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B. Bry hypnoïde fafciculé*
Br y u m hypnoides fafc icu lar e.
B. Br y hypnoïde barbu.
B r y um hypnoides barbatum.
D. Bry hypnoïde blanchâtre.
Br y u m hypnoides canefcens. fur les pierres &
dans les lieux fablonneux.
Bry verticillé.
B r y u m verticillatum. L. fur les côfes des
Collines.
25. Br y d’Eté.
B r y u m oeflivum. L dans les marais.
26. Bry à longs pédicules.
B r y u m trichodes. La M. Diét.
A. Bry doré à longs pédicules.
B r y u m trichodes aure14.n1.
B. Br y à longs pédicules fans tiges.
Bryum trichodes craulon.
C. Br y à longs' pédicules & à capfules ob-
longues.
B r y u m tr ichodes, capjulis oblongis.
B r y u m Celjii. L. de la Suède, l’Allemagne, la
Suilfe, &c.
27. Br y à feuilles-recourbées..
B r y u m fquarrofum. L. dans les marais dé
l’Europe feptentrionale.
*** Urnes penchées ou pendantes.
28. Bry argenté.
B r y u m argcnteum. L.
B. Br y argenté-pendant.
B r y u m argcnteum pendulum. fur les murailles
& fur les pierres.
29. Br y couffinet.
B ryum pulvinaium, L. fur les murailles & fur
les pierres.
30. Br y des gafops.
B r y u m cefpiticum, L. dans les lieux frais &
&fur les murs.
31. Bry rougeâtre.
B r y u m carneum. L. dans les lieux frais &
argiileux.
32. Br y à tiges Amples.
33. Br y des Alpes.
B r y u m dlpinum, L. fur les rochers couverts
jJ’un peu de terre. ( M. D a u p h i n o t . )
e BRIONE. Br y o n i a . L.
Genre de plantes de là famille des Cucur-f
bitacées, dont les efpèces font répandues fous1
tous les climats : elles font toutes grimpantes
& garnies de vrilles..Les fleurs font unifexuelles,.
mais naiffent ordinairement fur le même pied,
& les fleurs des deux fexes ne diffèrent point
pour la forme extérieure. Le fruit eft une baie!
ronde ou ovale, qui renferrne 3 ou 4 fçmences. I
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' Les fleurs mâles contiennent trois étamin«
deux portent des anthères géminées. 1
! Efpèces.
1. Bryone commune.
B r y o n ia alba. L. 2£ dans les haies del'R
rope.
B. Variété à baies noires de l’AliemagJ
2. Bryone palmée.
B r y o n ia palmata L. y f de T Ifie de Cei
3. Bryone à grandes fleurs.
Br yo n ia grandis. L. de l’Inde.
4. Bryone de Madras.
C u cum is maderafpaianus. L. de Malabar.
5. Bryone à feuilles en coeur.
B r y o n ia cordifolia. L. de l’Ifle de Ceyl
6. Bryone-ampîexicaule.
B r io n i a amplexicaulis. La M. de l’Inde.
7. Bryone laciniée.
B r y o v a laciniofa. L. Qf de l’Ifle de Ce]
8. Bryone hériffée.
B r y o n ia fcabrella. La M. de l’Inde.
9. Bryone d’Afrique.
B r y o n ia Africana. L. ^ de l’Afrique.
10. Bryone naine.
B r y o n ia nana. La M. ^ de l’Afrique.
11. Bryone d’Abyffmie.
B r y o n ia AbiJJinica. Qf de l’Afrique.
12. Bryone de Crête.
B r y o n ia Cretica. L. de l’Ifle de Candie.
13. Bryone d’Amérique.
B r y o n ia Americana. La M. des Antilles.
14. Bryone à feuilles de figuier.
B r y o n ia ficifolia. La M. des environs
Buenos-Ayres.
1. Bryone commune. On nomme très-i
proprement cette. plante Bryone blanchi dai
l’Encyclopédie Botanique, d’après les ancii
Botaniftes, qui la diftinguoient, par cette épithr
du Tamier qu’ils nommpient Bryone noin
caufe du vert foncé des feuilles. La Bryonecot
mune n’ayant rien de blanc, cette dénoiainatij
efl faulfe.
La racine de cette Bryone efl groffe & charn
il en fort tous les ans des tiges qui montent,]
grimpant, à la hauteur de cinq à dix pieds. uj
que feuille eft accompagnée d’une vrillefimM
qui lui fert à s’accrocher., & à l’ai (Telle des fl
périeures, naiffent les fleurs difpofés en boira
les femelles font prefque feflîles, & les m|
font portées par des pédoncules. Les bayes.w|
rondes, & pleines d’un fuc vifqüeux, d|
odeur naufeufe : en mûriffant, elles fe cok
de rouge, après avoir offert toutes les nuancj
du jaune; Les Botaniftes parlent d’une Brj
à fruits noirs, qu’on regarde comme une v?.
de cette éfpèce , comme elle eft peu
quoiqu originaire de l’Allemagne j on fle
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— .„»oncer : cependant la couleur des fruits
"lesefpèces fauvages eft affez conftante, pour
wnréfuiner des différences, qu’un examen
mïtentif pourra faire connoître. g
E? La racine de Bryone contient beau-
Æàe parties amylacées, qu’on pourroit ex-
■ 00ur faire de l’amidon,' & même pour
fermer une cfpèce de caffave. Plufieurs Natu-
lesl’ont comparée à celles de Manioc, dont
iualités vénéneufes ne réfident que dans les
f & qui forment, après quelques préparais
unc nourriture faine & fubftantielle. M.
iand de l’Académie des Sciences, & M.
Inentier, ont conftaté, par des expériences,
Qualités nutritives de la racine de Bryone.
Bferverai 'à ce fujet que la Bryone fauvage
Tuffiroit pas pour occuper des moulins, puif-
»ne fois arrachée dans un lieu, elle n’y relit
qu’après plufieurs années, & qu’il feroit
■ le de s’occuper d’une culture auffi défagréaaufli
longue, tandis que nous trouvons,
le s plantes céréales, les mêmes principes avec
Jns ÿinconvéniens. Les Caraïbes n’auroient
mais cultivé le manioc, s’ils avoient connu les
L es céréales, lorfqu’ils ont commencé leur
inculture. On ne pourroit jamais priver la
lone de fon odeur nauféabonde, & il faudroit
Riper deux années la terre pour une récolte
Irieure à celle que le bled ou les pommes de R nous donnent dans le cours d’un Eté.
lulture. La Bryone n’eft cultivée que dans les
Kns de Botanique, où il eft bien plus court
Iranfplanter de la campagne une racine qui
^Jurera dix ans & plus, plutôt que de l’élever
■ raine, méthode longue, & que la facilité de,
"^procurer des individus fauvages rendroit inu-
Mâts on peut avoir intérêt à multiplier de.
unes des variétés moins communes, il faut
jiquer les moyens qui m’ont réufli. La graine
Et été féparée de la pulpe-“des bayes, par
■ lotions réitérées-, on les féme dans un vafe
Ki d’une terre humide, que l’on tient à l’om-
■ Dans le cours de l’année, les jeunes plantes
Hit & pouffent quelques tiges qui périffent
■ approches de l’Hiver. Au Printems, il fort
■ ouvelles tiges qui font plus fortes , & donnent
[fleurs ; depuis ce moment elle n’exige aucuns
!$• J’ai eu occafion de cultiver la Bryone,
Ifuite de quelques expériences où j’ai effayë
Rfuccès de produire des mulets , en fécon-
THes Coneombres & les Bryones l’ un par
J r es Bryones des Indes font encore peu con-
■ des douze efpèces que M. Lamarck décrit;
■ jen a que cinq cultivées au Jardin des Plantes,
I fe ii' ]e^eS 1* 11 11® Tons les n.*s 3, 7 , 9,
R h
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les autres font établies fur les figures
'Options qu’ont publié les Naturaüftes
One palmée. Ses feuilles , difem les
_ |3geurs*
P Bb.y
Auteurs, font divifôes en cinq lobes lancéolées,
les baies font globuleufes, jaunes &.un peu
groffes. Ces indications ne font pas fuflifantes.
Cette plante devroir être cultivée'-comme les
autres plantes du même pays ; elle eft vivace.
| 3- B r y o n e à grandes fleurs. Cette plante a
bien changé dans nos Jardins d’Europe, où elle
porte des fleurs fur des tiges grêles, tandis que
dans fon pays natal, fa tige a fou vent un pied
de diamètre, & ne porte des fleurs que fur les
dernières branches.
Les tiges, dans les Jardins, font glabres &
grimpantes, les feuilles en coeur, glabres, angu-
leufes fur leurs contours,' à-peu-près comme
celles de la patate. Leur pétiole porte quelques
glandes concaves. Les fleurs,, font companulées, r
d’un blanc faîe & folitaire à l’aifîelle des feuilles. ’
Le fruit eft alo-ngé. & de couleur rouge.
Au rapport de Rumphe, cette Bryone croit
avec une rapidité furprenante & couvre les plus -
grands arbres, au point qu’on ne voit plusieurs
feuilles. Les.tiges acquièrent un pied de diamètre,
elles font anguleufes, & comme formées
par la réunion de plufieurs t’ges particulièresz '
leur partie inférieure, ainfi que leurs principales
branches, ne portent aucunes feuilles; ce . qui
leur donne l’apparence de cordes. On multiplie
cette plante dans les haies., à caufe de fes ufages.
Les jeunes feuilles & les fleurs-forment un affez;
bon légume, quoique d’un goût un peu fade.
On dit que toutes les parties de la plante font
un fpécinque dans la petite vérole & dans les
fièvres chaudes.,
Culture. Cette Bryone doit être confervée dans
la ferre pendant l’Hiver & pendant fa jeuneffe;
mais on peut la mettre à l ’air .pendant l’Eté.
Les graines doivent être femées au Printems dans
des pots pleins d’une terre légère & plongés
dans une couche à tan ; il eft néceffaire de
leur donner des arrofemens fréquens, & de
l’ombre julqu’à ce qu’elles aient pris racine.
Lorfque les jeunes plantes peuvent le fupporter,
on les; tranlplante dans des pots qui changent
fucceflivement de grandeur, à mefnre que la
plante fe développe. Il eft néceffaire de diipofer
les tiges lorfqu’elles grimpent, de manière que
le Soleil & l ’air les frappent le’plus poflible.
.4. Bryone de Madras. Linné l’avoit claffée
dans le genre des Concombres; la racine de cette
plante, dit Rhëede, trace au loin à la furface
de la terre ; elle eft couverte d’une écorce brune;
l’Intérieur eft vert -& d’une faveur très-amére.
Les tiges font grêles, anguleufes, & portent des
feuilles triangulaires, partagées par une côte d’où
fortent deux nervures principales qui s’étendent
parallèlement jufqu’à l’extrémité ; elles-font couvertes
de quelques poils roides; leur faveur eft
très-amère. Les fleurs font petites, difpofées en
bouquet à l’àiffelle des feuilles. Les fruits font
ïoudsj glabres, leur peau eft d uo roug« de coraîlj