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l i t
4 V * B U L
L a e tA TA falvifolia. L.
Efpèces moins connues
B u d ie ia virgata. L. Fil.
B udeeia. incompta. L . F i l . .
Les deux premières efpèces de Bulèjes font
des arbriffeaux qui s’élèvent jufqu’à dix pieds
dans leurs pays natal ; mais ils ont rarement
plus de quatre ou cinq pieds dam nos ferres.
Leurs feuilles font grandes, cotonneufes, un
peu femblabiés,dit Sloane, à celles de la Molêne.
Les .fleurs font en panicules ou épis jaunes, dans
la première efpèce, & blanches dans la fécondé.
Culture. On multiplie les Bulèjes de graines,.
de marcottes, & même de boutures. Comme
.. les graines avortent fréquemment en Europe,
on les tire du pays natal ; on doit avoir la précaution
de les conferver dans leurs capfules ; fé-
parées elles perdent beaucoup plutôt leur faculté
germinative. Dès qu’on les a reçues, on
doit les femer dans des petits pots pleins d’une
terre légère, mais fubflancielle, avec la précau-
. tion de. couvrir à peine les femences • leur pe-
titeffe exceflive exige ce foin, fans lequel elles
pourriroient en terre, au lieu de germer. On doit
enterrerces pots dans la tannée dune ferre tiède,
& les arrofer modérément pendant les premiers
fours, ayant foin auffi de ne pas jetter l’eau avec
trop de force, car elle entraîneroit les graines
& dérruiroit les femis. Cette précaution efl in-
difpenfable pour les graines menues en général,
qui, devant être à peine recouverte, fouffriroient
de ce déplacement caufé par un choc trop violent
de l ’eau, car les arrofemens trop violens
imitent ces grandes averfes d’Eté -, ils battent la
terre.
Au bout d’un mois ou fix femaines, les graines
de Bulège germent, mais elles' ne font fouvent
en état d’être repiquées que vers l’Automne ,
les premiers momens de la plupart des plantes
claffées dans la famille des Gantiers étant d’une
extrême lenteur. Pendant ces premiers momens,
il efl néceflaire de les éclaircir lorfqu’ils fe gênent
mutuellement, & de leur donner quelques far-
clages, fur-tout avant de les arrofer.
Lorfqu’ils font en état d’être tranfplantés, on»
les fépare avec foin, pour ne pas endommager:
leurs racines, & on les met féparément dans des;
petits pots, pleins dune terre femblable à celle
du fémis •-.- pendant les premiers jours, il efl néceflaire
que la tannée où en plonge ces* pots foie
couverte , & l’on arrofera fréquemment les pots.
*LEçé fui vaut,, on doit les* mettre dans des' pots
plus grands & répéter ce changement, anfli fou-
vent que l’on appereevra que la plante fera
gênée.' - ^ . .
Les Bulèjes obtenus de femis *e commencent
« fleurir que la quatrième année, & durent affez
B U L
long-tems, lorfqu’on a foin de les garantir J
froid, fans néanmoins les expofer à un e t *i
forte chaleur pendant l’Eté ; il efl effenriel,
renouveller l’air auffi fouvent qu’il efl poflibll
alors les arrofemens doivent être fréquens J i l
l’Hiver ils doivent être plus rares. * g
La multiplication de boutures & de marcotte!
efl plus expéditive ; la faifon la plus convenable! efl le Printems, fur des branches de deux J
quatre ans -, une fois enracinées, elles exigentlll
mêmes précautions que les jeûnes plants. I
V f âge. Ces deux Bulèjes ne font cultivé!
que dans les jardins de Botanique & dans cetil
des amateurs dès plantes exotiques ; ils répanl
dent de l’agrément dans les ferres, par la beau!
de leur feuillage plus encore que par leurs fleur!
Le Bulèje, n.° $, exifle depuis peu dannéj
dans les jardins de l’Europe, nous le devons!
M. Dombey. C’cft un arbriffeau qui a beaucoj
d’analogie avec le Cephalante fur-tout pour IJ
difpofition de fes fleurs. *
Culture. Elle diffère peu de celle des Bu!ègv
précédens, à l ’exception qu’il fupporte le plein]
air pendant une partie de l’année, & quel!
chaleur de l’orangerie lui fuffit pendant 1’Hiveif
Dans peu d’années, il fera affez acclimaté pou]
décorer nos bofquets, & certainement ilproduiil
un effet agréable dans les lieux humides, anal
logues à fa pofition naturelle. Son odeur, qù|
efl affez fuave, ajoutera à la beauté de fes for!
mes & de fon feuillage.
Les Bulèges, n.os 4 & 5, n’ont pas encoil
été cultivés en Europe, ainfi nous nous■ ablîienf
tirons d’en parler; il efl probable qu’ils exige!
roient les mêmes attentions que les deux pre!
mières efpèces. Le Bulèje, n.° 6 , efl plus connui
dans les jardins fous fon nom de Cantm, &|
comme fa culture efl la même qu’exigent ce]
plantes, la même à-peu-près que celle despre]
mières efpèces, il en inutile de la répéter. Job]
ferverai feulement que ce Bulège aoure très]
bien fes graines en Europe; cependant on prêter]
de le multiplier de bouture.. ( M l R*ymes..%
BULLEE. On donne ce nom aux feuill!
dont la face Supérieure efl couverte naturel]
lement de boffelures qui correfpondent à déjà
cavités dans la face fupérieure : des fauges, des!
choux & des Bafilics en offrent des exemples re]
marquable».
Il arrive fouvent que des feuilles, fur-tou]
celles des arbres fruitiers, font brûlées accidentel!
lement par la piquure des infeéles ; mais ce]
une circonflance accidentelle, au lieu que '1
bullatiçn des feuilles efl une conform ation 1
ces efpèeesi Ce mot n’efl ufité qu’en Botanique]
( M . È e -x n i e .r . ); . , J
BULLO. Les Nègres de la Gambra donne]
ce nom à une èfpèee de bière qu’ils préparent j
avec leurs céréales : on ne dit rien fur fa !PjB
p a ra tionm a is on obferve feulement qu
s m p
I L pas de garde. Hift. gin. des Voy. T, I I I .
|JL{ BièJl* { M . R e y n i e r . )j
BUMALDE, B u m a l d a .
■ Genre de plantes, dont l’analogie n’efl pas
Ticore bien déterminée, compofé jufqu’à préfent
bne feulé efpèce, découverte parThunberg,
^ les montagnes du Japon. N'ayant pas été
Iportée en Europe, une fimplc notice fuffit.
Efpèce.
ï. Bumalde trifoliée.
Wumaida trifoliata. Thumb. Tjdcs montagnes
[Japon. - - . . t
fC’eft un petit arbufle rameux, touffu ,, divife
Traîneaux filiformes, dont les feuilles font
Ipofées compofées de trois folioles ovales. Les
*urs font dilpofées en grappes à l’extrémité des
iiications.
[Cet arbufle n’ayant jamais été cultivé, nous
torons les foins qu’il peut exiger, mais fon ana-i
jie d’origine avec le Ginkgo biloba L. nous fait
Kfumer qu’il s’acclimateroit fans peine, Voye\
iïGO. ( M R e y n i e r . )
ÎUNDER, Mefure de terre d’Anvers de Lou-
Bn. Dans les Pays-Bas le Bunder cft de 400
erches quarrées, ou de 408 roedes quarrés, qui
lient 3457 toifes. Foyq. A r p e n t . (M . l'Abbé
Jessizr. )
IBUNIAS. Quelques perfonnes ont adopté ce
fe latin du genre des érucages, & l’emploient
p françdis. -Koye^; Erucage. {M . R e y n ie r .')
TBUPARITI , on a donné ce nom au Sttr-
platanifolia. L. Fil. fuppl. Voye\[• Stercu-
Ur à feuilles de Platane. {M. T h ou in . )
BUPHTALME , B v e h t a l m u m .
|®cnre de plantes de la famille des fleurs com-
wées& voifin des Verbefines : il efl compofé
: plantes vivaces & de petits arbriffeaux ra—
üx terminés par des fleurs radiées & foli—
| res dans prefque toutes les efpèces.. Les feuil-
]font entières ou légèrement dentées dans
!* les Buphtalmes connus. £
Efpèces & Variétést
* Calice , nud.
Lr Buphtalme, à- feuilles“ de Lychnis..
f rutefbcns‘ L. ï) des Antilles
■ «s la Virginie.
j. 1. Bu ph t a lm e du Pérou.
k t a l u ii m Pcruviamim Lam. T) du Pérou,
fc r . ÏUPHTiLME ^ feuilles de Lanreole.
■ ieî arborejcais L. Ij des Ber-
I “ l’Amérique méridionale.
B U P
4- B u ph t a lm e rampant.
411.
BvPUTjtzMi/M reçois. L. de l’Amérique méridionale.
5. Buphtalme d’Afrique.
B v iu t a im v m durum L. I, du Cap de
Bonne-Efpérance.
6. Buphtalme foyeqx.
VurHTAiMUM fcricaim. L. fil. ï> de l’Ifie de
Ténérife.,
7. BîtJPHTALME à feuille de Pétafite. ;
B u pXTALMVMfpcciofiJJimum L. % des montagnes
du département de l’Ain enFrance.
8. Buphtalme hélianthoïde.
B v ph t a zm vm hclïantlm.idct L. % de l'Amérique
méridionale. ”
9 . Buphtalme à grandes fleurs.
B v ph ta zm vm grandifiorum, L. des montagnes
du midi de L’Europe. .
10. Buphtalme à feuilles de Saule.
B v ph ta zm vm falicifolium, L. % de l’Europe
& de l’Afie tempérée. ~
* * Calice feuille'.
11. B uphtalme épineux.
B v th ta zm vm fpinofum. L. @ Sur le bord
dés champs du Midi de l'Europe.
i l . B uphtalme aquatique.
B v ph ta zm vm aquaticum. L. © Prés des
eaux dopces dans l’Europe méridionale.
. 13. BÛPHTALipE maridmè'.
B.v ph ta zm vm maritimum. L. Des lieux maritimes
du Midi de la France.
Efpèce moins connue.
B v ph ta zm vm fo liii cohjugatis flore nude
notante. Hall. Hift. N.° 119.
Les deux premières* ëlp'ece’s doutent rarement!
leurs graines dans notre climat; la manière de
lés multiplier la plus généralement ufitée efl au
moyen de boutures-. ' Lorfqu'on a des graines
foit.'du pays natal ou de récolté faite dans les
ferres,. ce:quiéft très-rare, otf les-fente au Printems.
ou même l'ur—le-champ lorfqu’on les reçoit
de l’Etranger, dans des petits pots pleines d’une,
' terre'légèremttis fubftantielle, que l’on place
fur-le - champ dans une tannée tiède ou feulement
fous les,'-chaflis 1 >d une > couche . ordinaire,
Dè-ÿquelles graines ont germé ,.ce quiarrive dans
l'efpape- d’-uu mois! au plus , on a foin de- les
arrofer peu à-la-fois, mais, fouvent,. crainte:de
ries pourrir & ondes débarafle autant que pof—
flble des mauvaifes herbes qui ont pu croître
dans, ces pots. Les jeunes plantes prennent d’abord
un açcroilTement affez lent, comme le
plus grand nombre des. plantes de cette famille;
mais, dès que la troifièlfie feuille commence à
pointer , la plante croît avec plus de vîteffe -,
c efl alors qu il efl néceflaire d’éclaircir les pieds
qui croiffefit trop doucement. Il efl rare que. les
plantes levées trop jeunes réufliffent dans la tranfc