
eft plus petit que les trois autres; & l’on voit
for le relie de l’aire du bois dénudé deux portions
, entre autres, d’enveloppe cellulaire , lorries
des pores du bois. Une de ces portions a
deux lignes de longueur, fur Une ligne de largeur
; & l’autre a environ une ligne d’étendue
en tous fens. Ces deux portions lont parfaitê-
tement ifolées, c’eft-à-dire, quelles ne font.aucunement
en contaél avec aucun des Bourrelets. ‘
forris d’entre le bois & l'écorce des bords de
la plaie ; elles font même très-éloignées de ce
contaél. ' ' 1 .
' Plaie. N° $. J’ai détaché du bois une pièce ,
d’écorce d’environ vingt-une lignes de longueur,
& d’un pouce de largeur. Mais. cette pièce
• <récorce n’a été détachée du relie de 1 écorce
de l’arbre, que par trois côtés feulement, favoir
par les deux bords, fupérieur & inférieur, &
par un bord latéral. J ai laiffé le quatrième de
fes côtés fans l’entamer & adhèrent, dans toute
fa longueur & dans toute fon épaiffeur, au relie
de l’écorce de l’arbre. Puis, auifi-tôt après avoir
détaché ainfi cette pièce d’écorce, je l’ai ^appliquée
dans fa place,, en inférant préalablement,
entr’elle & le bois, un feuillet de papier blanc.
Et j’ai maintenu cette pièce d’écorce fermement
réappliquée ainfi en place-,: par plufieurs
circonvolutions de fil qui 1 enveloppoient eh
même-tems que la tige. Un mots après, jai
ôté ce fil, & j’ai vu qu’il en eft foui un Bourrelet
d’entre lé bois & l’écorce de chacun des
trois bords de la plaie , defquelles l’écorce a
été détachée, Les. deux Bourrelets,Supérieur &
inférieur, -ont environ une ligne détendue , le
Bourrelet latéral a une ligne ;& demie , & le
furplus de l’aire du bois dépouillé de. fon écorce
par la plaie, eft recouvert dans fa plus grande
partie, par une couche ligneufe & une écorce
qui ont été aufli promptement formées fur toute
cette étendue par le moyen d'une_ envelpppe
cellulaire fortie des pores, de ce bois ; & qui ,
par le même moyen, fe font incorporées &
adhèrent avec ce bois.' Ce qui prouve que cela
i’eft paffé ainfi , c’eft, i.° Tinfpeétion de l’état
aéluel de cette plaie; 1 ° l’hiftoire de ces deux
Plaies que j’ai rappo*té avoir été cicatriféeyle
cette manière fur ce foleil ci:éÿ 3." les effets
que je viens de dire être réfultés des deux
Plaies N.0 1 & 1 précédentes ; 4.0 c’eft que fur
la portion d’aire du bois dépouillé par la préfente
Plaie | qui n’eft pas recouverte , on voit
deux portions d’enveloppe cellulaire forties du
bois t qui font parfaitement ifolées. Une de ces
portions a quatre lignes de longueur fur une
ligne & demie de largeur, & l’autre portion a
près de deux lignes en tous^ fens ; 5.0 c eft une
çntaille tranfverfale que j ai faite fur cette enveloppe
cellulaire fortie des pores du bois, la^
quelle entaille pénètre.jufqu’à trois lignes de
profondeur dans Téçorçe $ le bois reçouvçrîs
par cette enveloppe ; par le moyen de WJ
entaille on voit que cette écorce & ce bois noiü
formés depuis l’exiftence de la plaie , ne fJ
qu’un, feul corps avec le bois ancien dénu
par la plaie -, excepté à l’endroit des Bourrelé!
& en quelques points de ce bois ancien de
quels il n’eft rien forti & qui ont été recouvj
par des Bourrelets fortis de deffous l’écon
nouvelle qui entouroit ces points. Je nie |
afluréparune obfervation attentive, que toute]
fois, qu’une plaie n’eft recouverte qu’en partie
une enveloppe cellulaire fortie des pores du boa
& par un nouveau bois & une nouvelle écor
formés par le moyen de cette enveloppe ;l’efpl
ligneux dénudé de la furface duquel il ne j
pas forti de cettè enveloppe, eft recouvert ci
fuite par le moyen des Bourrelets qui naifla
d’entre le nouveau -bois & la nouvelle écori
de les bords; lefquels Bourrelets font femM
blés à tous égards à ceux d’une plaie fimple
forme & grandeur pareilles à cet efpace.
Quant à là pièce d’écorce féparée du a
par c e tte plaie N ° . 3 , toute fa furface inté«
èft recouverte d’une nouvelle écorce recouvert
elle-même d’une enveloppe cellulaire; &eif
ces deux écorces eft un feuillet ligneux,
feuillet ligneux fe diftingue difficilement
l’écorce nouvelle : mais on ne peut douter]
l’exiftence de ce feuillet, d’abord , parce qi
comme -je l’ai déjà dit, jamais il ne fe for
'de fibres corticales, en aucun endroit, fansq
fe forme fimultanément des fibres ligneufes]
même endroit : enfuite,.principalement pa
qu’on diftingue très -b ie n un feuillet ligne
entre l’écorce ancienne & la nouvelle, i.°
lambeau pareil d’écorce de l’expérience de
plaie fuivante, N ,° 4 laquelle.eft femblablej
.to u s égards à la préferite ; z.° du lambeau J
reil d’écorce de l’expérience de la plaie, N.]
fubféquente, qui eft en partie femblablej
2.° des deux lambeaux d’écorce de l’expérie
de la plaie, N .° 9, ci-après, qui eft analos
P l a i e . N .° 4. Cette plaie eft lituée à deux pfl
& demi plus haut que la précédente, fur|
endroit dont l’écorce eft plus mince queo
de l’endroit de la précédente. Cette plaie elt
peu moins large & moins haute que la p
cédente, & lui rèffemble d’ailleurs en tout.l
l’ai aufti traitée exactement de la même ma®
queî la "précédente. Et au bout d’un mois
a prèfenté Tfês mêmes réfuitats,. excepuî
la moitié feulement de la largeur du lain. 1
d’écorce détachée du bois, eft recouverte
rieurement d’une nouvelle écorce que .
une enveloppe cellulaire, & d’un feuillet W
entre les deux écorces : la difteèlion l°Df?
nale de ce lambeau d’écorce, montre tr
devient ce feuillet ligneux, - &
L aiu ç. Cette plaie eft un peu moins
Kgue que ce“e 3 » & lin peu moins large"
^ celle N.° 4 > leur reffemble d’ailleurs
J tout. J’ai remis aufti à l’inftant la pièce
Icorce en fa place : mais je n’ai rien mis
"^’elle&j le bois : &, pour la maintenir en
fcrtie réappliquée fur ce bois, je me fuis con-
Lté d’enfoncer une épingle dans cette pièce
Icorce de manière qu’elle en traverfoit l’épaif-
|nr proche de fon bord latéral, & pénétroit
fcz profondément, dans le point correfpon-
[nt de l'aire du bois dépouillé, pour y adhérer.
l'plus grande partie de la largeur de ce lam-
-aud’ëcorce a été tenue réappliquée, par cette
lingle, fur le bois dont elle avoir été détachée,
■ s’eft parfaitement rëincorporée avec ce bois,
(quel elle adhère dans au moins prefque tous
I points : de forte que le bois nouveau proffit,
depuis l’exiftence de cette plaie, fur le
Es dépouillé par elle, ne fait qu’un même
Eps avec ce bois dépouillé & avec cette pièce
Icorce. Ce fait prouve d’autant plus que
* n’eft que la mort des fibres de la furface. du
ps ligneux dénudé fans êtré entamé, qui
ffipêche fi fouvent qu’il ne s’incorpore avec
Bois nouveau qui le recouvre après cette dé-
|dation. La portion de cette écorce que l’épin-
|e n’a pas maintenu réappliquée fur ce bois
Rouillé, & qui par conféquent ne s’eft pas
Incorporée avec lui, s’étend tout le long de
In bord latéral ; & eft large fupérieurement
■ deux lignes & inférieurement de quatre lignes.
Ts’eft formé, fur la furface intérieure de cette
Indue, une écorcé nouvelle, recouverte elle-
|me d’une enveloppe cellulaire & qui recou-
!eun feuillet ligneux, d’une demi-ligne d’épaif-
[eur, lequel par le moyen de la diffeètion, fe voit
K-diftinélement entre ces deux écorces. La por-
oen du bois dépouillé, fur laquelle la pièce d’écorce
ff Pas été tenue r.éappliquée par l’épingle, eft
frge fupérieurement de trois lignes, & inférieu-
fcnent de fept lignes ; & elle eft recouverte
W partie par un Bourrelet d’une ligne fortie
Entre le1 bois & l’écorce de fon pourtour, &
|ns le refte de fon étendue, par une enveloppe
lllulair« J - ’ ■ ’ • ’ • -XX.
|és
lu
ire fortie des pores de ce bois dépouillé,
_JPar un nouveau bois & une nouvelle écorce
P*1, parle moyen de cette enveloppe, ont été for-
I lur toute cette étendue & fe font parfaite-
Pt réunis. & incorporés avec ce bois dépouillé.
^ ies N,05 6 & 7. La plaie-, N.* 6, a
gr., P^ices de longueur & cinq lignes' de lar-
mr‘ ^e"e N.° 7, a aufti deux peur pouces, de Ion-';
lié la n?1S neu^ H§nes de largeur. L’écorce a
■ an,«1 i e H l30^ dans- toute l’étendue de !
pluies ; elle eft reliée adhérente
éCOrce de 1,arbre Par fon côté
E tc k l dans toüte fon épaiffeur. & dans
I iargeur de ce côté; & elle n’en a été
, .1U® Par f°n bord inférieur & fes deux
X.mc n .
bords latéraux. J’ai laifl'é ces deux plaies ex-
pofées à l’air libre, fans réappliquer ces lambeaux
' d’écorce fur le bois dont ils étoient détachés.
Dans cet efpace de deux mois, ces deux
plaies ont été prefque totalement recouvertes ,
favoir en partie par un Bourrelet d’une ligné
forti d’entre le bois & l’écorce de chacun, de
leurs bords ;. & dans prefque tout le refie
de leur étendue, par une enveloppe cellulaire
fortie des pores du bois dépouillé & par un
nouveau bois & une nouvelle écorce; qui. par
te moyen de cette nouvelle enveloppe cellulaire
, ont pu fe former auifi promptement fur
toute cette étenduè; & .fe font, par le même
moyen unis & incorporés avec ce bois dépouillé.
L’intervalle d’entre ce nouveau bois & cettè'
nouvelle écorce ne - communique que latéralement
, & non fupérieutement ni inférieurement
, avec l’intervalle d’entre 1e bois & l’écorce
du refte de l’arbre. Le lambeau d’écôrce détaché
du bois par chacune de ces plaies, s’eft
defféché, excepté dans l’étendue d’environ quatre
lignes de longueur, depuis l’extrémité fupétieure
de chaque lambeau reliée adhérente au relie de
l’arbre ; laquelle étendue efi recouverte fur fa
forfitee interne par un Bourrelet fort épais ■
forti d’entre le bois & l’écorce fupériéurs î
cette extrémité ; lequel Bourrelet eft formé d’une
couche ligneüfe, qui eft 1e prolongement de
celle formée au-deffiis depuis l’exiftencè de la
plaie , & d’une écorce nouvelle qui s’eft formée
fur la furface interne de ce prolongement ; lequel
fe trouve ainfi fitué entre deux écôrcès ; faVôir
cette nouvelle écorce, & cette portion non
delféchée du lambeau de l’ancienne : il n’eft
pas douteux qu’il s’eft' formé aufti de nouveîlës'
fibres corticales entre cette éçofcé anciënne , &
le bois de ce Bourrelet auqftel elle eft parfaitement
incorporée.
ï’laie N.” 8. Cette plaie a deux poilcès trois
lignes de; longueur & cinq lignes de largeur.
L’écorce a été détachée du bois.dans toute cett*
étendue, après avoir été préalablement coripée"
tranfverfalement au milieu de fa longueur pour
la féparer en deux portions égales, l’ilné furiêè
rieure & l’autre inférieure. La pdrtiôn fripé-'
rieure a été laiffée adhérente, feulement par’
fon extrémité fupérieure dans toute fa largeur
& dans toute fon épaiffeur, au relié dé l’écofeë
de l’arbre ; auquel la portion inférieure adhéré'
feulement & de-même par fon extrémité’ inférieure.
J’ai laiffé cette plaie à l’air libre , fabs
réappliquer ces portions d’écorce for le bbis’
dont elles ' étoient féparées. Dans l’efpace dé
deux mois’,< il eft fort! un Bourrelet d’uné ii»ne
& demie d’entre 1e bois & l’écorce de chaque
côté de la plaie ; & le furplus du bois dénudé
eft recouvert entièrement, excepté au milieu de
la longueur de la plaie un efpace long de trois
ligne- & large d’un Bourrelet latéral à fautte