
a-ffure qu’elle s’élève jufqu’à la.-hauteur de huit
ou dix pieds. Cette tige acquiert,.en quatre ou
cinq années, la groffeur du bras. .Elle fe . divife
vers la moitié de. fa hauteur, en quatre pu
cinq branches , dont chacune fe divile dé même
en quatre ou cinq rameaux, qui fe partagent
aufli en un pareil nombre d’autres rameaux,.
lefquels, éprouvent encore une pareille division.
Cette plante fleurit en A o û t , Septembre
& Oétobre, dans le climat de Paris : niais elle
n’y produit pas de bonnes femen.ee«.. Elle, ne
commence à fleurir ordinairement que. vers la
cinquième ou fixième année de fon âge. Les
feuilles de cette plante ont la même faveur que
la Pajfepicrre ou Bac île , nommée »par Lin-
Ⱦus Chrithmum maritimum.
Milfer. affure qu’en creufant la terre à une
grande profondeur, dans quelques endroits de
l’Angleterre, on a trouvé.des pierres fur le f-
quelles cette plante étoit empreinte.
4. C acàlie ficoide. M. la Marck la définit,"
en latin, Cacalie à tige frutefeente; à feuilles'
«n fer de lance, comprimées latéralement, un
peu courbées- en faucilles, charnues & glauques.
La forme des feuilles de cette plante grafle, dont
les plus grandes ont deux pouces & demi de
longueur, lui donne un port approchant de
celiri de plufieurs efpèces de ficoïdes. C’eft de
cette particularité qu’elle tire fon nom. Ses feuilles
fùpérieures font couvertes d’un nuage fem-
blable à celui qu’on obferve fur la peau des
prunes, & ; qu’on nomme vulgairement la fleur
de ces fruits. Ce nuage fort remarquable efl
d’une belle couleur glauque, qui rend le port
de cette plante encore pliisTaillant, & lui donne
un afpéét fort-' agréable; Les.fleurs : font d’une
belle Couleur blanche jaunâtre. Cette plante
s’élève en Europe, à cinq ou:fixpieds de hauteur.
Commelin la qualifie d’arborefeente. Lorf-
qu’on rompt les feuilles- de oette plante, elles
répandent une forte odeur de térébenthine. Lorf-
que ces feuilles commencent à fe flétrir, elles
répandent une odeur aromatique, qui approche-
beaucoup de celle du houblon. Elle fleurit ordinairement
en Automne-, mais le teins de fa
floraifori n’eft pas toujours le même. Ses femences
ne mûriflent pas dans le climat de Paris.
5. Cacàlie remparite. M. la Marck la définit,
en latin-, Cacalie à tige frutefeeme; à feuilles
charnues ’glauques, en forme de demi-cylindre,
donr le côté applani efl le fupérieur, &
efl un peu creufé en canal. Le port de cette plante
grafle reffembîe beaucoup à celui de la précédente,
excepté qu’elle s’élève une fois moins.
Les feuilles de fa fômnité de fes rameaux font
suffi couvertes du même nuage glauque. Sa racine
efl rempante.
<£. Cacalie à feuilles en coin. Linnæus la
définit ; Cacalie à tige frutefeente, à feuilles
1 cunéiformes, charnues. C’eft une petite pi j
grafle qui a deux ou trois pouces de haute 1
7. C a c a l ie fous-ligneufe. Linnæus la défi!' !
Cacalie à tige fous-ligneufe, rameufe , à f J !
linéaires, planes & éparfes. C’eft un’ très- 1
arbufte de trois ou quatre pouces de haute« |
dont les feuilles font très-peu charnues. / J
fleurs font pourpres, & il en naît une i I V
tréinité de chaque rameau.
8. C acalie à feuilles cylindriques. M t
Marck la définit, en latin; Cacalie à tige fruJ
tèfcente débile, à feuilles minces cylindrique!
charnues, à aiffelles un peu barbues. Cettl
planre eft d’un verd tendre. Elle fou tient m J
fa tige & fes rameaux, qui font fort grêles. EIH
parvient à la hauteur d’un pied & demi. I
9. C acalie à feuilles roncinées. M. la Mari
la définit, en latin ; Cacalie à tige frûtefeer *
à feuilles .pétiolées, charnues, glauques, u
nés, terminées en hallebarde, & à découpure*
dirigées vers le pétiole. Cette plante grade qt
provient des graines rapportées par le Capitaine1
Cook eft fort belle. Elle eft d’un verd glauque*
fon .feuillage la rapproche des efpèces herbaJ
cées de ce genre. Sa tige parvient à envirol
trois pieds de hauteur. Ses fleurs,; dont les pédoncules
ont fix pouces de longueur ÿ font d’un
blanc rougeâtre.,
10 ; Cacalie à feuilles de Laurier. Linnæusij
définit-r Cacalie frutefeente, glabre, à feuül
pétiolées, . ovales, à trois nervures, obtufésl
très-entières, très-glabres ;. à thirfe terminal j
à calice compofé de quatre feuilles, glabre. i l
calice de cette efpèce & de la fuivame, efl très#
conftamment à quatre feuilles & à quatre fleura
Cet arbrifleau a le port du Laurier. Ses feuille j
font oppofées.
11 . C acaLie à feuilles en coeur. Linnæus^
fils,- fa définit ; Cacalie frutefeente velue; fl
feuilles pétiolées, en coeur, ovées, nerVeiife
aigues, âpres'; à calice compofé de quatrefeuilf
les,-à quatre fleurs, & un peu velu. Les feuill
les font oppofées.
12. C acalie à feuilles cTAfcIépiade. Linnæus,
fils, la définit ; ' Cacalie ffùtîqueufe, cotonneufei
à feuilles pétiolées, ovales, la n c é o lé e s , três-efll
’tières, très-glabres en-deflus , cotônneufes en.
deffous, roulées par tes-bords en-deflbus ; à pîj
n ic u le s terminales. Certe plante a le port d’uni
Afclépiade. Ses pànicules font petites & ferrées
. 1 3 . C acalie appçndiculée. L in n æ u süh, *|
définît; la Cacalie fruiiquewfe, cotonneufe,• |
feuilles en coeur o v a l e s , aigues, angaleufes, coj
to n n e u fe s - en-deflous , d o n t , les pétioles fon;
garnies de folioles en forme d ’appendices.!^
tige de cet arbrifleau eft blanche coton]
n e u f e ,. & les fleurs font jaunes» Il croît
rellement dans les lieux aquatiques, de 1-dk 9
Ténériffe. j
M- la Marck dit que> dans les lieux moBtuevi
même -ïfle, on trouve une .autre plante-
Kj reffcmble à la préfen,te efpèce à bien; des
lards mais qui a la tige glabre St-non an-;
Çleufe.
** Tige herbacée.
[14.Cacàlie Porophylle. Linnæus la définit;
gacalie à tiges herbacées, non rânieüfés; à feuilles*
liiptiqties, • un peir crénelées ; là tige de cette
faute efl très-droite ; fes feuilles font d’un v'érd
i>ncé&parfemé de petites tachés tranfparentes,
|ui les font paroître criblées de trous. C’eft de
(ne particularité que. lui vient fon nom de
/ôropfaylle,■ tiré des mots grecs mpot trou,-&
Lv, feuille.
m. Cacalie à feuilles de Laitron. Linnæus la
[■ finit; Cacalie à tige herbacée, non rameufe ; à
piillesen lyre, dentées, & qui embraflent la tige,
jette herbe a le port & l’afpeèl d’un Laitron
rdinaire ; fes fleurs rougeâtres font en petit'
ombre, & portées fur des pédoncules grêles,
longés & nuds. Elle s’élève à deux pieds de
tuteur. C’eft une plante très-peu touffue,,, dont
| tiges & rameaux purpurins, peu nombreux,
fêles, fort alongésjr ;& qui fe tiennent mal,’!
prtent leurs feuilles fort éloignées1 lés -unés d|és
titres.' Ces feuilles font glauques en-cléflus &
ligeâtres en-deffôus. Rump.h a remarqué que
lire couleur du deffous dés féuiliés eft d’autant
lus foncée que. la plante eft plus expofée au
jleil. La /àveur de cette'plante eft médiocre-
int amère & auflère. Sa racine blanche, alon-
|e & peu fibreufe, a, lorsqu'elle eft féche,
pc odeur âcre & défagréable. Cette plante croît
|turellement en abondance fur le grâvier du
3“ des rivières, en divers' autres lieux humides, :
idans tous les jardins & autres terreins cul-
p des Indes orientales , où elle eft très-
ijiinwne, tant dans toutes les ïfles que fur le
ptinent jufqu’à la Chine. *On l’y trouve en
prprefque toute l’année Elle y eft auffi cultivée
jnnie plante potagère, & comme plante’ éco-
gpqae. Rumph a remarqué que les plantes'
JEcefte efpèce, qui font cultivées, ont lès’
a11 es plus, larges, moins découpées, moins
#nes en-deffous & une faveur plus douce,
plantes^ de cette efpèce, cultivées en Eu-
fleuri fient, fuivant Miller, en Juillet,
leurs feméneek mûriflent en’Septembre. Miller
J6.?116 quelques plantes- de cette 'efpèce
Jduifent des fleurs jaunes. ’
>ai;Cjc^LIE blanchâtre. Linnæus la définit;
l Cee ,àn§e herbacée, à feuilles en fex de
Lj. enr.^es- Cette plante a le port d’une
1: e ai^e ; fa tige eft droite & élevée.
f ; nC,Ac.41« des Indes.. M, la. Mar.ck la dé-
,alln.j| Cacalie à tige herbacée,, lanugi-
r j euillçs prefque deltoïdes, inégalement
dentées,, a longs pétioles, & dont les pédonçule3
fon,t, revêtus de braélées en alêne.
. 1P*. C a c a l i e . à feuilles de verge d’or.
Linnæus la définit; Cacalie à tige herbacée, à
feuilles en fer de lance, dentées; en fe ie , &
Récurrentes. La tige de .cette plante s’élève à
deux ou trois pieds de hauteur, eft droite &
un peu rameufe à fon fommet, lequel porte
les fleurs qui font de couleur de foufre
blanchâtre.
19. Cacalie à feuilles haftées. M. la Marck
la définit, en latin; Cacalie à tige herbacée, à
feuilles en hallebarde, triangulaires au fommet,
pointues,: dentées .en feie ; à fleurs penchées.
Cette plante pouffe quantité de tiges droites,
qui forment un buiffon touffu d’environ quatre
• pieds de hauteur. Son feuillage eft maffif* d’un
■' ver<* foncé. Ses fleurs font blanches & naiffent
, au fommet des tiges.
: 2.0..Cacalie à feuilles,fagittees. Linnæus U
“ définit ; Cacalie à odeur douce; à tige herbacée
à feuilles en^ hallebarde, terminées eu fer d©
; flèche, denticulées, à pétioles feipéricurement
dilatés. Cette plante, qui n’eft peut-être qu’une
variété de la précédente, poufle quantité de
, u§es droites, qui forment un buiffon touffu de.
: quatre ou cinq pieds de hauteur, dont le feuil-:
| lage eft nfaflif & d’un verd foncé. Les fleurs font
! Planches &, viennent au fommet des tiges. Cette
■ plante fleurit en Août & fes femences inûriflèift
en Oèfobre.
2.1. Cacalie à feuilles d’Arroche. Linnæus
la définit ; Cacalie à tige herbacée ; à ; feuilles '
prefque. en coeur, à, finuofités en forme de
dents; dont les calices font à cinq fleurons. C ’eft
une plante peu rameufe, haute de cinq pieds,
fuivant Linnæus. Le deffous des feuilles eft de
couleur glauque; les fleurs font petites, pâles
ou rougeâtres. Cette plante fleurir en Juillet &
Août, & fes femences mûriffeqt en Oétobre.
2.2. Cacalie à feuilles de Pétafite. M. la Marck
• la définit en latin ; Cacalie à feuilles radicales
amples, en coeur arrondi, angulcufes, dentées ;
a feuilles caulines, prefque;en: hallebarde, mu-
mes cl oreillettes à la bafe , & à corymbe lâche,
i Les feuilles de cette plante font vertes en deflus,
blanchâtres & cotonneufes en-deflous. Les feuilles
radicales ont le port de celle de la Pétafite, & ont
près d un pied de diamètre. Les tiges s’élèvent à la
hauteur de trois ou quatre pieds. Les, fleurs
. viennent au fommet des tiges, & font pnrpu—*
rines. Cette, plante croît naturellement dans les
i beux humides, & principalement dans les ravines
; du Mont—d or, clans la ci*» devant, provinc©
d’Auvergne, où M. Lamarck l’a obfervée.
La variété n.° 22 B. diffère en ce que fa tige
eft plus baffe, & que fes fleurs font conglomérées.
.; ‘ *
13. Cacalie cotonneufe. M. la Marck la
définit; Cacalie à feuilles en- coeur, pointues,