
une partie que l’on porte de D en I , de.F en K ,
de G en L 9 de H en M : on tire les lignes IK ,
D F , GH , LM ; on a alors les proportions de chaque
eotice.
3 «je fig. Quand il doit y avoir cinq cotices dans
un écu, on trace la ligne diagonale A B de l’angle
dextre du haut à l’angle feneftre oppofé.- Cette ligne
qui eft p.onéhiée , ne fert que pour la divifion
des efpaces. On prend fur l’échelle | de partie; oh
en donne la moitié qui eft | f -j^de A en C, de
A en E , de B en F : on tire les lignes CD, E F ;
l’efpace entre ces deux lignes pleines qui fait la
cotice du milieu, eft de \ de partie ; de la ligne
CD on tire quatre lignes parallèles à la diftance
de de partie vers l’angle feneftre du haut de l’é-
cii : on fait la même opération en partant de la
ligne E F , vers l’angle dextre inférieur , & on a
cinq cotices de j de partie chacune , dont les vui-
des, qui font le champ , ont chacun pareillement
| de partiè.
Planche XXXII. Répartitions ou différentes divi*
fions de Vécu & diverfes pièces.
36e fig. Le burelé', divifion de l’écu en dix efpaces
égaux par neuf lignes horizontales de deux
émaux alternés , eft un fafcé de dix pièces ; on en
a les proportions en divifant l ’écu. en deux parties
égales par un coupé A B ; on divife le haut de ce
coupé partant de A 8c de B en cinq efpaces égaux
de chaque côté ; on fait la même opération partant
auffi de A & de B vers le bas de l’écu ; on
tire quatre lignes horizontales au-defîus du coupé &
quatre autres lignes au-deftbus aux points marqués ,
& le burelé fe trouve de dix fafcés, ayant chacun
! de partie de —■ de l’échelle.
37e fis- Le vergetté eft un écu rempli ordinairement
de dix pals, quelquefois de 'douze ; dans cette
figure, il eft divifé en dix efpaces qui font autant
de pals : pour en avoir les dimenfions, la ligne
perpendiculaire A B étant tracée J on a un parti ;
on divife ce parti en cinq efpaces égaux à dextre
en haut & en bas, on fait la même opération à
feneftre en haut & en bas; on trace quatre lignes-
de chaque côté fur les poirits marqués, & on a
un vergetté de dix pièces, chacune ayant partie
| iV 4^ de partie de l’échelle.
38e fig. Le coticé eft une divifion de dix efpaces
égaux dans le fens des bandes, de deux émaux
alternés ; pour le conftruire, on tire une ligne diagonale
dé l’angle dextre fupérieur de l’écu A à
l’angle feneftre inférieur B ; on prend fur l’échelle
1 partie que l’on porte fur la ligne A B : cet efpaCe
fixe les quatre lignes parallèles vers l’angle feneftre
du haut de l ’é cu, & les quatre autres parallèles
vers le bas du côté oppofé.
39e fis* Les points équipollés font neuf carreaux
en forme d’échiquier, ceux des quatre angles &
celui du centre étant d’un émail, les autres font
d’un émail différent. Pour les tracer, on divife la
largeur de l’écu en trois efpaces égaux A , B , C ,
P i E , F , G , H ; on divife pareillement la hauteur
en trois efpaces égaux A , I , K , E ; D , Z J
M , H ; on tire les lignes B F , CG ; I , L , K , M.
Cette opération finie , on a les points équipollés
qui repréfentent le quart de l’échiqueté qui doit
toujours être de trente-fbc carreaux, comme à la
40e figure qui fuit.
40e fig. L’échiqueté eft un écu en échiquier, par
un parti de cinq traits & un coupé d’autant de
traits,. ce qui le divife en trente-fix carreaux. On
en a les. dimenfions en partageant l’écu en quatre,
par les lignes D L , R Z ; ce qui forme l’écartelé :
on remplit les quatre quartiers partant de D paf
les points CB A , EFG ; partant de Z par les points
K l H , M N O , à égales aiftances. Partant dé R par
les points Q P A , STH ; partant de Z par les points
Y V G , & & a 0. On trace les lignes C K , B I ‘y
ME , NF-, & enfuite les lignés P V , Q Y , S , & ,
T a. Cette opération donne l’échiqueté qui eft toujours
de trente-fix carreaux.
41e fig. Le lofangé eft un écu rempli de vingt-
quatre lofanges & de feize demi-lofanges. Les di-
menfians de cette figure fe trouvent en divifant
la largeur de l’écu en quatre efpaces égaux, de A
en B , C, D 9 E ; ce qui donne trois points B , C ,
D ; non compris ceux des angles fupérieurs. On
fait la même opération en bas dé F en G , H , I ,
L; ce qui donne quatre autres efpaces pareils &
trois autres points G , H , I. La hauteur fe divife
en quatre efjpaces pareillement à dextre de A en.
M , N , O, F ; &àfeneftre deE en P , Q , R , L.
On tire les lignes D P , CQ, BR , A L , MI, N
H , OG; enfuite les lignes M B , N C , O D , F E ,
GP ', H Q , IR. Cette opération donne vingt-quatre
lofanges & feize demi-lofanges qui en total font
la valeur de trente-deux lofangés.
42e fig. Le franc-canton ; pièce quarrée qui a de
large trois parties des fept de la largeur de l’écu &
trois parties -f. en hauteur. Il eft toujours placé à
‘dextre & joint l’angle fupérieur. On prend fur l’échelle
trois parties que l’on porte de A en B , de
C en D ; on prend fur la même échelle trois parties
j que l’on porte de A en C , de B en D. On
tire les lignes CD, DB ; 8c on a les dimenfions
qui lui font propres.
43e fis- Le canton fe place dans l’écu le plus fou-
vent à dextre vers l’angle fupérieur, alors on,le
nomme canton- dextre ; il eft quelquefois placé à fe-
j neftre; dans ce cas, il eft nommé cantoii fenefire
Peur avoir les-proportions du canton dextre, on
, prend fur l’échelle deux parties que l’on porte de
A en B , de C en D , oc enfuite deux parties
que l’on porte de A en C , de B en D ; on tire
les lignes CD ,D B .
44é fis• Le canton feneftre fe fa-if de la même manière
que le précèdent & , a de pareilles proportions
; après avoir pris les mefures fur l’échelle, on
tire les lignes A C , CD ; & il fe trouve conftruit.
4P fis* Le giron né eft formé du parti, du coupé ,
du tranché & du taillé ; on en aies proportions en
prenant fur l’échelle quatre parties que l’on porte do
E en A , de G en A ; de H en B , de F en B ;
on prend fur la même échelle trois parties { que
l ’on porte de E en C ; de H en C ; de G en D ;
de f 7 en D. Par les angles qui fe trouvent conf-
truits, on a les huit points qui déterminent legi-
ronné; on tire les lignes A B , CD , E F , GH , &
la figure fe trouve faite.
46e fig. Le gironné de dix pièces : fes proportions
fb trouvent en divifant l’écu en deux également
, par un coupé; A B ; on prend fur l’échelle/
deux parties \ que l’on porte de C en G , de D
en H ; de E en I , de F en ZT; on prend fur la
même échelle une partie f que l’on porte de C en
L , de D en M , de E en N , de F en O. On tire
les lignes G K , IH , L O , NM.
47e fis. Le gironné de douze pièces fe fait en divifant
l’écuen quatre par un écartelé A , B , C ,D ;
on prend fur l’échelle une partie £ que l’on porte
de E en 1 , de F en K , de G en L , de H en M.
Ôn prend fur l’échelle une partie \ que l’on porte
de E en N , de JF1 en O , de G en P , de H en Q.
On tire les lignes IM , L K , PO y NQ.
PLANCHE XXXIII. Autres répartitions & pièces. 48e
fig. Le fur-le-tout ; écuffon au milieu d’un écu écartelé
, doit avoir en largeur deux parties \ des fept
de la largeur de l’écu écartelé, oc en hauteur trois
parties des huit parties du même écu. L’écu A B CD
étant tracé , on prend fiir l’échelle deux parties f
avec le compas, que l’on porte de A en L , de
B en M ; de C en N , de D en O ; on tire les lignes
LM , NO ; on a la hauteur du fur-le-tout,
qui eft de 3 parties : on prend fur l’échelle 1 partie
-4 que l’on porte de I en E , de 1 en F y de
K en G , de K en H : 1 partie \ de chaque côté
de la perpendiculaire IK , font 2 parties \ pour là
largeur : on tire les lignes E G , FH ; on arrondit
les angles GH ; on trace deux quarts de cercle fous
K qui forment la pointe ; on met à l’encre le fur-
le-tout E FGH , comme à la fig. 49e.
49e fis- Le fur-le-tout fe pcfe ordinairement aû
milieu a un ècu écartelé : quelquefois il fe trouve
fur un écu qui n’eft point écartelé, ou fur un écu
coupé, ou fur une fafee , ou autres pièces : on lui
donne toujours 2 parties { en largeur, & trois parties
de hauteur de l’éc-u fur lequel il fe trouve.
50e fig. Le fur-le-tout du tout eft rare en armoiries
; s’il falloit en tracer un, on diviferoit le fur- j
le-tout A B CD en 7 parties de large , & fa hauteur I
en 8 ; on feroit une échelle de 8 parties qui n’au- I
roit que la longueur A C ; cette échelle donneroit |
les proportions du fur-le-tout du tout, de même que î
l’écuffon A B CD , fig. 48 , les a données pour le
fur-le-tout EFGH.
Brifures pour difiinguer .les branches ‘des anciennes &
grandes mai fions.
Il y a trois principales brifures , le Iambel pour
lés puînés , le bâton péri en bande pour les cadets
de puînés ; & la bordure pour les autres cadets.
fie fig. Le Iambel eft une pièce en forme de di-
vife-alélée à trois pendans ; il fe place au haut de
l’écu horizontalement, à une partie de diftance du
bord ; feS proportions fe trouvent en prenant fur
l’échelle une partie que l’on porte de A en C, de
B en D ; on tire la ligne ponéhiée CD ; on prend
fur la même échelle 2 parties que l’on porte de
C en E , de D en F ; il refte de E en F trois parties,
qui font la longueur du Iambel : on donne ordinairement
{ partie de hauteur au Iambel, parce
qu’étant une brifure, on la fait paroîfre le moins
qu’il eft poffible ; mais fa vraie proportion eft de
| de partie de E en G , de F en H , dont ^ de
partie pour la hauteur de la divife-aléfée, | partie
pour la faillie des pendans.
fig. Le bâton péri en bande, fécondé brifure
pour les cadets de puînés ; on en a les proportions
en traçant une diagonale A B , & une aütre diagonale
CD qui traverfe la première ; on prend fur
l’échelle une partie que l’on porte du point de fec-
tion G en £ & en F ; ce qui donne 2 parties pour
la longueur ; on lui donne en largeur ;| de partie.
53e fig- La bordure, troifième brifure pour les
cadets de cadets , fe fait en traçant intérieurement
autour de l’écu des parallèles à f de partie de diftance
des bords.
Brifure pour les enfans naturels légitimés des grandes
mai fions.
14* fig. Les enfans naturels y légitimés des grandes
maifons, portent pour brifure , eùx & leurs
defeendans, dans leurs armes , un bâton péri en
barre. Les proportions femblables à celle du bâton
péri en bande, fe prennent fur la ligne ponâuée
CD ; E F eft fa longueur. ( Voye^ la ƒ2e fig. G. D.
L L ) ' ,
PIED-FICHE, croix au pied-fiché,. (. Voyez la
figure 176, de la pl. IV. )
Rouflet; de gueules , aune croix au pied-fiché
d’argent. L’infpeâion de cette figure fuffit pour
faire comprendre que la croix dont il s’agit, fe termine
eu pointe par le pied : on appelle auffi cette
croix, croix fichée.
PIERRE (l’ordre de faint) et de saint Paul ,
ordre de chevalerie inffitué par le pape Paul III.
Romain, delà maifon deFarnèle, l’an 1540. Ce pontife
fit 200 chevaliers jufqù’à fa mort, qui arriva le
10 novembre 1549.
^ La marque de l’ordre eft une médaille ovale d’or
où eft repréfeutée l’image de faint Pierre ; au revers
eft celle de faint Paul. Cette médaille eft attachée
à une chaîne auffi d’or. ( Planche X X V I fi»
64. G. D. L. T. ) . - . *
PIÉTÉ, f. f. On fe fert dé ce terme dans le
Blaffin, pour ftgnifier les petits d’un pélican, qui
s’ouvre le fein pour les nourrir de fort fang. Les
le Camus de Paris, originaires de Poitou, portent
dans leurs armes un pélican avec fa piété, le tout
de gueules.- Mir.efirïcr. [ D J . )