
F A I
F A IL L I, ie , a4j, fynonime ie wmpu., & qui fe dit des chevrons faillis ou rçmpjts dans leurs monr
tans. ( Voyez au mot Chevron:,! l’article Chevron
rompu 8ç voyez-lçs armes deMsymercl’Oppède,
pl• 4 , /%■ *«ƒ.)..
; FANON J: f. m, meuble- de l’écu tepréfentant
un large braffelet- reifemblant; zxcfanon ou mank
pule des prêtres^ & des diacres;. ç’étoit anciennement
une manche pendante qu’on ppr<toit près du
poignet droit pour ornement. . I f fanon- étoit fort en ufagè en Allemagne
ceft dp, là qjië le terme àç'jatm eft venu 5 il figni.
ûe chez les Allemands une pièce d'étoffe.
De Climhamp.de Çaudec.oôe de. Bellegarde,.à
Lizieux 8c à Eyreux en Normandie ; d’argent à
trois fanons de gueujgs.
FASCE , f. f. une des pièces honorables deTécu
qui fe pofe au milieu horifpntaleraent, & qui fe-
pare le chef d’avec la pointe.;.:
Béthupe;,;d’prgent à- la fifc^do. gueules. (/PÀ 17.
fig. 100,, j
Mdfîmf $®8p8t ,èfefôô les uns, le tiers,, félon-
les^ autres lps, deux fi^ptièmes .de, l’écu ;.an enpeufî
voir le£ proportions pl_,,XXVIIÎi fig.. 3. ■ ■ -
Il y a quelquefois deux.>.trois.011 quatre fafces
dgns l’écu.,, alors- les ddlanc.es. font égales, aux'
f i f ces- {sVoyefc les,a^rnies des maifons.cPHarcourt 8c
de- SaintTÇhamans.j pL„ I I I fig, 12.(1 fèsjizcei Voyez-
suffi pl.' XXIX. fig. 10 & ,,r \ t
Lorfqu’au deffiis du nombre de trois les fafces
font en nombre impair, elles s’appellent trangles ,
en nombre pair burelles ; mais on varie fur ce point,
& les auteurs héraldiques ne conviennent pas ab-#
folument entre eux fi la différence des trangles 8c,
des burelles tient au nombre pair ou impair»,jdu,
à la largeur plus grande ou moindre de la pièce,
La fa fie repréfente, dit-on, legfiaspe que les
chevaliers portoient autrefois en forme de. ceinture*
FASCÉ , é e , adj. fe dit d’un é a r divifé en fix,
ou huit parties égales de deux émaux alternés dans
Je fens de la fifie . .
De Cruffol, fafié d’or & de finople,-de fix pièces.
{Pl. III. fig. 128. Voye^ aufli pU X X X , fig. 18 6*
H
Si l’écu étoit divifé en dix fafces^ tle deux
émaux alternés, il s’appelleroit burelé. ( Voyez lés *
armes de Luzignem ou Luzignan , pl. III. fig. 130.)
Les mots fafié & fafié viennent du latin fafiia,
qui fignifie une bande ou bandelette de toile, mais
qui n’a aucun rapport , quant à la pofition, avec
ce qu’on appelle en Blafon une bande'; mais on appelle
fifiés une bande, un chevron , un pal divifés
en fafces.
Quelques-uns écrivent face 8cface, & dérivent
ces mots de faciès, parce qu’en effet cette pièce fe
préfente en face dans l’écu.
F AU
FAUCILLE, f. fi meuble qui. entre dans quek
ques-écus. ïi
I Haudt., chargent ,^ài trois faucilles de gueules
rangées-1 en fafces. {Pl: X .fig , .333. Y 5
FAUCON , f. m. oifeam de ptoie qui fe trouve
fur plufieurs écus. •
On dit- du faucon ,< chaperon^é<p longé j grilleti ,
perché, dans le même fens que dè l’épervier. ( Voyez ces mots , & voyez EphrvïSR.)
Selon plufieurs. auteur« , 1 e faucon a été aipfi
nommé, quafi fàkatus, jaree. que fts ongles courbés
8ü points, imitent la contibure & là pointe de
la'fàulx.
Falcosde la- Biache , eh- Dauphiné ; d7azur, au
faucon, d’argent;
Clàvïere de Saiflt-Romàtt,; de Saint-Barthelemi-
Ie-Pbin-, en V ivra is ; de gueules,, au dextroebère
d’argent J<portant deu» faucons., l’un, à dextre, de
finople , i’âutre-à feneftre de;poiupre, longé d’azur,
-les têtes-affrentéas.
F AULX ,fi fi meuble d'armoirie repréfentant.usè
\ftiuîx. ■. tû j il ..
■ On-ditlèmmanôhH du manche ikkt.faulx-, quand
il efi d’un émail particulier.
On nomme ranchierAe fer dtimefaulx.
Voyez pour les faute pl.\X. fie. 333, & pour les
ranchïers ou fers de faulx- pofés l’un fur l’autre en
.fafce-1 ^fig.->w
FAUX , Fausse , adj. fe dit des armoiries qui
ont couleur fur couleur ou métal fur métal. On
les appelle plus communément armes à enquérir ou
à enquern. { Voyez Zû mot Armes l’article Armes
M enquérir. Voyez auffi le mot Enquerre. )
' FEMME , f. f. Les figures humaines étant ad-
mifç$»daos le Blafon , des figures entières de femmes,
ou feulement des têtes de femmes fe trouvent
quelquefois;fur les écus.
x Anddberg , en Suède ; d’argent, parti de gueules
a une. femme dé carnation , habillée à l’allemande,
lès manches retrouffées , les mains pofées fur le
ventre, partie de l’une en l’autre. {Pl. VIII. fig. 440.)
Grammont,.d’azur, à trois bufies de reines de
carnationcouronnées d’or à l’antique. (Fis. 441 à
FENDU EN PAL, d u e, adj. fe dit d’une croix
fendue de Haut en bas , & dont les parties font placées
à. quelque diftance l’une de l’autre.
FER , f. m. fe dit de plufieurs fortes de fers
qui fe trouvent dans les écus , tels que les fers de
lance, de javelot 3 de pique., de flèche ; il fè dit auffi
des^rj à cheval. Ceux-ci font ordinairement repré-
fentés la pointe en-haut ; & lorfque les clous font
d’un émail différent, on-dit des fers qu’ils font cloués
de tel émail.
Ferrier, d’argent, à trois fers de pique d’azur*
( Pl. I X . fig. 3 01. )
Millet, d’o r , à trois fers de flèche, de fable.
# E R
1 .' Frefiiay, d’hèrmxnç, pjli&èîfegiîèuKsJacciÿn-
flpagnée de trois fers de rhei-al d o r ^rrois en clief St 'lineii pointe. ( Pl'. F- fa- ) ' „ ’ ■ t'.'Fer de fourchette,crpix^jferBefetttférftèpu
I fourifietéc , eftîme crÿx (pu Va'F^ciiné dé&ïjçtr|-
Imités/a uny^ recomwte l ^ùé^c^di
Bdats fe., fervent ou fe j
l'moitfqiie^s.,Ôii: ^uFvtni' laL^ffe?renèe_ àe^H oroix j
Ÿfoi&cnée' à’ l!a. créoefaùfâfytéè'lfpü' e’njlx a'fet.fêfoür- *
mxhettè, eii cbm^àrâiit;, p ifIV . 1 e^fgtfies- iyo 8c I8&. j I Fer de iqoùL^N , f. ml èâ ünè^•i ^u’dn' fiippofe Vèpréfeuter l’ancré' dè îJe^frc qëu'aief oFuénpne*q, t|, 1 là meule a’ün mdtÛin. 1 . , • ■ > I• Fer dé’ocury e(r Cs hdeuv!afelire rd d’aur g).é tLît é(s c achr eilvsa rléiéurnsi f.pfoai efénrt j: BBti clselsi odfexuihx ietist rje se n) , péatortiieen t.7 cuhfèivé^-lfioétésM j .8dcè ^.Çfreti ;z ^é gteirei- 5' ®*ècuyèr^.‘! f ~ " f '”< u,„ra / ..... [ Cette. fociété fut : éfâbliê .dâris l’é^ife ae Npffe- j
Damé de Paris en 1414, par Jean, duc de'Bourbon , j
a tmi s’y propofa', Côniftlë iH'e ditlui-mêïfi'e, d’aèqiié-
9 rir 4e la gloire 8c les bonnqs grâces d’une dame, qu’il
* fervoît. Ceux (qiii entrèrent dans* cefije'fociété,. fe
» ‘protjosèredtraüffi de fe féndfe par-îà rècontn\an- 9 'dables à leurs maîtrelfes: On hé fauroifconcevoir,un
M plan plus extravagant d’aélions de piété & de'futeu'r
m Yomanefqué ,' qù5e tëliii’ijui fdt imâginê^paf le duc
i l deBofùtbon. ’ ( ' ' ’ * ' . f «[ bieLne qs uceh eluvai,l iàe rlsa djea mfab feo, cgi'éatuéc hdeé vouine nfti pt ofortrer, auffi B fonnier pendarit à une chaîne. Les1 écuyers deén pdrei-- *® bvoônie enutpt ofortiner d u’unn'fièrm ébtrloâibtleem de’anrtgueoniits. Llees dmuecm dbéBreos u’dfé- ‘. 1 fon ordre] & pour cet.effè^J^illéiir fit promettre' de \
Bm lg’alectceorrme,ppaogunre sr’y, cblaantstr ed e"eirnô lt’ hano'sn naueu pri udse‘'t laerudr s, denam Aens-, j| BB oarum mésê dmee hdaec hbeâst o, ndse ,l aanuc ecsh ,o dix’é pdéees s,a ddev eprofâigirneas.r dIlss, ' BI sm’oebsl digaènrse nlat cphaarpeielllleem oeun itl sd ef irfeanirte cpee yicnédur e, qleuui resf Uara- 1 chapelle de Notre-Dame dé Gràcè]' 8c: d*y| mettre Im fuenu fleer d fi’foférfreemncbel aqbul’eil àf.e creôluiti fqauit’ ielsn p cohratonideenlite, ra ,y péocular |1 yjo ubrr ûdleur cCoomnbtiantu.ellement un dergè allumé jüfqu’aU § unIel s mréeg nleè reenn tl ’ehnocnonreeu rq ud’eil lyà Vauieforgite tous .lqèuse j osu’irlss » revenoient yiâorieüx, chacun d’eux fonderoit une i fçconde méfié, feroit brûler un cierge a perpétuité, m Si. de plus, fe feroit fepréfenter revêtu de fa cotte
* d’armes , avec toutes-fes armes dè combattant ; què
* fi par malheur quelqu’un d’eux étôit tué, chacun des ■3 ffuerrôviitv adnirse ,d . oixu-tfreep t umn efffeersv,i coeù idfi ganffei fideuro mit oenrt h, albuiit 3 de deuil. .Cette, fociété, pour comble d’extravagance, fut ■3 jcnhfetilt,u 8éec au nom de la fainte Trinité & de faînt Mi- ■ de Bour beollne ealulat lveé frùitcacbèlse mque’neltf ee nm Aérnitgoliet.t eLrree ducà 8 peu près dans le même-temps qu’il àvoit marqué j
F E R ........... Cy
Arizis;iï ÿ alfe;^A qdâitté fit '^PtfoTirûev de 'guerre, &
If V mpüftit âû .b'put’dé dii-neuf’ànS, fans avoir pu
'dgféâSf fa'Jlibèfrél: ŸVyez r %‘Voiiisr ‘êtes] cùnéhx, de
nïus grands détails., YHifioire des ordres dè chevalerie
du P/fîâio.É; iotn: V ï t l\ c U f f v ;^J^efi-'â-dirp. le
recueil rdes 'fo'lieSJ -dei rpfyriv-hurhaûi'en êè
bifarre , depuis l’origine du Chriftianifmet^ffqu’àtt
dommenherhent, déf nôtre'fiécle-. Jéritê'lè^de -M-, le
vhévkliêr D'd JjterOWRT. ■ ' r - ■ - - • ’ ' ' ; 1
r> FERMAIL-; f.-m.&TERMÀUX'àU pl.; Cé vieux
m^t'fignifie lés- à'gr-àffei ,* CrbchetS, boucles garnies
dp leurs ardhlons ,' &. autres fermoirs de ce genre
dont on s’en fer.vji anciennement pour fermer des
ljyresj& dptit l’iiffage a été tran fporté aux manteaux,
aux chapes,) aux coudriers ou ceintures), pour les
jâtÉâihér. Oïl les a ï aüffi: nommés fèrmalets ou fer-
ntaikeii'A ^^s'f&ifi^iént.àlôrs une efpèce .de parure
, tant pour les hommes que pour les femmes.
f 'Ajçs féfmsmx' font ordinairement repréfentés ronds
8c quelquefois en lpfange , ce qu alors il faut fpé-
cifiér en' blàfonnapt. Quelques - uns appellent uii
écu fermaillé, qua^id \\ gfl chargé, de plufieurs fer-
maitx.
,. Stuart,.comte; de Bjuchah vportoit. de France à
la bordure de gueules, fermatllée d’or ; on dit maintenant
femée de 'bpuçies dfyr.y\x - f \ \ } .0 !'.
., J’ai avancé;tout à l ’iiéutè quelle f e r m a i l étoit
autrefois une efpèce de parure. Joinville', décrivant
une grande fête , qu’il appelle une grand court &
maifon ouverte , dit : y Et à une autre table man-
geoit le roi de Navarre , qui moult efloit par»
'» de drap d’o r , en cottë: & mantel, la ceinture ,
J'» f em a i l , ' & chapel1 d’pr ; fih , ‘ devant lequel je
» ttanchoie..«. Selon Borêï y.Je; fitfrtàil: k t f i i uii
cfpchét, Uiië b'otreie / un earqUanf, & autre^ atifet
de femme. Mais on-voit par fcet endroit de Thiftoire
de Jdînville , que les,hommes & les femmes fe
feryoient .de cette parure, que les hommes met-
toient tantôt fur ie devant du chapeau, & tantôt
fur l’épaule en l’afîemblagetlu manteau. Aüffi lifons-
hoùs çèS pâfôleS 'dans Aihadis , liv, 2]: » Ët lâiffant
n pendre fês cheveux, qui étoient lés plus beaux que
» natureprodüitôné, n’avoit futfonchefqü’un fer -
.» maillet d’or s enriclii' de maintes pierres pré-
» eieufes «. Stirqüoi Nicod ajoute : » Et il a ce
» nom, parce qu’il- ferme avec une petite bande,
» laquelle efî âppëîlée ^7rôei//e PU fermàiÜe ; 8c
». quant aux femmes , elles plaçpient leur fermail
» fur le feiri «.
Il eft dit dans Froiffard, c. 154 : » Et fi eutppur
» ,1e prix un fermail à pierres précieufes , qüe ma-
» damé de Bourgogne prit en fà poitrine «. Voyez
Ducange.
(Cet article eft de M. le chevalier de Jaucourt,
8c il eft refté entièrement tel qu’il étôit.)
Nous y ajoutons pour exemple les armes de la
maifon de Mallet de Graville, de gueules, à trois
boucles où fermaux d’o r , pofés deux & un. ( Pl. X ,
fig. 3*6. )
L’auteur dé la partie dii Blafon, dans le fuppléj
I %