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tril)u u i i i nn esclave pour empêcher sa inorL, et quatre autres
furent sacrifiés pour apaiser scs mânes !
( Missionnary Register, juin i82G,pag. 3o4. )
En février 1825, Shongui quitta la baie des Iles avec quatre
cents bommes environ , et alla sc joindre à un nombre beaucoup
plus considérable, afin de venger sur le peuple de Kaï-
Para la perte qu’il avait éprouvée quelques années auparavant,
avant que sa troupe fût pourvue de mousquets. Ces
armes seules lui ont assuré cette fois-ci la victoire; mais il a
perdu son fils aîné, qui était un beau jeune bomme âgé de
vingt ans, avec plusieurs autres cbefs. Les missionnaires parlent
ainsi de l’esprit guerrier de ces naturels ;
« Le grand cri des naturels est ; « Qui nous donnera des
» mousquets, du plomb et de la poudre? » Parmi eux, personne
ne cherche Dieu, ni son Christ, ni le salut de son ame.
Ils sont sans pitié pour leurs esclaves et ceux que leur caprice
rend leurs ennemis. Pour un mousquet, un Nouveau-Zélandais
s’assujettira aux travaux les plus pénibles durant plusieurs
mois. Dans le fait, c’est son idole ; il l’estime au-dessus de tout
ce qu’il possède : pour une telle arme, non-seulement il cédera
scs esclaves, mais il prostituera même ses enfans aux marins
affligés de maladies honteuses. »
M. Williams écrivait en 1824 :
<. Les naturels pensent qu’il y a une grande différence entre
notre Dieu et le Dieu de la Nouvelle-Zélande ; mais ils se contentent
de considérer qu’il est fort bien à nous d’observer les
ordres de notre D ieu , et qu’ils doivent rester soumis à la juridiction
du leur. »
Le 31 mars 1 8 2 5 , le même missionnaire mandait :
« Nos visites aux naturels ont lieu comme de coutume; ils
s’intéressent assez généralement aux passages historiques de
l’Écriture ; mais ils sont tout-à-fait insensibles à la nécessité de
la rédemption, autant même que les animaux le pourraient
être. Un dimanche, nous demandâmes à un chef que nous visi-
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