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peuvent pas servir, et de plonger pour couper les câbles des
navires pendant la nuit.
James Coddell, -ancien matelot du Sydncy-Cove, avait élc
pris à l’âge de seize ans, et en avait passé autant avec les naturels
de Tavai-Pounamou, lorsque le Snapper l’amena à Port-
Jackson, où les officiers de la Coquille l’ont vu. Cet bomme,
qui avait épousé une jeune insulaire nommée Tongui-Touki,
s’était tellement familiarisé avec le genre de vie de ces sauvages,
qu’il était devenu aussi franc cannibale qu’aucun d’eux.
Il avait embrassé leurs idées et leurs croyances, -ajouté foi à
leurs fables, .s’était plié à tous leurs usages, si bien que Ton
aurait pu croire que la Nouvelle-Zélande était sa véritable patrie.
Son caractère vil et rusé l’avait fait favorablement accueillir
des naturels. Dans les premiers rapports qu’il eut avec
M. Edsvardson, il avait eu de la peine à se faire comprendre,
et avait tellement oublié sa langue maternelle qu’il pouvait
difficilement servir d’interprète. Il était regardé comme fort
dangereux ; mais en ne lui accordant pas une trop grande confiance
on parvint à tirer de lui beaucoup de services.
. Nota. Les noms propres Ohe, Maahoua, Rockou-Nouï-
Etoua, Kowkoula et Rockiola ne se trouvent point dans le
Vocabulaire des missionnaires, et je soupçonne fort qu’ils sont
écrits d’une manière incorrecte, ainsi que le salut Miti
arowi.
{Note de M. d ’UivUle.)
VOYAGE
D E M. D I L L O N .
M. Dillon, commandant le navire de la Compagnie
des Indes, le Research, envoyé à la recherche des débris
du naufrage de Lapérouse, toucha à la baie des
Iles de la Nouvelle-Zélande, d’abord en allant à Va-
nikoro, au mois dejuiUet 1827, puis à son retour, au
mois de novembre de la même année. Ses deux relâches
furent très-longues ; l’une fut de plus de trois semaines,
et l’autre dépassa quarante jours. Ce marin ,
sans doute, aurait pu nous procurer d’utiles renseignemens
sur les Nouveaux-Zèlandais, d’autant plus
qu’il possède, dit-il, parfaitement leur langue et toute
leur confiance, et qu’il avait déjà fait cinq ou six
voyages parmi eux. Cependant sa narration n’offre
presque aucuns détails importans sur ce sujet, et je
n’ai pu en extraire qu’un petit nombre d’articles dignes
de quelque intérêt, il est vrai que M. Dillon promet
de donner plus tard une description complète des coutumes
civiles et religieuses de ce pays : espérons qu’il
tiendra sa promesse.
mh
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• f.