
25. Casse (biflore) à feuilles fexiuguées ou
de fix paires de folioles oblongues, glabres, dont
les inférieures font plus petites, à glande en alêne
entre la paire læplus balle-, àpédoncules prefque
biflôres.Linnoeus.Suivant Flumier, c’eflnne plante
arbofefeente., raineùfe , glabre, dont les feuilles
Çont fouvent quinte-juguées. Les folioles ont juf-
qu’à onze lignes de long fur cinq.ou iix lignes de
large. Les fleurs font larges d’um p o u c e d em i ',
& jaunes-, les gouflès font droites, comprimées,
longues de trois pouces, larges de trois lignes , &i
r en liées à l’endroit -de chaque femcncei ....
- .26. C a s se (velue) à feuillesfexjuguées,o.vées-
larg.es!, pointues laineufes. Linnçeus, fils. Cette
plan te éfi fétide, & a beaucoup de rapports avecla-
Gaffe puante y n.°' 17. Ses feuilles font fouvent'
quinre-jugüéesr fes. folioles font amples.
*27. C asse. ( traînante'), à feuilles feptemju-
gnées Ou defept paires de folioles-, à fleurs pentan-
dres ou à cinq étamines * à tiges filiformes, couchées,
herbacées. Linnoeus. C’eft une herbe, annuelle
dont les fleurs font folitaires dans les
ailielles ; des, feuilles.
> 18. C a s s e (à feuilles de Troene.) à feuilles
feptemjugnées, à folioles. lancéolées , dont les
fupérieures" font plus petites , à ^ glande ; fur
la bafe des pétioles; Linnçeus. Suivant Dil -
ienius _, c’eft un arbriftequ; dé fix ou éfept
pieds de hauteur très-râineux depuis la bafe
3ufqü’au fornmef. Le pétiole commun de chaque
feuille, eft long de quatre à cinq pouces. Les folioles
ont jiifqu’à un pouce & demi de longueur.
Suivant le même , ces folioles fe baiffent le foir,
le dreffent le matin,.& font horizontales à midi.
Suivant Linnæiis -,1a plante tient pendant fon fom-
meil /fes feuilles ouvertes, mais de manière que
1-a page fupériéure de chaque foliole regarde le
fommet du pétiole commun. Les fleurs font larges
-de neuf lignes, elles font jaunes & viennent en
grappes dans les- âiftelles des feuilles vers Iefom-
met des tiges. Les;gouftes font larges d’un pouce
fur deux de long , un peu courbes , plates. Les
feuilles & les fleurs ont une odeur peu agréable,
un peu poivrée. En Europe, la plante fleurit,
tantôt à la fin de l’Automne, tantôt en Eté, quel-
uuefois au Printems.- Suivant Miller-,elle produit
de bonnes femences en Angleterre.
-29.. C asse-^ feuilles.glauques. Cafte ( glauque )
à feuilles fexjuguées • à folioles ovéés, inférieurement
glauques & veineufes- à plufieurs glandes
©blongues ; à gonfles linéaires, -droites , comprimées
& pointues. M. La MarckSuivant Rhéede,
c ’eft un arbrifteau ou un petit arbre toujours verd,
.d’un bel afpeél, qui, dans fon adolefcence a une
tige de la groflëur du bras & de la hauteur d’un
homme. Son écorce eft verte. Ses rameaux font
cylindriques. Les feuilles;ônt, cinq à fix paires
de folioles fur un pétiole, commun:«, d’un verd
de poireau, long de cinq polices & demi, dont
bafe efl nue fur une longueur de deux pouces
Si demi. Les folioles font glabres & très-molles 5
celles du fommet de chaque feuille font fes plus
grandes, & ont. jufqu’à trois pouces & demi dé
longueur. Les fleurs, jaunes, d’unpquce & demi
■ dç largçur)rvicnnent en grand, nombre à l’extrémité
des branches fur.des grappqs. de quatre pouces
& demi de longueur qui nai fient 4eà aiffeil& des
feuilles -, ces fletiVs ornent beaucoup l’alped de
c.e petit arbçe^Lès goufles font trè$~droites, ont,
dit Rhéede,,deux palmes ou environ.feizépouces
de longueur, &. tin travers de doigt ou fept lignes
de:, largeur -, elles font très - minces ,de manière
qu’elles font linéaires quant à leur épaifleur;
cl les‘'contiennent des fehisnces nombreufes, 8c
font‘renflées à fefidroie de chaque femence cès
longues géuftes, vient)ent• en très-grand nombre,
aux extrêmités/les branchés. Ce petit arbre fleurit
dans le Malabar, en Août. Ses femences font mûres
en Novembre & Décembre. Il fe plaît'dans les
terres fablonneufes. On le cultive dans tes jardins
du Maîkbar à caufe de. fa beauté. Pour l’y. tranf-
planter,- on le-va prendre dans les forêts des environs
deJPanam & Pettette. On en trouve
beaucoup proche Ociiampere ; Perkencour & en
d’autres ' lieux. On trouve aufli cet arbre aux
environs de Pondichéry. iLes :Malabares le nom-
. ment Jd/ellia — Tagera -, 'IVcllia— Ponnamtagera,
ou Wcllia - Ponnavire. Dans le même pays les
Brames de. nommènt Sarpouli ; tes Portugais ,
Tagera"3 les Hollandois, GüdtLouwt.
30. Casse ( cotonneufe ) à feuiite.s fexjuguées,*
ou oétojagLîées , à folioles'»ovales - oblongues,
• pointues, cotonneufes en défions ; à plusieurs
glandes en alêne * à grappes axillaires ; à goufles
cotonneufes.:Af. La Mamk, G’efl- un arbre. Les
fommets,des; tiges & rameaux font couvertes d’un
duvet cotonneux jaunâtre ; le duvet du deffous
des feuilles: eft de la même couleur. Les fleurs
font jaunes, & <viennent au fommer des.tiges &
rameaux. Les gouflies font droites & applaties. ■
31, Casse à goufles ailées; Cafle( arlêe ) à feuilles
oélojuguées ou de huit paires de folioles ovales-
oblongües, ôbtufes, pointues -, à pétioles fans
glandes-, à goufles, munies de deux ailes. M. La
Marck. Suivant Defportes {Traite ou Abrégé des
plantes ufuelles de Saint-Domingue^) cette plante
peut être mife au rang dés plus belles de, l’Amérique.
Elle croît fort haur, & patoît ligüeufe:
Suivant Rumphius,elle a,à Java, le port d’un petit
arbre , & die n’y vit pas-au-delà de deux années;
Suivant Miller, c’efl: une herbe qui ne fubfifte
ue deux ans, s’élève à la hauteur de fix pieds ,
eurit dans la fécondé année de fon : exiflen.ee,
& produit rarement des femences en Angleterre.
Les feuilles ont le pétiole commun, long d’un pied
& demi ou deux pieds, ont, fuivanr Miller, huit
à dix paires de folioles,. longues de trois./poucas
fur un pouce de large. Cesfçuilles, fuivant Ruiné
phius, ont, dans PI fie fertile de Java jufqu’à douze
paires de folioles longues de quatre à fix poueet
ftar plus de deux pouces de largeur. Ces feuilles*
fe .conrraólent & .fc ferment ipendant la nuit
comme j’ai dit que cela eft ordinaire aux feuilles
de la plupart des/efpèces de ce genre? Suivant
Defportes, lé fommet des tiges forme Une pyramide
de fleurs jaunes'coùtalfée^-fes'iines fur. les
autres, ~ longue d’tin pied.. Suivant Ruinphiuè’,
à Java., la grappe, qui.pqi'tc: les fleurs a plus .d’tine
aulne de. long , ■ &. elle c-ff ornée de fleurs dans
plus dé la moitié, de fa longueur. Ces, fleurs font
munies dé braéléts écailleufes, .arrondies.j•• oôbr
caves, &-qüi tombent de bonne heure. ^Suivant
le même Rtun phius,-fes gonfles font fi tuées horizontalement
où leur longueur fait angle-droit
avec celle de la t ig e e l le s ont cinq pouces de
longueur, fon t q.uad rangtjlai re,&. font bordées, dans
toute leur longueur de quatre aîles ni.embraneufes,
favoir une polée fur la , crête de • chaque; anglç.
Miller & Defportes; difent auiii que les .gou'flês
font garnies.de-quatre ailes qui régnent fur toute
la longueur de chaque; gouftèv Suivant-Plumier.&
M. La Marck, les gonflés n’ont chacune que deux
aîles. Cette efpèce varie donc, à cet égard. Defportes..
dit qu’a'.Saint-poiningi.ie les goufles font
de la-longueur du doigt. Les femences font noires
& appjatiês.i Cette belle- -plante, eft. fétide. ; fui- -
vant Tlumier & Miller., Elle /croît naturellement,
dans les lieux.humides & fur le .bord des
rivières. On la cultivé à Java. ;
32. Casse ■ (de Maryland) à feuilles oéloju- :
guées, ovales-pblongùes', égalés;; à glande fur .la;
bafe des pétioles. Lïnn&ûs. C’efl Une belle herbe
vivace qui croît en pleine terre, & y pàfie l’Hiver,
dans le climat' de Paris,. Elle pouffe, de fa racine,?)
plufieurs tiges droites, tautôt fini pies,, tanrôr ra- ;
meiifes,' qui acquièrent trois.à quatre 'Sf ’inêmé , :
fuiyant Miller, quelquefois cinq pieds de hait--
teur. Lès feuillês ont lé plirsfô vivent huit, quel- :
quefois neuf, quëlqùefbiè fept, ou fix paires de
folioles. Les folioles ont jufqu à deux pouces de
longueur fur neuf'îigt)es de largeur. Les feuilles'
fe ferment & fe contraélent pendant,la n u it, ’&
elles s’ouvrent & s’étendent pendant le jour de la
même manière.que celles délia plupart dés çfpèces
de cê genre -, & cela arrive à cette efpèce pendant
le temsferein comme pendant là pluie. Les fleurs
font d’un beau jaune , & font diipofëes en grappes
courtes , axillaires, quigarniffent toute la partie
fupérieure des tiges , & leur donnent un afpeél
très-agréal)le. Les goufles font comprimées, un
peu arquées, longues de trois à quatre pouces,
larges de trois lignes & demie, pointues, articulées.
.Cette jolie plante fleurit chaque année 3
en Août, dans te climat de Paris , tant en pots
ou caiffes qu’en pleine terre-, mais elle y produit
rarement des femences. Ses tiges périment à
la fin de chaque Automnè^ & elle en produit
de nouvelles tous lés ans : ces tiges paroiftentrtard
chaque année t mais elles croiffent enfuite promp-
C A S t.
te ment, & acquièrent en peu de temstoute leujr
hauteur.
33. Casse (de Surate) à feuilles oéloiuguées!,
ovales-oblongués 5 obtufes, écbancréesdoqt ,]ep
inférieures, font plus petitesà glande- pédictiïé^
entre lq^. deux inférieuresB^rmann.. Les fleurs
do. c^tc^fpèce-Tont grandes yd-’un iaupe oççng^*
& viennent dans les ai fie lies 'des feuilles |ùV-des
j)édoneules à ràmépux uniflores:> acepinpagnés dç
bradées qn -coeur pqip.iùes. V
H- l iH Ü menu«. Cafte ( rréfqinenue)^ a feuilles
de neuf paires çle folioles,] obl.ongu.es:y.ù glatrdé
en alèhb entre là paire inférieure. Linnczus. Ç’efl
une. plante fruricante dont les goufles font très-,
menues; ,. '
35. CAS^E(de Siam) à feuilles de huit qn neuf
paires de fcfUples. ovales., oblongues” ' obtufes,
glabres., à pêtjoles fans glandes^à çofyinbes pé,-
donculéi axillaires & terminaux. M. La Marck*
Commerfon dit que c’eft un arbre, cultivé à l’Ifle
de Bouriron pour la beaqté dé fes fleurs, & qu’oii
lé nomme le Siamois. Les fruits,font plats, bordés
, & longs de fix à fept pouces-.?..,;.? V
J^-;ÇAsSE.a feuilles de Galega. Cafte ( Sophera. )
à feuilles de dix paires .de folioles lancéolées ^ à
^es, pétioles' Linn^us..
Suivant Ruin'phius, c’eft .une piatitéyqui.’a }q porjt
ïSBKltWi- ari)rifteau qui slëléye.iohïinajré-
,ment; à jà hauteur dp .'quatre ou ciriq?pieds!^Sg
racine eft longue , perpendiculaire & nqlre ex,-
térieurement. Les folioles ont près de deux 'pouces
de long fur un travers de dùigftdé^Iargeui-
Ell.es font en-deftus d’un verd foncé qui ’ devient
noirâtre lorfqu’elles font vieilles. Les "feu il les fe
contraient & fe . ferment la, nuit dé la mênie,
ma'mère que celles de la plupart dés?efpèces de
ce genre. Les fleurs font d’un jaune doré ,, veinées,
large d’un pouce & demi, fûi-vant Rhéede
& difpofées en grappe terminale , compoféé
ou ramenfp, & en corymbe? ?■ ?pu bouquets^ qüi
naiflent des aiffelles fupérîenres. Cette, efpèce
fleurit, pendant prefque tau te l’année - & ajoute
Rumphius, contre, la nature ..fies autres rplante^,
elle fleurit â Ambcinc pendant là faifon plq-
yïéufe, qui dure d^ns cette Ifle.depuis Septembç®'
jufqu’en . Février ' eïlé’;,pèfjfe^q.nnq; les' gbù'ftes
biën-tôt après] avoir fleuri.’ Suivant’Rft^ede ,' les
goufles font longues .de cinq ou fix pouces j de
couleur cèncjrée'.'dans leur maturité, profubé-
ranres à l'endroit de -' chaque femënce , &. ’les
femences font nombreufes, plates, .arrcndiesd’u'n
bout, pointues de l’autre, brunes,Iùifantes; Suivant
Rumphius;, les gouffes*font de la longueur
du petit do’igt, de deux lignes dé diamètre, droites
plates, noirâtres dans leur maturité , dirigées,vers
le c ie l, & elles s’ouvrent d’éjlës-JnTêmes fur..la
planre) Les femences.germent fi.fàciiement qp?pr>
ï^ y o it fouvent prodnirë racine & feuilles-d.ans
les' goufles même qui les ont produites , lorfque
ces goufles font ouvertes fur pied. Cette plante