
q u i, après avoir couru au deffus de Villeneuve ,
difparoît au milieu des courans de laves diftribués
fur la commune d’Orcine j
^°. Un autre ruiffeau q u i, après avoir, couru
fur le granit j fe perd dans des courans anciens
aux environs de Lafchamp j
3°. Un troifième ruiffeau qui) après avoir cheminé
fur les couches horizontales calcaires , dans
line étendue de neuf cents toifes , fe perd fur les
bords de la Limagne , au nord - oueft de Mont-
Ferrand.
Le ruiffeau voifin de Vârennes , après un cours
d ’environ fix cents toifes, fe perd dans des terres
marneufes, avant d’arriver au ruiffeau de Cha-
xionnat.
Il en eft de même de plufîeurs ruiffeaux des
environs d’Omme & de Juffat, qu’on ne détaille
pas ici. On doit encore dte r un ruiffeau qui,
après un cours fott long autour du Puy-de-Lanfan
« de Pomme 3 fe perd fous la chaire du Puy-de-
la-Vache.
Enfin, plufîeurs ruiffeaux réunis fe perdent aux
environs de Pas-Redon, & reparoiffent incon-
teftablement à Fontfroide, par une très-belle
four ce.
Je dois remarquer ici que la difparution de la
plupart des ruiueaux dont il a été queftion ci-
devant , eft due aux courans de laves anciens &
modernes , deffous lefquels les eaux pluviales
s ’infinuent & coulent pour fe montrer, à l’extrémité
de tous ces courans, par des fources abondantes.
Les ruiffeaux n’ont pour-l©rs de cours
affuré que fur le granit & fur les couches horizontales
calcaires, non altérées par le feu $ ce que
j'appelle le fo i iritaft. ( Voye[ l’article C ourant ,
où toutes ces circonftances, feront expofées en
détail. )
N ° . 1 14. DlJON. Département de la Côte-d’ Or.
Le ruiffeau de la commune de Bouffenois fe perd
dans un large vallon , après un cours de huit
cents toifes , pendant lequel il fait tourner deux
moulins.
Le ruiffeau de Sacquenay, après avoir fait
tourner un moulin , fe perd également dans un
vallon ouvert.
La rivière du bourg dé Selongey, après un
cours de huit mille quatre cents toifes, fe perd
avant de pouvoir joindre la T il le , dont le point
de fa difparution totale eft éloigné de quinze
cents toifes. On prétend que les eaux de la rivière
de Selongey; qui fe perdent pour-lors , con-
tribuènt a Faliment de la tour ce de Beze , qui èft
à trois mille fix cents toifes de la rivière perdue.
( Voye1 ce que je dis de cette fource, à l’article
# eze. )
Petit ruiffeau qui, dans un cours de cinq cents (
toifes, fait tourner fucceffivement trois moulins,'
& fe perd enfuite au milieu d'un large vallon, à
l’oueft du village de Loifelay. En fuivant le
même vallon , oq trouve le goufre de Fonroufe,
qui verfe fes eaux, en certains tems, dans la rivière
de Sairit-Quillian.
Le petit ruiffeau qui coule au nord de Seqecey,
fe perd avant d’arriver à la Norge.
Le ruiffeau de Chaumercanne , après avoir
coulé pendant deux cents toifes, fe perd 5 enfuite
cette même eau courante, après un intervalle de
fept cents toifes, reprend fon cours proche le
village de Refie.
Il en eft dé même du ruiffeau de la commune
de Chançey, qui difparoît, & fe montre à la fuite
d’un même vallon, vis-à-vis le village de Motet.
Tout auprès de là , vers l?e ft, le ruiffeau de
Hugier fe perd au commencement de fon cours,
& rèparoît, après un intervalle d’environ quatre
r cents toifes, près de la ferme de Magney-lès-
\ Vignes. -
Enfin un ruiffeau qui prend fa fource dans un*
i étang , fe perd au deffous de Neüiieu, dans les
bois de Broyé, & avant d’arriver à l’Oignon.
Je. ferai remarquer ici ce dont on peut s’af-
furer fqrtout à l’infpe&ion de la planche dont je
donne ici l’analyfe, qu'il y a de certaines contrées,
aux environs de Dijon, où plufîeurs ruiffeaux dif-
paroiffent pour fe montrer enfuite, fans interruption,
dans une autre conftitution de fol.
N°. I jy . D ole. Département du Jura.
Le petit ruiffeau fitué au fud-oueft de Menoftey,
fe perd dans un vallon ouvert, après un cours de
trois cents toifes, pendant lequel il fait tourner un
moulin.
Deux autres ruiffeaux fe perdent de même,
l’un, près de Dannemarie, & l’autre près du
bois de Corcoudray. Le premier fait tourner un
moulin pendant un cours de fix cents toifes j il pa-
roît vraifemblable qu’il rèparoît à trois cents toifes
au deffous du point de fa difparution.
Affez près de là , vers l’e ft, eft un autre ruiffeau
qui, après un cours de trois cents toifes,
pendant lequel il fait tourner le moulin aux Ladres
, fe perd définitivement. Plus, bas, au fud ,
le ruiffeau de Byans fe perd également.
Le ruiffeau de Ronchaux, dont le cours eft de
douze cents toifes, fe perd après avoir fait tourner
un moulin.
Plus bas., au fud, on voit un petit ruiffeau qui
fe perd proche la commune de Mouchard.
Enfin, à une certaine diftance, un autre ruiffeau
, à deux branches, fe perd dans un terrain
plat, au fud de la commune d’ Ivory.
Le ruiffeau du bief de Mortas, fe perd, après
un cours de deux mille trois cents toile*, & après
' avoir
a \r rc çu le 'miffeau du b ief de Saint-Martin : ils
font l’un & l’autre fitués près de la rivière de
"Berthelange.
N°. 61, Evreux. Département de l’Eure.
La rivière d'Iton fe perd proche le village de
Villalet, & rèparoît à deux mille quatre cents
toifes au deffous, proche Gaudreviï e , à la fuite
du même vallon où elle s’eft perdue.
Le ruiffeau de Folainville fe perd un peu au
deffus de ce village , & n’arrive point à la Seine.
Il en eft de même du ruiffeau de Fontenay , qui,
après un cours de deux mille huit cents toifes, &
avoir fait tourner trois moulins, fe perd dans les
fables, un peu-au deffous de Guitrancourt.
rlvlf r,e Saint-Martin alimente un grand
nombre d’étangs par fes deux branches, & fait
tourner plufîeurs moulins , fur une longueur de
xept mille fix cents toifes j enfuite elle fe perd
près du village de Cachawandière, & après un
mteivàlle de quinze cents toifes elle rèparoît un
peu au deffous du village d’Armentière.
A cote , fur une ligne à peu près parallèle , le
ruifleau de Mouffonvilliers, après avoir alimenté
plufîeurs étangs & avoir fait tourner un moulin ,
difparoît proche le. village de Corbière, & fe
montre enfuite, dans la même vallée, après un
intervalle de douze cents toifes, à la hauteur du
village d Armentière, & continue fon cours fans
interruption.
La rivière de Lamblore fe perd à Lamblore, &
apres une interruption de quatre mille huit cents
toiles elle rèparoît à la fuite du même vallon,
vis-a-vis le village du bois de Ruelle.
A co té , a 1 eft, un ruiffeau qui abreuve plu-
iieurs étangs, fe perd au deffous de leurs baffins.
Enfin, la rivière de Blevy fe perd dans un
vallon, vis-a -vis Louvilliers-les-Pcrches, & re-
paroït neuf cents toifes plus bas, dans le même
vallon.
Je terminerai ce détail en faifant remarquer
que la plupart de ces rivières dont il a été quef-
tion, le perdent dans une bande de terrains oui
eftiituee -a^peu près fur la même ligne ; ce qui
.a lieu dans plufîeurs contrées de la France : outre
cela., nous ferons voir , par la fuite, que, cette
planche renferme un grand nombre de vallons
fermes. ( Voyeç cet article. )
N , 119. Grenoble. Département de l'Isère.
-vo.r reuni les eau* de plufîeurs ruiffeaux dont
de R0,ïl?v°CCUpei fur1i de _Bellex , une étenduCee td?e Pdliaxn cmhiel le& h uit «ceHnets
toifes, fe perd près du château de W
Plus bas , la rivière de Chatonnay, après avoir
raffemble de même, fur une lo n g u e u r !d n q
Geographie-Phyfiquc. Tome I I . 9
mille quatre cents toifes de cours, les eaux de
plufîeurs ruiffeaux latéraux, fe perd à neuf cents
toifes au deffous de Chatonnay.:- le fol fur lequel
circu'ent toutes ces eaux courantes, eft couvert
de vallons fecs.
A coté, au nord-eftjun petit ruiffeau qui prend
fa]fource dans ur. étang, après trois cents toifes de
cours, fe perd au milieu, d’un vallon ouvert.
Au fud-oueft de la rivière de Chatonnay, on
voit deux ruiffeaux qui, après*leur réunion, fe
perdent proche le village de Nanthoin.
; Au fud-oueft de ceux - ci eft un autre ruiffeau
a deux branches, dont une abreuve deux étangs,
Iefqueîles, après leur réunion, fe perdent dans une
vallée plate, près du village de Commelle.
ASi de la nous paffons dans les environs de la
cote? Saint-André, nous verrons d’abord quatre
ruiffeaux qui fe perdent dans deux vallées oppo7
fees. L ’un, après un cours de cinq cents toifes, le
perd près du hameau Saint-Corps y l’autre abreuve
deux étangs, parcourt enfuite un vallon de huit
cents toifes, & fe perd dans ce vallon au deffusde
' P®? Saint-André ; les deux autres courent
a 1 eft de la même v ille , & après quatre cents
toifes environ de. cours , fe perdent dans la
meme vallée, l’un près de la commune de Gil-
lonnay, & 1 autre dans les environs du château
Pointier.
En avançant vers le nord-eft on rencontre
d abord la rivière qui prend fa fource aux environs
de Flachères , & qui reçoit au deffus d’Ev-
doche.deux ruiffeaux affez confidérables, & dont
leur reunion abreuve plufîeurs étangs des environs
de Saint-Didier 5 outre ce la , cetfô rivière
fe grofl.it des eaux des ruiffeaux Dornacieux de
Sardieu, de Mamans à Viriville , & de Théo-
dure. Toutes ces eaux fe perdent enfuite par plu-
heurs îffues , entre Marfîllolles & Théodure.
u j j , , • , cl nui îe peraent
au bord de la plaine: le premier, de trois mille fix
cents toifes de cours dans le voifinagé du village
de Breffieu, fe perd près le château de Goutefrai :
Je fécond , apres avoir parcouru quatre mille
tQGI.fesc4e longueur fe perd près la commune de
Saint-Simeon j enfin le troifieme, après un cours
de deux mille toifes, difparoît aux environs de
Bourgeat.
Si nous fuivons la même vallée, nous trouve
rons le Doleur, le Combaud & la rivière de Len-
tiol, qui fortent du maffif des collines , & qui
apres leur réunion & un cours d’environ huit mille
quatre cents toifes , ie perdent dans la plaine, à
la hauteur de Samt-Sorlin.