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^ 1 4 . S O s
tnîdité , fur-tout pendant le court efpace de
teins qu’il perd fes feuilles. Une trbp grande
chaleur, qui entrétiendrok fa végétation pendant
cette faifon, lui feroit également nuifible.
Ses jeunes branches s’étioleroient, & il finiroif
par les perdre au Printems.
Cet arbriffeau fe multiplie de boutures & de
marcottes dans notre climat. Les boutures fe
font pendant toute la belle faifon -, foit fur
couche, foit à i’aîr libre, dans des pots. Elles
reprennent*également bien de ces deux manières,
lorfqu’ori a eu foin de les faire avec des ra-
âneaux qui ne foient pas trop herbacés.. Elles
ne tardent pas à s’enraciner, & l’on peut les
féparer au bout- de fix femaines,. En aidant leur
reprife avec la chaleur d’une couche tiède, on
teft. encore plus fur de leur réuffite, & leur végétation
eft plus; rapide. On fait les marcottes
au Printems, & jufque vers lé milieu de l’Eté *,
rien n’eil h Ample que cette opération. Il ne
s’agit que de courber 'des branches en terre,
& de les arrpfer fréquemment-, pour qu’elles
pouffent promptement des racines. Les jeunes
pieds, obtenus de boutures & de marcottes, doivent
être rentrés, pendant le premier Hiver,
dans une ferre tempérée, & placés fur les appuis
des croîfées ; après cela, comme ils font
devenus moins délicats, on leur fait paffer les
Hivers fuivans dans l’orangerie, & lorlqu’on les
<en retire, On les. enterre dans une plate-bande,
nvec les vàfes qui les renferment, & on. les
JUiffe expofés en plein air.
Ufage. Le Bofé peut être regardé en Europe,
quoiqu’il n’y fleurîffe pas, comme un joli ar-
. hriffèau d’orangerie- il peut être aufli cultivé
dans les jardins des Amateurs de plantes étrangères.
( IvL Tu ovin. 3
BOSQUET. Bois d-agrértient, compofé pref-
qùe toujours , d’arbrifieaux, ou d’arbufles exotiques.
Il diffère du bocage par le choix des
plantes qui le compofent, au lieu que le bocage
né contient que des arbuftes forefliers &
naturels, au local où ils fe trouvent. Le Bof-
•qiiet eft le luxe delà nature j c’eft. une réunion
•des plantes les plus belles par leur feuillage ,
leurs fleurs, nu leurs fruits, grouppées de ma-,
Bière à faire eontrader leurs, formes & leurs
nuances.
Dans fa compofîtion d’üû bocage, on ne doit
eonfidérer que les effets généraux des, maffes;
dans celle des hoquets, on peut un peu plus
sappéfantîr fur les détails. L’époque des fiq-
raifons, les nuances des verts ou des fleurs doivent
néceffairement influer 1 fur le choix des
efpèces, & encore plus fur leur pofition ref-
peélîve.. .
Bien dès perfonnes diflinguent tes Bofquets,,
par l’époque de la floraifon des/arbuftes: qui
les compofent. Ainfî, les Bofquets font du Ÿriçn-
&&&£ d?Ei£x d’Aut.Qjiifi£ & d? Hiver*. Les jfex-
B O S
niers tompofés d’arbres verts. Cette claiwttqj.
offre fucceflivement des^ Bofquets fleuris ÔJ
nés, car ceux d’Àutomnè le*font: plus par
fruits que par les fleurs ; mais , en
tems, elle foumet à une convenance préçJ
Les effets font abfolument facrifiés à l’ép0„
des floraîfons, quoique le peu de durée dl
moment ne foit pas proportionné^au temsel
l’arbre refie fans fleurs.'Et de plus, lapjy
des arbres ont un feuillage agréable, tandis,!
leurs fleurs font très-ordinaires.
Il feroit infiniment plus convenable de grou
per lès Bofquets d’après les formes & jefj
lage des arbufles-, que d’après toute autre cm
fidération ; l’effet feroit plus général & pluspi
torefque. Foùr peu que le Bofquet foit étenà
ces -grouppes feroient affez éloignés les uns 1
autres , pour faire naît.e fucceflivement J
impreffions différentes-, plus réelles que cel!
que peuvent produire des Bofquets de faifonsj
grouppe d’arbres verts, ménagés dans un an;
auquel on- ne parvient qu’après un détour,]
travers d’arbres d’une autre nature, impriml
bien plus cette teinte de mélancolie, qu’il do
faire naître , que fi ces arbres é.toient fépai
dans un Bofquet diflinél.
Les Bofquets font ordinairement à l’exd
mité des jardins, & fervent de paffages |
ouvrages de l’Art, aux beautés de la nanil
Il eft n é c e ffa ir e de jeter fur les bo rd s des 1
bufles-très-bas,, de manière que le rideau, for
par le Bofquet, s’élève graduellement, &
préfente les arbres un peu élevés qu’à il
certaine diftance. Ces grands arbres pourroii
encore étouffer les arbuftes plus délicats,
pour çette corifidération , il convient auffil
planter les derniers fur les bords, & de plai
tous les arbres élevés dans le centré des grouppe
Cette précaution eft indifpenfable p o u r le cfl
d’oeil le pour la confervation des arbufles
lorflèr
SOS
à remplacer les vuides qüi pourront fe
jj -eft toujours plus avantageux de choifir des
Biles un peu vivaces, plutôt que [des arbuftes
« ts. ces derniers font toujours dans un
T fe fouffratice, & ne végètent pas avec la
» vigueur que les autres. Les rofiers, le 1
BLç} le flaphilier, les chevre-feuilles, les
B n audiers , le troène ,. les çhalefs, les |
Ijrées, cormiers ,fufains, alifiers, lilas, viornes, ■
fc., peuvent offrir une grande variété de j
B es , & toutes c.es plantes fupportent les
de notre climat. Tous les catalogues de
jr iiers contiennent des liftes des arbres qui
Kent fervir à la décoration des Bofquets, il
■ inutile de les tranferire ici. Tout arbufte
■ e forme agréable & qui peut paffer l’Hiver
Bleine terre, fans être abrité peut être
■ é dans un Bofquet-, mais, en général, il
Rnoins néceffaire d’avoir une grande variété
Hbèces, que d’en avoir qui foifonnent par
glas & qui deviennent touffues.
iÜn défaut, qui eft affez général dans la com-
Ifition des Bofquets , c’eft la trop grande
Kpbtation des fen tiers ; on les rend ou
■ irréguliers, alors une multitude de fi-
■ jés ramènent toujours au même point ; ou
:op[réguliers, alors ce, font, des compartimens
acés à l’équerre. Un jùfte milieu, entre ces
cux.cxtrêmes, eft nëceflaire, & c’eft ce milieu
u’il! eff difficile de faifir^ Beaucoup de Bofquets
■ des labyrinthes à force d’être morcelés,
lin mêla 5e de quelques fentiers droits , &
Etres légèrement finueux, eft une imitation
B de la nature ; c’eft plutôt l’uniformité du
■ in, que le choix des formes, qui conftitue
Bificiel flans les jardins. Un zigzag régulier
■ Utant artificiel que les allées qui fe coupent
■ un angle droit. ( M. R e y n i e r . }
|OSSE. Nom que les arbres moins élevés. Il feroîî préférable de II— ncm (]ans jiues pr0"gveinncs esd eà luan ec ammpalaa~gdniee
mettre que d« arbriffeau* _dam Gr|,ins. Kcon|nHue plju s gfféénnéérraalleemmeenntt ffoouuss llee
mais 1e defir d’accumuler, dans fes plant;
un grand nombre de plantes exotiques,
tera toujours côntre les efforts de la ranoD-i
Lorfqu on veu t établir un Bofquet, ; 0 - ^ HVUl g1HnaeS, comprîtes entre les nranenes ae
Pa je,À-UX aPProc;^ s.^e 5 ® K ch°ireppftérieureoiimférieure.Le cochon eft
y deftine,. & au Prmternë,. Bxpoféàcette maladie qu’aucun autre animal.
om Charbon ou de Nielle. Voyez Nielle
ks Bleds. (AT. T no v in . }
^OSSE, maladie des Beftiaux. C’eft un engor-
enien t des glandes, comprifes entre lesbranches de
Rnc Cn attaccIu^» Ù Perd l’appétit, refpire
■ difficulté-, fon col dervifent très-gros • il meurt en
fè mettre' en mouvement,
plante les arbuftes. Comme plüfieurs elw
font très-délicates , i! feroit dangereux ae
hafardèr avant l’Hiver ^ àu lieu que, dep«1
Printems, elles ont tout l’Eté pour fe |
fier, & pour fè mettre en' état de réiw
lées. On doit arrofer quelquefois la
année , & béquilîer la terre aux appro^
la pluie -, plus les racines éprouveront de
li'tés, & plus .on fera affùré .du, fuccès de-
plantation-. La fécondé année, .elle exigeni,1®_™^J. ^1UU1[
tfè foins^ jes ^Wiéçs P® ^vcmens pendant fe tems do l’inflain-
■ ou quatre jours. Cette maladie devient épizoo-
pie ot exige qu’on fépare des autres les cochons
■ nfont atteints. On l’attribue à un froid fubit
■ prouve l’animal après une courfe violente, à
■ rrein marécageux, à des coups portés fur ces
■ es> Il n’eft pas facile de traiter cettema-
■ >Par-ce qu’il faudroit faire fur le mal des appli-
quH?s CiiPilbles de . l’amener à fuppuration, &
■ renfuite les tumeurs & les panfèr, donner
B O S j i f
matiori , & faire une ou deux faignées aut veines
de la cuiffe ou à celles du bas-ventre, & que le
cochon ne fe laiffe pas lbigner & panfèr facilement.
Mais il eft toujours poflible de ne donner
à boire à l’animal que de l’eau blanche & du.
petit lait. Il eft certain qu’on peut, le fauver en
lui ouvrant les tumeurs, & qu’il eft nécefiaire
‘ de mettre tout en oeuvre pour fes ouvrir & les
panfèr. ( M. l'Abbê Tessier.)
BOSSELURES. On donne ce nom aux excroif-
fances qui fe forment fur le fruit de quelques
Cucurbitacées. La caufe de leur formation & leur
confiance dans certaines variétés font des Phénomènes,
dont je né connois aucune explication fa- ,
tisfaifan te. Il eft certain que les Boffelures ne fe for-
men t que fur les variétés jardinières: feroientelles des
déforganifations produites par l’aflluense des lues ?
mais alors, pourquoi certaines variétés en. feroientelles
exemptes, tandis que d’autres y font fujettes ?"
Pourroit-on croire que le germe du fruit, n’étant
fufceptible que d’une certaine extenfion , la fura-
bondance des fucs occafionne ces difformités ?■
Mais la même ôbfcurité règne fur la caufe. Là-
variété du Melon, qu’on no*nme Cantaloupe y a
cbnftamment des Boffelures. Les fruits, qui en-
ont peu ou point, fo«t prefque toujours abâtardis,
ou détériorés par Le mélange dés poufîières^
( M . R e y n i e r . } \
BOSSY, Arbre qui crbî| au Royaume de
Quoja en Afrique.. 11 a l’écorfce sèche & le bois
gras & huileux. Ses cendres lont bonnes pour
lefavon, & fon fruit eft une Prunejaurie, aigre,
qui fe mange. ( Anc.Encycl.}
Le fruit du Boffy eft une P r u n e longue^ jaune,
d’un goûr fort amer, mais très-faine. LesxNègt^es
emploient l’écorce de cet Arbre à faire descendre*
pour leurs leffives. ( Hijîoire gc'ner. de Voyages »
vol. I I I , p a g. 2.70«
Les Botaniftes ne favent à quel genre rapporter
cet Arbre dont ils ne connoiffent pas les parties
de la fruélification, & les Agriculteurs ne peuvent
rien dire fur fa culture, qui eft inconnue
en Europe. (M. Thovin.}
BOSTANGI, Efclave du Sérail, occupé aux
Jardins du Grand-Seigneur. Lorfqueles femmes
vont s’y promener, ils font tenus de quitter leur
ouvrage & de s’éloigner fous peine de la vie. .
Cette févérité eft caufée principalement par le
choix des perfonnes qui y font employées. Ce
font, ou des jeunes gens qu’on veut avancer,
ou des Francs, plus entendus à la culture des
jardins que les Orientaux. (Af. Reynier.}
BOSTANGI-BACHI, Çhef des jardins du
Sérail. Sa place le conduit ordinairement à être
Pacha jlorîqu’il peut conferver fa tête. Le rapprochement
où cette placele met du Grand-Seigneur,
Si la facilité de lui parler pendant qu’il fe promène
, rendent la faveur dont il jouit infiniment
dangereufe,. La place de Boftangi-Bachi donne
à cel\ÿ fô poüède uae furveîllance de p.o-r
R r ij