
WISIRm^PPH
fai Hantes à Forfî & vèrs'-la* qitetie, que fur le «
refledu: fruk:; lapfeaif efi'jaurie, tranfpareote', ]
quelquefois relevée ePiin peü' de' rouge-. Mûrir
en Décembre, & fe eonfe*ve jufqu’en M'ars.
C alviULe , (P Eté1 ; fori fruit efl plus petit
que celui dfc' la variété précédente & d’une
faveur peu relevéefa chair devient facilement
cotonneufe. On trouve pareillement des- côtes
fa furface, fa peau efl d’un beau rouge , plus
foncé du-côté du foleil. Mûrit vers Ia-fln de Juillet*
CAi.Ÿft.Lifr, rouge f fori fruit efl trè^-gros,
fës côtés-fbrit moins faillariteS' que celles de là
Calville blànche. Sa chair efl- fine fe-mblâble
pôur le goût à- celle dé la -Oalville blanche ,
Ste pleine d’une eaiv très-Yirièüfe. Sa peau efl
üriié, & d’Un' rouge fondé, principalement du
côté éxpofé àù foleil,' Couleur qui pénètremême la
éBàir , ëi. ila colore erirrôfe. Mûrit en Novembre
& Décètribré.- On cbnnbit encore une-Galviliè
rôrige'V daftirigtfée par lé riom; dé Normand* ,
qiii -en diffère par la- Couleur plus foricée-, &
qui pénètre davantage la chair; elle fe conièrve
jùfqu’éh Mai , St efl d’une qualité préférable.
Toutes les Calvilles ont un-carâClère di Ain<Rif ;
c’efl là grandeur des'logeS fémiriales daris lelqueUés
pépinspors dè làjtnatiirirédii fruit, fedétàcberit
St ’ font dû bruit- lorfqû’on fecoaé Jâ pomrile ;
c'éfl iriêinèuri descàraérères auxquels ori reconrioît
li ce fruit eh |mrOôabâtardi» Ÿoÿei Po-MiyriERj
dans?' lé Diélionnaire dés Arbres & Arbüfles.
ÇM. Reynier.)
CALUMET. Nom qûe l’on donne par extenfion
a ri Pandeum afborefcens H* P.parce que fès tiges ler-
vëht/à flufedes tuyàüx de.pipes à fumer,ique les
fauvages appellent Calumet, ce quièfliparmi eux
On fytnbole de paix >& de fraternité;
Voyi\ l’article Panis. M. (Txai/iy .;)■
Calus ou Cal. Ce iftot, en Médecine-, figriifie
lin Bourrelet formé par la rétuïîén de deux parties
<fun os f^aéïuré. (AT. VAbbé T s s sn x - )
Calus, excrbiffaricèîaillante&■ folide,’ bccâ^
ïîpnnée. par la foudure d’une branche rofnpud,
d.’prie écorce dëchipéé ôü d’uriô ilicilîori fàîte à
delfein.,-;, . *,)f . ' • ' ! V *"* * ’
Lorfqu une Brànchè a éfé‘ éclatée, li l ’ori ' s’en
apperçoit ptômpt.emerit & qu’on ait l’atrentipn
de rapprocher }ç§, parties.disjointes,, auflf exactement
qu’il efl poiiiblé , ;dè les abriter du çori-
taéï.de l’air, i§tsae;.|psla^{è^r..^h'dcflïénl, il
s’opère une. prompte ^éunioh ; mâîk ÎTÿérablSjt
cnméme-telmpsûneex^foiî^hcé'à i’eridfôit de là
-fraâurç ;"^ei|; ce qu’on nomÛTé, ûrf Çàjpls. ' ’
Si l’oii incite' le s branches a u ri arbre, fôit
perpéndiciilairéHlèjlé, fôit :hbrizontalément, il
fe forine d’abord deux- Bourrelées des deirâ côtés
d'erincifion, & ces BourreletsgroffiUarit & fe confondant
enfemble, fbritienru'rié exc/biflafcce ou
tin^Cahï£ . ‘ ‘ ' 1
Quant-au' parti qu’on' peut tirer des BourrelJ
&de-s>Calus> pour accélérer la maturitédesfru»«
augmenter leur grofléur, ou pour multiplier J
arbres,- Voye\ [’article Bourrelet, où- ces objç|
font détaillés-avec|étendue;. (3f. i'noviîi,)
GALYCANT. Ca ^y c a^ thus,
Genre de. plantes ;à-fleurs polypétalées, de il
famille' des, Rosacl-es , & qui paroit avoir def
rapports-avec le genre- des rofiers par la frudiffl
cation.
Ce genre comprend des arbrifleaux exotiques!
peu élevés, mais dont line efpèce fur-toutréuff
lit très-bien en pleine terre & mérite , par I
Angularité de fes fleurs , d’occuper une plaïl
d'ans les bofquets de Printemps»
Les feuilles font Amples & oppofées. Les fleuri
font folitaircs- , peu nombreuies' ;& paroiffenl
doubles, leurs pétales étant très-nombreux ■
comm e confond us avec le- calice écailleux q J
les foutienr.
Efpcces.
i. Calycant de la Caroline, vulg. PompadouraJ
; ' lès -quatre épices, la toute-épice. Faux Gi|
rofflier.
Cal Ye^v'ritvs florldus. L.
Ai Galygant de Caroline à feuilles oblon^esj
Ca l yc an tn us floridus- oblongatus. Hort. Kewj
B. Ça-lycant de Caroline à feuilles ovales,,’
Ca l yçan tu us floridus oyatus, Hort. Kewj
ï> de la Caroline.
■ 2. Ga l ÿ cÀ.nt du japon.
Cal yc.an th us proecôit. L. ï) . de la Chîrj
& du Japon.
Defcriptiorï du port des Efpèce s,
ï. Ca.lyça.nt de la.Caroline. Cet arbrilîtaj
:s?élèVe’à trois ou quatre pieds. 11 fe divife prq
de la -terre' en plufleurs' rameaux d’une forme pei
règulièrë, & qui Contiennent beaucoup r
nioëll-e. • . - - ■
Les feuilles portées fur des pétioles d’environ]
deux lignés, font longues dè deux pouces fui
près d’un, pouce & demi de- largeur» Ellesfoia
oppofées ovales - pointues, entières , vertes oî
glabres en-deffus, blanchâtres & un p e u coton!
neufjès en - deffous:r • •
Les fleurs rtaiffent feules à i’exiréinité, ^
''grands & petits rameaux ; en forte' qu’elles paroi®
fent tout-à-la-fois terminales, & latérales. EUT
font d’un rougé brun,' ou d’un pourpre ol)feur|
compofées d’un grand nombre de pétales recour-j
bés en -d ed a n s;- ce qui donne à ces flouj
quelque reflèmblance avec celles de la clémoo,
bleue à fleurs doubles; Ces p é t a l e s font
coriaces & tellement femj>lables aux divificD5“i
Ifiltëfcj que* plufieuns Botanifles les confondent -
l £0fenible &■ regardent la fleur comme dépourvue
|de. pétales.
I Lorsde la maturité du- fruit , le: calice s’épaiflit
■ devient fucculent, prend la forme d’une' baie
■ ovale, & renferme plutteurs feinences qui ne
Imûriffent jamais^ parfaitement dans les climats
■ tempérés de l’Europe.
z. Cal-ygant du Japon-. Cette efpèce’ encore
Ifort rare en Europe , a les- feuilles- lancéolées.
B Scs fleurs paroiffent avant les feuilles dans les--
■mois de Décembre & de Janvier. Elles font
Ijaunâtres & ont leurs pétales intérieurs fort petits,
■jaunes & parfemés de points rouges. -
I Le fruit efl plus alongé que dans l’efpècc précé-
Idente , & les femencesreflemblent prefque à des
■graines de haricot.
I : Voilà tout, ce que nous fa-vons de cette ef-
Ipèce ; nous allons donner quelques détails fur
Ifa première'»
Hiftorique. Cet arbriffeau croit naturellement'
[dans l’Amérique Septentrionale. 11 a été trouvé
Ipar Catesby, dan? le Continent à cent lieues au-
I delà de Charles-Town dans la Caroline. 11 a été
llong-tems fort rare en Europe ; mais', depuis
Ipluïieurs années, les Anglois eri ont beaucoup
■ reçu de la Caroline, Si ils l’ont répandu dans
[tous les jardins de l’Europe.
Lorfque cet arbriflèau parut pour la première,
■ fois en Angleterre, Catesby l’avoit envoyé fans
Ile déflgner fous aucun nom particulier. Miller
là qui il- avoir été adreffé , lui donna celui de
mBafleria,- en l’honneur de fon ami le Doéleur
■ Job Bafler de Zurich , habile Botaniflè ,
■ qui polfédoit, dit-il, un très - beau jardin,
■ rempli de plantes rares, qu’il communiqnoit vo-
IloDtiers à tous fes amis , & dont il avoit lui—
Bnême éprouvé la générofité pendant plufleurs
■ nuées.
Ce nom n’a point été adopté en Fra-nçe,.
■ la flatterie y a fubflitué,, celui de Pompado.ura ,
fcui.rappelle, le fouvenir d’une femme malheu-
■ eufement trop célèbre, que l’on a trop louée
Borfqu’elle difpenfoit à fon gré la faveur & la
pifgrace , Si dont on a déchiré la mémoire avec
|'ttop d’acharnement, peut-être, depuis qu’on n’a
plus rien àï'efpérer ou à craindre.
Culture. Si l’on vouloir élever ces arbrifleaux
le femences, il faudroit le& tirer dire,élément
■ deleur- pays; natal, car elles ne mùriffent jamais
■ parfaitement dans ces pays-ci; Aufli-t-ôt qu’on les
1 reçoit, on les sème dans des terrines remplies
pe terré à oranger, mêlée avec moitié-deterreau
|«e bruyère, & on les place fur une couche
pède à l’expofition du levant. Les feinis dePrin-
Petos ne lèvent ordinairement que- l’année foi-
pantc, tandis que ceux d’Automne lèvent dans
|‘e courant de l’Eté fuivanr. Ces jeunes planté
P°ivent êtie garantis pendant i’Hiver, par deachaifls
couverts de paillaflbm. Lorfque le jeune-
plant a flx à fept pouces,de haut, on le repique.
dans une plate - bande déterré fr.bflantielle
& un peu humide, pour y. refler, en; pépinière-
l efpace d’un an eu deux ; après quoi il peut
être mis.à.fa deflination. Une: fituation. ombragée
& un terrein un peu irais,, font ce qui lui
convient le mieux. Mais ce moyen de multiplication
efl long, Si nous en avjpns lin beaucoup
plus expéditif dans les marcottes.
L’Automne efl la iaifon la plus favorable pour
marcotter, ces plantés. Lorfque les branches font
marcottées, on doit couvrir la furface de la
terre de vieux tan, de feuilles sèches ou de litière,
pour empêcher la gelée d’y pénétrer.
Les branches, ainfi marcottées, prennent racines
dans la même année ; mais- on ne les répare
de la mère-, 8c on ne les, tra-n-fplantequ-’ùne
année après, parce que le Printemps efl la iai~
fon la pluSffavorabïe pour les enlever- En. les fé-
parant, il faut les placer tout de fuite à ,demeure
dans l’endroit où elles doivent refler ; car cet
arbriflèau- fouffre difficilement d’être tranfplanté,
lorfqu’il efl parvenu à une certaine grandeur.
Quand les marcottes font en place,on couvre
la furface de la terre, avec du, terre,au ou de
la terre douce, pour empêcher le haie de pénétrer
jufqu’aux racines. Si la fai fon efl sèche, on
les arrofe une fois par femaine, & toujours avec
ménagement , pour ne point faire périr les
fibres encore, tendres des jeunes racines.
Pendant l’Hiver, il faut prendre, pour les jeunes
plantes les mêmes précautions que pour les,
branches.marcottées. : ainfi, on doit couvrir la
furface de la terre de vieux tan, ou de feuilles
sèches, afin de les garantir de l’impreiîion des
grands froids. ,
Vf âge. L’écorce & la fleur de Cet arbriflèau
répandent une odeur forte & aromatique., qui.
les: fait rechercher de beaucoup de perfonnes.
G’eftà cette odeur qu’il doit le nom de toute-épice,
qui lui a été donné à laCaroline, St celui de
faux-giroflier, fous lequel il a été connu en
France. Cependant plufleurs perfonnes trouvent
cette odeur peu agréable.
Cet arbriflèau peut-être planté avec avantage
dans les bofquets de Pri.ntems, le beau verd de
fon feuillage 8c- fes fleurs ,, qui quoique-' d’une
I cpuleur fombre.lont d’une forme agréable^ y,
; produifent un très-bon effet. Ces fleurs^s’épa-;
j nouifiènt dans le mois de Mai, & même; plu-j
; tôt quand l’Hiver a . été doux; Cette : ahné£ ,
1 ( 1790,),; j’ai vu le Calycant en fleurs , le 15
Avril. . |
M. Damhourney i qui a publié un recueil très-
j ciirieux de procèdes & d’expertences\ fut\ les téin-r,
I tures folides que nos ,végétaux indigène s. conpnunig,
: niquent. : aux. laitns : & nahx lainfliges , a .foiitnis
à iès-êflaisvle Çalyc’antkùs floridus■ ^iqu’il appeUef