
6' r.cf : cet intervalle étant ôté de l’heure de cette
fécondé obfervation 15* 21’ 54", on trouve le tems
vrai de la conjonction vraie a 1 5h 5' 55' > au^ oien
que par la première.
Pour connoître la vraie latitude de la lune par
cette obfervation, l’on cherchera aufli les côtés D F
8l E L , par le moyen des triangles D S F & L S F ;
on trouvera D F = 8' 5'' 5 , & E L — *] 51 ; on
ajoutera ces quantités à la latitude de l etoue 4
31' 11 " = 1 L = G Z > , & l’on aura les latitudes apparentes
de la lu ne I L , G F 4d 40 3 > . ^ 4d 4° i
17" 5 : on en ôtera .les parallaxes de latitude 52
57", 4 & 55' 19" 8 , parce que la latitude auftrale
de la lune éroit augmentée par la parallaxe, & l’on
aura 3d 47' 5 " , 6 & 3d 44 57' 7n'> Pou* les latitudes
vraies de la lune I M & G N conclues de l’obfer-
vation : on remarquera en paflant que l’orbite vraie
M N de la lune fe rapproche ici de l’écliptique,
quoique l’orbite apparente L F s’en éloigne par
l’effet de la parallaxe. .
Il s’agit de trouver aufli la conjonction vraie de
la lune à l’étoile par l’obfervation de Paris, en
faifant à-peu-près la même opération que pour
Berlin, & l’on trouve le tems vrai de la conjonction
à 14I1 21' 51" ; la différence entre cette conjonction
& celle de Berlin qui eft arrivée à i}h 5'
j ') " t donne la différence des méridiens entre Paris
& Berlin de oh 44' 4” , & par rapport à l’obferva-
toire royal de Paris oh 44' 6".
Cette maniéré de déterminer les longitudes des
diffërens pays de la terre par la conjonction vraie
calculée pour les deux pa ys , eft la plus exaCte que
nous ayons; le feul inconvénient qu’on y trouve,
eft la longueur du calcul qu’elle fuppofe ; c’eft un
-très-grand- obftacle, à caufe du peu de perfonnes
qui s’occupent de ces recherches. ( M. DE LA
-La n d e . )
§ ÉCLISSES , { Luth. ) petites planches minces
dont font formés les ventres des luths, & autres
inftrumens de cette efpece. {F . D . C .)
ÉC LYSE, f. f. ( Mufiq. ) abaiffement : c’étoit,
dans les plus anciennes mufiques grecques, une
altération dans le genre enharmonique, lorsqu’une
corde étoit accidentellement abaiffée de trois diefes
au-deflbus de Con accord ordinaire. Ainft Véclyfe
étoit le contraire de fpondéafme. £ £ )
ECMELE, adj. ( Mufiq. des une.) Les fons ecmeles
étoient, chez les G recs, ceux de la voix inappréciable
ou parlante, qui ne peut fournir de mélodie, par
oppofition aux fons emmeles ou muiicaux. (5)
§ ECOLE de Théologie. On lit dans cet article,
Janfénius, Titius & Sylvius. Il faut dire Efiius pour
Titius. (C).
* § E c o l e Flamande.... Bril ( Paul) né d Anvers
en / JJ4 , mourut en 1626, i l naquit en 1550, &mou-
rut en 1621. Breugel {Jean) fur nommé Breugel de velours,
mort en 1632 , il mourut en 1642. Fouquiers
f Jacques) mort à Paris m 1621, il mourut en 1658.
Teniers le jeune mourut en / 6 9 4 , il mourut en 1659.
Lettres fur üEncyclopédie.
* § E C O L E Florentine... Cimabué mort en izc)4t i l
mourut en 1300. Léonard de Vinci né en /4J5 , il naquit
en 1445. ^e Fojfo que nous avons nomme Maître
Roux , finit fies jours à Fontainebleau en i5$i ; ce fut
en 1541. Lettres fur C Encyclopédie.
* § E c o l e Françoife... Stella {Jacques) mort d
Paris en 165 y , il mourut en 1647. Brun { Charles le )
né à Paris en 161 $ , il naquit en 1618. Coypel ( Noël)
mort en tyiy, il mourut en 1707. Lettres fur l'Encyclopédie.
* § E c o l e Hollandoife... Rembrant mort en i6y4.
Le Dictionnaire des Beaux Arts donne la même date.
M. l’abbé Ladvocat dit 1688, il a voulu dire apparemment
1668. Rembrant mourut réellement'eti
1668, comme l’ont fort bien marqué M. de Piles
dans la vie des peintres & le Comte dans fon cabinet
d’architeCture. Miéris mort en 1681, c’eft la date mar-
'quée dans le Dictionnaire des Beaux Arts. M. l’abbé
Ladvocat dit aufli 1681 à l’article Miéris'; M. de
Piles dans fa vie des peintres, met 1683 , & Florent
le Comte 1663. J’en croirois plus volontiers M. de
Piles, fi j’étois affuré que fon imprimeur a été exaCt.
M. Defcamps dans la vie des peintres Flamands, met
la mort de Miéris au 12 mars 1681. Lettres fur l'Encyclopédie.
* § ECOLE Lombarde... Corregfmourut en i5 j 4 ;
il mourut, félon MM. de Piles & Florent le, Comte,
en 1513. Carache ( Louis ) décéda en 161 c), il décéda
en 1618. Carache {Auguftin) mort en 1602, ifmou-
rut en 1605. Guerchin né en 1 5^ o , mort en 1666; , il
naquit en 1597, & mourut en 1667. Lettres fur l ’Encyclopédie.
* § E c o l e Vénitienne... Sébafiien delPiombomourut
en i5z y , il mourut en 1547. Verohefe {Paul) hé
d Vérone en.i5^ z , il naquit en 1537. Lettres fur l’Encyclopédie.
* § ECOSSE, ( Géogr. ) royaume d’Europe dans
l ’île de la Grande-Bretagne... I l efl connufous le nom de
Calédonie & de Picles. C’eft mal s’exprimer, il falloit
dire de Calédonie & de pays des PiCtes, ce qui ne
feroit pas encore fort exaCt ; car les Calédoniens,
dit M. de laMartiniere, étoient du nombre des PiCtes.
Lettres fur l'Encyclopédie.
ECOUIS , ( Géogr. ) en latin Efcovium , gros
bourg dans le Vexin Normand, à fix lieues de
Rouen, deux de Lyons, une & demie d’Andely;
avec une collégiale fondée par Enguerrand de Mari-
gni, chambellan du roi Philippe de Valois en 13 1 1 .
Ce malheureux miniftre , viCtime de la paflion
cruelle de Charles de Valois, a fon maufolée dans
cette églife : fon corps y fut tranfporté des Chartreux
de Paris en 1324 , l’archevêque de Rouen fon
frere, Jean de Marigni, y eft aufli inhumé. L’hôpital
doit fa fondation à Enguerrand de Marigni : cette baronnie
appartient à M. le marquis du Pont-Saint-Pierre
, qui nomme aux canonicats. {C)
ECREVISSE, ( Hijl. nat. ) Les écreviffes font
plus maigres dans le déclin de la lune, que dans le
premier quartier ; non que la lune ait une influence
fur les corps, mais parce que ces animaux ne pouvant
pas trouver de la nourriture fi facilement quand
la nuit eft obfcure , maigriffent quand la lune vient à
fe lever tard. C ’eft la remarque de M. Vivian!, aca-
1 démicien de Florence, rapportée dans le Vvyage d’un
François en Italie parM. DE LA L a n d e , t. ƒ/, iy6g ,
(O
E c r e v i s s e , f. f. ( terme de Bl&fon. ) poiffon cruf-
tacé, meuble d’armoiries.
Vécreviffe eft toujours pofée en pal, la tête vers le
haut de l’écu.
Thiard de Bifly de Bragny en Bourgogne, d’or d
trois écrevijfes de gueules.
Boucher de Montecaux, de Baroches en la même
province ; d’argent d trois écrevijfes de gueules•'
( G. D . L. T. )
* ECREVISSES , terme de Chaufournier pierres
calcinables qui *ont pris au feu une couleur rouge
qu’elles confervent, mais qui faute d’aflez de feu ne
le font pas calcinées.
§ ÉCU, { Comm. ) On compte vulgairement en
France par livres ou patécus, & l’on dit indifféremment
dix écus ou 30 liv. Il y a des^c^ de 6 livres,
qu’on appelle dans certaines provinces gros écus , &
plus généralement écus de 6 francs, ou écus de G
livres.
E C U
Vécu de 6 francs eft au titre de 11 deniers de fin j
au remede de 3 grains, à la taille de 8 âu marc,
§£ au remede dè poids de 3 6 grains par mare.
E C U 765
Voici une table des principaux écus qui ont cours
en Europe, d’après les tables de M. Abot de Ba^
zinghen.
Noms des lieux.
Ecu de France.................................... . . .
Demi-écu de France; . . . . . . . . . .
Ecu de Hanovre............................................
Ecu de Hambourg. ....................................
Ecu de Bavière..........................................
Eçu de Ratisbonne.......................................
Ecu dè Bareith..............................
Ecu d’Anfpach................................................
Ecu de Suede.........................................
Ecu double de Danemarck.......................
Ecu h l’aigle & au trophée de Pruffe.
Ecu gros de Naffau-'Weilbourg................
Gros écu de Palatinat. .................................
Ecu petit de Bade-Dourlach. . . . . . !
Ecu de Savoie.
Vécu de Savoie à la taille de 7 au marc eft fixé à
6 liv. numéraires, argent du pays.
Il y avoit autrefois en France des écus d’o r , dont
le poids & la valeur ont varié en différens fiecles. En
13 39 , ds et° ient a la taille de 45 au marc ( nos louis
font à 3 0 ) ; en 1334, à la taille d e ô o ; en 1418, à
Poids. Titre. Valeur en arg,
de France.
gr°s. j . grains '. den. grains. liv. fols. den.
7 i 15 11 6
3 i M -ri II- 3
7 'M ■ IO 14 5 >o
7i - 9 ■ IO 14 5 !4 1
1 7 i j ' 9 21 .5. . 2 6
■ 7 23 9 23 5 . 3 * 8 MÊ 2 4
• • -7- 22 9 21 5 1 4
7i 10 10 5 12 10
1 7 ■ 7 ■ ■ • 10 9 11 1 8
7a ü 9 3 * 3 9 18 11 18 5 1 2 3
67 20 11- 20 2 15
3î 6 • 8 22 1 3 3
1 1 14 10 12 7 3 1
la taille de 64, Ste, Ksytiles tàbUs du Dimmùuin
des monnaies.
M. Macé de Richebourg, dans fon Effai f ur la qua*
Lite des monnoies étrangères, évalue les différens écus
de la maniéré fuivante.
Noms des différens lieux ou les écus ont cours.
Efcudo de o ro, ou écu d’or d’Efpa^ne..............
Ecu de Philippe V , à la légende d’AutrichV, ’dé
Bourgogne & de Brabant..........................................
Ecu de Rome. . . • ................................
Ecu de banque de Gênes. ■ . . ......................
Ecu de 12 tarins Siciliens.. .........................
Ecu de Malte. . ............................
Ecu d’argent de Parme................................
Ecu de billon de Modene.........................
Ecu de Plaifance..............................................
Ecu neuf de Savoie. . . . . . . . . .
Ecu de Ratisbonne...................................
Ecu efpece de Brême......................
Ecu à l’aigle & au trophée de Pruffe. . . * * * * ’
Ecu de convention aux armes de Bavière.
Ecu de convention à l’image de la Vierge de Bavière*.
Ecu de Bavière...............................................
Ecu piece d’argent de Hannovre..................
Ecu efpece de Hannovre............................
Ecu efpece de Brunfwick.................................... \
Idem..............................
Ecu de Salzbourg......................................
Gros ecu d’argent de Heffe-Darmftad..................... ...
Petit écu de Bade-Dourlach. ......................
Ecu d’Anfpach...................
Ecu d’un coin de Bareith.....................
Ecu d’un autre coin de Bareith.
Ecu de Bareith...................................
Gros écu de Naffau-'Weilbourg.....................
Ecu efpece de Hambourg..................................
Ecu de Liege. . ................................... ... . .
Ecu de Zurich..........................
Demi-écu de Zurich,................................
Années
de
leur date.
Poids.
Titre
fuivant
l ’effayeur.
Valeur .
en grains de
poids du marc
françois en
matière pure
on.gr. l.gr- grains. grains de poids
carats.
>755 33 21 24 29 4 t 76e
den.
I7°3 I 1 IO 22 557 3040
*753 6 i 28 10 23 452 1712 4352 5 3i 10 23 357 27*
J73 5 7 1 9 22 401 3096
ï 73° 3 16 IO 193 • 53i
6 j 23 8 23 366 2512
4 M 4 20 121 2944
1631 7 16 8 20 i 384 608
J755 1 !3 10 20 59« 3391
•754 7 23 l650 9 23 437 1552 7 21 10 18 47° 1440
1750 5 X 21 9 312 3456
7 24 9 21 434 2304
7 24 9 21 434 23°4
•755 7 24 9 21 434 2304
•753 7 f 1 IO I£2 476 888
x755 7 z 5 10 14 466 252$
1654 7 f 10 13 474 1728
,^7 1 3 IO 12 475 576
'755 7 z 5 IO 440 3840
1696 7 i 9 10 14 484 864
•753 3 i 6 8 22 19/ 3164
r754 7 22 9 21 43 2 3923
.1752 5 T M 8 21 303 1056
•75z 5 i !3 8 22 393 4192
1753 3 £ 2 8 19L 186: 1448
*752 6 f 18 11 18 475 4032
7 r 9 10 14 484 864
■ 7 20 10 8 451 1024
7 20 | 9' 18 425 3456
3 J S 9 1 8 211 ••51