
trent dans les alimens de quelques peuples de
Ces pays. Jufqu’à préfent, il eft peu connu &
ti’a pas encore été apporté en Europe. Ainfi,
nous ne favoris rien fur fa culture.. ( M. R e y -
f fâM ) .
BUTTER. Rapprocher la' 'terre des plantes ,
qui ont befoin de cette opération. Les pommes
ne terre, le maïs, les artichaudSj &c., font dans
ce . cas. On farcie légèrement autour de leurs
. pieds, & ’on amène la terre, qui les avoilïne,
pour les enchauflèr d:une butte. L e maïs doit
être buuén pour fortifier fa racine; les pommes
de' terre, pour favorifer une plus grande
produéhon de tubercules, & les artichàuds pour
tes garantir de la gelée. Lé céleri fe'butte plus
haut que les pommes de terré, le maïs & lesarti-
chauds, pu plutôt on l’enterre prefquentièrement
, en ne laiifànt à l’air que. la fominité des
feuilles.'Dans-cette opération ƒ on a finrentiôn
non • pas de fortifier^ fa ■ tige, mais de lut ôter
tonre cornmiimekionavec Pair, afin quelle 'Mà'tl-
cbïflp. C ’efi une bipècè-d’ étïe>l e oien t qü’oïl'lui procure.
La plante en acquiert auffi. une faveur plus
douce. ( M. l’Abbé I es sier .}
, BUTTER fe dit encore d’iin cheval, d’un mil'
tet ou. d’un âne , qui fléchit de tems en tems,
une- des deux jambes .de,, devant.. Cet rinconvé-ri
nient vient fe plus fou vent deja.foibleffe deifosî
jambes , qu’il laiffe, pourainfi dire,-traîner.; am
lieu’deTes lever fuffifamment, quand il rencontre
une pierre ou un terrain-inégal ; quelquefois un
animal mal ferré butte. Les vieux chevaux font
plus fujetS'à butter quq-l.es jeunes. (M . l’Abbé
^Tes sier.}
B U T T N E R E , B u ttn er ia .
. Genre de plantes de.la famille des Cacaoyers
& voifin des Ayenes ; il comprend des arbufles
exotiques chargés de feuilles alternes , fîmpïes,
iouvent couvertes d’aiguillons. Les fleurs font
axillaires dipofées en bouquets ou en ombelles.
Les Buttneres eonnues^forit couvertes d’aiguillons
allez| fem.blables à ceux des jronces :|cette
circônflance efi remarquable; quoique ce caractère
ne- puiffe pas être confidéré comme génétique,
■
EJpèces.
i. Buttnere - à feuilles longues,
B u t tn e r ia feabra. L. î> de l’Amérique
méridionale, . ; ï j l <: ï
z . Buttnere à feuilles ovales, le China-cacba,
B u ttn er ia ovata. Lam. J) du Pérou,
jA y e r ia fpinefa. H. P.
3. Buttnere à feuilles en coeur.
B u t tn e r ia cordata. Lam. ï> du Pèrnn
de Lima. , ’ Pr‘
4. Buttnere cilindrique.
B u t t n e r i a tcreticaulis. Lam, % ’ du Péroil
5. Buttnere à petites'feuilles. '
B u t t n e r i a microphyÛa. L. ï> deTAtnérif
méridionale.
Lés Buttneres fon t, en général, des arbrifj
féaux farmenteux , affez femb;làliles aux rond
pour* la configuration . ,r . , w ^g énérale-p, qquuooiiqquuee ttr&rJj
, d ifb n éts 'par leurs earaélères fpédfiques, & ni^J
par les 'd étails de -leur pdrr. On. n’en conno]
qu’une feule e fp è c e dans nos jardins d’EuronJ
& elle y -a été introduite par Jofeph JuflU
dans le jardin des plantes, où on la (f^fidéroil
comme une efpèce d’ayène. Cet arbriiiéau s’J
lève à la hauteur de quatre, ou cinq pieds - fJ
rameaux font fouples, quadi angulaires 8c muni*
> d ’a ig u illo n s fur leurs angles. . Ses feuilles fojl
I ovales inclinées fur- leur- pétiole. Les fleurs naij
I font; à Leur :ai;ffelle, mais à fix enfemble : ellJ
! font remarquables par les pétales divifés en
pièces y . dont l’intermédiaire fe prolonge en ud
file t de couleur violette.
Culture. Des cinq efpèces de Buttneres connues!
il n’en exifie‘.qu’une feule au- jardin des plantes!
c’gjï la Buttnère à feuilles en coeur N .° 2. On lJ
mulripjie .dç. graines , qui mjkiffent affez fouvenl
dànSjîiorirç, climat, A de Bouturés ou de n ‘
cottes," ' 1 ' •
On fèmè les graines, Iorfqu’on en a, dans
ppts qu’on enterre fous des chaffis ; il eft nécelî
faire dé donner de J’humidité aux graines; aveq
cette .précaution , elles lèvent dans Pefpaèe
quinze jôitrs, un ;moisi au, plus. • Comme-cettd
plante croît, très-ÿîte, on p eu t. replaritër les
jeunes plants avant 1-Automne.-, il fuffit qu’ils
aient quatre ’à cinq jpoüces' de hauteur. La muljj
tiplicarion, par marcottes ou par boutures efty
plus expéditive. Souvent des marcottes, faites
au Printems, ont affez de racines, vers l’Au-1
tomne, pour être féparées, au plus tard, dans
les premiers jours du:Printems., • & ces nouveau»
plants fe développent avec la plus grande viva-j
cité. Les jeunes plants, obtenus de graines, de
marcottes ou de boutures, doivent être encore
plus , garantis du froid que les Büttnères déjà
.parvenus au terme, premier de leur croiffance}i
■ & ces foins doivent être diminués, en raifow
de l’accroifTement des jeunet plants.
! Ufagc. On ne cultive les Büttnères que danij
les Jardins de Botanique ; les foins, qu’ils exigenfij
ne font compenfés par aucun avantagé qui puiMl
étendre leur culture. .( M f R eyrier- )
BUTUMBO.Nom vulgaire des Juftiùa echioién.
L. V o y e i Carmantine. ( M . R e y r ie *- )
BUTZ. Nom donné à la carie du froin^ j
à Soultz, en Alface. Voy ez Carie. ( M.
T e s s ie r , )
C A A 4 2 .7
6. Bÿssus -doré,
B rsstrs aurca. L. fur les murs & les pierres^
7. Byssus des cavernes. -
B y ss y s cryptarum. L. dans lés cavernes. -
8. Byssus orangé. .>
B ÿ s s u s aurantiapa. La M. fur les bois
pourris.
- 9. Byssus- des antiques,
- . B yssus àntiquitatis, L. fur les marbres & le»
vieux murs. '•
m 10. B y s s u s des pierres. - '
B yssus Jaxatilis: L. fur .les pierres expofées
à l ’air.
- 11. Byssus rouge. 1 -■ -
B yssus j'blitkus. .L. fur. les-pierres.
12. Byssus bleuu
BYssk/s- cæruka. la M.. fur les bois pourris.
13. Byssus .jaune.'. ■
B yssus canddaris. L. fur les vieux murs.8c
les bois: expofés à la pluie.
14. Byssus pourpre.
B yssus pur pure a: . la M. fur les murs bumi-^
des^ 8c les bois pourris. .- ri ! ;
15. Byssus verd. ;
B yssus ' botryaides. L. fur les bois & le»
pierres, humides.
>1-6. Byssus blanchâtre.
B yssus ïncana. L: fur la terre nue, fous lès
.arbres après la pluie.
17. Byssus blanc de lait.
Brssxrs laciea. L. fur l’écorce des arbres &.
.les moufles.
Ces prôdùélions dont on ne connoît ni graine,
ni moyen de fe reproduire, ne peuvent pas
être cultivées.. Les jardins de Botanique foignés
en offrent une ou deux au moment des leçons,
qui y font portées, des endroits où elles fe font,
formées naturellement. (M . Reynier. }
c .
CAAROBA. ï) du Bréfil.
M. de Lamarck n’annonce cette plante que'
comme un petit arbre ou un arbriffeau; cependant
Pifon, qu’il cire,- d it, dans fpn hiftoire
du Brcfïl, que c’eft un grand arbre. ( Sylvejlris
& procera arbor. )
Quoi qu’il en foit, le C aarosa paroît avoir
des rapports avec les Caneficiers ÇCaJJias. )
Ses feuilles font compofées de deux ou trois
paires de folioles glabres , lancéolées, d’un verd
pâle, marquées, d’une nervure longitudinale 8c
de quelques côtes tranfverfales, affez apparentes.
P porte des fleurs à pétales un 'peu irréguliers,
d’un bleu pourpre, auxquelles fuccèdent des-
gouffes pendantes, femblables à celles .du grand
Phaféolç, qui s’ouvrent en n-ùriffant. & qui.
Hbh i j " *