
4. Belladone iVElpagne, petit arbriflbau de'
quatre à fix pieds de haut, qui forme un buiffon
tortueux d’une forme peti agréable. Ses-feüillés
font femblabies à celles des éfpèces précédentes,
en coeur à leur bafe & d’une proportion beau-, .
coup plus petite. Les «fleurs font également a
l ’aiffelle des feuilles', en failceaux compofés de
moins de fleurs que ceux de l’efpète précédente, 1
& portées par des pédoncules plus courts : -les ■
fleurs font blanches & les étamines ne fortent
pas de la corolle.
Cette planté“, originaire de l’Efpagne, ne peut
.pas fupporter les hivers dans nos climats.. On
ieme les graines au printemps fur couches -, lorf-
qu elles ont germé & que les jeunes plantes
.ont pouffé iipé ou deux feuilles, il put fard
e r la terre & arracher les mauvaifes herbes.
Au mois d’Àoût,. lorfqueles plantes ont acquis
une certaine fo rc e , on lès tranfplante dans
des pots, que l’on a foin de mettre dans 1 orangerie
avant les premières gelées. Cette .plante
dure plufieurs années & fleurit vers la fin de
l’été. ( M. R e y n i e r . )
BELLADONE des Ifles ou des Antilles, Amaryllis
Belladona ou Amaryllis punibea. La M.
Diél. n,° y. Voyez Amaryllis écarlate, n. 7.
Ç M . T h o u i n . ) .
BELLADONE d’É té , Amaryllis vitata L.
Voyez Amarillis d’été, n .° 1 $ : ( M . T h o u i n ) .
BELLADONEjaupe de. îÆadagafcar. Amaryllis
AfrUana./L* M ,,D i& P-' 1 7 , Voyn Ama-
. rilli-s d’Afrique, n,° TkQjriN.)
BELLADONE ftriée , Amaryllis flriata. La
M. Diél. n;°;: .1:8 , pu . çnnwm Zeÿlanieum L.
V o y e z À M A R I L L I S v S T R l É E K , p l 8 . ( A f . T h o U I N . )
BELLE Agnès , oeillet panaché de violet lur
blanc : il eft très-gros & fujet-à crever, lorf- ;
qu’on ne"lui laiffe qu’un petit nombre debou-
-Yons. C ’eft une variété du Dianthüs càryopkyllus
L. Voyez (Eillet. ( M- R e y n i e r , ).
BELLE chevreuse , pèche de forme
jalousée & d’une belle groffeur. La fente ou
' couHffe efl très-m,arquée & aboutit à un petit mamelon
pointu : fa furface eft fouvent boffejée ,
fur-tout à l’infertion de la queue., La peau eft
jaunenuancée de rouge .dans les places expofées
au foieil & couverte de duvet. La chair .eft,
iaunâtrg d’une eau peu diftinguée. La deur eu *
petite,, l'o-v; AM.'.Nnna- ( M- B / tv x rx x .) ■
BELLEDAME des Italiens, Amaryllis reginoe
L. Voyei AMiP.iu.tS A ELEJÎB. ROSE , n," b.
f M . T h o u i n . )
BELLEDAME commune, Atropa Belladona
L. Voyei BELLADONE'.VULGAIRE, H.“ ». \MT
ko vin. ) '' • 1
BELLEDAME ou arroche , Atriplex hortenjîs
% . K o ÿ t t . Arroche des jardins, a . ° 1 4 . ( M .
J ’n o v i n . )
B È tL E détour, CbaYolvulus tricolor. L. F iyq
LtSERÔN TRICOLOR. ( M. T KO VIT*. ) .
BELLE. DE JOUR. Quelques jardiniers don.
nent ce nom à l’efpèce d’hibifeus que Linné
nomme hibijeus trionum. Voyer^ Ketmie TRiro.1
LtÉE, n.° 53. ( M. R e y n i e r . )
BELLE de nuit. On donne communément
ce nom .à la plante nommée par Linné Mirabilis
Jalappa. Voye^ Nictagé du Pérou. ( M.
R e y n i e r . ' )
BELLE de nuit du Mexique, Mirabilis lon-
giflora. L. Voye\ Nictage à longues fleurs,
("jf. T h o u i n . )
BELLE de Rocmont. On donne ce nom i
une fous-variété du prunus bigarellà L , ou ce-
rifier, gros bigarreau rouge qui paroît la même
perfeélionnée par une culture mieux entendue.
Voyei Bigar r eaü & l’article Cerisier au Dictionnaire
des.Arbres KArbuftes. {M. R e y n i e r .)
BELLE de Vitry , variété , de l’Amygdahs
perfica L. Cette pêche eft d’une belle groffeur,
fa peau c(! teinte d’un rouge clair, marbré de
pourpre & couverte d’un duvet blanc. Sa chair,
'éft ferme & d’un goût relevé; mais elle doit
être confervêe pour cela pendant quelques jours
dans la fruiterie .Elle mûrit en Septembre. Koyq
à l'article Amandier ,-la diviiion des pêchets
dans le Diélionnaire des Arbres. (M. Ruy/tius.)
BELLE feuille, Phyllis nôbla L. Voye^ P hyl,
I lis .élégante. ( M. T h o u i n .
BELLEGARDE. Ç’eft une pêche dont lapeâu
efl très-cdlorée '& couverte de duvet: f a 1 chair
efl ferme & d’un parfum agréable Voyi\ Aman-
, Di ER 1 ( M. Re y n ie r .- ■
BËLLEROSË; variété de la Tulipa Gefnerians
L. dont 'la fleur eft gris de lin , rouge mort &
beau blanc. P . Morin, Rcmir^ues fur la culture des
fleurs. Eilyf;; T ulipe des jardins, (.M. R e ynier.)}
BËLL1NCOURT, variété lie la TùüpdGurfne-
riani L: dont la fleur eft couleur de feu & blanc
de lait. P. Morinp Remarques pour la culture dts
fleurs. Voyez Tulipe des jardins. [M. Reynier)
BELLtSSIME d’Automne , Pyrus 'commuât
L. varietas. Le feuillage de ce. poirier eft également
rétréci aux deux extrémités, la fleur en
grande & bien ouverte. Le fruit efl alongë, d’u»
beau rouge foncé du côté du foleîb&dun jaune
lavé de rouge de l’autre. Il mûrit vers la 6n
d’Oélobre. Voye\ Poirier. ( M. Re ynier- )\
BELLISSIME d’Eté. Pyrus commuais L. varie
tas. Le fruit de ce 'poirier efl d’une belle grandeur
, fa peau eft liffe , d’un rouge très-brillant
d’un côté, de l’autre jaune relevé de rayés roug®.
Ce fru it, qui eft très-beau , a l’inèonvénient «
fe cotonner très-promptémentnl mûrit en Juillet.
V o y e i Poirier. ( M. R e y n i e r . )
BELLISSIME d’Hivef, Pyrus commuais ve\
rict. Le fruit de cette variété du poirier «I
de la première groffeur, de forme arrèndie,
liffe, d’uh beau jaune nuancé de rouge : il
n’eft bon qu’en compote. V o y e z Poirier. { M .
R e y n i e r . )
BE LLON , B e l z o n i a .
Genre de plante établi par le Pere Plumier,
en l’honneur de Pierre Bellon, Médecin de Caen,
qui a écrit fur les arbres conifères & qui a publié
une Hiftoire des Plantes du Levant. Ce
geftre appartient à la famille des Rubiacées. Il
n’eft encore compofé que d’une feule efpèce
: qu’on cultive dans les lerres-chaudes & qui eft
fort rare en Europe.
BELLON à feuilles rudes.
B e z z o n i a o fp e r a L. T) de Saint-Domingue.
s. C’eft un arbriffeau de dix à douze pieds de
haut qui poufie plufieurs branches latérales ,
garnies de feuilles ovales, rudes & oppofées ; les
[ fleurs font blanches - elles viennent en corymbe
i branchu à l’extrémité des rameaux & quelques-
unes dans les aiffellesdes feuilles fupérieures. A
ces fleurs fuccèdent des cap fuies . arrondies &
[pointues, couronnées par le calice -, ces eapfu-
les contiennent beaucoup de femences arrondies
& fort menues renfermées dans une feule
[loge.
? Culture. Le Bellon fe cultive dans des pots ;
il aime une terre légère, fablonneufe & fub-
ftantielle. Pendant l’Eté, des arrofemens fréquens,
■ mais légers lui font néceffaires ; l’Hiver il exige
\ d’être rentré dans la ferre-chaude & d’être placé
ffur une couche de tannée à une température de
|:de dix à douze degrés ; pendant cette faifon il
[convient de ménager les arrofemens.
I Cet arbriffeau fe multiplie de femences, de
marcottes & de boutures. Les femences doivent
être mifes en terre vers, la fin de Mars, dans
|des pots placés fur une couche couverte d’tin
Ichaftjs. Si les graines ne font pas de la dernière
récolte il eft rare qu’elles lèvent, parce- qu’elles
perdent leur propriété •germinative, très-promptement
& fouvent flans l’efpace de fix mois.
Lorfque le jeune plant eft parvenu à la hau-
|teur de deux pouces. On le repique dans de^
pots féparément, & on le. fait reprendre fur
|une couche tiède & fous un chaflis ou il doit
pefter jufqu’à la fin de Septembre. A cette épo-
le transporte dans, la ferre-chaude où
^0.lf paffer l’Hiver. Au Printemps,. fi les jeunes
: arbnffeaux ont profité pendant leur féjour dans
[la ^erre ? & que leurs racines fe trouvent gê- i
[nées dans les pots, on les tranfplante dans des
d 66 P US 8ranc^s ^ on les place fous un chaflis
ont la couche donne une chaleur modérée. Ils
j?e[}ve° t re^er à cette place pendant toute la
Ît>p a ,on> A n’ont befoin que d’être aérés
pendant la chaleur du jour & arrofés fuivant
•leurs befoins. Ces arbriffeauxainfl conduits, fleu-
riffent vers la troifième1 .année dans notre climat
, & donnent quelquefois des graines qui
arrivent à leur parfaite maturité. Lorfque les
pieds font forts , on peut les cultiver moins délicatement
, il efl même bon de les fortir de la
ferre & de les mettre à l’air depuis le commencement
de Juillet jufqu’à la fin du mois d’A où t,
en ayant foin d’enterrer fur une vieille couche ,
les pots qui les renferment : & au lieu de
les .placer dans la tannée pour paffer l’hiver ,
on peut les mettre fur les tablettes des ferres--
chaudes, en obfervant toutefois que le dè^ré
de chaleur de la ferre ne defeende pas trop
fouvent au-deffous de dix degrés.
Les^ marcottes fe font au Printemps & pendant
l’Eté► On fe contente de coucher les branches,
en terre,, fans les incifer , ni les ligaturer
; lorfqu’il ne leur arrive aucun accident &
que l’individu qui les fournit efl vigoureux
elles pouffent des racines dans le courant de
l’année & peuvent être féparées à la fin du.
printems fuivant. Les pieds obtenus par cette
voie de multiplication, exigent le même., traitement
que Us jeunes plants..
Les boutures reprennent plus difficilement.
On peut les faire en tout tems, mais il efl préférable
de choifir le milieu du printems & l’époque
ou la fève commence à monter dans ces
arbriffeaux. On choifit de jeunes rameaux de
l’avant-dernière pouffe y après les avoir prépa-
! à la manière ordinaire, on les plante dans des.
pots remplis d’une terre légère & fubftantielle-
& on les place fur une couche tiède, couverte
d une cloche ou d’un chaflis. Ces boutures, foi—
gnées avec les précautions requifes & détaillées
à l’article Bouture, reprennent dans le courant
de l’année & peuvent être féparées au Printems
fuivant. Leur culture alors efl la même quç-
celles des jeunes plants venus de femences,
Ufages. Toute la plante efl un peu amère ;.
on lui attribue , en Amérique ,. des propriétés
aftringentes. I c i ,. cet arbrifleau peut fervir à
l’ornement des ferres-chaudes, fes corymbes de
fleurs blanches & fa verdure perpétuelle le rendent
agréable. ( M. T noui-n.. ).’
BELLONE , Bellonva. Voyez Bellon, ([ M...
T h o u i n .y
BELNÀUX ( écon. rufliq. ) Ce font des ef~
pèces de tombereaux qui fervent à la campagne
au tranfport des fumiers dans les terres.
Comme ils font, lourds , on leur préfère, des
charrettes. (Ancienne Encyclopédie.) M. T houin.y!
BELO. ( Ancienne Encyclopédies ) Arbor
palorum Rumph.. Amb. 3.,. pag. c$} tab, 65, Caju-
belo des Maiays. Ruinphe fait mention dans cet
article de trois arbres" ou arbriffeaux, dont deux;
font défignés fous le nom de pieux blanc A fut»