
6e figure. La bande qui eft l’écharpe de l’ancien
chevalier fur l’épaule fe pofe diagonalement fur le -
e u , & fes proportions fe prennent par une diagonale
A B , de l’angle dextre à l’angle feneftre op-
pofê de haut en bas. On prend fur l’échelle une
partie que l’on porte de A en C , de A en E , de
B en D t de B en F ; on tire les lignes C D , E F , ‘
oc cette bande le trouve avoir 2 parties de largeur.
7 ’ figure. Le chevron repréfente, félon certains
auteurs, une barrière de lice des anciens tournois,
félon d’autres, l’éperon du chevalier ; il eft formé
de deux pièces qui fe joignent en pointe au haut de
l ’écu, & s’étendent l’une à l’angle dextre, l’autre
à l’angle feneftre vers le bas. Pour en avoir les proportions
, on trace une perpendiculaire A B , on
prend une partie fur l’échelle que l ’on porte de
A en C; enfuite.. on prend fur la même echelle 6
parties que l ’on porte de D en F , de E en G ;
on tire les lignes F C , CG? on prend enfuite deux
parties que l ’on porte de L en H , de F en N s de
M en H , de G en O. On tire les lignes N H y
H O , & le chevron fe trouve déterminé, chaque
branche ayant 2 parties de large.
8 'figure* Le fautoir, en forme de croix defaint
André , étoit anciennement un cordon couvert
d’une riche étoffe , attaché à la felle d’un cheval ;
il fervoit d’étrier pour monter deftus ; les dimen-
fions de cette pièce fe trouvent en traçant deux
lignes diagonales, l’une à dextre A B , l’autre* à
feneftre C D ; on prend fur l’échelle une partie que
l’on porte de A en E , de A en F , de B en G ,
de B en H , de C en J , de C en K , d e D e n L ,
de D en M; on tire les lignes E O , Q G ; F P ,
R H ', L P , O Im, M R , Q K ', chaque branche de
fcutoir a 2 parties en largeur.
PLANCHE XXIX. Pièces honorables en nombre. çefig.
Chef fous un autre chef. Quand il y a deux chefs
dans un écu , on donne à chacun une partie ~ des
7 parties en largeur. On prend fur l’échelle une
partie §• que l’on porte de A en B , de B en C ,
de D en E , de E en F. On trace les lignes B E ,
C F , & les deux chefs ont enfemble 3 parties des
8 de la hauteur : il refte 5 parties pour le champ.
•'* i°e fig^ Lorfqu’il y a deux fafees, la hauteur de
l’é c u q u i eft toujours de 8 parties, étant divifée
en cinq efpaces égaux, chacun fe trouve avoir une
partie {
On n’a point coté les trois efpaces qui forment
le champ de l’écu , pour mieux diftinguer les deux
faites, & pareillement les pièces héraldiques qui
fuivent.
11e fig. Trois fafees occupent chacune une partie
|. En divifant la hauteur de l’écu en fept efpaces
égaux, les trois efpaces cotés font les fafees;
les autres font le champ.
12e fig. Deux pals. On en a les proportions, en
divifant la largeur de l’écu, qui eft toujours de 7
parties en cinq efpaces égaux ; ils ont chacun une
partie f . Les deux efpaces cotés font les pals; les
auprès efpaces font le champ,
‘Ÿ fig* Trois pals. Leurs proportions fe trou*
vent en divifant la largeur de l ’écu en fept efpaces
égaux ; ils ont chacun une partie. Le fécond ,
le quatrième & le fixième efpaces font les pals ;
les quatre autres font le champ.
' 4e fig* Deux bandes fe déterminent fur l’écu
par une ligne tracée de l’angle dextre du haut à
1 angle feneftre oppofé du bas 'A E ; & fur cette ligne,
avec le compas , on a les proportions, en
prenant une partie fur l’échelle, que l’on porte de
A en B ? 81 de A en C, de E en D , de E en F,
Cette opération donne un efpace de 2 parties , que
l’on porte par deux parallèles vers l’angle feneftre
du haut dé l’écu , & par deux autres parallèles vers
l’angle dextre du bas.
'F fig* Trois bandes fe déterminent de la même
manière par une ligne diagonale de l’angle dextre
du haut del’écu à l’angle leneftre oppofé A E yen.
portant { de partie de A en B , de A en C , de
E en D , de E en F ; 'ce qui forme un efpace d’une
partie j de B en C , de D en F , q u i, étant porté
trois fois en haut & autant en bas par des parallèles
, les bandes fe trouvent déterminées par des
efpaces tant pleins que vuides.
1 ôe fig* Pour tracer deux chevrons, on tire une
perpendiculaire A G y qui divife l’écu en deux.éga-
lement. On prend, avec le compas, ■£ partie fur 1 echelle, que l’on porte de A en B ; point qui
doit terminer la pointe du premier chevron. On
prend enfuite , fur la même échelle, 4 parties que
l’on porte de C en E , de D en F. On tire les lignes
E B , B F : de ces deux lignes diagonales à
1 partie £ dediftance, on tire fix autres lignes, trois
parallèles de chaque côté ; la perpendiculaire fixant
les pointes des chevrons.
'7e fig* Trois^ chevrons fe déterminent alnfi. La
ligne pon&uée étant tracée au milieu de Vécu perpendiculairement
A G , on donne de A en B , £
partie de l’échelle. On prend 3 parties de la même
échelle que l’on porte de C en D , & de E en F ;
on a les trois points qui fervent à tracer les deux-
lignes de fuperficie du premier chevron. On tire
ces deux lignes D B , B L : on porte le compas à
cinq efpaces d’une partie , chacun partant de la
diagonale D B ; on tire les cinq lignes .parallèles
dextres ; on fait la même opération partant de la
diagonale B F ; les trois chevrons fe trouvent déterminés,
ayant des efpaces égaux à leurs branches.
PLANCHE XXX. Divifions de Vécu en fafcé, pale
bandé, ' chevronné. 18e fig. Le fafcé fe fait en divi-
fant l’écu en fix efpaces égaux, par cinq lignes horizontales.
Chaque efpace a une partie f de l’échelle
en hauteur.
>9e fig* Le fafcé de huit pièces eft divifé en autant
d’êfpaces égaux par fept lignes horizontales v
chacun ayant en hauteur 1 partie de l’échelle.
2°* fig* Le palé fe divife en fix efpaces égaux ,
par cinq lignes perpendiculaires : chacun a en largeur
une partie \ de l’échelle.
2ie f ig . Le paie de huit p iè c e s eft divife en autant
cFefpaces, par fept lignes perpendiculaires :
chacun le trouve avoir en largeur | de partie.
, 22e f ig . Le bandé eft divifé en fix bandes , par
cinq lignes diagonales. Pour en avoir les dimen-
fions, on tire une ligne de l’angle dextre du haut
dé l’écu A , à l’angle feneftre du bas B. On prend
fur l’échelle 1 partie f avec le compas ;' deux lignes
parallèles fe tracent a cette diftance , partant
de la ligne A B , vers l’angle feneftre du haut de
l’écu. On trace deux autres lignes parallèles partant
de la même ligne A B , vers l’angle dextre
du bas, & la figure eft déterminée.
23 e fig* Le bandé de huit p iè c e s fe divife en autant
d’efpaees : on en a les mefures en traçant la
diagonale A B de l’angle dextre fupérieur de l’écu
à l’angle feneftre inférieur. On prend enfuite une
partie 7 fur l’échelle, que l’on porte , partant de
la diagonale A B par trois' parallèles au-deflus, &
trois parallèles au-deflous, de la même manière qu’à
la f ig . 22e précédente.
24e fig. Le chevronné eft l’écu divife en fix chevrons
, formé par dix lignes diagonales qui fe joignent
deux à deux ; cinq en barres, cinq en bandes.
Pour en avoir les proportions, on tire une ligne
perpendiculaire A B , qui partage l’écu en deux
également : on prend 7 partie fur l’échelle, que
l’on porte de A en C ; on prend fur la même échelle 2
parties { que l’on porte de D en F 3 de E en G :
on tire les lignes F C , CG. Cette opération faite ,
on tire quatre lignes parallèles à dextre à 1 partie 4 de diftance chacune : on en tire quatre autres à
feneftre ; elles fe terminent toutes à la perpendiculaire
ponéhiée A B.
PLANCHE XXXI. D i v i f e s , b u r è le s ,tra n g le s , v erget-
t e s , cotic es. 25c f ig . La divifé eft une fafçe diminuée
qui n’a que le quart de la fafcé ; quelquefois elle
eft pofée immédiatement fous le chef. Qn dit alors
que ce chef eft foutenu d’une divife. Pour avoir
les proportions de la divife, on prend fur l’échelle
2, parties que l’on porte de A en B , & de C en D :
cet efpace eft pour le chef. On prend enfuite fur
la même échelle \ partie que l’on porte de B en
E , & de Z? en F ; on tracé les lignes B D , E F 3 on
d la divife qui foutient le chef.
26e fig. La divife, lorfqu’il n’y a point de chef,
eft de même placée au haut de l’écu , mais à 2
parties 7 du bord fupérieur. Pour la mettre en I
féante pofition, on prend fur l’échelle 2 parties ~
que l’on porte de A en C, de B en D : on prend
enfuite fur l’échelle | partie que l’on porte de C
en E , & de D en F ; on tire les deux lignes ho- -
rizontales C D , E F ; la divife fe trouve déterminée.
2 7 e fig* Les burèles font des fafees diminuées en
nombre pair, ordinairement de fix ,~quelauefoisde
huit. Quand on met fix burèles dans un écu, on.
le divife en treize effaces égaux par douze lignés
horizontales. Sept de ces efpaces alternativement,
commençant en haut & ftnifiant en bas, fe trouvent
être le champ de i’écu ; & les burèles qui
fe trouvent cotées, ont chacune \ partie 73 77 de
partie.
28e fig. S’il y a huit burèles , l’écu eft divife en
dix. fept efpaces égaux par feize lignes horizontales.
Neuf de ces efpaces alternativement, commençant
en haut & finifîant en bas, fe trouvent être le
champ de l’écu; En donnant ~ partie à chaque b-u-"
rèle, chacun des intervalles qui forment le champ-,
aura 7 partie moins j de partie. Huit burèles fe
trouvent rarement dans un écuftbn.
29e fig' Les trangles font des fafees diminuées en
nombre impair, le plus fouvent de cinq , quelquefois
de fept. Quand il y a cinq trangles, on divife
l’écu en onze efpaces égaux par des lignes horizontales.
Six de ces efpaces forment le champ de
l’écu , commençant en haut & finiflanr en bas alternativement.
Chaque trangle, ainfi que chaque
efpace du champ, eft de \ de partie
30e fig. S’il y a fept trangles, on divife l’écu en
quinze efpaces égaux. Huit de ces efpaces font le
champ, commençant en haut, finifiant en bas alternativement.
Les trangles ont chacune f partie
77 de partie, & de même chaque intervalle vuide
du champ.
31e fig. La vergette eft un pal rétréci qui n’a que
le tiers de la largeur du pal étant feule, & une
moindre proportion , s’il y en a plufieurs. Les di-
menfions de la vergette dans l’écu fe trouvent en
traçant une perpendiculaire A B , qui le partage en
deux également. On prend fur l’échelle f de partie,
que l’on porte de CenE , de C en F , de même
de D en G , de D en H : on tire les lignes perpendiculaires
E G , FG; on a déterminé la largeur
de la vergette qui eft de f- de partie, faifant le
tiers de 2 parties de la largeur du pal.
32e fig. Lorfqu’il y a cinq vergettes , on trace
une ligne perpendiculaire A B au crayon , qui fe
trouve ponâuée dans cette figure ; & c’eft feulement
pour avoir le milieu de l’écu en fa hauteur.
On divife cet écu en onze efpaces égaux, par dix
lignes perpendiculaires , qui font les lignes au trait :
fix de ces efpaces alternativement, en commençant
à dextre Sc finifiant à feneftre , fe trouvent être
; le champ de l’écu : les.autres efpaces font les vergettes*
Les vergettes efpacées, tant pleines que vuides,
ont chacune 7 partie 7 ^ de partie.
33e fig. La cotice fe pofe en diagonale à dextre,
& n’a que la moitié de la largeur delà bande ; une
ligne étant tracée de l’angle dextre A à l’angle feneftre
D. On prend fur l ’échelle \ partie; on la
porte de A en B , de A en C, de D en E , de D
en F : on tire les lignes diagonales B E , CF. La
cotice fe trouve déterminée, & a 1 partie qui eft
la moitié de la largeur de la bande.
34e fig* S’il y a deux cotices dans un écu; après
avoir tracé la ligne A B de l’angle dextre fupérieur
à l’angle feneftre inférieur, on prend fur l’échelle
une partie 7 que l’on porte de C en D , de C en
G , dç E en F , de F en f l . On prend fur l’échelle