662 E U P
marche au plus près du vent fur une ligne. Ibid. 203. g*
Lorfqu’on revire tous en même tems , & que l ’arriere-
garde devient avant-garde , maniéré de fé mettre en ligne
le plus près du vent. Ibid. b. Ordre de marche fur trois
colonnes. Ibid. 204. a. Ordre de marche fui; trois colonnes au
plus près du v ent. Ibid. b. L’armée navale marchant fur trois
colonnes , le général au milieu de fou efcadre ; maniéré de
faire mettre en bataille l’efcadre de deffous le v en t, mettant
de panne un pavillon blanc au-deffus de la vergue d’artimon.
L ’armée marchant fur trois colonnes , maniéré de la faire
mettre en bataille ; l’efcadre deffous le v en t , prenant l’avant-
garde, un pavillon bleu au bout de la vergue d’artimon , 8c
ajoutant un pavillon rayé blanc & bleu fous les barres du
mât du perroquet d’artimon. Ibid. 203. a. L’armée marchant
fur trois colonnes, maniéré de la faire mettre en bataille ;
l’cfcadre de deffous le vent revirant de bord pour prendre
l’arriere-garde, & pour prendre le moins de cheriiin qu’on
pou rra, un pavillon blanc au bout de la vergue d’artimon,
& ajoutant le pavillon hollandois au bout du petit mât d’hune.
Ibid. b. Ordre d’une armée qui force un paffage. Ordre de
retraite. Ordre d’une armée qui garde un paffage. Ibid.
206. a.
Evolutions navales repréfentées dans le v ol. V II . des plancli.
EVO N IM O ID E , (Bo tan.) arbriffeau très - flexible du
Canada. Sa defcription. V I . 206. b. On pourrait le rapporter
au rang des fufains, ou bonnets de prêtre. Ibid. 2 07. a.
EU PH AN T E , philofophedelàfeae mégarique.X. 303. a.
EU PH EM IE , ( Bell, lett.) priere que les l -1 édémoniens
adreffoient aux dieux. Etym. du mot. V I. 207. a.
EUPHEMISME, étym. de ce mot : figure par laquelle
on déguife à l’imagination des idées peu honnêtes , triftes ou
défagréables. V I . 207. a. D e la première forte d’euphémifme.
En quelle circonftance nous l’employons. Pourquoi nous
employons celui de la fécondé forte. Pourquoi nous exprimons
en latin ce que nous n’ofons pas dire en françois. Selon
Cic é ro n , c’eft par eupliemifme que les Latins difoient nobif-
cum 8c non pas cumnobis : Quintilien plus rigide fur les mots
obfcenes ne permet pas même l’euphémifme. Ibid. b. Exemples
d’euphémifme dans Térence. Sentiment de Cicéron fur
î ’ufage de cette figure. Les anciens portoient la fuperftition
jufqu’à croire qu’il y avoit des mots, dont la feule prononciation
pouvoit attirer quelque malheur. Ibid. 208. a. Les
dieux dévoient être nommés par le nom qu’ils aimoient le
mieux. Sens de l’expreflion favete languis. O n appeUoit par
euphémifme, du nom d’autre augure, un mauvais augure qui
venoit détruire le bon effet du premier. Il y- avoit des mots
confacrês dans les facrifices , dont le fens propre étoit
bien différent de ce qu’ils fignifioient dans ces cérémonies
fuperftitieufes. Dans l’écriture même , le mot bénir eft quelquefois
employé par euphémifme pour celui de maudire, 8c
les circonftances en déterminent le fens. Ibid. b. L e mot facer
employé par euphémifme pour execrabilis. Euphémifme de
Cicéron en parlant de la mort de Milon. Cette figure employée
à l’égard du Pont-Euxin. C ’eft par euphémifme que les furies
ont été appellées Euménides , bienfaifantes. Exemples d’eu-
phémifmes ufités parmi nous. Ibid. 209. b.
Euphémifme, définition de ce mot. I. 312. b. Exemple d’euphémifme
dans le culte des furies. VIII. 606. b. Périphrafes
employées par euphémifme. XII. 374. a. Tours honnêtes par
lefquels on exprime des aélions , q u i , quoique légitimes ,
tiennent quelque chofe de la corruption de la nature. X V I .
138.-^. En quel cas on doit obferver l’euphémifme. Suppl. I,
384. b. Voyer D écence.
EU PH O N IE , ( Gramm. ) Etym. de ce mot. V I . 269, a.
Lettres euphoniques. Divers exemples d’euphonie en fran-
çois & en latin. L ’ufage nous autorife à préférer l’euphonie à
l ’exaftitude des réglés. Ibid. b.
Euphonie , les combinaifons dures & fatigantes des fons
d’une langue font chaffées par l’euphonie. V. 630. b. L ’euphonie
eft une des caufes de l’altération des langues. V I. 106. a.
EU PHON IQU ES lettres, leur ufage. II. 17. b. 18. a. Emploi
du c comme lettre euphonique. 474. a. Celui du d. IV . 609.
a. Celui du t. X V . 783. a.
EU PH O R B E , ( Botan. ) Origine du nom de cette plante.
Ses caraéleres. Sa defcription détaillée. V I . 209. b. Lieux où
elle croît. Suc cauftique dont elle eft remplie. Ibid.» 210. a.
Cette plante repréfentée V I . v ol. des pl. R égné végét. pl. 9 3.
Eupho rbe, ( Hifl. nat. des drogues) gomme-réfine en
gouttes ou en larmes. Expériences qui l’ont fait mettre au rang
des gommes. Il eft vraifemblable que l’euphorbe qu’on reçoit
en Europe vient de plufieurs efpeces du même genre de
plante. Maniéré de tirer ce fuç .de l’arbriffeau. V I . 210. a.
Choix de la meilleure euphorbe. Ibid. b.
Euphorbe , ( Pharm. & Mat. rnédic. ) Comment quelques
auteurs ont prétendu corriger fa caufticité. Il eft plus for de
ne l’employer que par l’ufage extérieur : c’eft un épipaftique.
Diverfes circonftances dans lefquelles on en a recommandé
l’ufage. L ’euphorbe eft un très-puiffant fternutatoiré , qui fait
fguvent éternuer jufqu’au fang. Préparation & ufage de fon
E U R
huile. Compofitions dans lefquelles l’euphorbe eft employée»
Ibid. b. J
E U PH O R B U S , médecin. X. 284. a.
EU PH R A N O R , peintre célébré de la G fe c e , XII. 239. a.
8c fculpteur. X IV . 820. b. Son tableau de Pâris. Suppl. I*
304. b.
EU PH R A T E , médaille de T ra jan, où ce fleuve & le Tigre
font repréfentés. X V I . 328. b. Lieu de fa fource. Suppl. I. 6. a.
E U P L O E , ( Myth. ) furnom de Vénus. Erreur dans cet
article de l’Encyclopédie. Signification de ce furnom donné
à Vénus. Sttppl. II. 908. a.
E V R EM O N D , ( Saint- ) Sa difpute fur le mot vafle. X V I .
837. a.
E V R E U X , fociété des Conards établie autrefois dans cette
ville. III. 801. b.
E U R IC , code d’ . III. 372. a.
E U R ILO Q U E , philofophe fceptique. XIII. 608. b.
EUR1P E , ( Bell. lett. ) canaux, qui ceignoient les anciens
cirques. Euripe du cirque de Sparte. Combats que les jeunes
gens fe livraient dans le cirque. Les Spartiates couroient à
la mo rt , lors même qu’elle étoit affurée. V I . 2 1 1. a.
Euripe , 1‘ ( Géogr. ) Détroit' de la mer Egée. D u flux
& reflux de l’Euripe. L e P. Babin nous en a donné la defcription
la plus exaéle 3 elle fe trouve dans les voyages de
Spon. C e que raconte le dofteur Placentia des mouvemens
d e l’Euripe & de fon-flux & reflux. V I. 211. a. S. Juftin 8c
S. Grégoire de Nazianze fe font trompés quand ils ont écrit
qu A riltote étoit mort de chagrin pour n’avoir pu comprendre
la caufe du flux & du reflux de l’Euripè. Ibid. b.
Euripe , obfervations fur quelques paffages renfermés dans
cet article de l’Encyclopédie. Suppl. II. 908. a.
Euripe, mouvement de fes eaux. V I I . 73 1 . b. Suppl. III.
477-
EURIPIDE , obfervations fur la vie & les ouvrages de c e
P°®te. X IV . 337. a , b. Sur fon cyclope , drame fatyrique.
702. b. Elégie qu’il a inférée dans fon Andromaque. V . 487. b.
Tradu&ion françoife de quelques vers d’Euripide pleins d’imag
es, & que Longin cite comme fublimes. X V . 3 69. a. Tétralogie
d Euripide. X V I . 210. b. Nombre dés pièces qu’il a
faites. 237. a. Obfervations fur ces pièces, 514 .b . fur quelques
choeurs de fes tragédies. Suppl. II. 404. b. 403. a. Sur
les débuts de quelques-unes , 3 26. a. Sur les confidentes de
Phedre. 343. a. Eloge d’une lcene d’Alcefte , 9 x 1 . b. A r t
avec lequel il a expofé fon fujet dans O re fte , 917. a. T ragédies
de ce poète , dont Hécube fait le principal fujet. Suppl.
III. 319. a. Plan de fa tragédie d’O re fte , 638. b. d’Iphigénie,
660. b. d’Iphigénie en Tauride , 661. a.
E V R O N , (Géogr.) abbaye du canton de la Charme.’ •
Suppl. II. 369. a.
EU RO P E , (Géogr.) Etym. de ce mot. Bornes de l’Europe. -
Caufes de fa célébrité. VI. 211. b. Ses avantages fur les autres
parties du monde. L’Europe étoit appeftée Celtique dans les
tems anciens. Ibid. 212. a.
Europe, tableau général de cette partie de la terre. Suppl.
II. 908. b. r vsr; W
Europe, fleuves de cette partie du monde. V I . 870. b. Ses
principales montagnes. X. 673. b. 676. b. Régions de l’Europe
qui produifent les meilleurs vins. X V I I . 292. a. Sur les
climats de l’Europe, v o y e z C limat. Comment on doit chercher
l’origine des préjugés, des moeurs & des ufagés des peuples
d’Europe. IX. 338. a. Réflexions fur l’état préfent de cette
partie du monde. 362. a , b. 363. a. VII I. 223. b. Différentes
qualités militaires qui diftinguent les nations de l’Europe. IX .
439. a. Calculs fur les forces , finances , commerce, &c. de
quelques états de l’Europe. XII. 919. a , b. Sa population pré-
fente félon Hubner & Voffius. XIII. 90. Figure fvmboliaue
de l’Europe. X V . 732. <z. 5 / *
Eu r o pe , (M y th .) Les Crétois la furnommerent Ellotis»
V . 320. a. Médailles où font repréfentés les amours de Jupiter
8c d’Europe. V II . 747. a.
E U R O T A S , (Géogr. & Hiß. anc.) riviere du Pélopon-
nefe : fon nom moderne. Paffage de Vénus fur l’Eurotas.
Pourquoi Euripide l’a furnommé Callidonax. Ufage qiie les
jeunes Spartiates faifoient de fes rofeaux. L’Eurotas eft encore
aujourd’hui couvert de eignes de la plus grande beauté. O n ne
peut diftinguer aujourd’hui les divers bras que cette riviere for-
moit autrefois. Pourquoi les Lacédémoniens y plongeoient
leurs enfans; pourquoi les Turcs s’y baignent. V I . 212. a.
Eurotas, ce fleuve repréfenté par Eutychide. X IV . 821.
a. Son nom moderne. X V I . 834. b.
EU R YN OM E , (M y th .) tableau dans lequel ce dieu étoit
peint. Comment il étoit repréfenté. Suppl. 11. 908. b.
EU RYSTHÉE , il chaffe les Héraclides du Péloponefe :
eft tué par Hyllus. VII I. 140. a , b.
E U R Y T H M IE , (A r ts lib.) élégance 8c niajeflé dans les
ouvrages d’architeftnre , de peinture & de fculpture. Etymologie
de ce mot. Vitruv e met l’eurythmie au' nombre des
parties effentielles de l’architeéîure. V I . 212. b.
Eurythmie , (Beaux-arts ) harmonie des parties d’un tout
E X A
par rapport à leur grandeur , qui fait qu’aucune ne fe distingue
au préjudice des autres ou de l’enfemble. L’eurythmie
eft le principe de la beauté. Elle produit dans nos perceptions
le repos , à dans notre ame l’acquiefcement. L’obfervation
des belles proportions exige une grande fagacité & un goût
très-fin. Pour acquérir cette partie effentielle de l’a r t , on ne
fauroit trop s’exercer à avoir le coup d’oeil jufte & à bien.faifir
l’enfemble. Suppl. II. 908. b. T o u t artifte doit fouvent s’appliquer
à embraffer d’un coup d’oeil des objets compofés d’un
grand nombre de parties différentes , & s’accoutumer à voir
chaque partie dans fa combinaifon avec chaque autre réunies
en un fenl tout. Mais il n’y a que des génies au premier ordre
qui fâchent faifir de cette maniéré des objets d’une grande
étendue. Ibid. 909. b.
EUSEBE de Minde : fa philofophie. V . 278. a.
Eufebe, évêque de Céfaree : fa doârine. VII I. 318. b. Son
fentiment fur les oracles du paganifme. XI. 333. a. Obfervations
fur le catalogue qu’il a donné des pontifes Romains.
X V . 246. b. Sa doélrine fur la Trinité. X V I I . 7 7 1 . b. Son
témoignage fur la vifion célefte de Conftantin. 348. b. 330. b.
EUSEBIENS, ( Hifl. eccl. ) Faélion d’A riens , formée dans
le 4e fiecle. V I. 2x2. b.
EU STA CH E de Ribaumont ; comment Edouard, roi d’A n gleterre
récompenfa1 fa valeur. Suppl. II. 113. a.
Eustache, (Barthélémy) anatomifte. Suppl. II. 393. a.
Ses tables fur les nerfs. Suppl. IV . 36. b. Trompe d’Euftache. •
XI. 612. b. 616. b. 703. a. Suppl. IV . 178. b. 210. a. Valvule
d’Euftache. 206. a.
EU S T A TH E , patriarche d’Antioche. X V . 169. b.
EU STA TH IEN S , (H ifl. eccl.) nom que l’on donna dans
le quatrième fiecle aux catholiques d’A ntioche, &c. Circonftances
dans lefquelles ce nom leur fut donné. Réunion des
ariens & des catholiques dans la même églife d’Antioche.
Etabliffemens auxquels cette réunion donna lieu , & qui ont
toujours fubfifté. Caufe du fchifme d’Antioche qui fe forma
enfuite. V I . 212. b,
Euflatbiens, hérétiques du 4e fiecle. Erreurs 8c pratiques
d’Euftathe & de fes feélateurs. V . 213. a.
Euflathiens, obfervatibn fur cet article de l’Encyclopédiè.
Suppl. II. 909. a.
E U S T Y L E , (A r ch it.) efpece d’édifice où les colonnes
font placées à la diftance la plus convenable l’une de l’autre.
Etym. de ce mot. Quelle eft cette diftance. Obfervation de
Vitruve fur l’euftyle. V I . 2x3.- a.
EU T E R P E , obfervation fur cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. IL 900. a.
EU TH YN E S , différence entr’eux & les Logiftes. IX.
641. b.
E U T R O P E , favori d’Arcadius , cherche afyle dans une
églife : fa mort. VII I. 379. a.
E U T Y C H ID E , fculpteur. X IV . 821.
E U T Y C H IE N S , (Hifl. eccl.) hérétiques. V I. 213. a. L ’aver-
fion qu’Eutychès avoit pour le neftorianifme , le précipita dans
un excès oppofé. Hiftoire de fon héréfie. Diverfes branches
qui s’en formèrent. Ibid. b.
Eutychiens, autre feéle d’hérétiques moitié Ariens & moitié
Eunomiens , qui commença dans le quatrième fiecle. Hiftoire
de cette héréfie. Changemens que les Eunomiens firent dans
l’adminifiration du baptême. V I . 214. a.
Eutychiens, feéles d’Eutychiens nommés Agnoïtes. I. 178.
b. Corrupticoles. IV . 278. a. Gaïanites. V II . 423. b. Incorruptible?.
IV . 278 .a . VII I. 636. a. Edit de l’empereur Zénon pour
réunir les Eutychiens aux catholiques. VII I. 132. a. Chrétiens
Grecs en S y r ie , qui fuivoient la doctrine d’Eutychès.
X V . 772. b.
E U T Y C R A T E , fculpteur. X IV . 821, a.
E V U ID E R , terme commun à plufieurs arts ; favoir à l’ar-
chiteélure, au cloutier-^fciir d’aiguilles courbes, au chau-
deronnier, aux ouvriers en fer , & au cornetier. V I . 214. b.
E U X IN , (P o n t - ) voye^ Po n t -Eu x in , & M er-n o ir e .
E X
E X , particule prépofitive en françois. XII. 101. b.
E X A C T IO N , voye[ CONCUSSION.
E X A C T IT U D E , attention , vigilance, ( Synon. ) I. 840. b.
E X A G É R A T IO N , ( Rhétorique. ) Etymologie de ce mot.
V I . 214. b. * s J a
E x a g é r a t io n , (Bell. lett.) En quoi elle différé de l’hyperbole.
Suppl. III. 482. a. D e l’exagération poétique pour
atteindre au merveilleux. Suppl. IV . 999. b. 1000. d , b.
Ex a g é r a t io n , (Pe in t.) Son but eft de faire paroître les
objets tels qu’ils font , du point d’où ils doivent être vus.
Difficulté d’éviter ce qu’elle peut avoir de vicieux. Perfonne
n’a rendu l’exagération plus heureufe 8c plus fenfible, que
Rubens dans les grandes machines. V I . 2x4. b. : '
Ex a g é r a t io n , (Arts libéraux) On a trouvé plus facile
d’exagérer la nature que de l’embellir : genre de fiéliOn qui en
eft né. V L 681. a , b.
E X C 663
E X A G O N E , (Géom.) Valeur du côté de l’exagone régulier.
III.463. a. Les côtés du décagone régulier font égaux en
grandeur & en puiffance au .plus grand fegment d’un exagone
in feritdans le même ce rcle , & coupé en moyenne & extrême
raifon. IV . 639. a.
E X A L T A T IO N de la Sainte-Croix, (Hifl. eccl.) Hiftoire
de l’événement en mémoire duquel cette fête eft célébrée.
V I . 2 14. b. On célébroit déjà auparavant dans l’églife Grecque
8c Latine une fête fous le même nom : ce que rapporte Nicé-
phore fur cette derniere. Ibid. 213. a.
Exaltation , terme d’algebre , terme de jurifprudence. V I .
M E
Exaltation, terme autrefois üfité en chymie. Ufage qu’oa
en fait aujourd’hui en médecine. V I . 213. a.
EXAMEN , (Gramm.) D e la maniéré de prononcer ce
mot. Suppl. III. 251. b.
Examen de confcience. ( Théolog. ) Cinq points auxquels
S. Ignace le réduit. V I . 213. b.
Examen , (Jurifp.) épreuve d e là capacité d’une perfonne.
Divers états & offices pour lefquels ceux qui s’offrent à les
remplir font examinés. V I. 213. b.
Examens académiques. Défauts attachés à ces exfercices. V I.
93i* - 94- a-
EXÂMILION., (H i f l.) muraille que l’empereur Manuel
Paléologue fit élever fur l ’ifthme de Corinthe. V I . 213. b.
E X AM IN A T EU R , voyeç C ommissaire.UI. 703. b. 707.
b. Clerc-examinateur. 324. b.
E X AN TH ÈM E , (Médec.) Etym. de ce mot. Eruption fur
la peau dés humeurs viciées. Voyeç Cutanées , Maladies.
V I . 2x3. b. Caufes de l’exanthème. Les exanthèmes fébriles
font ceux qui méritent le plus d’attention. Exanthèmes qui fe
forment fur la furface des parties internes, 8c qui fe font
lorfque la maladie dégénéré en une autre : caufe de cette
éruption. Diverfités dans les exanthèmes félon la différente
nature de la matière morbifique. Fievres exanthéroateufes.
Voyeç Fievre Éruptoire. Ibid. 216. a.
Exanthèmes caufés par dépôts laiteux. Suppl. II. 700. b.
Exanthème, efpece d’exanthème appellé épinyétide. V . 808.
b. F iev re exanthémateufe. V I . 73 1 . b. 732. a.
E X A R C H A T de Ravenne. XIII. 831. a , b. Obfervations
fur la donation de cet exarchat au pape par lé roi Pépin. IX .
833. a , b. 833. a. Suppl. IV . 290. b.
E X A R Q U E , (Hifl. eccl.) titre de dignité eccléfiaftique,
dans les premiers fiecles de l’églife. C ’eft ce que les Latins
appellerent depuis primat, & les G recs patriarche. Le premier
exarque d’Orient étoit celui d’A fie , 8c réfidoit à Ephefe.- Deux
autres exarchats, ceux de Géfarée en Cappadoce 8c d’H é-
raclée en Thrace. Abolition de l’autorité des exarques. Jurif-
di&ion des exarques du Pont 8c de l’A f ie , enlevée parTéve-
que de Conftantinople. On appeHoit auffi autrefois les patriarches
, exarques d’un diocefe 3 8c les métropolitains , exarques
d’une province. A cception du mo&exarque chez les Grecs
modernes. VI. 2 16. b.
Exarques , ce qu’on enfendoit par ce mot. IV . 1102. b.
Officiers eecléfiaftiques appellés exarques ou périodeutes chez
les Grecs. XII. 363. a.
Exarque , (Hifl. anc. ) O fficiers que les empereurs d’Orienr
appelloient de ce nom. Quelle étoit la ville où l’exarque faifoit
fa réfidence. Q ui fut le premier exarque. Durée des exarques.
Auteur qui a écrit fur le pouvoir 8c les fondions de l’exarque
d’Italie à l’éledion Sc à l’ordination du pape. V I . 216, b. Exarque
du royaume de Bourgogne , créé par l’empereur Frédéric.
Acception de ce mot dans Homere , Philon 8c d’autres
anciens auteurs. Ibid. 2 17. a.
Exarque , erreur à corriger dans cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. II. 909. b.
Exarque de Ravenne. Le pape rie pouvoit être confacré
fans fa permiffion.XI. 834. b.
EXCELLENCE. (Hifl. mod.) A quelles perfonnes on donne
ce titre. Depuis quelle époque les ambaffadeurs le poffèdenc.
Ceu x des têtes couronnées ne veulent point le donner à
ceux des princes d’Italie. La cour de Rome ne l ’accorde point
aux ambaffadeurs eecléfiaftiques. A quelles perfonnes les ambaffadeurs
de France donnent ce titre à Rome. Quelles font
celles à qui la cour-de Rome l’accorde. VI. 2 17. a. Les rois
8c les empereurs portoient autrefois ce titre. Lesfénateurs de
Venife font qualifiés d’excellences. Les François 8c les Italiens
ont renchéri fur la fimple excellence. Ibid. b.
E X C E N T R IC I , (Académie Degli ) Suppl. I. 89. a.
EXCENTRICITÉ. (Aftron.) Excentricité dans l’ancienne
aftronomie. Les aftronomes, depuis Copernic jufqu’à Kepler,
faifoient mouvoir les planètes dans des cercles dont le l'oleil
n’occupoit pas le centre. Réforme que fit Kepler à ce fyftê-
me. Excentricité dans la nouvelle aftronomie. Excentricité
double. Trouver l’excentricité du foleil. L’orbite elliptique
de la terre ne s’éloigne que peu de la forme circulaire. V I .
217. b. Des inégalités obfervèes dans l’excentricité de l’orbite
terreftre, dans celle de la lu n e , &c. Ibid. 218. a.
Excentricité. Comment on détermine l’excentricité du folelt
é