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vacantes à la Nouvelle-Zélande qui seront volontiers eédées
aux colons. » Telles sont les paroles de Shongui et de W aï-
Kato.
(Missionnary Register, août 1820, pag. 3 2 6 . )
Après avoir résidé quelque temps à Cambridge avec M. Kendall,
les deux chefs Shongui et Waï-Kato sont revenus à
Londres. Ils ont bientôt, comme leurs compatriotes, subi
l’influence d’une température dangereuse pour les insulaires
de ces parages. Waï-Kato est rétabli, mais il y a de sérieuses
craintes pour la vie de Shongui. Ses poumons sont gravement
attaqués; pourtant il faut espérer qu’avec l’aide de Dieu et les
soins qu’on lui donne, il pourra résister jusqu’.à ce qu’un
climat plus chaud puisse le rétablir entièrement.
Sa Majesté a eu la bonté de donner audience à ces deux
chefs, et les a accueillis avec une courtoisie et une bienveillance
extrêmes ; elle leur montra l’arsenal du Palais-Royal.
En cette circonstance, M. Lee profita de la présence de ces
deux cbefs et de M. Kendall, ainsi que des nombreux matériaux
recueillis par ce missionnaire, pour compléter sa grammaire
nouvellc-zélandaise sur des principes scientifiques. Cet
ouvrage a deux cent trente pages, dont cent trente en grammaire
et exercices, et cent en vocabulaire; il était imprimé à
la fin de l’année 1820.
(Missionnary Register, décemh. 1820, pag. 499.)
M. Kendall, ainsi que les chefs Sbongui et W a ï-K a to , s’embarquèrent
a Sbeerness, à bord du Spekc, navire de transport
pour les convicts, capitaine Macpberson, le )5 décembre 1820,
pour retourner à la Nouvelle-Zélande. Ils arrivèrent en mai
suivant d.ans la Nouvelle-Galles du Sud, firent voile ponr
la Nouvelle-Zélande sur le JVe.ttmoreland, le 4 juillet 1821,
et .arrivèrent à la baie des Iles le 1 1 juillet de la même année.
(Missionnary Register, févr. 18 2 1 ,pag. 79,/éVr. 1822,
pag. g2,juin 18 22,pag. 24s.)
M. Kendall et les cbefs Sbongui et Waï-Kato sont arrivés
de Port-Jackson à la baie des Iles, le n juillet 1821. 11
s’cst suivi beaucoup de mal do cette visite de Sbongui en
Angleterre : ses passions guerrières ont été exaltées par la
possession des armes et des munitions que cc voyage lui a
permis d’amasser ; car il paraît avoir écliangé à Port-Jackson
contre des fusils et de la poudre tous les présens qu’il a reçus
en Angleterre. Des hostilités de la nature la plus formidable
ont été commencées contre d’autres tribus, et les missionnaires
de Kidi-Kidi, forcés d’être témoins des plus affligeantes scènes
de cruauté et de carnage, ont en outre enduré plusieurs
insultes et outrages.
(Missionnary Register, juin 1822, pag. 247.)
On lit dans un des ouvrages imprimés par la Société
des Missionnaires de Church Society, sous le titre de Reports
ou Proceedings, les détails suivans sur la conduite
que tint Shongui envers les Européens aussitôt qu’il fui
de retour à la Nouvelle-Zélande.
A cette époque, les deux ètablissemens avaient fait de grands
progrès; on était sur le point d’établir une autre école à Kidi-
Kidi; quelques jeunes naturels de Rangui-Hou coiumeiiç.aicnl
à lire et à écrire ; on avait déjà adouci quelque peu leurs
moeurs sauvages. Les missionnaires pouvaient se promener
dans tous les environs sans aucune crainte; ils se proposaient,
dès qu’ils sauraient mieux la langue, d’aller prêcher autour
de l’ilo. Déjà ils avaient dressé une dizaine de naturelsà exploiter
une ferme, à faire des palissades, entretenir un jardin,
soigner les cochons, les vaches, les chevaux, etc. Huit d’entre
eux savaient couper et scier le bois. Tous ces naturels étaient
nourris par les missionnaires. Ils sc conduisaient bien et faisaient
de grands progrès.
On peut sc faire une idée des succès de l’agriculture.
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