PIÈCES JUSTIFICATIVES.
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famille, à M. et à madame Bickerstetli, madame Garnon, et à
tous les Missionnaires amis en Angleterre.
Je vous remercierai de prier pour moi et mes pauvres
hommes du pays. Je prie Jésus-Christ de me faire un bon garçon
et de pardonner mes péchés— Je prie Jésus-Christ de retirer
mon coeur méchant. Dieu vous bénisse.
De la part de votre jeune ami,
T it a r i .
Parramatta, 12 juillet i S i g .
Mon cher ami, M. Pratt,
Je suis arrivé en bonne santé à Parramatta. J’ai trouvé mon
cher ami, M. Marsden, et toute sa famille bien portante_
très-contens de me voir.
M. Marsden va avec nous à la Nouvelle-Zélande, sur le
brick américain General-Gates. J’espère que tous mes compatriotes
seront honnêtes pour lu i , de même que les Anglais ont
été honnêtes pour moi, quand j’étais en Angleterre.
Nous eûmes un passage passablement bon — Capitaine Lamb
quelquefois très-affable. Notre kaïkaï et notre eau étaient à
court vers la fin — Vent droit dans nos dents — ne pouvait approcher
de la terre — Seulement une pinte et demie d’eau par
homme par jour — Moi obligé de me laver la figure avec de
l’eau salée.
Je puis dire tous les Commandemens, et lire un peu de Joseph
et de ses frères. Je me rappelle la maison des missionnaires, et
tous les honnêtes messieurs et dames.
Donnez ma tendre affection à madame Pratt et toute la famille,
à M. et à madame Bickerstcth, M. et madame Cooper,
et à tous les messieurs du comité.
Je vais à la maison, et j’engagerai mes compatriotes à m’aider
à bâtir une église et des maisons. M. Marsden me dit que
je serai inspecteur des ouvriers.
Mon jeune ami Charles Marsden, il vous porte ma lettre —
il s’en va par le Suny, capitaine Lane, tout juste prêt à faire
voile.
Veuillez donner ma tendre affection à M. Mortimer, M. Ey-
ton, M. King, M. Langley, et toutes leurs familles, et tous
les bons amis. J’espère que tous les amis prient pour moi. Je
prie pour vous — Dieu vous bénisse.
De la part de votre affectionné ami,
T homas T o ca i.
{Missionnary Register, juillet 1820, pag. 3io.)