C R A
port îles aires parcourues avec les teins employés à'les par«-
tyurir / regardé comme un des effets de la gravitation. 538.
a. Force contraire à la gravitation , que Newton appelle vis
■ repcllens. IX 353. b. Rëponfe à une objeâion des cartéfiens
contre la gravitation des planètes vers le foleil. XII. 7° 7-^
Problème des trois corps fur la gravitation des planètes. X III.
40a. a. La gravitation univerfelle alléguée en preuve de 1 influence
des affres fur la terre. VIII. 733. <*• Celle, de la
■ terre vers le foleil & vers la lu n e , regardée comme une
caufe des vents. X V II . 19. a. — Voye^ G r a v it e , Pesant
e u r , A t t r a c t io n .
G R A V IT É . ( Phyfiq- & Méchan. ) Différences entre la
gravité & la pefanteur. La gravité eft une propriété univ
erfe lle de la matière. Voye{ aux mots Accélération & Def-
cenic, les explications que les péripatéticiens , les épicuriens
& les* gaflendiftes donnent de la gravité. V I I . 873. a. Explication
de Defcartes. Objeélions qui renverfent fon fyftème.
Ibid. b. M. Varignon a fait un fyflême fur la pefanteur,
dont on peut voir le précis dans foi» éloge , par M. de
Fontenelle. M. le Sage, d eG en e v e , a préfenté à l’académie
un écrit qui contient un fyftème ingénieux fur cette matière
: mais ce fyftème n’eft pas encore publié. Voyc[ Pes
an t eu r . Quand on dit que les corps graves tendent vers
le centre de la te r re , ori n’entend pas cela rigoureufement.
Ï1 faut diftinguer deux fortes de gravités; la gravite primitive
, & la gravité altérée par la force centrifuge qui
vient de la rotation de la terre & des corps qu’elle en-^l
traîne, La gravité n’étant pas conftamment dirigée v ers le
centre de la terre , c’eft une preuve indireâe en faveur
du fyftème de Newton. Preuves de la gravité univerfelle :
tlêmonftration des forces centrales & en particulier de la
force centripète. Ibid. 874, a. En comparant la force centripète
des planètes avec' la force de gravité des corps
fu r la terre , on trouvera qu’elles font parfaitement fem-
blables. Pour rendre cette vérité fenfible, l’auteur examine
ce qui fe paffe dans le mouvement de la lune qui eft la
planete la plus voifine de la terre , & montre que la force
centripète de la lune eft la même que la force de la grav
ité , c’eft-à-dire, procédé dû même principe. Ibid. b. Par
•conlêqueni la lune pefe vers la ter re , & réciproquement .
celle-ci pefe vers la lune. On peut appliquer le même rai-
fonnement aux autres planètes. 11 ne refte plus qu’à favoir
quelle eft la caufe de cette gravité univerfelle. Clarke
pc-nfe que la gravité eft une force générale que D ieu a
•imprimée à la matière, & qu’il y conferve par quelque
caufe efficiente qui en pénétré la fubftancc. sGravefande
.prétènd que la caufe de la gravité eft abfolument inconnue
, & que nous ne devons la regarder que comme une
lo i,d e la nature, qui ne dépend en aucune façon de quelq
u e io i ou caufe l'econde. Réflexions fur lefquelles il appuie
fa propofition. Ibid. 875. a. M. Cotes regarde la grav
ité comme une qualité première des corps, aufli eflentielle
que l ’étendue, la mobilité, 6*c. Newton, pour nous faire
entendre qu’il ne regarde point la gravité comme eflentielle
aux corps, nous donne fon opinion fur la caufe, & il prend
le parti de la propofer par forme de queftion, comme n’étant
point encore content de tout ce qu’on en a découvert
par les expériences. L’auteur ajoute ici cette queftion dans
le s propres termes dont Newton s’eft fervi. Ibid. b. Cependant
, n on examine d’autres endroits de fes ouvrages , on
eft tenté de croire que cette explication générale qu’il donne,
n’étoit deftinée qu’à raflurer quelques perfonnes que l’attraction
avoit révoltées. Car ce philofophe, en avouant que la
pefanteur pourroit être produite par l ’impulfion, ajoute qu’elle
pourroit aufli être produite par quelque autre caufe. Il n’eft
pas même fort "éloigné de regarder la gravité comme un premier
principe , comme une loi primordiale de- la nature.
Voye^ fur cette derniere opinion les mots AttraElion & Gravitation.
On diftingue en méchanique la gravité en abfo-
îu e 8c relative. Les loix de la gravité abfolue fe trouvent
aux articles A c c é l ér a t io n & D escente. Sur la gravité
rela tive , voye^ Rés istance , F ro ttement ; fur les loix
de la gravité, relative , voyeç Plan in cl in é , D escente ,
F l u id e , .R é s is tan c e , &c. Ibid. 876. a. Moy en de trouv
er le rapport de la force centrifuge des corps terreftres
à la gravité. Ibid. b.
Gravité. Attraâion de gravité. I. 847. b. Rapports de
la force de gravité avec la force attraéÛve. 851. b. Centre
de gravité. II. 824. b. Diamètre de grav ité , Ibid. 8c IV .
942. a. Différence entre g ra v ité , poids & pefanteur. XII.
.448. a. 849. M. Plan de gravité. II. 824. b. X II. 695. a.
D e ^ouvrage .du P. Frift fur la gravité. Suppl. IV . 534. a , b.
Gravité. Dans i ’hydroftatique on divife la gravité en abfolue
8c fpècifiqiie. Pour les lo ix de la grayité fpécifique,
Voyeç Ba l an c e h y d r o s t a t iq u e .
G r a v it é , ( Morale) réflexions fur ce Cara&ero. XVII .
799. a , b. Voye% G r a v e .
G r a v it é . ( Mufiq. ) D ’où dépend la g ravité des foas dans
le s corps fonores. VU, 876. b.
G R A
G R A V IU S , ( Henri) imprimeur. VII I. 627.4,
G R A U N , observations fur deux duo de ce mufteien. Suppl.
Iï. 744A . WÊÊÈÊÈË G R A V O IR , outil de charron -, fon ufage. VII. 876. b.
Gr a vo ir , { Lunetier ) infiniment avec lequel le lunetier
trace dans la châffe de la lunette la rainure où fe place le verre,
& qui le retient. Defcription 8c ufage. V II . 876. b.
G R A V O T , {J ean ) Suppl. I I I .702. b.
G R A VU R E , les anciens l’appélloient glyptographie. V II .
723. a , b. Ouvrage de M. Mariette fur l’luftoire d e là gravure
: antiquité de cet art. V . 999. b. D e l’état de la gravu
re fous les empereurs romains. X . 254. a , b. Analyfe
de l’ouvrage de Jean Ev elyn fur la gravure en cuivre.
X V . 696. a. D e s empreintes de gravure. V . 595. a , b.
GRAVURE ; {Beaux arts ) cet a r t , au mot Eftampe , n’a
été regardé que du côté de fes productions. O n entre ici
dans le détail des opérations néceffaires pour produire les
ouvrages auxquels il eft deftiné. Etymologie du mot gravure.
En quoi confifte l’aétion de graver. La différence des
matières 8c celle des outils 8c des procédés qu’on emploie ,
diftinguent les différentes efpeces de gravures. D e la gravure
en cuivre. Détails des opérations de cet art tirés d’un
ouvrage d’Abraham Boffe , enrichi par les lumières de M.
Cochin le fils. Choix du cuivre fur lequel on doit opérer.-
V II . 877. a. Préparation qui lui eft néceffaire pour l’ufage
auquel on le deftine. Ibid. b. Comment on parvient à s’af-
furer que la planche eft parfaitement polie. D e la gravure
à l’eau-forte. Deux efpeces de vernis, on nomme, l’un vernis
dur, 8c,l’autre vernis mou. Compofition du premier, tel
que Bofle le donne. Ibid. 878. a. Compofition de celui
dont Callot fe fe rv o i t , appelle vulgairement vernis de Florence.
Maniéré d’appliquer ce vernis dur fur la planche de
cuivre. Comment on le noircit enfuite. Ibid. b. Moyen de
fécher , de cuire 8c durcir le vernis à l’aide du feu. Compofition
du vernis mo u , fuivant Bofle. Ibid. 878. a. Autre
maniéré de le com p o fe r , qui pâroît à l’auteur une des meilleures,
après avoir éprouvé toutes les autres. Quelques
obfervations relatives aux différens procédés qu’on emploie
pour la compofition du vernis. Maniéré d’appliquer ce vernis
fur la planche, 8c de le noircir. Ibid. b. Détails fur le»
différentes maniérés de calquer les defleins fur le vernis.
Ibid. 880. a. Maniéré de placer le tableau original pour en
avoir la réflexion dans un miroir, à moins qu’on ne veuille
fe fervir Amplement de la contr’épreuve. Lorfqu’on veut
diminuer ou augmenter la proportion des objets, il faut fe
fervir des opérations indiquées aux mots Graticuler ou Réduire.
Idée générale de l’opération à laquelle on veut parvenir
en gravant à l’eau-forte. Inftrumens. dont on fe .fe rt,
pointes 8c échoppes. Maniéré de faire les pointes , de les
monter, 8c de les aiguifer. Ibid. b. Différence entre les
pointes 8c les échopes. Obfervations néceffaires pour- con-
fe fve r le vernis. Maniéré de travailler avec les pointes.
Place convenable que l’artifte doit cnoifir. Opération de
graver. Ibid. 893. a. Premiers effais qui furent faits de la
gravure à l’eau-forte. Ses progrès. Abus où l’on eft enfui retombé
dans l’exercice de cet art. Ibid. b. Expofition de quelques
unes des réglés que Bofle nous a tranfmifes fur la
maniéré de graver. Ibid. 822. a. Principales claffes des ouvrages
de caraâeres„différens auxquels la gravure s’emploie.
Ibid. b. Obfervations fur la maniéré de graver les fujets
d’hiftoire ; les portraits ; . les payfages. Ibid. 883. a. Suite
des préceptes de Bofle. Ibid. b. Autres détails fur le mé-
chânifme de la gravure à l’eau-forte. Ibid. 884. a. Préparatifs
néceffaires avant de livrer la planche à l’eau-forte.
Ibid. b. Eau-forte dont on doit fe fervir pour faire mordro
les planches vernies au vernis dur. Ibid. 883. a. Ancienne
maniéré d’employer cette eau-forte. Maniéré dont M. le
Clerc a cherché à Amplifier cette opération. Recherche que
l’auteur a faite d’un nouveau moyen. Ibid. b. Defcription
d’une machine qui tout-à-la-fois ménage le tems de IV.7-
t ifte , 8c le met à l’abri du danger qu’on peut courir par
l’évaporation de l’eau-forte. Ibid. 886. a. Suite des préceptes
fur la maniéré de fe fervir de l’eau-forte. Divcrfes obfervations
fur les effets de cette liqueur. Ibid. b. Dernieres
opérations de l’artifte. D e la maniéré de faire, mordre les
planches au vernis mou. Eau-forte qu’il faut employer ,
appellée/ eau de départ. Ibid. 887. a. Autre efpece d’eau-
forte plus facile à gouverner. Maniéré d’employer l’eau de
départ. Ibid. b.
De la gravure au burin. Exercices de deffein auxquels les
graveurs doivent fur-tout s’appliquer. Juftes bornes de la
liberté que les graveurs peuvent fe donner , en ajoutant
à leurs tableaux une exactitude dans les détails , que les
peintres fe croient quelquefois en droit de négliger. Il eft
néceffaire que les graveurs fâchent l’architeélurc 8c la per-
fpeftive. Choix du cuivre que l’artiftc doit employer. D é tails
fur les outils., le choix des meilleurs 8c des plus commodes,
leurs différentes efpeces, Ibid. 888. a. la maniere
de les tenir 8c de s’en fervir. Ibid. b. Manière de n ettoyer
G R A
la taille qui a été faite en coupant le Cuivre à l’aide du
burin : cette opération s’appelle, ébarber. M oy en dont on
fe fert pour juger de l'effet de ' la taille.- C e qu’on doit
fa ir e , lorfque les burins font, trempés trop durs. Obfervations
fur les maniérés de graver de Goltzius, Muller , Lu-
cas-Kiiian 8c Mellan. Réglés générales fur la gravure en
cu iv re , 8c les maniérés de rendre par cet art les divers
objets qu’on fe propofe. Ibid. 889. a.
Graveur en'cuivre, eau-forte & burin: Bruniflbirs des ^grav
eu r s , II. 451. a. burins, 467. a. baqiiets, S u p p l.!. 802.
b. chaflis, III. 23 2. b. pointes, XII. 877. a , b. tailles-dans
la gravure , voyeç ce m o t , tailles rentrées' : entre-deux. V .
733. A hachures, VIII. 19,. b. 21. a. retouches , X IV . 206.
b. planches fur;la gravure en taille dou ce , contenues dans
le vol. V des planches.
Gravure en bois. { Hiftorique) Cette gravure eft fort
ancienne à la Chine 8c aux Indes. Gomment les Chinois*
gravoient leurs caraâéres. Premiers graveurs en bois que
nous avons eus en Europe. Ils étoient appelléstaillcurd en
bois, 8c diftingués en deux claffes celle des vieux ou petits
maitres, 6*c. 8c celle des grands maîtres: énumération
des principaux de cette fécondé chiffe. Etat de la gravure
en bois dans les quinzième 8c feizieme fiecl.es. Graveurs
les plus diftingués de ces tems. V i l . 890. a.
D e l ’art. La gravure en; bois devient très-difficile lorf-
qu’on a des objets délicats à exécuter. Une planche qui
n’a oc’cupè un graveur en cuivre que quatre à.cinq jours,
pourra occuper un graveur en bois un mois entier. Pour
le prouver , l’auteur entre .ici dans le/détail d’une opération
très-fimple dans la gravure en cuivre , 8c qui dans la
gravure en bois devient très-laborieufe 8c très-compliquée.
Détails fu r les 'outils, le,choix des meilleurs, 'les moyens
de-fe les procurer , 8c leurs, différens ufages. Ibid. b. 8c fuiv.
Directions. fur le choix des .bois- les plus propres à la gravure.
Principes à obferver dans les diverfes opérations du
graveur. : manoeuvres auxquelles il faut s’exercer , avant
que de paffer à des fujets. Ibid. 892. a , b. Détails fur l’art de
vuider folidement 8c proprement la gravure. Ibid. 893. a.
M oy en de remédier aux échapades ; 8c lorfqu’il y a quelque
trait ou taille brifée ou éclatée. Ibid. b. Directions fur la
maniere de faire les paffes-par-tout. Maniéré . de faire des
épreuves de fou ouvrage fans avoir recours à l’imprimeur.
D e l’art de retoucher, tmprefüon. Ibid. 894. a. Supplément
xjui renferme ce que M. Papillon a découvert. 8c ce qui
lui appartient en propre dans l’art de graver en bois.1 La
première de fes découvertes eft relative à la maniere de
creufer 8c de préparer le bois pour graver des lointains
ou parties éclairées , 8c de gratter les tailles déjà gravées,
pour les rendre plus fortes oc les faire ombrer davantage.
Ibid. b. La fécondé eft relative.à la maniere de retoucher
proprement. Ibid. 895. b. La troifieme concerne la méthode
d’imprimèr lés endroits creux. Ibid. 896. b.
Gravure en bois, gouges ,. V II . 732. a. grattoirs à creufer
& à ombrer, V i t . 864. b. contre-tailles 8c triples-tailles
dans cette gravure. IV . 142. a. Voyeç aufli l’article T ailles.
Opération appellée coupe. 347. b. Opération de creuf
e r , 459. b. de dégager, 731. a. taillé ou gravé en dépouilles.'
1098. a , b. errata, ente-tailles. V . 733. b. O uvrage
fait à taille d’épargne. 1011. errata. Retouches. X IV . 206.
b. Voyes^ les planches, vol. V .
Gravure en creux fur le bots & de dépouille. L’on a par le
moyen; de cette gravure des empreintes de relief en pâte ,
terre ou fable préparés , beurre, c i r e , carton , 6*c. des
fc e au x , des. cachets, des armoiries de cloche à cire perdue ;
des figures,pour la pâtifferie, les defferts , les fucreries, &c.
D eu x fortes de gravures en creux ; l’une en gouttière, exécutée
avec des outils tranchans , l’autre plus parfaite , travaillée
à1 la gouge plus ou moins courbe : détails fur celle-
ci. VII . 896. a. Bois à choifir pour les gravures de dépouille.
En quoi confifte la manoeuvre principale de ceite gravure.
Directions fur la maniere de l’exécuter. Gravure en bois
d’une forte taille.. Gravure en bois matte 8c de relief, loid.
897. a. Sur la gravure en dépouille , voye^ Suppl. II.
w m à W Ê Ê M i
Grdvure en bois, de camayeu , ou de clair-obfcur , de
re lie f, à tailles d’épargne 8c à rentrées, ou à- plufieurs
planches , formant autant de teintes par dégradation, fur
l’eftampe. Antiquité du camayeu. Origine de la gravure en
camayeu. Tems auquel parurent les premières eilampes. en
ce genre. Artiftes qui ont donné de ces eftampes d’un goût
•gothique. Artiftes qui ont gravé à deux planches ou rentrées.
Les Italiens s’appliquèrent aufli à ce genre après les
Allemands. Maniere dont Hugo da Carpi gravoit des eftampes
qui paroiffoient comme lavées de clair-obfcur. Paffages
fur ce fujet tirés de Félibien 8cdAbraham Bofle, Defcription
des procédés que fuivoit Hugo da Ca rpi, félon M. Papillon.
VII . 897. b. Combien Raphaël fit cas de ce fecret. Suite de
l ’hiftoire de la gravure en camayeu. Divers artiftes qui- s’y
{jpnt diftingués. De la manoeuvre de l ’art ; explication de celle
ïm è . /,
G R E 86 î
de Hugo da Ca rp i, tirée du livre de Boffe. Ibid. 898. a. L e
dû cours de cet auteur étant louche eh plufieurs endroits,
on trouvera ici une defcription plus précife • 8c plus claire
de la maniere de graver en camayeu. Ibid. b. Inftrudions fui?
lescouléUrs qu’on doit employer.Ibid.8ÿç.a.
Gravure en couleurs, a l'imitation de la peinture. Invention
de cet art par Jacques-Chriftophe le Bioh' de Francfort,
entre les ; années 1720 & 1730. C e t art tranfporté d’Angleterre
en-France par fon inventeur. Traité du coloris par'
le Blon , dans lequel il établit en principes l’harmonie du
coloris :8c entreprend de la réduire en pratique méchani-
qué par des réglés sûres.;Sc faciles; V II . 899.-à. Iriftrüâions
préliminaires dans lefquelles'il jette les fondemens de fon
art. Trois couleurs1, félon ’ liir ÿ donnent par leur mélange’
autant de teintes qu’il en puiffe naître de !a palette du plus
habile peintre. Chacune de ces couleurs fera diftrtbuée par
le fecouts d’une planche.* particulière ainfi*trois planches
font néceffaires pour imprimer une eftampe à l’imitation de
la peinture. Préparation’ des planches. Moyen sûr pour calquer
fur la planche grainée. Ibid. b. Gravure des planches.’
D e l’intention des trois planches. Ibid. 900. a. Moyen d’é-4'
tablir l’enfemble. Les détails qui fe trouvent juftju’iei indiquent
la manière dont furent conduits lés premiers ouvrages
dans, ce genre qu’on vit en'Angleterre.' L ’inventeur a;
enfuite enfeigné une façon plus*expcditive dont Ï1 s’eft fervi
à Londres & à PaTis ; mais il ne s’en (ervôit-qiié malgré lui,'
parce qu’ellè èft moins triomphante -pour le fyftème des trois
couleurs primitives. Détails fur cène maniéré plus prompte
d’opérer ; dans laquelle -on-fait ufage de quatre. planches.
Ibid,.b. Des .cas particuliers qui peuvent exiger une cinquième
planche. D e l’impreflîon. Ibid. 901. a. Des couleurs.-
D u blanc. D u noir. D u bleu. Du jaune. Du- rouge. Ibid. b.
Gravure en maniere noire. C e genre eft affèz généralement;
connu des étrangers fous le nom de mc^a-tïma. On prétend
que le premier qui ait travaillé 'en maniere noire eft un
prince Rupert. Les opérations en-'font plus promptes, 8c les
effets plus moelleux que ceux de la gravure à l’eau-forte ou
au burin. Préparation dés planches. D e la grainnre. VII. 902.
a: De. la façôn de graver1 fur la grainure. Ibid. b. D e l’imprefi-
flou. .Cette gravure ne tire pas un grand nombre d’épi-eiH
v e s , 8t s’ufe promptement. Tous les fujets ne fôn'r pas égà-*
1-ment propres à ce genre. Quels font ceux qui y réüfliffent
le mieux. Beautés 8c défauts de cette gravure. On recherche
depuis quelque tems en France les operations de la manière
noire avec-plus de foin qu’aù'trefois, dans l’intention de les
joindre aux opérations'de la gravure en'trois couleurs. Ibid,
M m m
Gravure, en manière noire , appellée mezzo-tinto. X. 484. ai
' Inftrument nommé-berceau à l’ùfage de c e . genre de gra-*
vure. IL 206. b. V o y e z les planch. V . Volume. •
Gravure en taille douce pour imprimer en couleurs. Avantages
particuliers à cet art pour l’anatomie 8c la géographie. V IL
904. a. Ouvrage à cônfulter, dans lequel on voit quelques^,
uns des modèles que cet art a produits. En quoi confifte tout
le fecret de l’art. Ibid. b.
G rayure en. lettres, en géographie , 8c en mufique. V d L
V . des planch.
Gravure en médailles 8c cachets. V o l. V . des "planch. D e
la gravure en cachet chez les anciens , 8c particuliérement
chez les Grecs. Suppl. III. 23 5. b. 238. b.
Gravüre fur le cryflal & le verre , voyeç VERRERIE & VERRE.
Gravure'fur métaux , voyeç MoNNO“ïA G E , MONNOIE.
Gravure fur pierres fines, voyeç Pierres GRAVÉES.
Gravure de c a rafle res èfimprimerie. Defcription du poinçon
fur lequel fe fait cette gravure. V IL 903. b. Voyeç Po in çon s
DE FONDERIE 6*.CARACTERE.
Gravure■ dans le fommier d'orgue. V II . 9Ô3. R
G R A Y , ( Géogr. ) Diverfes obfervations hiftoriques fut
la v ille de ce nom. Suppl. III. 234. a.
G R A Z Z IN I , {Antoine-François) fondateur de l’académie
de la Crufca. Suppl. I. 89. b. :
G REB E, ( Omithol. ') 'Defcription de cet oifeau aquatique.
VII . 903. b. Üfagés auxquels on emploie fa peau. Lieux d’où
on tiré les grebes. Ibid. 904. a.
Grebe huppé. V o l. V I . des planch. Régné animal, pl. 48.
Grebe huppé de Catalogne. Suppl. II. 110. b.
GREB ENSTEIN, ( Géogr.f petite ville d’Allemagne dans
le cercle du Haut Rhin. Bailliage dont elle eft le chef-lieu.
Obfervation fur fon tribunal appellé jufiiee pontale. Suppl. III.
234.- a. • • ■ '
G R E C , ( Gramm. ) ou langue grecque ou grec ancien. Cette
langue s’eft confervée plus loog-téms qu’aucune autre. Elle
a cependant été altérée peu-à-peu , depuis que le fiege de
l’empire Romain eut été transféré à Conftanrinople. Variétés
dans les mots 8c les inflexions de. cette langue. Avantages
qu’elle en tire. Les noms propres fignifierit fouvënt
quelque chofe. Le grec eft la langue d’une nation polie qui
avo.it du goût pour les arts 8c pour les fciences, qu’elle avoic
cultivés avec fuccès. V IL 904. a.
K K K K K k k k k k
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