ö ü O G R A G R A
«le l’une & de l ’autre. C ’eft pour avoir confondu ces deux
grammaires, que le 'P-. Buffier regarde comme un abus
introduit par les grammairiens , de dire , l ’ufage efl en ce
point oppofé à la grammaire, L’ufage doit avoir toujours un
rapport néceflalre aux loix immuables de la grammaire g énérale
, quoiqu’il ne s’y conforme pas toujours quant à la
lettre. Ibid. 84a. a. Si l’on trouve donc que l’ufage d’une
langue autoriie quelque pratique contraire à quelqu’un de
ces principes fondamentaux, on peut le dire fans abus.
L ’ufage étant le produit du concours fortuit de tant de cir-
conftances quelquefois très-difcordantes, comment pourroit-
il fe faire quïl. s’accordât toujours avec les vues générales
S t fimples de la nature i Diverfes caufes des différences
qui fe trouvent entre deux langues, ou • dans une même
langue examinée en différons tems ou en différons lieux.
Ibid. b. Rien fn’eft plus aifé que de fe méprendre fur le v é ritable
ufage d’une langue, foit vivante , foit morte. Comment
on doit diftribuer la grammaire, foit générale , foit
particuliere. T o u te la grammaire fe divife en deux parties
générales, dont la première traite de la parole, c’e ft/ ’or-
■ thologie ; la fécondé traite de l’écriture , c’eft l ’orthographe.
Etymologie de ces mots. Le traité de la parole fe partage
en deux parties , la lexicologie & la fyntaxe. Ibid. 843. a,
I. La lexicologie confidere le matériel, la valeur , & l’é ty mologie
des mo ts; ï °. le matériel des mots comprend leurs
élémens & leur profodie. On donne le nom de figures
aux divers changemens qui arrivent à la forme matérielle
des mots ; 20. la lexicologie diftingue dans la valeur des
mots , le fens fondamental, le fens foécifique, le fens accidentel;
Ibid. b. 30. l’étude de l’étymologie peut avoir deux
fins différentes ; l’une de fuivre l’analogie d’une langue pour
fe mettre en état d’y introduire des mots nouveaux félon
le befoin , l’autre de fixer le véritable fens d’un mot établi.
II. Office de la fyntaxe, La fyntaxe examine la matière
& la forme d’une propofition ; i° . la matière eft la totalité
des parties qui entrent dans fa compofition, elles font
ou logiques ou grammaticales , a0, toutes les regies de la
fyntaxe par rapport à la forme des propofitions , fe rapportent
à trois chefs généraux ; la concordance, le régime
& la conftruéfion. Ibid. 844. a. Les regies fur la concordance
ont pour fondement un rapport d’identité entre les
objets qu’elle fait accorder. La concordance eft ordinairement
d’un mot modificatif avec fon fubjeétif. L e premier
fe rapporte au fécond, ou par appofition ou par attribution.
Obfervations fur l’ufage du régime. Différentes pratiques
des langues pour caracfërifer le régime & les différentes
efpeces de régime. O n diftingue deux fortes de conftruc-
tions ; l’une analytique & l’autre ufuelle. Obfervations fur
ces deux efpeces. Ibid. b. La conftruftion ufuelle eft fimple
ou figurée. Différence entre les figures de conftcuéfion &
les figures de mots. Ufage de la conftruâion analytique.
Quelles font les bornes précifes de la grammaire par rap-'
p o r ta l’orthologie. De Corthographe. La première écriture fut
fymbolique : elle fut enfuite remplacée par l’écriture orthographique.
Pour expofer avec méthode l’art de cette dernière
, il n’y a qu’à fuivre le plan même de^l’orthologie.
Ibid. 843. a. Ainll l’orthographe fe diftinguera en lexicographie
& logographie. Etymologie de ces mots. 1. Office de
de la lexicographie. Deux fortes de carafteres ; les élémen- .
taires & les profodiques : les premiers fe diiftinguent en
voyelles^ & confonnes & s’arrangent félon un ordre qu’on
nomme alphabétique. On diftingue trois fortes de caraéte-
res profodiques. 2. Office de la logographie. Elle prefcrit
les regies convenables pour repréfenter la relation de mots
à l’enfemble de chaque propofition, & la relation "de chaque
propofition à l’enfemble du difcours. Ibid. b. Obfervations
fur l’ordre que l’auteur vient de mettre dans fa maniéré
d’envifager la grammaire. Chacune des parties qui
viennent d’être affignées à la grammaire ne peut être traitée
feule d’une maniéré complete : elles fe doivent toutes
des fecours mutuels. Mais il n’en eft pas moins néceffaire de
rapporter à des chefs généraux toutes les matières grammaticales
, & de tracer un plan qui puifle être fuivi dans
l’exécution d’un ouvrage élémentaire. Syfiéme figuré des parties
de la grammaire. Ibid. 446. a.
Grammaire, fon origine. I. x. difc. prélim. D e la grammaire
des arts. 716. b. La métaphyfique & la grammaire
fe prêtent un fecours mutuel. 739. a. Caraâeres d’abréviation
ufités dans la grammaire. II. 650. a. D e l’ufage de
l’analogie en matière de grammaire. IV . 641. b. VIII. 688.
a , b. Méthode à employer pour l’enfeigner. V . 309. b.
X . 446. b .— 438. a. Efquiffe des livres élémentaires que
fuppofe la nouvelle méthode d’enfeigner les langue». X.
432. b. —T 43 3. M Ufage de la grammaire générale raifon-
née pour la compofition d’un dictionnaire de langues. V.
640. a. Utilité des recherches étymologiques pour la con-
noiffance des regies de la grammaire générale. V I . 107. b.
108. a. C ’eft un vice d’appliquer la grammaire d’une langue
à toute autre indiftinélement. v i l , 404. a. Logique
grammaticale, fon ufage dans l’étude des langues anciennes.
VII I. 862. a. La clarté de l’énonciation eft le feuî
objet de la grammaire. Ibid. b. Abrégé de- grammaire
françoife par l’abbé Valart. Suppl. III. 123. a , b , &c.
Grammaire. C e t article contient les remarques de M. de
Mairan fur la grammaire françoife de M. Duclos. Suppl. III.
251. *. . . .
G R AM M A IR IE N , autrefois on diftinguoic entre grammairien
& grammarifte. Qualités qu’il doit réunir , félon
Quintilien. C e qu’on entend aujourd’hui par un grammairien.
Bien des gens confondent les grammairiens avec lès
grammatiftes ; mais il y a toujours un ordre fupérieur d’honr-
m e s , qui ne jugent les choies grandes Ou petites que par
rapport aux avantages réels que la fociété peut en recueillir,
b c . V IL 847. a.
Grammairien. Caraélere du grammairien de génie , diftin-
gné du grammairien de mémoire. V I I . viij. C e que les
Grecs & les Romains entendoient par un grammairien.
599;*-
G R AM M A T I AS ou Garamantias , ( Hifi. nat> ) efpece de
jafpe ainfl nommé par quelques anciens. O n le portoit comme
une amulette. VII. 847. a.
G R AM M O N T , abbaye ch e f d’ordre religieux. V I I .
8 4 7.4 .
G r a m m o n t , ( Géogr. ) petite ville de Fraace. Obfervations
fur l’abbaye dont il eft parlé dans l’article précédent.
Près de la v ille de Grammont naquit M u re t, (M a r c -A n to
ine ) l’un des plus excellens écrivains du feizieme fiecle.
Eloge de fon génie & de fes ouvrages. V IL 847. b.
y ï f — r , ( Géogr. ) ville de la Flandre autrichienne*
G R A N A C C I , inventeur dès mafearades. X. 17 1. a , b.
G R A N C E Y , (Géog r.Hifi.) bou r g , château & titre de
comté en Champagne. Obfervations hiftoriques fur la mai-
fon & l’ancienne baronnie de Grancey. Lettre de Henri IV
que l’on coilferve dans les archives du château. A â io n
de valeur du comte de Grancey en., 1636. Anecdote dè
l ’année 1690 , honorable au marquis de G rancey. Suppl. III,
232. b. Autre trait, de l’année 13 3 9 , qui fait honneur à n a
feigneur de ce nom. Ibid. 233. a.
G R A N D , GR AN D EU R . (Gramm. & Littet>) Grand ,
quiconque dans fon art)paffe de loin les bornes ordinaires.
On fe trompe moins dans les fignifications de ce terme au
phyfique qu'au moral. Quelquefois le terme gros eft mis àu
phyfique pour grand; mais jamais au moral. L e grand homme
eft plus difficile à définir que le grand artifte. V II . 847.
b. Il paroît que c e titre n’eft le partage que du petit nombre
d’hommes dont les v e r tu s , les travaux & les fuccès
ont éclaté. Grand tout co u r t , exprime feulement une dignité.
Signification de ce nom en Efpagae. Honneurs de la gran-
dejfe accordés à plufieurs feigneurs par Charles-Quint.'Offi-
ciers en France qualifiés de grands. D u titre de grand-fei-
gneur. Différence entre grand & puiffant. On a de la grandeur
dansl’efpr it, dans les fentimens, dans les manières , ’
&c. Cette expreffion n’eft point employée pour les hommes
d’un rang médiocre, mais pour ceux qui par leur état font,
obligés à montrer de l’élévation. Ibid. 848. a. Tra it de
grandeur de la part d’un négociant qui reçut Charles-
Quint dans fa maifoD. On donnoit autrefois le titre de
grandeur aux hommes en dignité. La hauteur eft fouvent
prife pour de la grandeur. Ibid. b..
■ Grand, fublime. Différence entre ces mots. X V . 368. b.
G r an d , ( Joachim le ) fa patrie, ouvrages qu’il a publiés
fur des matières de politique. IX. 623. a.
G r an d s . (Philof.Moral.Politiq.) Les grands. O n peut
confidérer les grands ou par rapport aux moeurs de la foc
ié té , ou par rapport à la conftitution politique. Par rapport
aux moeurs, voyeç C o u r t isan , G lo ir e , G r an d eur
F a s t e , F l a t e r ie , N o b l e s s e , &c. Dans la démocratie,
il n’y a de grands que les magiftrats, ou plutôt il n’y a de
grand que le peuple. Il eft de l ’effence de ce gouvernem
en t , que les grandeurs foient éleéfives & que perfonne
n’en foit exclu par état. La moins mauvaife ariftocratie eft
celle où l’autorité des grands fe fait le moins fentir. D e l’autorité
des grands dans l’ariftocrarie. Sageffe avec laquelle
les nobles de Venife ménagent l’obéiffance du peuple. La
liberté romaine ne put fouffrir l’autorité des grands. V I I .
848. b. La république n’eft une que dans le cas du droit
univerfel aux premières dignités. Les magiftrats une fois
élus, il importe que le peuple les refpeéle. Dans le gouvernement
monarchique , les grands exercent quelquefois
l’autorité, mais ne la poffedent jamais. Les grands repré-
fentent le monarque auprès du peuple , & le peuple auprès
du monarque. Il eft aufli de l’effence du gouvernement
monarchique, que l’état ne foit qu’un. U tilité des grands
dans la monarchie. Ibid. 849. a. Il n’eft point à craindre
que l’ambition des grands tende à l’ariftocratie. Le défor-
dre le plus effroyable de la monarchie, c’eft que les grands
parviennent à ufurper l’autorité qui leur eft confiée. Pou*
voit
G R A
Voir que les grands poffédoient autrefois en France. Com-
tnent -cette 'autorité des grands fut infenfiblement détruite.
La qualité de grand de la cour n’eft plus qu’une foiblè
image de la qualité de grand du royaume : en q u o i'co n f
i e ce titre de grand. Avantages que la deftruéfion du gouvernement
féodal a procurés à la France. Ibid. b. Dans la
conftitution préfente des chofes , il nous femble que les
grands font dans la monarchie françoife, ce qu’ils doivent -
être dans toutes les monarchies de l’univers. Etat des grands
dans le gouvernement defpotique: Pour que la juftice régnât
dans un tel gouvernement, il faudrait que les grands fuflènt
des dieux. Ibid. 830. a. Voye^ Grandeur.
Grands. Caractère des moeurs des grands. III. 68 i. h
En quoi l’on fait confifter aujourd’hui les devoirs des grands.
IV . 917. b. Crédit que les grands devraient accorder à Un
honnête homme. 430. a. D e la politeffe des grands. V . 416.
a. Les grands font ennemis de la familiarité. V I . 390. a.
D11 fafte qu’ils étaient. 419. a. Faveur des grands. 433.
4. Inlenfibilité des grands. VIII. 787. b. Caufes qui les
entretiennent dans l’oifiveté. IX. 768. 4. Caraftere d’efprît
que l’oifiveté leur fait contracter. Ibid. Devoirs que rempliront
les grands fous un gouvernement fage & vigoureux.
769. 4 , b. Orgueil & dureté des grands. XIII. 96. b. 97.
4. Les grands de Rome fe faifoient honneur de fe donner
chaque jour en fpeCtacle dans tous les quartiers de la ville.
X V I I . 233. b. Flatteries dont les courtifans les amufent.
Suppl. III. 48. 4 , b. D e quelle conféquence font les offenfes
qu’ils font à leurs inférieurs. 801. b.
G R A N D -H OM M E , (Philof. Morale) quels font les hommes
à qui ce titre appartient parmi les philofophes & lés r o is ,
miniftres , généraux d’armées, & magiftrats. Suppl. IIi.233. a-
.Grands-hommes, différence entre feigneur & grand homme.
X IV . 893. b. Sentimens d’humanité qu’ont manifefté les
grands hommes.IV. 319.4. Les démocraties font les nourrices
de ces hommes refpeCtables. ƒ£/<ƒ. 8 16. b. L eur fupériorité fur lés
héros. VII I. 18 2 .4 , b. Vénération qu’on leur doit. XII. 744. b.
Réflexion fur les défauts des grands hommes. 746. a. Vies
des grands hommes. X V I I . 2 3 6. a , b. 7 4 1 .4 , b. Les grands hommes
comparés à Achille. 377. 4.
. Grand , ( Anat.) énumération de quelques mufcles ainfi
appelles par comparaifon avec d’autres qui font petits. V IL
Grands Audienciers de France, ( Jurifpr, ) Détails fur leurs
fondions. VII . 830. a. Origine du nom d'audiencier qu’on leur
a donné. Noms qu’on leur donne en latin. Autres titres qu’ils
poffedent. Leur office eft de la couronne du roi. Ibid. b. Q u el
étoit autrefois l’état de cet office. Divers noms qui ont été donnés
à ces officiers. A d e le plus ancien qui donne le nom d ‘audiencier
à celui qui exerce cette fonôion. Formule? données
dans cet ad e pour la manière dont les notaires ou fecrétaires
du roi dévoient recourir à l’audiender. Détails furie contenu de
cet a d e , ( le fciendum de la chancellerie ) dans ce qui fe rapporte
à l’audiencier. Ibid.S^i.a. Comment le nombre des audienciers
fe multiplia : origine du titre de grand audiencier de
France. Réglement du roi Jean qui parle de l’audiencier de
Normandie. Audiencier forain que l’on commettoit quand le
roi étoit hors de Paris. Il y avoit un audiencier & un contrôleur
pour la chancellerie de Bretagne. Création faite par
Henri II. de fix offices d’audiencier & de contrôleur tant
pour la grande chancellerie, que pour celles des parlemens
de Paris, T o ù lo u fe , D ijo n , Bordeaux & Rouen. Ibid. b.
Par le même é d it , ces officiers furent créés clercs-notaires
& fecrétaires du r o i , & c . Le titre de grand audiencier qui
fu t ôté à l ’audiencier de la grande chancellerie en 1331 ,pa-
roit lui avoir .été rendu en 1361. Création de nouveaux offices
d’audienciers ßc de contrôleurs pour la grande chancellerie
en 13 71 & 1376. Infpe&ion du grand audiencier fur
les fécretaires du r o i, félon un réglement du roi Jean en
2361. D ivers anciens réglemens concernant fes fondions.
• Ibid. 832 . a , b. Emolumens du grand audiencier. Ses privilèges.
Ibid. 833. a. Lieu des archives des grands audienciers
& p°jltr" leurs généraux de la chancellerie. Autres détails
fiuToffice des grands-audienciers. Auteurs à confulter. Ibid. b.
Grands-Jours , (Hifioire de France') efpeces d’aflifes fo-
Jemnelles. Grands-jours des comtes de Champagne. Tribu-
naux extraordinaires & fouverains qui ont enfuite été qua-
iines «lu nom de grands-jours du teins de Coquille. Diverfes
années clans lefquelles les grands-jours ont été tenu? à Poitiers
, à M oulins, à Riom, à T ours , à T ro y es & à Lyon. V II .
, 53' b- lettres-patentes portant établiffement de grands-jours
Lettres données pour les grands jours établis à Clermont en
Ibid 8 eP^1S ^UC S temS leS êrands-i°llrs font évanouis.
xrT?RoAND"^ROIX » mod' ) dans VII. 834. 4. l’ordre de Malthe.j
vGRAND-MAtTRE des arbalétriers de France , (H ifi. mod. )[
G rand-Maître de France,(Hifi. mod-. ) fes a rmes, pi. xsJ
Mafon. vo l. II. V II . 834. u v ■ . . I
Tome I,
C R A 861
G rand-Maître*/« cérémonies de France ( Hifi rond ^ L .
| io „ s de fon office ; marque de & Z f f t T Ï Ù Ï Z
léance dans les cours fouveraincs. VII. 8c4 4 °
- Grand-Maître T Artillerie, (H ill mod S- ' a ,, •/■ \
f«ifttoo.ieemmX es fonfoons & nouvoiw. Quels & o iMene f e pBrivilèges.
Cette, charge ertgée par Henri IV . en ch a r a e S e k
couronne. Quelles etoient les marques de Cette digifité d an î
les atmes £ grand-ma tfe. Obfervations fur l’ufale de do -
ner au maître dé 1 artillerie le ; titre de gmad. Ouvrage à
confulter fo r c e fujet. Sa f,n,preffion en Ses armesf
pl. 17 du blafon; vol. II. V l O e u b *
GraNdA cq u it , (Comm.) V I I a
Dans quel but ce corps dMoix fut établi. VII 8 e / ? ’
Grànd,gosiEr, ( Qrnimtl. ) Defcrïptlon de l'oifeau oui
porte ce nom. Ufage auquel ou H H M W
fer. Quelquès-uns le nomment pélican. VII 8 ? / »
. S ^ 6 NÎ>AN’ n - « d«7 >-ch: cU a& r e s .p i;
GRANDEUR, (.PMhfiiù.Mp.) difficulté tic bien défié
B H aB B SSm m m m fllr !es définitions qu’en donnent les
mathématiciens. L’auteur définit la grandeur, ce quiêfl "Ôm!
pofé de parties. VII 855. Grandeur abflraite & gmnTur
Miicrete. Le tmm & 1 étendue font des grandeurs.^ sm -
deur eft 1 objet des Mathématiques. V I I . 8çç b °
Grandeur, (Mathém. Algéb.)voyez Q uantité
■ ■ B H * H Ü W a e la grandetr appa-'
fente des objets. 1. 544. i , é/c, IV . 10< i. t X V I I S a
i NOUS ne pouvons juger par les fens de la grandeur ab-
folue des corps. X V . 2«. b. 26 b Tomi«»,,, iv * nueur a»
la grandeur abfolue des objets‘ vifibles. X V IL T I i ^ E A i 1
“ ’ X " t . I par la vu e, 566.' b. 5«“ '
Grarueur ( j r c / f ) diftinRion entre grandeur de
maire & grandeur dans la maniéré. X. 46 J8, , ! “
. (?«¥■ ) t a gm n le u f 'p S £re ou
H f B D gramlenr d’ame efl la W belle par
m m li S ? n,dOT,r Pe* ” ndle. Idée d’un grand homme U , s
ltdé e générale de grand homme, le. pëuple ne.manqué k !
mats de comprendre le y ilu s belles proportions df/cOr„s
D ou yie.it cette p ro peK ,,, q „ e 110/ s ^
pliyfiqiie an métal dans j ideé. de. grandeur. Quelle efl en
general notre manière | calculer & de IËÊBÈÊX
humaine. V II . 8 „ *. L i t . qu’on
Rome efl formée de toutEles'câuffs de fa décalence C e t a
qui ont eu le fpn t affez lifte pour ne d u •
c e , alliage phyfique Hdée'inofale de g L d e t u , o n f c m Z
moins pouvoir la reftreinlre à ouelaues-unf»- A Je ,■ .
qu’elle embraffe. Julie eflljano t? d é \ graudeuŸd’l ï r S ^ :
d re , & de celle d e Cëfar. ^eux exemples d’iiomnies :;ui ont
rempl. dans toute fon é,e«dt.e l’idée V e la vérimble c a n deur.
Grandeur faRice ou Inflation, qui trien de l o i . '
mun avec k grandeur p er fïn e fle . C e t’erme fnfcepdWe £ « H H ÿ ■ ri« d’équivoque au plu-
r el. I k f 8;S, * Cependa^ un grand dans nn état rienuk Pi ' HH hon?me- H de pl“ beau que d" vok
rfann le même avec k p k t Un grand doit êt?e anpr& d u
pÿple lhommc de la c o „ t r& à la cour IhommeX pcu“
pie. Ces fonâions demandeif <^u un mérite recommàndabW
être l’extérieur d’un -
gAnd .U dignité po&tve d’in grand eft l’accord parfelt dû
déitsns, de fon langoe , de.fa conduite avec la place
ÿ i l . oCfupe. On a fuppléê à .k Rignitè par la décorafio? BH HHI BbBH H jetté le peuple diné
îllufion. Mais es grands font quelquefois les premiers \
détruire cétee lüuftpn par „une loueur révoltante Le fane
qui s en apperço'it en foufit, quoiqu’il continue d’avoir pour
la grandeur les menagemens qu’elle exige, lu i . b. Mais tm» '
teux _qu. .ont la„.penétration 3u fqge, n’en o n f p ^ k ma-
klération. Un homme de même élevé aux mandétirs-
|âche de confoler R H d’échapper B M B
palheureufement celui qiii a le ihoins à prétendre eff tôm
Fours .celui mu exige le plus; & c’eft ainfl que la pIUDart
ïd e s grands fenralnflent oc h,eus détrompent’ Qu“ n grand
Iqm a befom dén mipofer à la multitude, s’oïfefve^onu
avec les gens qm penfent, & qu’il fe dife à lufmême'ce que '
tutoient de lui ceux qù il auroit reçus avec dédain ou rebute,
avec arrogance. Vanité de la gloire qu’on tire de fes ancêtres.
Si la grandeur feflicé n'efl impofante que par fes d L
hors, quelle aitiin cortegevfiflùeux,, mais des Uoeuri f..„
plês. Uid. 87, n. Un grand, lorfqu’iiéft un g L T im m lT '
n a ,qu à fe montrer tel, qu’il eft. Le refpeà le-devance 1»
■ I l’environne, vertu B R M M
Grandeor-d’amr e a k a ê r e ie la grandeur d’ame. C efl
un inftma éleve qui porte feshommes au grand, dequeloue.
nature qii tl foit , mais qui les tourne au bién ou au mal ' ' n imu a