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vingt-trois hommes et garçons, dix femmes; la plupart studieux
: les chefs principaux s’instruisent; des progrès. La
translation de la mission à Tepouna n’a pas été effectuée, attendu
qu’on songe à la réunir à d’autres pour les fortifier.
Kidi-Kidi, sur une rivière qui se jette dans la baie des Iles,
vers sa partie occidentale : 1819. — TT. Yate : James Kemp,
G. Clarke, James Hamlin, C. Baker, assistans. — Il manque
une cbapelle : quand tous se rassemblent, le nombre excède
cent ; visites régulières aux naturels, aussi loin que W aï-
Mate, éloigné de dix milles ; plus ou moins d’opposition à
1 Évangile, et disposition à écouter les instructions relatives
au temporel. Écoliers, cinquante bommes et enfans, vingt-
trois filles : conduite en général très-satisfaisante. Une distribution
publique de récompenses pour bonne conduite a excité
un vif intérêt ; soixante-huit garçons ou filles y assistaient : les
prix les plus distingués étaient un couteau, une paire de ciseaux,
une trompette ou un peigne i les naturels ont été enchantés
de leurs prix, et les Missionnaires de leur bonne humeur.
Pabia, sur la partie méridionale de la baie des Iles : à seize
milles au S. E. de Kidi-Kidi, et à la même distance par mer
au sud de Rangui-Hou : 1828. — /f. Williams, W . Williams -.
Richard Davis, W . Fairburn, W . Puckey, assist. — Une cbapelle
de quarante pieds de long sur vingt de large, avec un
local qui en dépend , de quarante pieds de long sur douze de
large, fut ouverte en septembre 1828. .. Pour cette partie du
monde, écrit M. H. Williams, c’est un bel édifice, et qui
excite Tadmiration et les louanges des naturels. . — Écoliers,
soixante-iin hommes ou enfans, trente-deux du sexe féminin!
— W . Willmms compose un dictionnaire. Les litanies ont été
traduites.
Des douze missionnaires employés dans ces stations, tous
sont mariés, excepté MM. Yate et Puckey ; tous les hommes
mariés ont des enfans , en tout vingt-huit mâles et quatorze de
autre sexe. M. Davis, en retournant à son poste, s’est embarqué
avec sa femme, le révérend A. N. Brown , madame Brown
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PIÈCES JUSTIFICATIVES. 551
et madame Hart, en avril, pour la Nouvelle-Zélande. IJ Ac tive
a été acheté et expédié pour remplacer le Herald qui s’est
perdu.
SO C IÉ T É UE W E S L E Y .
Mangounga, sur le Sbouki-Anga, 1827. — John Hobbs,
James Stack, M. et madame White sont en route pour reprendre
leurs travaux.
( Missionnaty Register, janv. i 83o, pag. 42 et suiv.)
E X T R A IT S DU JOURNAL DU R É V ÉREN D W IL L IAM T A T E .
9 février 1829. Matapo , l’un des chefs de Tae-Ame, a tué
une esclave ee matin. La raison qu’il a donnée de cette
action a été que l’esclave avait pratiqué un charme sur
Tekoke, cbef de K aw a -K aw a , et avait causé sa maladie.
Quand Matapo l’eut tuée, ce vieux coquin de Tareha la fit rôtir
et la mangea. J’ai déjà signalé Tareha comme l’homme le plus
barbare de l’île : il a tué et mangé trois personnes depuis que
je suis à la Nouvelle-Zélande.
iGfévrier. Pawe, l’un de nos grands personnages, est mort
ce matin à Waï-Mate, après une maladie lente et penible.
C’était un naturel de manières fort agréables ; mais il n’a jamais
donné les moindres signes de conversion. Ses amis nous ont
envoyé demander une couverture pour envelopper le corps
avant de Tinbumer. Rien chez eux n’excite plus leur attention
que la vénération pour les morts.
18 février. Je suis allé à la résidence de Pawe qu’on avait
dit mort : je le trouvai en vie ; mais il expira peu d heures
après mon arrivée. L’endroit était taboue; on ne permettait a
personne d’approcher de lui. Néanmoins je n’eus aucun égard
à ce qu’on me dit; mais je m’avançai vers un petit hangar; je
lui fis un peu de thé, et tâchai de profiter de l’occasion. Un
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