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4 o i B R U
68. Bruyère bCtôgone.
E r i c A maffoni. L. Fil. Sup. î> du Cap.
* IX. Anthères mutiques & fàillantes ;
feuilles ternies.
69. Bruyère à longues étamines,
Er ic A pluknetii. L. ï) du C ap .'
70. Bruyère à pinceaux. :
E r i c A petiverii. L. ï) du Cap.'
71. Bruyère à fleurs nues.
E r i c A nudifiora.L. ï) du Cap.
72. Bruyère à calice laineux.
E r i c A bruniades. L. ï) du Cap.
73. Bruyère à feuilles de mêlèfé.
E r i c A laricifolia. La M. DiCt. n.® 64. ï> du
Cap.
74. Bruyère à ombelles.
E r ic A umbellata. L. ï) du Portugal.
75. Bruyère à corolle plane.
.Er icA thumbergii. L. ï} du Cap.
76. Bruyère à anthères blanches.
E r i c a lèucanthera. L. Fil. Sup. | T> du Çâp.
77. Bruyère à longs pétioles.
E r i c A petiolaris. La M. DiCt. n.° 68. ï? du
Cap.
* X. Anthères mutiques & ƒ aillantes ; feuilles
ÿuatemces, ou plus nombreufes aux verticilles.
78. Bruyère pourprée.
E r i c a purpura/cens. L. ï> des provinces
•^méridionales de la France.
79. Bruyère herbacée.
B.-Bruyère herbacée & carnée.-
:Ekica Eerbacea carne a.
E r i c a carnea L. ï> de l’Europe auflrale.
80. Bruyère muitiflore.
E r i c a multiflora. L.
B. Bruyère muitiflore naine.
E r i c a multifiora nana, ï) de l’Europe méri—
chonâle.
81. Br u y è r e méditerranéenne.
E r i c a meriditerranea. L. T) du Portugal;
82.Bruyère à têtes velues.
E r i c a eriocephala. La M, DiCt. n.9 73. ï)
4Üu Cap
XL Feuilles alternes ou tparfes, fans former
de verticilles âiflincls.
83. Bruyère à feuilles de roffolis»
. E r i c a droferoides. La. M. 0 iCt. n.® 74.
Andromède, droferoides. L- ï) du Cap.
84. Bruyère ù feuilles de Mirthe.
E r i c a dabcecii. L . ï) des marais de France5
«TEfpagne & d’Irlande.
La grande quantité des efpèces qui compo—
Xsm ce genre 4 & leur flmiUmdc entre elles,
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Vious force de généralifer la defcrîptîoli'dslj
port, pour ne pas tomber dans l’inconïénieJ
^’entrer dans des détails déjà configtiés dan» ]1
Dictionnaire de Botanique, & de faire un douljl
»emploi. ' .V /. '
Les, Bruyères, relativement à leur- flatuie
{peuvent fe dtvifer en arbultes, en fous-arliriira,jB|. ■ ’ )
[& en arbriffeaux. Les premiers, tüs qn; '
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Ipolitioa chaude, & de les garantir des gelées
■ paient cinq degrés, au moyen de fannes de
ère de paille ou de chalhs.
Jï!e relie des efpèces qui viennent du Cap1 de
■ onne-Efpérance, 3e 1 Ethiopie & ’ de la Cafre-
| je ne fe conferve, dans notre climat, qu’au
lioyen des chaflis &. des ferres tempérées. ( M.
Bruyère conlmune-, la cendrée, celle du bJ
Ibant, & c ., qui forment à-peu-près le qviatj
des efpèces, ne s’élèvent pas aù-deffus de <pJ
à 18 pouces de haut', forment des touffes al
rondies dans leur circonférence & applaries c|
deflus. Elles pouffent de leurs racines, traçani
S l chevelues, une grande quantité de branch
qui fe divifent en rameaux. Les unes & I
autres font couvertes de feuilles linéaires da
prefque toutes les efpèces du genre ,• ■ & difpj
fées par verticilles, de 3, 4 & 6 feuilles, pal
tant du même point de la circonférence de]
tige. Les fleurs font monopétales, difpoféesd
très-grand nombre dans les aiffelles des feuille
de l’extrémité dés rameaux, & font de coulj
brillante, la plupart très-agréables.
La d iv iflo n d es fous-arbriffeaux eft coiqpofj
d’à-peu-près la moitié des efpèces, parmi lefj
quelles fe trouve la B r u y è r e à balais, la muliij
flore, &c. Celles-ci s’élèvent jufqu’à la haute!
de fix p ied s environ. Elles pouffent de leur
racines des tiges qui fe divifent èn branches
& celles-ci en rameaux. Les feuilles font de mènj
forme, & difpofées de la même manièreql
celles de la première d iviflon-, mais elles fo
plus longues. Leurs fleurs font au fli général
ment plus grandes, plus belles, mais mol
nombreufes que les premières.
La 3/ & dernière diviflon de ce genre i
formée d ’a r b r iffe a u x , dont les tiges s’élèvent J
huit à-dix pieds,- & plus, tels que la BruyeS
des Cafres. Leur port a quelque reflemblancj
dans leur pays natal, avec celui de noire (j
nevrier commun. Leurs tiges s’élèven t choir
elles font garnies' de branches très-rapproch
les unes des autres, depuis la Touche julqj
fommet, & forment une colonne qui fe terni
en une pyramide pointue. En général, les «J
des efpèces de cette diviflon font petites, s
dâtres -& peu apparentes.
Culture.
Les efpèces, n.°* 1 , 14, 14, 38, 51,79®l
ne craignent pas les plus grands froids de nj
climat, & fe cultivent, en pleine terre, tan
jardins des environs de Paris. 0 « <j
Les efpèces, n.os 10, 15, 4P> 74> ^
étant originaires des pays 'Méridionaux
rope, ont befoin d’une température pluS |
& ne paffent nos Hivers, en pleine terre, ^
Jorfqu’on a la précaution de les placer 1
BRUYÈRES. E r icæ .
jFamille de végétaux, compofée d’un grand
gombre de genrés, lçfquels ont beaucoup de
»port avec celui des Bruyères, qui en fait
garde, & qui lui a donné fon nom.
J Cette famille eft compofée, prefqu’en entier,
Ile végétaux ligneux, la plupart étrangers à l’Eu-
g|pe. Ce font des arbuftes, des fous-arbriffeaux,
K arbriffeaux, dont les racines font longues',
"couvertes d’-iin épiderme mince & garnies d’un
levelu délié noir, qui fe defféche prompte-
(nent à l’air, & devient caftant. Leurs tiges par-
ënt plufieurs enfemble, d’une fouche com-
|une, & quelquefois, il s’en établit de nouilles
fur des racines qui tracent à quelque dif-
Bice des Touches. Ces tiges fe divifent en ra-
féaux alternes, garnis de feuilles de différentes
■ mes, & de toutes fortes de teintes, lefquelles
|nt permanentes, dans un très-grand nombre
■ efpèces, & qui, dans les autres, tombent chaque
■ mee.
■ En général, les fleurs des Végétaux de cette
pjille font grandes, d’une feule pièce, difpo-
■ s en épis, en panicules, en bouquets ou fo- |
Bres dans les aiffelles des feuilles, mais en fi •
pnd nombre, & de couleurs fi variées, qu’elles 3
woduifent nn effet t'rès:agréabie.
p.^ans la plupart des, efpèces-, les fruits font j
K capfules fèches, à plufieurs valves, ou des
J les fecculentes-, qui renferment une grande
■ ntité de petites lemences.
D après là ftruélure & la délicateffe des racines
■ es plantes, il parole que la nature les a clef-
ifes à croître dans les terrains les plus légers &
p plus faciles à pénétrer, tels que ceux qui
|nt compo fis de fable & de détrimens de végé-
■ x-Aufli dans les différentes parties du globe,
■ elles croiffent, depuis le Kamtfchatka , juf-
■ aiiCap de Bonne-Efpérance , les trouve-t-on
Pque toujours dans lès lieux, fablonneux ? Un
■ pu nombre d’enrr’elles exigent encore que
■ errem foit fréquemment imbibé, par des
|i.x courantes ou nagnantes, & prefqué toutes
| e s craignent le-grand Soleil, & végètent
|p V]§oureufement à l’ombre.
i général, les végétaux de cette famille font
■ courte durée.Leurs femences perdent prompf
; -nr eurs propriétés germinatives, & lors même
■ ieflS 1 f elles lèvent difficilement
cutlong-tems en terre. Ces plantes ont I
B R U
. befoift d’une féfre fablonneufe & douce , •dans
I laquelle on fait entrer du terreau de Bruyère,
ou d’autres fubflances végétales décompôfées,
pour la rendre plus fubfiantielle.. La plupart
exigent une humidité qui entretienne la furfaçe
de la terre ton jours fraîche, & celles-ci pré*-
fèrent les pofltions ombragées & tournées au
nord; les autres, fans craindre les rayons du
Soleil, & fans exiger une humidité habituelle
veillent cependant être gàfanfies ' dé Les plus
forts rayons, & ont bèfoïh: d’être bafiinées fréquemment.
On cultive lès-: premières dans dès
plates-bandes de terreau de Bruyère, & lès autres
dans des pots que l’on rentré’fhiver fous des
cbaffis ou dans les ferres.
Ces arbriffeaux fe multiplient de graines, de
marcottes & quelquefois de boutures, mais difficilement.
En général, ils font délicats, & d’une
culture affujettiffanfe & difpendieufe.
Quelques-uns donnent des baies qui font bonnes
à manger, & dont on tire une boiffon agréable'
& rafraîchiffante ; celles de quelques autres font
employées dans les Art?. La verdure permanente
d’un grand nombre d’efpèces, l’agrément de leur
port, & fur-tout la beauté & la vivacité de*
couleurs;çte leurs fleurs, les font rechercher dans
les jardins des Curieux où ces arbriffeaux font
encore rares.
Voici j d’après M. de la Marck, la lifte des
genres qui compofent cette famille.
Le Plaqueminier.. . . Diofpyros.
L e R o y e n ................ Royena.
L Airelle . ........... .. . Vaccinium.
L ’Arboufier, . . . . . . . A r b u tu s . :
L ’Andromède. ......... Andromède.
La Bruyère. . . . . . . . Erica.
La Blairie. . . . . . . . . . . . B.laria.
Le Sarcocolier.......... Fenoea.
L Epaçris . . . , . . , . . . Epacris.
La Pirole.................... Eyrola.
L Epigée.. . ... ........... Epigcea.
Le Palommier......... \. Gaultheria.
Le L e d ç .. . v. . . . . Ledum.
Le Rofage • . . . . . . . . . , Rhododendrum.,
Le R o d o f e . - . Rodora.
L ’Azalée. . . . . . . . A\alea,.
La Kalmié------------Kalmia.
Le Clétra.................... Clethra.
( Mi Thouin. j
B R U Y È R E S . On donne généralement
le nom de Bruyères1 aux Landes; c eft principalement
dans le pays de Gueldres, dans la F;ife
& dans 4a Weflphalie que ce nom eft adopté
comme traduction littérale du mot.......que les
habitans leur donnent dans leur langue,! caufe
des Bruyères qui forment la bafe principale des
productions de ces terres. La terre fuperficielle
de ces. Landes eft une efpècede terreau fablonneux
que j ai caraCtérifé, cians plufieurs ouvrages
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