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il li'ouva les quatre hommes presque exténués, car ils n’avaient
pu monter sur le poisson dont la peau était trop glissante.
Mais il se trouva que Touai portait un couteau pendu à son
cou avec une corde : avec ce couteau, il tailla dans la peau des
trous qui les aidèrent à monter. Deux heures après, le navire
envoya un canot qui les recueillit, ainsi que le pauvre capitaine,
car la mer était parfaitement calme. Le capitaine se rétablit
, et récompensa Touai de sa belle conduite.
En plusieurs circonstances, tant sur mer que sur terre, le
salut de Touai n’a tenu qu’à un fil. Il porte plusieurs cicatrices
sur son corps : une fois il a été traversé d’un coup de lance.
( Missionnary Register, mai 1820, pag. 221. )
M. Marsden écrivait au commencement de 1819 :
« Les Nouvcaux-Zélandais ne peuvent croire que ce soit le
même Dieu qui ait fait les blancs et eux. Quand je leur dis
qu’il n’y a qu’un seul Dieu, ils emploient divers argumcns pour
démontrer que cela ne peut pas être, etc. „
{Missionnary Register, juillet 1820, pag. 3o4 . )
Lettres de Titari et de Touai au secrétaire de la Société,
écrites par ces naturels à leur retour d'Angleterre à la Nouvelle
Galles du Sud.
Parrama tta , 12 juillet 1 S1 9 .
Mon cher père et ami, M. Pratt,
Je vous remercie, honnête à moi. J’espère toute votre famille
très-bien. Titari fort bien.
Le Baring touche à Madère. Nous allons tous à terre, nous
dormons à terre. Le matin, avant déjeuner, nous tous allons
UB peu à cheval, nous montons une très-haute colline — Visiter
grande, belle église — Grande chandelle et boîte, comme la
boîte des Missionnaires — L ’homme mo demande de mettre de
l’argent dans la boîte pour vierge Marie — Puis nous descendons;
faisons un bon déjeuner. — Peuple très - curieux—
Peuple portugais. Nous rencontrons ensuite capitaine Lamb,
il conduit Touai et moi à la maison du Gouvernement — Beaucoup
d’oranges — Beaucoup limons — Beaucoup vin — A llons
à bord — Matin suivant à la voile.
Nous passons la ligne — M. Neptune vient à bord — On fait
la barbe à chacun avec un morceau de fer — Chacun trempé
dans un baquet d’eau.
Quand auprès du cap de Bonne-Espérance, beaucoup de
vent — souffle très-fort — très-grosse mer — seulement deux
voiles dehors — beaucoup roulis — Dimanche matin , la vergue
de misaine casse — très-bon charpentier à bord la répare
— Elle retourne en place — quelquefois neuf noeuds '.
Bientôt, près de la côte de la Nouvelle-Hollande — vent
contre nous — ne pouvait approcher terre — reste très-peu
d’eau — Nous très-contens d’atteindre Van Diemen’s land —
Aller dans le port — Aller tous à terre et voir le Gouverneur
— Je le connais déjà — Belles patates — Bon mouton — Bon
boeuf — Convicts aussi contcns — Beaucoup keiki {manger)
— Arrêter là une semaine.
Lundi matin, le vaisseau fait voile — Souffle très-fort —
Bon vent vient — Capitaine Lamb chante : « Contre-brasse partout.
» Et nous faisons voile, et nous voyons Sydney , et nons
mouillons le navire.
Allâmes à terre dans le canot du capitaine Piper. Tous les
amis de la Nouvelle-Galles du Sud très-contens de nous voir
— Moi très -beureux de voir mon ami, M. Marsden, et toute
sa famille bien portante et très-contente de nous voir.
Nous allons bientôt à la Nouvelle-Zélande. M. Marsden il va
avec nous — Six hommes de mon pays à Parramatta. Charles
Marsden allant en Angleterre — apprendre à être un docteur
— très-bon garçon — très-passionné pour monter à cheval.
Donnez ma tendre affection à madame Pratt et à toute votre