
remploi de la laine. U Y a des taine* qui
out unt de jarre . qu'elle no peuvent fervlv
on aux manufaèlures gtotüères. tvn faiiaut accoupler
des brebis s\ laine yureufe avec des hé"
a htino fin e , M IXaubenton a vu difna-
t\>Kno V btt to ptcfqwe on entier dès 1a première
generation > & aw plus tard à 1a deuxième, &
u nVu eft re ik , qu autant q\vU \ on a orxl\—
ïwuowonc dans les laines, qui no l'ont pas repu
toos iarreufes. f t laine des agneaux qui on lont
i f e v a oris im dearè do Unoilo au~defius do
dé k«es mères x des brebis à; Vaine dcauk
fin e , oui predwît des agneaux > deu\t la laine cil
deveime fouvomf prefque Avilii fine> que celle de
k u r 1pèrv, Cx quelquebùs plus fiue . Une brebis,
du RoutUUon, à laine fine &
dlUKï- brebis \sirreu l e , avoit une laine demi-fi ne.
E tk -■ mèmsi ucconplée avec un bélfier du Rouf--
tîftopc. â laine tine > a produit ur1 agneau mâle
à (auae ùt per fin.,e On conçoit que\ n on mêloit
cksk ^ bine grvûic ou }ar renie• avec des brebis
à; Lùuq fine. il en naitroit des► agneaux. qui
auroiienc U Lîuk^ moins fine que celle de leur
mèrt;• x moins :truffe nue celle d<: leur père.
Fc,ur ;trt>éltOv<:t la Lune en lonj;ueur, il faut
fir dans k troupeau les brebi:> & k s béliers
uni aient k lai:ne la plus longue , éc k s faire
acconpkr enierr-bk. Celle des agneaux, qui en
naîtront deviendra plus,longue que celle des mères
& quekmefoès plus longue que celle des pères.
Far ce moyen des béliers, à laine de lix pouces
aidés à des brebis à laine de trois pouces
ont produit des agneaux, à laine de cinq pouces
& demi. citez M. Dauhenton. Ce l'avant a f-
inre qu'en Angleterre, en donnant aux brebis
à toutes lès générations des béliers dont la laine
icoit pfeis longue que la le u r , on efl parvenu à
avoir des Famgs. longues de vingt-deux pouces.
Des béüers de tente nette relèvent en peu
de KS 5 des races de taille médiocre. Des béliers
à laine abondante, produifent des agneaux.
dont h laine eft plus abondante , que celle de
leurs meres. La laine que M. Daubenton a ob-
semie p sr les sméiîorarions , avoit un degré de
rrrrH-té-, fepérkrrr à cehii des béliers du Rouf-
bHoq dont elle a tiré font origine-, car il a ent-
pfové^des bélkrs du RouÉRôn pour rendre Tes
faines pins fines. La laine fiiperfine avoit un
"desré de fmeiïé an - défions de la laine la
plus due & an — défias de la laine la moins
fine de FEfcunaL M. Danbenton conclut de
les expériences qn’avec du foin ôn peut per-
'fetâfGnner tonte efipèce de troupeau, fan-, dé-
peufe même. î l forai de eboifir & de ne garder
pour béliers , que ceux des agneaux mâles,
dont fa laine efl fa pins fine & la plus adondanfé.
On avancera l’amélioration fi , an lieu de choisir
dans fou troupeau, on achète des béliers dans
îes pays, où l’on eftjxtr qu’il y eu a à belle
laize. Enfin, en parviendra au dernier degré de
pêrfbélîon, toîfqu'on lireni tlël liélkft de a
vlnecâ où ils oui la iuino nèHlnr L@l fdiîiiM I
îles tliwplès ('ultlvatems ne le vu penneurom
les trais d'une lu'ciuillilon pcviyliddnihl@ hux mvt
étrangers è» mémo dans les pnyndâ V raine pioj,
gués de ceux qu'ils hahitcni, Müts une ftdbiirci
leur cil offerte pRC lus gens nil'éa, qui » p i |jfL
& par Hiuouv pour l utilité publique, oui (air vq«
niv des béliers d’Angleterre , (VF.fpfljna un |||
Provinces méridionales de I ihiuv. Les eulfiva.
tours *élésCx Ibigneux e»v feront aecviéilljsà iroii»
veront chez, eux des facilités pour uuicliurer leurt
troupeaux*
Suivant un Journal économique, l'éducation
des moutons > a gagné infiniment dans la Saxo
électorale, depuis 1 année 1768, où l’on intro*
duifit en Saxe huit cens moutons d’Llpagno ; co
fut une année après l établUVement de M.Daii*
benton en Bourgogne. La Saxe fit venir' avec
ces moutons des bergers Efpagnols, & mémo
des chiens pour leur garde •, il s’y établit une
école de bergers où l’on forma des fujets. Par
ce moyen on e(l parvenu fuccoflïvement it per*
tèéHonnerf éducation des moutons dans cet
torat, de forte qu’aéluellement, le ftein de laine,
du poids de vingt-deux livres , eu payé quatorze
& feize thalers. Le nombre des moutons'
dans la Saxe électorale, a monté, en 1787, à ini
million cinq ccnt foixante-quatre mille trois cent
quarante-lix. Extrait du Mercure de France, K
50 , 13 Décembre 1788.
M. Macarre rapporte qu’on a importé plu*
fieurs fois en Rullie, des moutons de race,An-
gloife & E f p a g n o le , & qu’on a toujours obfer|
qu’ils avoient d é g én é ré qu’on a renoncé l
cette amélioration. 11 faudrait favoir commeil
les effais ont été faits & dans quelle partie de
la Rullie. Si c’efl dans la partie froide, comme
les Bêtes à laine ' y font dans des bergeries i
peine éclofes & couvertes , & par conféquenl
-expofées à la neige & à la rigueur du froid, 3
eft facile à concevoir qu’elles n’aient pas réufli;
car il eft un terme à tout. Des moutons m
pagne peuvent réuflir en pays tempérés & mên«
froids & ne pas réuflir dans les climats glacials,
fur-tout fi l’on ne prend aucune précaution
M. Aftroëmer a introduit, en Suède, des races
de Bêtes à laine Angioifes & Efpagnolês, qmJ
fubfiftent encore & n’ont point dégénéré. J*
ne doute pas qu’il n’ait pris les précautions cofr
venables.
Multiplication des Bêtes a laine.
.On n’imaginer oit pas qu’il, y a des pays o'j
fermiers mettent en queflion de favoir sil L
eft avantageux ou non d’élever des agneaux--^
queflion clans les ali fiées où le grain cfi cn£,
dliiiii Ifiü pflys ) OÙ oi? u’m pour lç« nourrir d’a u -
K lyifotircc (Mie la grange, inb puro'u déridée
HgmlVâh^ent. Il) n’y a pour cela qu'à calculer
fc (fii'il en coùle de |ràni ; les firefib, qui por
tant (les ngticaux, doivent être rni^ux nourrit#
bcihIiiih la gcfiarioii 8/ rallaifimienf 5 kg agneaux
fiix-mênies, <|uefi|iie imis après leur namuncc,
qui bd'oin do grains nonr prendre de l’accruif-
a ,neuf. Mais ce ri'cfl pas une queflion dans
les pays de pft lu rages abondans, parce que fl la
rigueur de l'Iiiver empêche les animaux de trou-
vt'i (iud(|iie cliofe aux champs . on a Coin de
Efcrver pour cette faifon doit fourrages fécliés
ou des Ibtiilfiiges confervés*
1 L'ufiigc de la Sologne efl de ne rien donner
pu de ne donner que peu de chofe aux Bêtes
àjlainc en Hiver A la bergerie ; on les fait forrir tous
les jours’, on les mène dans les bruyères & dans
lés (»encts, dont on fecoue les branches pour
en taire tomber fil neige. Les agneaux, qui naî(-
fçm dans cette faifon , ou peu de tems après,
avant déjà pâti dans Je fein de leurs mères, ne
trouvent prefquc point de lait dans leurs ma-
nielles. Aufli font-ils foibles & languiffans &
en périt-il beaucoup au Printems ou en Eté.
ffl'Bcaucôup de fermiers de différentes provinces,
flir-tout quand les fourrages font rares & les
grains chers, préfèrent decompofer leurs trou-
waux feulement de moutons; s’ils entretiennent
dis brebis, ils ne mettent point de béliers parmi
éllcs, afin de ne point élever des agneaux qui coûtent
beaucoup ; mais yes cas font extraordinaires;
la plupart des propriétaires de'Bêtes à laine, font
rapporter leurs brebis tous les ans. J’expoferai
ua tout ce qui a rapport à la reproduction &
afi amélioration de Fefpèce.
Choix des Béliers.
■ « Un bon bélier doit avoir la tète groffe , le
fiez camus, les nafeaux courts & étroits, le
ïfn t large , élevé & arrondi, les. yeux noirs ,
^wids & vifs, les oreilles grandes & couvertes de
®ne, 1 encolure large, le corps élevé , gros &
» é , le rable large, le ventre grand , les
fticules gros & i; la queue longue , dans les
pays ou on ne la coupe pas. On doit le choifir
11 > couvert de bonne laine & en abondance
P f tout le corps. » •
M 7 j ^es fermes, où on fait faillir les bé-
deux ans ^ même dans i’année de leur
aQce ; pn a jiii 5 yu d lfeeuuileemmeenntt 1l ’aatttteennttiioonn ddee nnee
cio r q oe es n,e ;llellrs & d.en laiffer mi les
Mipn |ln.P u? gran<l nombre, que fi c’étoit des
la 3on3°mS )eu5es- bergers prétendent que
ntienx r * en- f0nt P*us v*fè > qn’on 1,6s vend
dit fil .£ et;e. K ée “ "traire à tout ce qui eft
l’efDilr a ° !'Ct ’ ® fortement imprimée dans
■ ^1en.-c ul,tbuerat.u cT°a»nPt dJeJ . cultivateurs, que je
vnmhoh qu'm» e» fi. I i ; car <m . fl g ln t-
ralenieur per/utuié qu'en e n lt d /m r ii U-a b^Uvri
aufli jeune-, ,,n les énçfve Ht tm’on ijV., r.V
»cm que de Mille, pri/du/dion; Il vm m km
tUS à Wa k ire fa tlr /it/à éf-ux '< ri
.mis ans, fil, efiamse mnà , ih , / L pas „ L
'le l.ret/is a Imllir, ih p*uvem (,;n ;t foCw i
lin ans ou fijp. ans, fclon leur “
Un bon bélier pewf fùffirea loi/».,.. ),rftfa
Il ne fau t lui donner m s âmm à m im e U *
ns ;le-, klpaznoh Ion i a -peu fi,/» sut » * ,
nrc de vingt f) ymgP-çmq pour vr -
s'il efl vigoureux <k dum h iorce ê t It-zt Û
en couvre vlus qm s’il eft vieux i af&üib’Qm
croit rjuc, dam ï k payj m m tm m % é ê iià m
on doit mettre un plm grand n^rtdyrt de bV lier« dam un t r o u p e t t o , y r a jC e tn lA s ijlc ro cm parce
qu’ib atteignent & iokntw vlvi
les femelle*. v ^
Quand on no veut point svo.r c ’agnesiur 00;•$
ou tacheté*, on évite de donner aux brebis des
béliers, qui aient quelque tache noire fer >
corps & f u r - to u r i la face.
L a p lu p a r t des b é lie rs f o n t c o rn u s ; o n e a
tro u v e aufli q u i n ’o n t pas d e c o rn e s, M . D a u -
b e n to n c o n flâ lle d e p r é f é r e r c e u x - c i p a rc e
q u ’ils tie n n e n t m o in s d e p la c e au razeBer. O a
a d ’ailleu rs m o in s à crzmârt auilî n e b k f îe n t
des h om m e s ; c a r ils f o n t q u e lq iie fo h fi h a rd is
q u ’o n e n a vu les a tta q u e r ‘ an m om e n t oc. ils
c o u v ro îe n t des femelles- L e s b é ü m c o rn u s p e u v
e n t faire d u m a l a u x b reb is pleines. I is f e hzitent
entre eux &. Cfpe pnnrfûT.r . Iss coups icniM
jufqu’â faigner de la tété. On w«c
ques-nns meurent dans leurs combats vu de#
fuites de leurs combats ; un autre inconréîdent
des béliers cornus, c’eft qu’ils font des agneaux
à tête groffe, qui peut incommoder k mère
au paflage.
La préférence eft cependant donnée aux béliers
cornus, lorfqu’on en. obiâsé de k s meure
dans des parcs entourés de - k s cornes les
empêchent de pafter au travers & de perdre
leur laine..
On croit que les hëüere cornus font pins
ardents & plus propres à la fëcoBfteâon. Je
ne fais fi celte opinion eft fondée ; on s'en peut
juger qu'en comparant b fécondité d'un troupeau
, dont tons les béliers lotit cornus &
d’un troupeau, dont tous k s bé&as font ikn*
cornes ; car on en jugeroir m?l, fi 00 en Tu^eok
parce qui fe paffe dans un troupeau , cm £ de#
béliers cornus S: des bciiers fans corner Les
béliers Cornus , étant armes , S: fentaîK rocs leurs
a\ an tre s , ocaïTcnt ceux qru n om pcimt de
Cornes ; ce qui ne prouverok pas qu'fis for,:
plus ardens.
Pour arrêter îes combats des feélïcïs . os noie
D d