Efpeces de faturnales qu’obfervoient quelques évêques fur la
fin de c e mois. V I . 575. A.
D E C EM P ED A , (H ifl. anc.) mefure. Ufage qu’on en fai-
foit. Paflage d’Horace qui parle de cette mefure. IV . 662. A.
D É C EM V IR , ( Hifl. rom. ) Hiftoire du décemvirat. IV .
662. A. Le feul avantage qui revint à la république de l’ad-
miniftration des décemvirs , fut le corps de droit romain
connu fous le nom de loix des douze tables. Vice s de ces loix
dont plufieurs dèmontroient le but des décemvirs, qui afpi-
roient à la tyrannie, vonloient renverfer la liberté, & mettre
la divifion entre les nobles & le peuple. Ibid. 663. A. Q u e lques
unes de ces loix ou caffées ou infenfiblement tombées
en défuétude. Ibid. 664. a.
Décemvir. Fondions des décemvirs dans les jugemens particuliers
des Romains. IX. 19. a. A. Décemvirs nommés par
le peuple romain pour former un nouveau code de loix :
v o y e z Loix des douçe tables. 675. A. 676. a. Événement qui
mit fin à leur autorité & à leur puiflance. Suppl. II. 457. a.
D E C EM V IR A L E S , loix. X V . 799. «.
DÉC ENC E. (Moral.) La décence v a r ie , &c. au lieu que
les idées de vertu & d’honnêteté font invariables & univer-
felles. Exemple de décence dans la mort de Lucrèce. IV .
664. a. ‘ ,
Décence , ( Rhét. ) accord de la contenance, des geftes
& de la v o ix de l’orateur avec la nature de fon d ifeours, dans
le genre tempéré. En quoi confifte cet accord. L’aflurance eft
un des principaux moyens qui donne à l’orateur cette dignité
décente, dont le pouvoir eft fi efficace fur l’efprit des auditeurs.
Suppl. IL 685. a. L’orateur décent ne cherche point à fe
faire admirer : il veut que l’auditoire s’occupe de fon difeours
& non de fa perfonne. Ibid. A.
Décence, (Mor. 6* Belles-Leu.) dans les paroles, voye^
Euphémisme. Tours honnêtes par lefquels on exprime des
aérions, q u i, quoique légitimes, tiennent quelque chofe de
la corruption de la nature. X V I . 158. a. Décence dans les
ouvrages de l’art. Suppl. IL 585. a , A. Dans le récit dramatique.
Suppl. IV . 17. a , A. Sur la décence, voye^ INDÉCENT.
D É C E N N A , ou Décurie. ( Hifl. anc. ) C ’étoit en Angleterre
une compagnie de dix familles , 8cc. Le chef de ces compagnies
s’appelloit dixenier. C e qu’on entend en certains endroits
par le nom de dixenier. Ils fe font confervés dans la
police de P aris, & de plufieurs autres villes du royaume, & e .
IV . 664.
D ÉC ENN ALES , ( Hifl. ) fête de la dixième annee du
régné des empereurs. Voe u x qu’on faifoit pendant cette fête.
Depuis Antonin le p ieux , ces fêtes font gravées fur les médailles.
IV . 664. a. On prétend que ces voeux furent fubfti-
tués à ceux que le cenfeur faifoit pour le falut de l’état. Intention
d’Augufte en établiflant les décennales. Ibid. A.
Décennales du régné d’Augufte. X V I I . 237. a. Affemblées
décennales du clergé de France. IV . 676. A.
D É C ERN E R un décret contre quelqu’u n , & c . IV . 664. Ai
D ÉC ÈS , mort, trépas. Différence entre ces mots. Voye^
T r é p a s , D écès , ( Jurifpr. ) IV . 664. A.
Décès droits que les eccléfiaftiques s’arrogent en certains
lie u x , fous le nom de louable coutume , au décès de quelqu’un
de leurs paroifliens. IV . 416. A.
D É CH AR G E , - ( Jurifp.) donner une décharge à quelqu’un
d’un billet ou obligation. Obtenir fa déchargé. IV .
664. A. Décharge de la contrainte par cofps. Décharge d’un
accufé : différence entre la décharge & le mis hors de cour.
Ibid. 66 5. a. Voye^ DESCHARGE.
Décharge , ( Archit. ) piece fervant a dépofer près d un
office, &c. les uftenfiles qui ne font pas d’un ufage continuel.
Dé cha rge , autrement bouge. Décharge , arc de voûte place
au-deflus d’une plate-bande de porte ou de croifée : les anciens
en avoient de deux fortes. D écha rge, femtude qui
oblige à fouffrir la décharge des eaux d’un voifin. IV . 665. a.
Décharge., (Hydraul. ) il y en a de deux fo r tes , celle
du fond & celle de foperficie.IV. 66y a .
DÉCHARGE le petit hunier, ( Manne) IV , 005. a.
Décharge , terme de brafferie, de charpenterie , dorfevre-
^Déchargeoir, terme de tifferand. IV . 665. A.
D É CH A R G E R , ternie de marine & de commerce. D écharger
la feuille d’un meffager. Décharger fon livre : de
quelle maniéré cette décharge doit fe faire.IV 665. A.
DÉCHARGER. ( Peinture ) Couleurs qui 1e déchargent. IV .
66&écharger, (Jurifp r.) voye[Descharger.
D ÉCHAR GEURS de vins , (A r ts & M ét.) maîtres tonne-?
fiers de la v ille de Paris, Tranfaérion qui leur attribue exclu»
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