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privés de cette derniere. Ibid. b. Les loix ne peuvent pas
Spécifier toutes les aâions qui donnent atteinte civilement
à la réputation d’honnête homme. La réputation d’honnête
homme ne dépend pas de la volonté de$ fouverains. Un
citoyen n’cft jamais tenu de facrifier fon honneur & fa vertu
pour perfonne au monde. Crillon refufa d’afl'affmer le duc
de Guife. Réponfe du vicomte Dorté a Charles IX. qui
avoit mandé à tous les gouverneurs de province de maffacrer
les huguenots. Vrai moyen de mériter l’eftime des autres.
Differtation de Thomafius fur cette matière. En quoi conlifte
l ’eftime de diftinâion. Ibid. 1004. a. Fondemens de cette
eftime, foit en tant qu’ils produifent feulement un mérite,
Toit en tant qu’ils donnent un droit. Parole d’Ariftote
fur l’honneur porté à ceux qui font bienfaifans. Les qualités
qui font de légitimes fondemens de l’eftime de diftinâion,
ne produifent néanmoins par elles-mêmes qu’un droit imparfait.
Réponfe des Scythes à Alexandre, fondée fur ce
principe. Les fages mettent au rang des fottes opinions du
vu lg a ire , d’eftimer les hommes par les chofes qui font hors
de nous. Excellent paffage de Montaigne fur ce fujet. Ibid,
b. Les enfans raifonnent l'enfément fur cette matière : faites
b ien , difent-ils, vous ferez roi. L e devoir de l’eftime doit
être mis au rang de ceux dont la pratique eft d’autant plus
louable, qu’elle eft entièrement libre. Quels peuvent être
les fondemens du droit d’exiger des autres des marques d’ef-
time de diftinâion. Réglé que le fouverain doit fuivre en
tliftribuant les honneurs. Voye^ Considération. Quels font
le s moyens par lefquels l’eftime de diftinâion devroit être
ambitionnée. En quoi confîftc la véritable gloire. Q u i ne fait
être un Erafme, dit la Bru y e re , peut penfer à être évêque.
’V . 1005. a.
Eftime, voye^ Réputation : defir de l’eftime , voyc{
H onneur. Principe & utilité de l’amour de l’eftime. I. 371.
a. Différence entre eftime, célébrité & gloire. VII. 716. b.
D ’où vient le defir de l’eftime dans l’homme vertueux.. VIII.
288. a. D e l’eftime accordée au mérite. X. 388. a , b. Point
cle véritable amour fans eftime. I. 368. a.
Estime , ( Marine ) calcul de la route du vaiffeau. Principes
fur lefquels ce calcul eft fondé. V . 1005. a. Comment on
eftime la viteffe du vaiffeau. Ibid. b. Voyc{ L o ch .
E S T IU S , ( Guillaume ) théologien. V I I . 741 . a.
E S T O C , ( Jurifpr.) fouche commune dont plufieurs per-
fonnes font iffues. Etym. de ce mot. Sa lignification dans
les coutumes de fimple côté , ou de côté 8c ligne , 8c dans
le s coutumes foucheres. Différence entre eftoc & côté & ligne,
félon la coutume de Dourdan. V . 1005 . .b.
Eto c -ET-ligne, ( à la monnoie.') droits de ceux qui font
d ’eftoc-8c-ligne de monnoyage. V . io 6 3.b .
£ftoc-&-ligne , propre d\ X III. 489. b.
Esto c , (A r t milit.) frapper d’e fto ç , frapper de taille.
O n montroit aux foldats romains principalement à pointer.
Dans l’attaque 8c dans la défenfe il eft plus avantageux de
pointer que .de trancher. Paffage de V e g ec e fur ce fujet. V .
.1006. a.
Estoc. (Comm. de bois) Coupe àblanc-eftoc. V . 1006. a.
E S T O C A D E , ( Efcrime) eftocade de flanconade, V I . 843.
a. de p affe ,X I I . 123. a. déprimé, XIII. 368. a. de quarte,
676. b. de quarte baffe., 677. a. de ripofte, X IV . 298. a.
cle fécondé ou tierce baffe , 858. a. de tem s, X V I . 122.
a. de tierce, 321. b. de v o lte , de. volte de quarte ou de
quarte baffe, de volte en tierce ou en fécondé. X V II . 45 6. a , b.
E STO IR E , ou ajlerotes , ( terme de Pêche.') ufité dans le
reffo rt de l’amirauté de Bayonne ; forte de filet. Sa defcription
& fon ufage. V . 1006. a.
E S T O M A C , ( Anat. ) fa defcription 8c fituation. V . 1006.
s . Vifceres voifins de l’eftomac. Membranes dont il eft com- •
pofé ; tunique glanduleufe, tunique ne rveufe, tunique muf-
culaire ; ces membranes font unies par un tiffu cellulaire.
Vaiffeaux, artères 8c veines qui fe rendent à l’eftomac. La
huitième paire de nerfs envoie à l’eftomac deux branches
confidérables ; d’où vient la grande fympathie qu’il y a
entre la tête , l’eftomac 8c le coeur, 6*c. D u mouvement de
l ’eftomac. Expériences du doâeur Pitt fur ce fujet. V . 1006.
b. Eftomacs des animaux qui ruminent. Eftomac des oifeaux qui
fenourriffent de graines dures. Eftomac desoifeauxcarnivores.
Ibid. 1007.a. Sur l’nftion de l ’eftomac, voye^ D igestion.
Estomac. (Anat. Phyfiol. ) Tous les animaux un peu
confidérables en font pourvus : -quelques animaux marins ,
les microfcopiques, 8c ceux dont la forme eft cylindrique , ,
n ’en ont pas. Animaux à un , d eu x , trois, quatre eftomacs. I
Situation de cette partie dans l’homme. Suppl. II. 873. b. Sa
difpofition lbrfqu’fi eft rempli. Sa figure. Ses membranes.
Struélure mufculaire de l’eftomac. Ibid. 874. a. D e fes fibres
mufculaires. Ibid. b. Valvule de l’eftomac, autrement dite
v a lvu le du pylore. Sa defcription 8c fon ufage. Glandes de l’efto-
ïnac. Ibid. 875. a. Sucs gaftriques.Son origine 8c fa qualité. Artères
8c veines lymphatiques. Ibid.b.Vaiffeaux lymphatiques.
Nerfs qui appartiennent à cette par tie; fentiment exquis don t elle
eft douee. D e s voies abrégées de l’urine que l’on a cru devoir
imaginer au travers des pores de l’eftomac pour expliquer,
certains phénomènes. Cetteiprétendue tranffudation rejettée.
Ibid. 876. b. Parmi les caufes agiffantes dans l’eftomac on
compte i° . différentes prefftons, celle du diaphragme , 6c les
mufcles du bas-ventre ; 20. le mouvement péryftaltique de
l’eftomac lui-même. Obfervations fur cette force contraâive.
Ibid. b. Ordre dans lequel les alimens paffent du ventricule
dans le duodénum, félon leurs différens degrés de fluidité.
L ’effet du mouvement périftaltique de l’eftomac ne fe borne
pas à l’expulfion des alimens , il eft démontré par plufieurs
obfervations qu’il les broie. Des liqueurs dont il éft arrofé
pour faciliter la digeftion. Comment cette digeftion s’opère.
Ibid. 877. a. Facilité avec laquelle elle fe fait dans les fer-
pens 8c les poiffons. Effet de la chaleur 8c de l’air raréfié dans
l’eftomac fur les liqueurs qui fervent à la digeftion. Obfervations
qui montrent qu’on ne peut attribuer cette élaboration
des alimens à la fermentation. Libre accès de la bile
'dans l’eftomac. Abondante mucofité qui aide la digeftion d e î
poiffons 8c des oifeaux carnivores. Ibid. b.
Eftomac, fon état dans le foetus. Suppl. III. 69. a. Sa description.
VII I. 271. b. Suppl. II. 613. b. Membrane veloutée
de l’eftomac. X. 325. a. X V I . 907. b. Defcription 8c ufage
de la partie de l’eftomac appellèe pylore. XIII. 593. a.
Vaiffeau au fond de l’eftomac appellé vas brève. X V I . 850.
a. Nerfs dè l’eftomac. Suppl. IV . 40. b. Sa fenfibilité. X V .
42. a. Sympathie de l’eftomac avec d’autres parties. 738. a.
Eftomacs des animaux ruminans. X IV . 434. b. — A â io n de
l’eftomac dans la digeftion. IV . 999. b. 1001. b. Pourquoi la
plénitude de l’eftomac ôte le fentiment de la faim. V I . 373.
a. La pituite 8c la bile dans l’eftomac produifent le même
effet. 374. b. 375.4. Pourquoi, lorfque l’eftomac ne fe vuide
pas fuffifamment, le dégoût furvient. 375. a.
Estomac. ( Maladies de V ) Les fondions de cet organe
font fufceptibles de différentes léfions. Celles de la première
efpece dépendent des vices de ce vifeere ; v o y e z Faim,
Anorexie, Dyforexie, Apofitie 8c Envié. Celles de la fécondé
efpece regardent la c o d io n , en tan t . qu’elle dépend principalement
de l’adion du ventricule ; v o y e z Digeftion, Apepfte,
Dyfpcpfie,Bradypepfie,piaphtore 8c Faim. Celles de la troifieme
efpece regardent l’adiori de ce vifeere tendantes à expulfer
les matières qu’il contient ; v o y e z Hoquet, Naufée, VomiJfe~
ment, Cholera-morbus, Rot 8c Lienterie. Celles de la quatrième
efpece dépendent des vices qui affedent les parties dont fa
fubftance eft compofée ; v o y e z Cardialgie. V . 1007. -a. D e
l’inflammation de l’eftomac. Caufe prochaine. Il eft rare que
l’eftomac foit entièrement enflammé. Symptômes de cette
maladie. Il eft difficile de diftinguer l’inflammation de l’ef-
tomac, d’avec celle du petit lobe du foie qui recouvre la
partie fupérieure du ventricule, ou celle des parties conteT
liantes de l ’abdomen qui lui eft contiguë. Ibid. b. Caufes tant
prochaines qu’éloignées de cette affedion. Comment le médecin
peut en connoître la nature 8c les différences. Cette
maladie devient très-dangereufe, fi l’on ne fe hâte pas d’y
apporter remede. Quelles font les pérfonnes qui en guériffent
rarement. Signe de mort prochaine dans cette maladie.
Différentes manières dont elle fe termine. Caufes de l’exul?
cération de ce vifeere. Maux qui s’enfuivent de l’inflammation
de Peftomac tournée en fuppuration. D e la gangrenne
de l’eftomac. Difficulté de guérir l’oedeme, les obftruétions ,
le skirrhe qui ont leur fiege dans fa fubftance. Ibid. 1008.
a. Douleurs que le chancre y .caufe. Traitement à fuivre
dans l’inflammation de l’eftomac. Ibid. b.
Estomac. ( Maladies de 1' ) X V II . 31. b. 32. a. Langueur
d’eftomac familière aux Indiens. X. 708. a , b. Des remedes
ftomachiques. X V . 534. a , b. Ufage de l ’huile de girofle pour
ranimer le ton de l’eftomac. VII. 672. b. Utilité des glaces
pour l’eftomac. 686. a. Des topiques dans les douleurs
d’eftomac. X V I . 419. b. Pourquoi les mouvemens déréglés
qui arrivent à l’eftomac produifent fouvent la toux. 499. a ,
b. D e la toux d’eftomac. Ibid. b. Hernie de l’eftomac. VIII.
176. a. Des plaies de cet organe. XII. 685. a. D e l’attraétion
des corps étrangers de l’eftomac. V II . 522. b. Vergettes ou
broffes de l’eftomac. II. 24. à , b.
Estomac du cheval. ( Marcch. ) Suppl. III. 393. a. Sa
rupture. 421. b.
E S T O T IL A N D , ( Géogr. ) pays de l’Amérique feptentrio-
nale. Par qui l’on prétend qu’il a été découvert. D a v ity en
a donné la defcription , 8c cependant ce pays n’eft qu’idéal
8c chimérique. V . 1008. b. Voyeç Labrador.
E S T R A C , cheval eftrac, étroit de boyau. II. 388. b.
E S T R A D E , ( Hift. mod. ) battre l’eftrade. Une armée ne
marche jamais fans envoyer des batteurs d’eftrade. Etym.
de ce mot. Cavaliers autrefois appellés eftradiois. V . 1009.
a. Voyei CAVALERIE.
Eftrades, batteurs d\ II. x 54. a , b.
E S T R A D IO T S , ancien corps de troupes françoifes. II. 78 1 .
E'Eftradiot à ch e va l; v o ye z les planches de l’armurier, vol. I.
E S T R A G O N , ( Botan. ) defcription de cette plante. Son
ufage. Comment elle fe multiplie. V . 1009. a.
Estragon 3
E T A
Estragon, ( Mat. médic. ) fes propriétés. Son ànalyfe.
V . 1009. a. Vinaigre d’eftragon. Ibid. b.
Estragon, (D ie te .) on en mange les feuilles en falade
avec la laitüe. Utilité de cet affaifonnement. V . 1009. b.
Estragon, ( Chymie. ) principe contenu dans' cette plante.
V . 1009. b.
E S T R AM AD U R E , faute à corriger dans cet article de
l’Encyclopédie. Suppl. II. 877. b.
E S T R A P A D E , châtiment militaire ; chânment que l’on
fait aufli fouffrir â un matelot. V . 1009. b.
Eftrapade en ufage parmi les gens de mer. II. 5 47. b.
Estrapade , ( Maneg. ) efpece de châtiment donné avec
les rênes du cavéçon ou de la bride. V . 1009. b.
ESTRAQ UE LLE . ( Verrerie) Defcription & ufage de cet
infiniment. V . 1010. a. '
E S T R A L A G E , ( Jurifpr. droit qui fe le v e fur le fel
par quelques feigneurs, &c. Où doif être placée la pancarte
de ce d ro it, il fe leve aujourd’hui en argent. V . 1010. a.
ESTREJURES, ( Jurifpr. ) chofes abandonnées ; coutumes
qui en parlent, &c-. V . 1010. a.
E S T R IQ U E R , ( Rafin. dé fucre. } inftruélion fur cette
opération. V. 1010. a.
ESTURGEON. ( Ichthyolog. ) Defcription de ce poiffon.
11 entre dans les - grandes r ivières, & il devient aufli grand
3u’un poiffon cétacée, au lieu que dans la mer il refte petit,
eft excellent à manger. ,V. 1010. b.
Esturgeon, (Pêche') Tems 8c manières de faire cette
pêche. V . 1010. b.
Efturgeon, fa defcription. V I . v ol. des planch. Régné animal.
P1,Efturgeon, préparation d’oeufs d’eftqrgeon telle qu’elle fe
fait en Ruffie. II. 787. a. Pêche des efturgeons aux créadiers.
IV . 437. a.
E SÜ L E , (B o ta n.) voye^ T itimale.
E T
E T , conj. ( Gramm. ) ufage de ce m ot. Voyeç ce qui en eft
dit au mot Conjonflion. x°. C e mot v ient du latin , mais nous
n’en prononçons jamais le t. 20. En latin ce t eft toujours
prononcé , 8c la fyllabc eft longue devant une confonne ;
30. L’ufage de cette conjonâion eft quelquefois de ne lier
que les propofitions 8c non les mots. V I . 1. a. 40. Quand
deux périodes font jointes par cette conjonâion , les deux
corrélatifs ne doivent pas être trop éloignés. 50. Dans les
dénombremens, le mot 6» doit être placé devant le dernier
fubftantif. 6°. E t même a fuccédé à voir même. 7 0. Obfêrva-
tion fur l’expreffion 6* donc. 8°. La conjonâion 6* êft renfermée
dans la négative ni. 90. A u lieu d’écrire & le refte ,
on écrit fouvent <S* cætera, de cette maniéré, &c. Ibid. b.
E T AB LE: Différence entre étable 8c bergerie. II. 208. b.
E T A B L I , (Ar tm èch .) celui du bijoutier. Celui ducein-
turier. Celui du chauderonnier. Celui des corroyeurs. Les
deux établis du marbreur de papier. V I . 2. a. Etabli des me-
nuifiers. Celui des plombiers. Celui des tailleurs d’habits.
Ce lu i des bourreliers 8c des felliers. Ibid. b.
E T A B L IR , (Gramm.) diverfes lignifications de ce mot :
établir un commerce avec des nations fauvages. Etablir une
manufaâure. | Etablir un métier. Etablir un comptoir , une
loge Jrfune faâorerie. Etablir un jeune homme dans le commerce.
Etablir une caiffe ou mont de piété. Etablir une ou
plufieurs pierres., une ou plufieurs pièces de bois. V I . 2. b.
ETAB LISSEMENT ,(Ju rifp . ) plufieurs anciennes ordonnances
font intitulées de ce nom. V I . 3. a.
Etablijfement des f ie f s , ordonnance latine de Philippe-
Augufte en 1209. C ’eft la plus ancienne des rois de la troifieme
race qui porte une forme conftitutive. Elle eft fingu-
liere , i° . en ce qu’au lieu d’affermir les fiefs, elle tend à
les réduire, 20. en ce qu’elle eft rendue au nom du roi 8c
des feigneurs préfens à l ’affemblée. V I. 3. a.
Etablijfemens généraux. V I . 3. a.
Etablijfement fur les Juifs. V I ; 3. a.
Etablijfemens de S. Louis : ordonnance faite en 1270.
Ducange en donna le premier une édition en 1658. T itre
de cette ordonnance qui fe trouve dans un manuferit de la
bibliothèque de M. le chancelier Dagueffeàu. V I . 3. a. Autre
titre de cette ordonnance qui fe trouve dans un ancien
regiftre à l’hôtel de v ille d’Amiens. Comment Ducange
prouve que ces établiffemens n’ont jamais eti force de lo i ,
8c n’ont point été faits 8c publiés en plein parlement. Réponfe
à ces preuves. Ibid. b. M. d eLauriere én coiifêquence
a donné place à ces établiffemens parmi les ordohnancés-de
la troifieme race. Ces établiffemens font divifés en deux
livres , &c. ils fervent à éclaircir plufieurs points du droit
fraiiçois. Ibid. 4. a.
Etablijfemens ,• il eft parlé des ordonnances connues fous
ce nom. XI. 586» a , b. 587. a , b. 588. a.
Etablijfement en fait de marée. X. 97. a.
Etablijfement ou fondation. VII. 72. b , &c.
Torhe 1. '
E T A 637
E T A G E , ( Jurifp. ) quel étoit le devoir de lige étage des
vaflaux en tems de guerre. V I . 4. a.
Etage. ( A rchit.) Etage fouterrein , au rez-de-chauffée /
quarre , en galetas. V I . 4. a.
Etage fuperieur appellé attique, 1. 844. b.
E T A G E R S , fujets , coutumiers. IV . 419. b.
E T A I . ( Charp.) E fpece d ’étai appellé chevalement. III. 308.5.
Et Aï , ( Marine ) v o y e z Et A Y.
E T AIN . ( Métall. ) Définition. V I . 4. a. C e métalnedevient
fonore que quand il eft allié avec d’autres fubftances métalliques.
Les mines d’étain font moins communes que celles des
autres métaux. Pays où il s’en trouve. Etàin de malaque ou
en chapeau. Les mines d’étain les plus abondantes 8c les
meilleures font celles de la grande-Bretagne ; elles étoient
fameufes dans 1 antiquité. Etymologie du mot Bretagne félon
Bochart. Defcription de la maniéré dont l’étain fe trouve
dans les mines, particuliérement dans celles de la province
de Cornouailles. Direâion des filons dans les différentes
mines d’Angleterre. Comment on fait l’exploitation de ces
mines. Cryftaux qui fe trouvent dans celles de Cornouailles *
qui paroiffent être une efpece de grenats. Ibid. b. Mine d’étain
prodigieufe qui fe trouve en Saxe dans le diftriâ d’At-
temberg. Celle d’Eybenftock en Saxe ; comment on exploite
cette mine, de même que celles d’autres endroits du même
diftriâ. Différentes efpeces de mines d’étain connues , fui-
vant la minéralogie de M. Wallerius; x°. L’étain vierge.
Plufieurs naturaliftes en nient l’exiftence ; 20. les cryftaux
d’étain ; c’eft de l ’étain combiné avec du fer 8c de l’arfemc.
Ces cryftaux fo n t , à l’exception dès vrais métaux, la fubftance
la plus pefante que l’on connoifle. Leur defcription*
Ibid. 5. a. 30. La mine d’étain appellèe quitter par les
Allemands ; c’eft la plus commune ; 40. la pierre d’étain.
50. La mine d’étain dans du fable. Ces deux dernières efpe-
ces font des variétés de la précédente. Mine d’étain dont
parle M. Cramer, blanche, demi-tranfparente, très-pefante.
O n peut mettre les grenats au nombre dès mines d’étain.
D e quoi font compofées en général lés mines. La mine
d’étain fe trouve dans des pierres de toute efpece. Mine
d’étain engagée dans des roches dures : comment on les
rend plus tendres : cette mine doit être calcinée pour être
enfuite écrafée. Manière de faire l’effai d’une mine d’étain
félon-M. Henckel. Subftances auxquelles les mines d’étain fe
trouvent le plus fouvent unies, 8c qui les rendent difficiles
à traiter. Ibid. b. Comment on les fépare de ces fubftances.
Grillage de la mine pour en détacher la partie arfé-
nicale. U y a des mines d’étain affez pures pour pouvoir
être traitées au fourneau de fufio n, fans qu’il foit befoin
de les griller auparavant. Maniéré de dégager l’étain des
parties ferrugineufes, lorfqu’elles s’y trouvent mêlées en fi
grande quantité, qu’on ne peut les en féparer en le layanr.
Ibid. 6. a. Comment on tire parti du foufre 8c de l’arfenic
qui font dégagés dans la calcination de la mine. Lorfque la
mine d’étain a été préparée de la manière décrite ci-deffus,
elle eft en état d’être traitée au fourneau de fufion. Détails
de cette opération, telle qu’elle eft décrire dans l’ouvragé
allemand de Roesfler. Ibid. b. Quelques détails fur-la maniéré
dont le travail d’étain fê fait en Angleterre. Ibid. y. a:
Comment les potiers-d’étain allient leur étain. Des propriétés
de l ’étain , 8c des phénomènes qu’il préfente. L’étain uni
avec les autres métaux les rend aigres 8c caffans. Pellieule
ou chaux d’étain qui fe forme fur la furface de ce métal
en fufion. Phénomènes de l’étain expofé au fo y er d’un miroir
ardent. Ceux qu’on obferve lorfqu’on fait fondre enfemble
parties égales de plomb 8c d’étain en donnant un feu violent :
préparation appellèe étain fulminé fur le plomb. L’étain entre-
dans la compofition de quelques foudures 8c dans celle du
bronze. Compofition métallique qui fait feu avec le briquet t
fi on en met dans du nitre en fufion , il fe fait un embra-
fement très-violent. Compofition d’étain qui reffemble à-
de l’argent. Phénomènes oftfervés dans l’alliage du fer 8c
de l’étain. Ibid. b. Compofition d’étain propre à faire des*
chandeliers, des b ou cle s , &c. L ’étain s’attache extérieurement
au fer & au cuivre. Expériences faites par des mê-‘
langes d’étain 8c de nitre , d’étain en grenaille 8c de foufre-
pulvérifé. U eft difficile de réduire la cliauX d’étain , lorf-
qu’e llè a été lohg-tems calcinée. Différentés manières de
diffolution de l’étain ; dans l’acide vitrioliqué ; avec l’efprit
de nitre ; dans l’eau forte; dans l’eau régale. L e vinaigre-
diftillé agit, mais difficilement, fut? l ’étain. L’alkali fix e , diffous
dans l’eau l’attaque, &c. Subftance formée par l’union de
l’étain 8c du foufre. Il eft diffout par Ykepar fulphuris. L ’étain
s’amalgame avec le mercure. Maniéré de faire le beurre
d’étain ou l’étain corné. Ibid. 8. a. Parmi les phénomènes*
que préfente l’étain, il n’en eft point de plus remarquable'
que celui par lequel on obtient la précipitation de l’or en'
couleur pourpre. Ufages qu’on peut tirer de ce précipité.-
Plufieurs auteurs ont cru qu’on pouvoit tirer de l’étain chi‘
genêt. Principes dont quelques chymiftes ont cru que l’étain'
ctoit compofe. Ibid. b. .
Y Y Y y y y y