y a une quantité de canards et d’autres oiseaux sauvages.
26 août. Dernièrement plusieurs esclaves sont morts de faim
dans ce district, et leurs corps ont été dévorés par les chiens
avant que j’en eusse connaissance. Un d’eux a été tué par son
maître pour vol, puis celui-ci l ’a mangé avec scs amis. Les
chefs s’intéressent plus à leurs chiens qu’à leurs esclaves. A la
Nouvelle-Zélande, sous le double point de vue temporel et
spirituel, un esclave est l’être le plus misérable de ce monde.
(Proceedings o f the church Missionnary Society,
1820-1821, pag. 345 et suiv.')
F IN DE LA PR EM IE R E P AR T IE -
VOYAGE
D£
L’ASTROLABE.
PIÈCES JUSTIFICATIVES.
D É T A I L S
LE TROISIEME VOYAGE DE M. MARSDEN
A L A N O U V E L L E - Z É L A N D E .
Le i 3 février 1820, M. Marsden fit voile de Port-Jaekson
sur le Dromedary, capitaine Skinner, qui allait charger d’espars
à la Nouvelle-Zélande, pour le compte du gouvernement.
Il atteignit la baie des lies le 27 du même mois.
A partir du i 5 mars , une quinzaine de jours fut consacrée
à visiter le Gambier ou Sbouki-Anga , en compagnie de quelques
officiers du navire et de M. Hall.
Sur le rapport qui fut fa it, le capitaine Skinner se détermina
à conduire le Dromedary au Gambier. M. Marsden l’accompagna.
Après avoir examiné l ’entrée de la rivière durant
plusieurs jours, on ne jugea pas prudent de la tenter avec un
aussi grand bâtiment.
TOM E I I I .