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4I4 B U P
efl: plus affurée. J ’ai femé en Mars fur une
plate-bande côtière les graines de i’efpèceN.°ii ;
les plantes, que j’ai obtenues,ont donné des graines
bien aoûtées -, mais il arrive fréquemment que
les plantes n’ont pas le teins de conduire les
graines à parfaite maturité , lorfqu’on n’a pas
accéléré leur développement au Printemsv Les
grains des Buplèvres perdent affez promptement
leurs qualités germinatives - leur fuccès efl plus
alluré lorfqu’on les fème peu après la récolte.
Les efpèces 6 & 7 font vivaces & peuvent être
femées dès l’Automne dans des baffins pleins
d’une terre légère, les jeunes plantes lèvent au
Printems,& n’exigent aucuns foins excepté d’être
éclaircies lorfqu’elles font trop drues .& d’être
fardées fréquemment. Elles durent plufieurs années
& ne fupportent pas la tranfplantation.
Les efpèces z , 3, 4, 5 & 8 font vivaces; mais
originaires des Alpes. Lorfqu’on'peut s’en profa
n e r des grains bien aoûtées, il faut des femer
dès l’Automne dans des pots pleins de terreau de
bruyère-, que l’on a foin de couvrir & même
de rentrer dans l’orangerie aux approches1 de
l’Hiver. Pendant le cours de l'Eté fui van t, ôn a
foin de débarraffer les jeunes plantes des mau-
vaifes herbes qui pourroient les gêner dans ieur
développement. Au commencement de l’Automne,
on les lève avec la motte & on les plante
dans des pots pleins d’un terreau de bruyereique
l ’on rentre dans l’orangerie avant les premiers
froids, ou fur des gradins deftinés aux plantes
.alpines , & que l’on a foin de couvrir pendant
les froids. Ces plantes donnent rarement des
grains bien aoûtées hors de leur pays natal, ce
qui le rend affez rares dan» les jardins de Botanique.
Les Buplèvres, N,°* 13, 14, é$ , 16 & 17,font
des arbuftes d’une forme affez agréable & dont
le feuillage fait le principal ornement. L ’e f-
pè ce , N.° 1 5 , fert à la décoration des bof-
quets & des parterres, les autres devant être
rentrés dans l’orangerie pendant l’Hiver , ne
peuvent être confidérés que comme des objets
de curiofité. L ’efpèce 15, qui efl le plus intéref-
fant de cultiver, fe multiplie principalement de .
marcottes & de bouture. On met ces dernières
fur une couche médiocrement chaude dès l’Automne,
ayant foin qu’elles n’aient pas un excès
d’humidité qui les feroit périr. Elles pouffent
des racines dès le Printems, mais il convient
d ’attendre pour les féparer l’Automne jfui^
vante qu’on les replante dans des vafes qui
doivent paffer l’Hiver dans l’orangerie; L o if -
que ces boutures font affez vigoureufes- pour
^tre féparées de bonne heure, on peut les met- .
tre en pépinière, dans un lieu abrité & l’on a ;
foin de les couvrir pendant l’Hiver avec de la
paille. Les jeunes plantes doivent refier deux
.an» de cette manière , au bout de ce tems-là
peut les replanter là.,où:.on lés .défîre..
B u R
' . tes antres efpèces de Buplèvres frutefo,
diffèrent qne par le degré de chaleur J?*
exigent , leurs boutures doivent être fair.
des couches plus chaudes & ne peuvent i l
être mifes en pleine terre. Leur culture de , J
efl plus longue & n'exige pas d'autres S I
“ g eüenriel que la graine foit noavtS ( M . R s ï w i ï r . ) -
B IRM ANE , B vrmannxa.
Genre de plante voifin.des Caragates par a
principaux caraélères & peu connu en Enroîl
Il en diffèhe par fon calice à fix divisons d3
trois font l’office de pétales tandis que dans
Caragates, il y a de vrais pétales.
Efpcces.
1. Burmawe à deux épis. ,
' B vm a v r ia Jifiickn. L. % des lieux huitij
& marécageux de Ceylan. "
z. Burmane à deux fleurs. *
B u rm arxia iiflom. L.ty, des lieux humidj
de la Virgiqie. 1
Efpect moins connue.
BüRMANE.du Cap de Bonne-Efpérance indl
quée par M. Lamark.
Les Burmanes font de petites plantes à r«
cines fibreufes, dont les feuilles font gramin«
& longues d’environ deux pouces. Leur tige ï
fimple & s’élève de quelques pouces ; ils porte«
quelques fleurs de couleur bleuâtre & divifij
fur deux branches dans la première efpèce !
purpurine dans la fécondé.
Culture. On n’a jamais eu ces plantes
jardin des plantes de Paris; Miller efl le feuljiffl
dinier qui les ait cultivées : ainfi, je vais rappoM
ter ce qu’il en dit. « Les Burmanes font diffl
ficiles à cultiver, d’autant plus que leur fite na»
turel efl dans les marais couvert d’eau une pari
tie de l'année, & que le climat de l’Europe ®
trop froid pour elles , principalement pour I
première. Lorfqu’on a reçu ces plantes de leu»
pays natal, on doit les conferver dans des*
tits pots enfoncés dans des bacquets pleins d’eafl
4e manière que l’eau les recouvre de deux (fl
trois pouces. Le bacquet, où l’on conferve f l
première efpèce, doit être confervé toute l'afll
née dans la ferre-çhaude, la fécondé doirpafl®
YEtè. en plein aîr ; mais il doit être rentré av2j
l’Hiver dans les ferres. « Avec tous ces foins, ofl
réuffit à obtenir les fleurs de ces planfôB
mais Miller ne dit pas que ces fleurs produite]
des graines ; . d’où on peut conclure c[ue ;
pilantes font vivaces, mais qu’on doit les nr
de leur pays natal, manquant des moyens m
Jes multiplier en Europe. An relie, ceP..jjL
ludfl efl pénible, puifqu’on flô Cûltivê le?
Trmânes que dans les jardins de Botanique &
K ‘ceUX des Amateurs, qui ne redoutent
fCine dépenfe.
iMorique. Ces plantes ont été nommées Bur-
Ranes en l’honneur des Burtnann , qui, depuis
lueurs générations, ont confacré leur vie à
Itude de la Botanique. Je faifi-s cette occafion
le rendre à M. Burmann, Profeffeur à Amfter-
l’hommage qu’il mérite pas fes taiens &
L fon affabilité, fi rare parmi les Savons,
g allure. (M. R e yn ie r .')
IBURON , bâtiment qui renferme, la laiterie
ms les montagnes d’Auvergne. C’eft ce qu’on
ipelle fruiterie en Franche-Comté, marcarerie
Ins les Vofges, vacherie dans la Suiffe Franc
e & chalet dans le relie de la Suifle. On
j trouvera la defeription & les détails au mot
halet. Voyei Chalet. (Af. l'Abbé T e s s ie r . )
BURRO. Arbre peu connu, qui croît fur les
fords de la Gambra ; les Voyageurs lui attri-
lent des épines tortues, & un lue jaune très-
Irgatif. Cette notice efl trop incomplette pour
puiffe déterminer quelle’ efpèce ce peut
Hift. des Voy. tom. 3 , pag. 270. ( M.
i'BURY. Variété dé Y anémone coronaria. L.
(ont la fleur efl d’un blanc' fàle nuancé d’in-
pnat. Les béquillons font ordinairément très-
troits, çette variété efl fujetre à dégénérer. Re-
_wrjüfi fur'.la culture des fleurs, par P. Morin.
Woy\ Anémone. ( M. Re ynie r . )
•BUSSERPLE. Nom que po(rte, dans quelques
frovinces, l’efpèce d’Arboufier , nommée Ar- ,
1tus uva urfi , par Linnée. Voyc\ Arbousier ,
Ins le Diélionnaire des arbres & arbufles. ( M,
KiyAiJEJt. )
Butome, B v tom u s .
[Genre de plante voifln des Fluteaux &. de la
bille des Joncs, compofé jufqu’à préfent d’une
Rie efpèce. Les fleurs font en ombelle au fom-
lèt des tiges, & font compofées de fix pétales,
(ont trois font extérieurs, de neuf étamines plus
■ Partes que les pétales, de fix ovaires termi-
(és chacun par un piftile ; ils fe changent en fix
^pfules, à une loge qui contiennent plufieurs
pneHces,
1. Butome à ombelle.
_ >vtomvs umkellatus. L. QZ dans les marais &
| es foffés pleins d’eau,
V ' .V D B plu* petite. Cette, plante efl un des
R? *)cauï ornemens des foffés ; on peut la mul-
PP Kr dans ceux qui environnent les maifons de
K (npagng, dans les étangs & même dans les pièces
lenUX1 aVec ^ Nimphées & les Flechières. Ses
f rs^c >cou^eur r°fe & de la grandçur de celles
1 ■ Pttulture. Tome IJr ¥
8 Ü T
dit ^êchef, forment une grande ombelle de queU
(^ues pouces de diamètre, qui termine la tige,
s élève au-deffus de la lùrface de l’eau. Les feuilles
font longues & étroites, & ne font pas affe»
nombreufes pour mafquer la vue. On coimoîd
une variété au butome, dont toutes les parties
font la moitié plus petites ; Miller aflùre quelle
; fe reproduit.
Culture. Cette plante vient très-bien dans.les
baffins, pourvu qu’il y ait une cetaine épaif—
! feur de terre au fond , on peut la multipliée
; de graines recueillies, fur des individus fauvages *
qu’on jette au bord de l ’eau, ou de pieds en le—
; yés dans la campagne avec la motte. Dans les
jardins de Botanique, on conferve cette plan«©
dans des pots dont la terre efl continuellement
détrempée, ou dans des caiffes dont les jointures
ont été calfatées, & contiennent de la terre fu t
laquelle on a foin de remettre de l’eau à me--
fure que l’évaporation & la plante diminuent*
fon niveau. Ct moyen adoDté dans le jardin de-
Botanique d’Amflerdara, efl préférable au premier
qui n’offre qu’un individu grêle & pref-
que dénaturé. On pourroit multiplier cettel
plante dans les pièces d’eau qui font dans les
parcs, dans les ruiffeaux qui décorent les payfa-#
ges, dans les foffés qui forment l’enceinte des»
poffeffions : les belles fleurs qu’elle porte p en -
dant-les mois de1 Juillet & d’A oût, décoreroienft
ces lieux,: qui font défegréables dès que l’eau n’efe
pas très-limpide, ce qui efl très-commun dans?
les pays de plaine. ( M. R e y n ie r . )
Butonic , B v ton ic a . Rumph.
Genre établi, d’après Rumpbe, par M. Lamark?
il fe rapporte à la: famille des Mirtes, & fe rapproche
des jambofiers ; il en diffère par fon calice
perfiflant, compofé de deux pièces ovales &
non de quatre, par fes étamines dont lés
mens font réunis en tube à leur bafe,
Efpèce,.
B U:T çj N ;
B ütonica. Rumph: ^ dés Indes & des Mohi-^'
ques, Mamraea afiatiça. L.
Cette efpèce , la. feule connue jufqu’^ pré— "
fent, efl un des plus grands & des plus beaux?
arbres des Indes, Ses feuilles,.qui font très-nom-
breufes & d’un beau verd', ônt fouvenr un pied;
de longueur. Les fleurs, qui font proportionnées
au A olume des feuilles forment des bouquets
ide quinze ou vingt qui terminent chaque ramification.
Leurs pétales. • font blancs, & les fila—
mens qui font longs & trèsi-vifiblés , font d’un
pourpre très-vif,
Ufàge. Cet arbre, outre la décoration, fert ^
•plufieurs vifages- économiques, fes noyau*
Ubiv