VPHW
862 G R A GR A
félon leurs pallions , leurs lumières , leur éducation, leur
fo rtune , 8cc. Belle quand la vertu dirige tous fes niouve-
inens, elle eft infiniment dangereufe lorfqu’elle fe fouftrait
à la réglé. Caraâeres de Catilina & de Céfar. I l y a des
vices qui n’excluent pas les grandes qualités, & par confisquent
de grandes qualités qui s’éloignent de la vertu, v u .
7. b. Cependant les inégalités de la v e r tu , les foiblejjes
qui les accompagnent, les vices qui flétriffent les plus bel es
Vies , ces défauts infèparables de notre nature , melée ü
manifeftement de grandeur & de petiteffe, nen détrunent
pas les perfections. Ibid. 858. a.
G r an d eu r -d’ame. Différence entre grandeur d ame, bien-
faifance I humanité & génêrofltê V IL J 74- H Entre héro.f-
me & grandeur d’ame. VII I. 181. b. Définition de la vraie
grandeur. IX. 94$. . . . , TV , 0 .
G R AN D IE R ; ( Urbain ) fa condamnation. IX. 69b. bi
Obfervations fur fa condamnation & fon, fugplice. 8531 b.
^ G rX n D M O N T - F A L O N , maiton de Franche-Comté.
Obfervations fur fes armes. Suppl. II. 244. rçj
G R A N G E , aire d’une grange. I. 238. b. Grange cham-
partereffe. III. 80. a. Batteur en grange, voye^ Batteur. O rigine
des noms grange ; de la grange, & des g™” Pcs »' donnés
a quelques villages ou à quelques familles. V U 1. 3 1 a-
G range. (M . de la ) fon o u v ra g e, fur les'problèmes
Indéterminés. Suppl. III. 571* * >b- Sa méthod0e Pour h, f° lu*
tion de quelque problèmes fur les rnaxima. o jf i. a., . on
mémoire fur le milieu à prendre entre les réfultats différens
de plufieurs obfervations d’un même phénomène. 937• '*.» b-
G R A N IQ U E , l e , ( Géogr. anc. ) les Tu rc s 1 appelloient
Saifon. Etat de cette rivierè aujourd’hui. VII. 858. a.
Granique , nom moderne de ce fleuve. Suppl. 111. 233. aé
• G R A N IT ou granité. (Lithologie ) Les acides nagiffent
point fur les vrais granits. Walleris fait du granit une vaneté
du porphire. Variétés dans le granit. Q u el eft celui que les
anciens eftimoient le plus. Lieux où on le trouYOït, Obelil-
que fait de ce granit. Quelques-uns ont cru fans fondement
que les anciens compofoient ce granit par art. V I I . 58. a,
C ’eft improprement que l’on donne le nom de granit a des
pierres compofées qui ont le même coup-d oeil. Particules
noires qui fe trouvent dans le granit véritable. Provinces
de France où l’on trouve des roches de granit. Granit des
ifles de l’A rchipe l, de l’ifle dé Chypre , de celle de Corfe ,
celui de Monte-Antico près de Sienne , celui de 1 ille d Elbe
fur la côté de Tofcane. Granit Pfaronien. Celui de Saxe.
Celui de la baffe Normandie, dul Maine, du Dauphiné,
de l’ifle Minorque, des ifles Britariiiques. Ibid. b-
G ranit , article fur cette fort« de pierre. IX. 816. é.
Rapports & différences entre le granit & le porphyre. XIII.
127. a. Différentes efpeces de gréait ; celui que les Anglois
nomment moorftone. X. 698. a- ^ utre nommé par les Suédois
norrka. XI. 230. a. Granit fi’Ara b ie , appellé par les
anciens pyropoecilos. XIII. 614. ?• Granit d’Egypte que les
anciens nommoient marbre fyénite. X V . 7 12- a- Carrières
de granit en Bourgogne. Suppl. (IL 843 . b.
G R A N IV O R E , différence entre les oifeaux de proie &
les granivores. II. 690. b. CaraÂercs de ces’ derniers. XI.
4357 b. Leur eftomac. V . 1007. i Comment fe fait la mafti-
cation & la digeftion dans ces ojfeaux. II. 690. b. Mucofité
qui aide leur digeftion. Suppl. II. 077. b. Voyeç Frugivores.
G R AN S B A 1N S , ( Géogr. ) obfervations fur cet article de
encyclopédie. Suppl. III. 253. a.
G R A N U L A T IO N , (M ita il.) réduâion des métaux en
petite grenaille, pour qu’ils pùiffent fe fondre plus aifé-
jnent. C ’eft ce qu’on exécute grofliérement par la voie humide.
Mais la meilleure méthode fe pratique par la voie
leche. On granule parfaitement le plomb de cette maniéré.
Description de cette méthode. Précautions qu’il ne faut pas
négliger. V IL 859’ a• Voye[ G r enailler.
G R A PH IQ U E , Opération , ( Afiron.) B ut & utilité desopé-
fations graphiques. V II . 859. b.
G R A rH O ID E , ( Anat. ) ce mot fe dit de l’apophyfe
ftiloïde , du mufcle digaftrique , & enfin d’une petite exten-
lion du cerveau qui part de la bafe, de ce vifcere. Etym. du
mot. VII . 859. b. - :... , 1,
G R A PH OM E TR E , ( Géom. pratlq.) ou demi-cercle. Etym.
du mot. En quoi cet infiniment différé de l’équerre a’ar-
-penteur & de la planchette. Inftrument dont on fe fert dans
le s opérations géométriques qui demandent une grande pré-
cifion. V II . 859. b. _
Graphometre, maniéré de le ve r un plan avec cet infiniment.
XII. 695. a , b.
GRAP PE de mer çoophyte. Sa defcription. V I I . 860. a.
G r a p p e de mer, en quoi ce zoophyte différé de l’alber-
game de mer. I. 245. a.
G R A P P E , ( Maneg. Maréch.) maladie cu tan ée , voyc[
P eines , Ea u x , M a ladie . VII. 860. a.
G RA P PE de raifin, ( Peinture. ) C ’eft au célébré. Titien
gue l’art de la peinture doit le principe caché fous l'emblème
de la grappe de raifin. Leçons qu’il -tiroit en faveur de
fes éleves de la dégradation des couleurs & des différens!
effets de la lumière & de l’ombre produits fur une grappe
de raifin. 11 faut avoir déjà fait un chemin çonfidérable dans
l’art de la peinture, pour être en état d’entendre ces leçons
pratiques & de lire dans les tableaux des grands maîtres.
V IL 860. a.
G r a p p e de raifin, ( Econom. rufiiq.') ufage qu’on peut tirer
de la partie de la grappe dépouillée des grains de raifin.
XIII. 756. a. Variétés entre les grappes de raifin. 769. a.
G r a p p e de raifin , figure fymbolique. X V . 729. a.
G r a p p e de raifin, (B la fon ) meuble de l’écu. Grappe de
raifin tigée. Signification de ce fymbole. Suppl. III. 253.b.
G R A P P IN , ( Econom. rufiiq. j defcription St ufage de cet
inftrument. V I I . 860. a.
G r a p p in , ( Marine ) petite ancre qui fert à tenir un petit
bâtiment. Grappin à main ou d’abordage : fon ufage. Grappiu
de brûlots. VII . 860. b. .
G r a p p in s , maniéré de s’en fervir pour aborder un vaif-
feau. Suppl. I. 125. a , b. •
. G R A S . Divers ufages de ce mot dans le langage ordinaire
& dans les arts. V I I . 860. b.
G R A S , de l’état d’une perfonne trop graffe. IV . 269.
- ......................... a , b. V . 557. b. XI . 290. a. 300. a , b. X V . 2. b’ . 6' 28^. ■ a,.
GRAS-fondure, ( Maneg. Maréch.) maladie. Ses caufes. V II .
860. b. Symptôme qui la diftingue effentiellement. E rreur où
l’on étoit tombé fur cette maladie. Q u e l en eft le vrai caraâere.
Complication de la gras-fondure’ avec d’autres maladies.
C ’eft une erreur de croire que les chevaux chargés
de graiffe foient les feuls qui puiffenr y être expofés. Eli©
eft plus ou moins dangereufe, félon les diverfes complications.
Traitement de cette maladie. V I I . 861. a .— Voye^
Suppl. III. 421. b.
GRASSEL. ( Maneg. Maréchal. ) Defcription de cette partie
du corps de l’animal. L es chevaux peuvent boiter du graffeL
V I I . 861. b. Voye{ EFFORT.
G R A S S E T , ( Maneg.) partie du cheval. Suppl. III. 382.é .
399. b.
GR A S SE T T E . (Botan.) Caraâeres de ce genre de plante.
Foyer PlNGUICULA.
GRA S SEYEM EN T . En quoiconfifte ce défaut de l’organe.
Différentes fortes de graffeyemens. C e défaut eft fouvent
produit par l’affeâationoû la mignardife. Exemple d’une jeêine
aâ rice du théâtre lyrique , qui avoir ce défaut. I l eft rafe
qu’on ne puiffe le corriger de bonne heure dans les enfans.
Mouvement qui donne lieu au graffeyèment de IV. V I I . 861.
b. Voye\ L a b d a c ism e . O n a grand loin de corriger celui qui
tombe fur le c , le d ou le double 1 ; on pourroit également guérir
celui qui gâte la prononciation de IV. Le graffeyement eft encore
plus vicieux dans le chant que dansle parler. Sur le théâtre,
on ne le paffe guere qu’à des talens fupérieurs. Ibid. 862. a.
G RASSEYER. ( Chant, Voix) Dans l’éducation des enfans.,
on ne peut trop veiller à la correâion des défauts de la voix #
de la prononciation & du ton. V II . 862. a.
G R A T E R O N . (Botan. ) Caraâeres de ce genre de plante #
félon Tournefort & Linnæus. VII . 862. a. Seize efpeces de
grateron. Defcription de la plus commune , appellée aparine
vulgaris. Lieux où elle croît ; elle eft ennemie de toutes les
plantes qui croiflent autour d’elle. Ufage qu’en font les paylans.
Ibid. b.
G r a t e r o n . ( Mat. méd. ) Ses propriétés. V I I . 8'62. b.
G R A T IC U L E R , (Pein t.) ce mot exprime la maniéré dont
les artiftes tranfportent une compofition ou une ordonnance
qu’ils v eulent fu iv r e , d’une furface fur une autre. Defcription
de cette opération. En quels cas on en fait ufagfe. V I I . 8Ó2. b.
Voyer RÉDUIRE.
G R A T IË N , ( Hifi.desEmp.) fils de l’empereur Valentinien
, &. fon fucceffeur à l’empire. Tableau, de fon régné.
Suppl. III. 2 f3 ' b.
Gratiën, empereur. X V . 228. a. I l refufa le titre de fouvç-
rain pontife. X III. 80. b. 81. a. Coups qu’il porta au paganifme,
X V I I . 21 L a .
G r a t iën , bénédiâin de Bologne. Sa concordance de»
canons difeordans. II. 605. a. IV . 710. a , b.
G R A T IF IC A T IO N , don accordé en récompenfefuréro-
gatoire de quelque ferviçe rendu. VII . 863. a.
G r a t if ic a t io n , (Hifi. du Gouvem.d’Angl.) récompenfe
que le parlement accorde fur l’exportation de quelques articles
de commerce. Eloge de cet u fage.Avantages qu’a procurés
à l’Angleterre la gratification accordée en 16 89 , pourl’expôr-
tation des grains, v i l . 863. «*.
G R A T IO L E , (B o ta n .) efpece de digitale: Defcription de
cette plante. V i l . 063. a. Lieux où elle croît. Ibid. L ,
G r a t io l e , ( Mat. médic. ) violent purgatif hydragogue.
On ne doit y recourir que dans une grande néceffité. Sa dote.
V II . 865. L • - • ..- • • • - r .ïïA
G R A T IT U D E , R é co n n ois san c e , ( Synonym.) différence
entre ces aïots. Exemple de gratitude cité par Montaigne.
V II . 863. b.
G R A G R A
G R A T T E C U L , ( Botan. ) voy«r E glan t ier .
G R A T T O IR , ( Arts mèch. ) inftrument de ce nom, en
ufage en hydraulique , en marine, en artillerie & chez les
arquebufiers. V I I . 864. a.
G r a t t o ir , ( Bijoutier ) defcription de cet'outil. D étails fur
fes d ivers ufages. VII. 864. a.
G r a t t o ir . ( Chauder. ) Defcription de différentes fortes de
grattoirs des chaucleroniers. V II. 864. b.
G r a t t o ir , chez les doreurs, les é crivains, les fondeurs
les fermiers. VII. 864. b.
G r a t t o ir à cretifer & grattoir à ombrer. ( Gravure en bois )
Defcription & ufages de ces inftrumens. VII . 864. b.
G r a t t o ir , terme de luthier , de plombier, de potier
«d’étain, de relieur, de fculptelir & de ftuccateur.VlI. 865. a.
G R A T U I T , don, v o y e z Don.
G R A TU S , jucundus, (Langue'latine) lignification de ces
taiots. X V . 758. b.
G R A V A T IV E , douleur. V . 84. b.
G R A V E , gravité. ( Gramm. Lut. & Morale) Grave -, au fens
mo ra l, tient toujours du phyfique; il exprime quelque chofô
de poids. VII. 86 ç. a. L e grave eft au férieux ce que le-piaifant
eft à l’enjoué. On eft g rave ou par bienféancé oü par l’importance
des idées.. Il y a de la différence entre être grave &
être un homme grave. Quand la gravité n’eft que dans le
maintien, on dit gravement des inepties. Le duc de la Rochefoucauld
a di t que la gravité efiun myflere du corps inventé
pour cacher les défauts de l'efprit. C e qu’on entend.par un auteur
grave. Gravité dans le ftyle. Ibid. b.
Grave. Caraâere de l’hoinme grave. En quoi il différé de
l ’homme férieux; X V I I . 798. b. Voye[ G r a v it é .
G r a v e . ( Gramm. Projod. ) L e caraâére de nos voyelles
graves n’eft pas l’abaiffement du fo n , mais le retentiffement.
Suppl. III. 253 .b . Différence entre les fons graves & les fons
clairs dans la prononciation françoife. Ibid. 234. a'.
G r a v e , (Mufiq. ) Pourquoi les fons de faccord très-aigus
font abforbés par l’harmonique grave. V I I I . ç 3. a. Sur les fons
g rav es , voye^ G r a v it é & So n .
G RAVELÉES , cendres. II. 814. b>
G R A V E L EU SE S , terres. IV . 36z . b.
G R A V E L IN E S , ( Géogr.) v ille des Pays-Bas. Obfervations
Siiftoriques fur cette ville. VII. 863. b.
G R A V E R , ( Gramm. ) VII. 866. a.
G r a v e r , en térme d’artificier , de boutonnier & de piqueur
en tabatière. VH. 866. a.
Graver. D e l’ancien ufage de graver des inferiptions fur la
p ie r re , le bronze & le bois. VII I. 7 76. a , b.
G R A V E S A N D E , S ’ ,' ( Guillaume-Jacques de ) extrait rai-
fonné d’un ouvrage de cet auteur fur l’art de déchiffrer. IV .
6 6 7 .a , b. Ses expériences fur l’élafticité. V . 445 .b. Son fenti-
ment fur le fro id , XII. 313. a. fur la gravité. 873. a.. Effai fur
la p er fp e â iv e , par s’Gravefande. XII. 434. a. Ses élémens de
phyfique & fes inftitutions fur laphilofophie newtonienne. X I.
G R A V E U R en cuivre , en acier, au burin, a l eau-forte, en
lois , en maniéré noire & en clair-obfcur. ( Arts modernes ) Les
glorieux monumens des anciens ont prefque tous péri j mais
fi à tant d’avantages qu’ils femblent avoir fur n ous, ils avoient
joint l’art de g raver, que des richeffes nous en reviendroiertt !
V I I . 866. a. J’envifage les produâions de l’art de la gravure
comme un parterre émaillé de quantité de fleurs variées dans
les formes & les couleurs , q u i, quoique moins précieufes
les unes que les autres, concourent toutefois à l’effet de ce
tout enfemble brillant , que les yeux du fpeâateur avide ne
peuvent fe laffer de confidérér. Les maîtres de cet art méritent
d’être connus, non feulement des amateurs, mais fur-tout •
des perfonnes qui fe deftinant au même a r t , brûlent de courir
avec honneur dans la même carrière. '
Enumération des plus célébrés graveurs , a v e c quelques
obfervations fur leur talens & fur leurs ouvrages.
Albert Durer, Albert Aldegraf, Gérard Audran , Baccio
Baldini, Etienne de la Belle, Ibid. b. Benedette Cafiiglione,
Corneille Bloïmaert , Bloëttling , Michel le Blond , Scheldt
Bollswert, Abraham Bojfe , Nicolas de Bruyn , Théodore de
Bry , Jacques Callot, Auguftin Carrache, Guillaume Chateau ,
François Chauveau , Ibid. 867. a. Sébafiien le Clerc , Pierre
Co'éch, Corneille Cort ; les Dajfier, pere & f ils ; les Drever,
pere & fils ; Gérard Edelihck , Jean-Baptifie F aida , Henri
G o lt { , Vmcefias Hollard , Ibid. b. Michel Lafne, Lucas de
Leyden , Jean Luyken , André Mantegne ; fmgularité de fa vje.
George le Mantuan , Raymond Marc-Antoine , Mafô , dit
Finiguerra : comment il trouva lè fecret de graver fur le cuivre.
Ibid. 868. a. Premiers progrès de cet art. Antoine Majfon.
Claude Mellan. Avantages de Cet artiffe fur les autres
graveurs. Maniéré de fa gravure. Perfeâion à laquelle Î1 Pa
portée. Détails fur la tête de Jefus-Chrift > qu’il a deflùiée &
ombrée d’un feul tra it, q u i, commençant par le bout du nez
& allant toujours èn tournant, forme exaâement tout çô
3' ui eft repréfentè dans cette eftampe. Ibid. b. Autres chefs-
’oeuvre de fa gravure. Il fut chçifi pour repréfenter les
863
figures antiques 8c les buftes du cabinet du roi de France. Ses
gravures avoient plus de fe u , plus de vie & de liberté que c é
qu’il imitoit.
Matthieu Mérian. Ses principaux ouvrages. .
Robert Nanteuil. Beauté de fes portraits. Son recueil efi
très-confidérable. Mérite du portrait de Louis X IV , gravé
par.Nanteuil. A utres portraits qui lui ont acquis une répütatioii
diftinguée. Il fit fervir à fes plaifirs la fortune qu’il s’étoit
acquife. Goût décidé pour la gravure 8c le deflin qu’il tnani-
fefta dès fon enfance.
Le Parmefan , Ibid. 869. a. George P ens, Pérelle, Frahçoïk
Ferner, Bernard Picard. C araâeres de fes ouvrages. Comment
je forma la colleâion de fes oeuvres: Eftampes qu’il nomma
les impofiures innocentes.
Pippo , dit Philippe de Santa-Croce , François P o illy , lè
Rembrand. Eloge de fes gravures. Beautés fortes qui en font
le caraâere. Ibid. b. Sa piece où Jefus-Chrift guérit les malades.
Il feroit à fouhaiter que ce célébré artifte fe fut appliqué
à varier fes produâions. Rembrand ne connût point l’élégance
du deflin. On a fait à Paris un catalogue raifonné de foii
teuvre:
Romain de Hooge, jean-Louis R ouillet, Jean\Sadeler, Jean
Saer’dam, IfraJél Silvefire, Charles Simonneau , François S pierre ;
Ibid. 870. a. madfemoifelle Stella , Jonas Suyderhoef, Tho-
maffin, pere 8c fils ; Vichem, François Villamene, Lucas Voftcr-
nàm, Jean Warin, Corneille Wifcher. Ibid, b:
Graveurs-cifeleurs , parmi les anciens. X V I I . 763 . a.
G r a v e u r , (Tailleur-) corps de jurande. X V . 838. b . .
S^G R A V IC EN TR IQ U E , ' ligne , (Aflronom.) Suppl. IV ;
GR A V IE R . (Hifi.nat.) Lieux où il fe trouve. En général ;
le g ra v ie r , dans quelque endroit qu’il fo i t , femble toujours
y avoir été apporté par les eaux. V II . 870. b. Ori s’èn fert
pour fabler les allées des jardins. Gravier des Anglois ; fort
excellente qualité. L e plus eftimé eft celui de Black-Héath;
Propofitions que fit Louis X IV à Charles II , pour avoir la
quantité néceffaire de ce gravier ; pour fabler les jardins de
Verfaillei. Maniéré dont on fable en Angleterre, en France
8c ailleurs ; les allées des jardins avec du gravier. Ibid,
8 7Ï. a.
Gravier. Différence entré le g ra v ie r , le fable 8c l’arene. I ;
'632. a , b.
G R À V Ï Ï . Faute à corriger dans cet article de l’ÉncycloDé*
die. Suppl. III. 2Ï4. a.
. G R A V IN A , ( Janus-Vincentius) littérateur. X I. iS.b . X IV ;
319. é.
G R A V IT A T IO N . (P hy fiq.) Suivant N ew to n , chaque
particule de matière g r a t t e vers chaque autre particule. C e
que nous appelions gravitation, Newton l’appelle attraâion.
Selon Newton j les planètes tendent vers le fo le il, & pefenc
les unes vers les autres, comme le foleil vers ellesf V I I .
8 71. a. La gravitation d’une plariete vers une autrè, eft en
raifon dire âe de la quantité de matierè qui fe trouve dans'
celle-ci, 8c en raifon inverfe du quarré de la diftance des
deux planètes. Toutes les parties de la matière ont cette pro-,
priété les unes par rapport aux autres. Voyer A t t r a c t io n 8c
GRAVITÉ. I. Réflexionsphilofophiques furie fyfiémt delà gravita-
tion univerfelle. La gravitation des planètes vers le fo le il, Sc
celle des fatellites vers leurs planètes principales , font des faits
qu’on doit regarder comme démontrés. Preuves qui démon-,
trent la gravitation des planètes principales v ers leurs fatellites«'
L ’aâion n’eft pas moins réciproque entre les planètes premières.
Dérangement que jupiter caufe à faturne. Ibid. b.
Si les fatellites agiffent fur les planètes principales. , 8c celles
ci les unes fur les autres , elles agiffent donc aûffi furie fo-,
le i l , c’eft unie conféquence naturelle. Moy en de décider cette
queftion. D e la gravitation, confidérée dans les corps rerrefr.
très ou fublunaires. Plus nous généraliferôns la gravitation',
plus fes effets nous paroîtront variés ,• 8c plus nous la trouverons
obfcur'e, 8c en quelque maniéré informe dans les phénomènes
que nous lui attribuons. Les effets decette force n’ont pii
fe réduire jufqu’ici à aucune des loix connues delà méchaniquèi
II. Loi générale de la gravitation. Ibid: 872. a. III. Manière
de trouver la gravitation dun corps vers un autre. Newton a
doriné pour cela une méthode , qui a été enfuite commentée
par différens auteurs. Méthode de trouver l’attraâion qu’un
folide , peu différent d’une fphere, elliptique ou non , fphé-
roïde ou non , exerce fur un point placé, foit au-dedans ,
foit au-dehors de lui : ouvrage à confuiter fur cette m éthodei
Quand un corpufcule eft au-aehors d’une furface fphérique 8c
très-près de cette furface, l’a ttraâion que cette furface exerce
fur ce corpufcule , eft à peu-près double de celle qu’ella
exerce , fi le corpufcule eft placé fur la furface même. Ibid, b,
ÏV . Ufage du fyftime de gravitation, pour trouver les maffes des,
planètes; Ibid. 873. a.
Gravitation univerfelle. Suppl. IV . 32 i . b. Attention que
mérite le fyftême de la gravitation. XII. 337. b. Découvertes
de M. Newton fur la gravitation. XI. 123. b. &c. X V IL
631. b. D es loi£ de la gravitation de l’air. I. 22,9. b. Le rap*