'lidhatàda, en arbre, à ;feuilles, ovale$-lafiëëoléès;
à bradées ovales pcrfiflantes, à cafque des corolles
concavev Linnæus. G’eft Teipèc^ la plus
«levée de ce genre., & celle qui inrérefte lq plus
j)nr foij bçau pprr & Ton. afped agréable lorsqu’elle
eft en fleurs'. ‘Elle s’élève à la hauteur
de douze.-& mêmç yquatorze pieds/j Ses feuilles
oppofëesr ont jufqu’à neuf pouces •& plus de
longueur^ fur.,qyatre^pouces de largeur, non
compris le pétiole^ long d’eaiviron jun pouce &
•demi. Ses fiears1;ep épi^rteriniîîaiijx ionfgrandes
& blanches* taql^tées- 4^Jiânçsp'nrpùri0es.-Cette
efpèce flçurit en jAtftiet.. Çlj^ne produit’ pas.^de
femençe$cdans île; climat; de Pâtis*;
2. C Ail w a NT w e à. croche^. Carmantine,^lire
Ecbolium ,_;'.frtttefoeflce,Y;)à -feuiijef ovales-jâRr
cédées, à épis qüadrangulairès, à bradées ovales
ciliées*, à (^fque'des/^eçpjréfléchi. Linnæus.
4Ç’eft un5ârbrifl^aif ranijenx^ui,,. fu jv ani-Mitler,
a dans fon pays natal r une tige forte de dix à
douze pieds dq hapteprri 4est feu,il^es £ op p o fées &
longues;/^ .dnq povi^Si l^rndejUXs^. demi de
largeur. Ges feuilles font inlipidès. Les épis de
fleurs qui tcrmineM-le&vbrgnches^ont très-longs,
& fuivant Linnæus font fertiles'. Les fleurs font
bleuâtres & blanchiffeqç en fe développant ; elles
.fout fans odeur. La racine eft blanchâtre, ^un
peu amère dans fon écorce. Les deux femen-
ces que contieq^Ja: capfde lont inlipidès, &
d’une .-ooujeur r-pufle vpâle. ..Cet arbrrneau croît
‘natûrellemen t dans Dans
le Malabar, les Brames nomment cette efpèce,
Pofcbô,' ’
Layarîété,. B, fediflirigue par fon‘épi de fleurs
qui €fl :plus ‘.court. & par fçs gradées“ qui font
nbtufes &’ plus velues,- La Variéré, C, a. pour
carkélèré difliîj&if. fçà feuilles jplüs, épaiÎTèS, arrondies,
4. la bà%, .& çrefqqêVên- çoeiïrï ‘
' *3. C a.rmanxçnr Ihfundibuliforrive: îCârm’an-
tine £ en forme d’êntouiioir) à feuilles ovales-.
lancéolées, quateruéës.is à -bradées lancéolées,
-ciliées. Linnæus. C’eft un petit arbnfleaiï de deux
ou trois pieds; de tuteur,, dont “le jyçiâfeft blanchâtre..
Sès feuilles ont iufqu’à cinq pouces de
longueur, y compris un pétiole long d’un pouce,
& un pouce & demi ou p!fès de deux pouces
dé largeur |\ elles . ont une faveur un peu âcre
gui approche- de celle du raifort. Les épis de
fleurs font folitaires& nâilfent les uns de l’extrémité
des rameaux, les autres des aiflelles des
feuilles : ils on t jufqu’à deux pouces de longueur,
& font portés chacun für“lin pédoncule qui a
jufqu’à trois pouces de long. Les fleurs font
belles, kur-corolle .efl blanche comme celle de
Toranger*, longitè de quinze lignes, à tube grêle
& à Rmbé largè’ de néuf lignes. Cettè; efpèce
eroît naturellement dans les endroits fablon-
ficnx. DansJa première Encyclopédie, M. Adan-
fon fait mention de cette efpèce fous le nom
X&BPM. -, ' . . ... v' ■ . VA
1 4. Car-mantïne: à fleurs cotTrte5f Cartnanfînç
(Bétoine). frutefeente, à feuilles-ovales-
lancéolées; à bradées ovales, aigues., :yeinëufç$
& colorées.: ; Linnæus. G’eft un* .petit ârbrif—
. fçâu. Les feuilles ont jufqu’à quàtre^pQuces dt.d.eini
de longueur, fur enyiron vingt-une .lignes de lar.
geur. Les |épis;■ Je fleufs naifient de l’extrélniti-
des branches, ont jufqu’à trois pouces & demi
de,longueur. JLes bradées. qui accompagnent, les
fleurs l'ont , blanchâtres i longues de fix lignes.
Les fleurs, ont-fept lignes de -.longueur,! font fans
odeur , blanchâtres, la découpure du milieu de
la lèyi^-Jnféirieure de la corolle ré tant variée de
rougeâtre. Les Brames de la opte de. Malabar,
-1a9.mm.ent cette .plante Davo-Pocso. . u
" 5I C armantine. ( Scorpiorde ) frutescente;
à feuilles v oy aies - lancéolées^ velues.fertiles;i
épis recourbés. Linnæus- 'Suivant Miller, c’èft
.mf ^rbriftê^u à-.rige .fra^Iev de,'.cinq- à-,flxpjeds'
de hauteur. Ses feufttes. j,ont - deuxv 'poiucès :ole
longueur fur un de largeur;.. Les fleurs qaiflem
fur dés.ropis ;qui fortent des;'aiflplleg'des feuilles
& qui font recourbés •envqueue de feorpion. Les
fleurs font larges, & d’un rpuge clair. Les cap fuies
ontrun pouçe de iongueur..,Suivant Miiler,
çetté plante-fleurit dans les. ferres chaudes- d'Europe
pendant l’Eté ; niàis. jçlle y produit rare-?
ment de bonnes femençes... ..
. .• f> CAR^antine 1 ( tachée-;). fnitefcënte ; à
fèdillés Ovales lahcéolëés ' pèintes ; ‘ à corollç
enflée au gofiër. Linnæus. Suivant RumpKius,
cètte efpèç-e très-intérefl'ante, formé ordinairement
un arbrifTeau de cinq ou fix pieds de hauteur.
-LorfqUe cette èfpète vit - longtemps,
elle parvient enfin à la grandeur d’un arbre1
diocre. dont lè;rtr.odc‘ a un pied/de grofl'eur.
Mats es.: plantes .de. cetfcei efpèce 1 vivent rarement
aflejg longTttems pour; âcquériracette grandeur
: Car ellèsu font _ fnjett^ " à {être? artaillid»
pendant les tems chauds pluvieux par un
grand nombre de çhemlïes laides , noires
& velues qui dévorent toutes leurs feuilles.
Cette efpèçe a fès tiges' &. rameaux extrê-
mément. fragifé^ ceuv^fts d’uiie écorce blanchâtre
à .leur fommet. Ses feuiïles'fohf oppcv
fées, ont jufqu’à cinq- pouces d'eifli & môme
quelquefois jufqu’à fept p oüces:'de 'longueur
fur deux pouces & demi à rrois: pouces & demi
de largeur; leur pétiole a une.ou deux' ou trois
lignes de -long; elles font fans dentelures fut
leurs bords, fans .poils, d’un verd foncé vers
le bord; elles font peintes à leur; centre chacune
d’une grande tache éclatante tantôt parfaitement
blanche, tantôt jaunâtre,;qui occupe
la plus grande partie.de la largeur de. la feuille,
s’étend depuis fon pétiole jufqu’à fon fomrnet,
ert diverfement anguleufe, & reflemble, fuivant
Rumphius, à une lame blanche découpée en
forme de flamme, qui feroit collée fur la
feuille. Cette peinture ou panachure de feuille?
• ftotiM
donne à cette plante un afpeôl très«extraprdinaire
& d’une bearné admirable. Suivant Camelli, on
voit quelquefois des rameaux dont toutes les
feuilles font entièrement blanches. A l’extré-
irémité de chaque rameau naît un "bel épi
de fleurs d’un rouge foncé longues d’un pouce,
inodores, auxquelles il ne fuccède jamais aucun
fruit, fuivant Rhéede , Rumphius & Ca-
melli. La variété, B , diffère, i.°-en ce quelle
efi plus grande dans toutes fes« parties. i.° En
ce que la tache grande & brûlante dont fes
feuilles font peintes eft d’un beau rouge pref-
que écarlate. Cette variété, B, a une ïbus-va-
riété dont les feuilles ont une belle tache brune
dans le centre de leur page inférieure, & font
diverfement panachées de verd & de brun fur
leur page fupérieure.
Le- jtàys naturel de cette efpèce, N.° 6, ne
paroît pas certainement connu : Rhéede la croit
originaire de la Chine & de Manille ; il aflure
quec’eft de ces deux pays qu’elle a été tranfportée ,
au Malabar, dans les jardins duquel on la cul- ,
tive & où elle fe plaît en terre fablonneufe. :
Suivant Rumphius, on la trouve dans les ifles
d’Amboine, de Ternate, & dans les autres Ifles
adjacentes; mais on ne la trouve nulle part
fmon cultivée & plantée de mains d’hommes.
Suivant Camelli, on la cultive dans l’ifle de
Manille. La plus commune des variétés de .cette
efpèce efl la variété à taches blanches. Celle à
taches rouges eff rare fuivant Rumphius.
Le nom latin que RumphiuSxdonne à cette
efp è ceq u i fignifie feuille a lame eff, fuivant.
lui, la traduôlion de fon nom, en langage Malais,
Daun Prado, qui lui a été donné parce qu’on a
comparé la belle tache de fes feuilles à une lame
collée fur chacune d’elle, comme j’ai dit; fuivant
Je même, c’eft aufli à cette peinture des feuilles <
qu’elle doit fon nom de Poding : on la nomme à
Amboine, Aylilin & Lilin : La variété à taches
blanches fe nomme à T ernate, Cabi Cabi ; & à Java
Tommoncelle à taches rouges , fe nomme
à Ternate, Lulajo ; & à Java Temman : on
la nomme encore Daun Putri, Dangora, Djurn
Dumung. Selon Rhéede, les Malabarres l’appellent
Tjude Maram; les Brames, Parangïato &
Porvatti - Pou; Folhas du Cobra Bibora ; les
Hotlandois, Maagdenlot. Son nom à Manille
efl Antolang, félon Camelli.
7. Carmantine falicifof-me. Carmantine
(nommée Gendarufla,) frutefeente; à feuilles
lancéolées, très-entières; à épis terminaux lim-r-
ples. Burmann. Suivant Rumphius, c’eft un ar-
briffeau dont la hauteur naturelle eft de quatre
ou cinq pieds. Il pouffe des tiges nombreufes,
Cylindriques, noueufes, qui font lès unes plus
°n moins droites, & les autres couchées fur la
terre dans laquelle elles jettent des racines auj |
Agriculture. Tome II.
«aident des noeuds, de manière qu’en peu de tems,
la plante fë multiplie beaucoup & occupe un
grand efpace de terrein. Ses feuilles, font oppo-
fées, réfîemblent à des feuilles de faule ou de
perficaire, & ont jufqu’à cinq pouces & demi
de longueur, fur un pouce environ de largeur.
Les fleurs peu nombreufes viennent fur des
épis courts qui terminent les rameaux : elles
font petites, de trois lignes de .'longueur, blanchâtres
avec des veines purpurines. Suivant le
même Rumphius, cette efpèce fleurit fl rarement
à Amboine & dans les Mojuques que beaucoup
de perfonnes croient qu’elle ne fleurit
jamais. Elle ne fleurit quelquefois que lbrfqu’elle
efl placée en terrein fe c, & en expofition très-
chaude. Elle ne fleurit même, en tels fol & expo—
1 fltion, qu’aprèsde très-longqes féchereffes. Quanft
elle fleurit c’eft peu abondamment dans leis
mois d’Août & de Septembre. Pendant la féçhfc-
refle énorme qui affligea Amboine en 1660 &
qui fut telle que beaucoup de rivières fe defsè-
- chèrent, cette plante fleurifloit preique par-tout
dans cette Ifle. Le même Auteur aflurè que cette
efpèce ne produit pas de fernences fécondes.
Le bois de cet arbrifîeau eft fouplé & dur.
Celui des racines eft très-dur & très-fllanc. Elles
rampent au loin fous terre & pouflent des re-
jettons de diftance en diftance. L’odèur &. la
faveur de toute la plante font extrêmement
défagreables. Suivant le même Rumphius, les
tiges & les feuilles font tantôt entièrement d’une
couleur parfaitement verte, tantôt toutes brunes-
noirâtres, ou même noires : en ce dernier cas,
les feuilles font beaucoup plus petites & plus
fermes que dans le premier. Suivant Rhéede,
cette plante croît naturellement dans les terres
fablonneufes du Malabar. Suivant Rumphius,
elle1 crofl à Amboine & dans les autres ifles
Moluques, prefqtfe en toutes fortes de terreins
& d*expofitions ; cette efpèce fe trouve aufli dans
les jardins où on la cultive à caufe de fes vertus.
Suivant le même, fofi nom Gendarufla ovl Gan-
darufla, fous lequel',elie, eft connue en. langage
de Malacca, de Java, &-dë Banda, lui a été donné
à caufe de fa puanteur, & vient de Ganda ou Genda.
qui fignifie odeur, & de RuJJdqui fignifie Sauvage.
w8. C a r m a n t in e à fleurs rouges. Carmantine
(très-belle) frutefeente; à feuilles ovales, pointues
des deux bouts, pétioléës ; à épis terminaux,
quadrangulaires, droits; à bradées ovales. Linnæus
fils. C’eft un bel arbrifleau qui pouffe de la
même racine plufieurs tiges droites, peu rameufes,
de fix pieds de hauteur. Les feuilles font oppo-
fées &^ongues de huit pouces. Les épis de fleur*
ont trois pouces de long. Suivant M. Jacquin,
fes grandes fleurs inodores de près de deux
pouces de longueur font d'un rouge très-beau
& fi éclatant qu’elles fe diftinguent de loin ,
même d’avec les fleurs de YHibijcus Matvavifcus,
Lin*, avec lequel cette cfyèçe de Carmantinç
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