satisfaction du peuple qui a tué ce chef, ils se proposent
d’exercer leur vengeance sur une nation innocente et moins
capable de leur résister. Ainsi, tandis qu’autour de nous nons
recevons quelque encouragement à nos efforts, on peut voir
que plusieurs de leurs coutumes barbares sont aussi suivies
que jamais.
(Rév. H. Williams.)
Le révérend W. Yate a remporté une presse avec lui,
à son retour de la Nouvelle-Galles du Sud à la Nouvelle-
Zélande, en juillet 1830. Ce missionnaire écrit, en date
du 1" septembre suivant, qu’il est occupé avec James
Smitb à imprimer quelques hymnes en langue du pays.
Déjà, pendant son séjour à la Nouvelle-Galles du Sud,
il avait tiré cinq cent cinquante exemplaires d’un petit
volume de traductions en langue de la Nouvelle-Zélande.
Ce volume comprenait les trois premiers chapitres du
livre de la Genèse, les huit premiers chapitres de l’Évangile
selon saint Matthieu, les quatre premiers chapitres
de l’Evangile selon saint Jean, les six premiers chapitres
de l’Epitre de saint Paul aux Corinthiens, des portions de
la liturgie, du Catéchisme, et dix-neuf hymnes. Les naturels,
dit M. Yate, étaient fort jaloux de se procurer ce
petit volume qu’ils nommaient Maore, et quelques-uns
d entre eux consentaient à travailler un mois entier pour
en posséder un exemplaire.
(Missionnary Register, janvier i 83l , pag. 54 et suiv.)
V O Y A G E
DE
M. LIDDIARD NICHOLAS,
A LA N O U V E L L E - Z É L A N D E .
H' K
Lors du premier voyage que fit en 1814 M. Marsden,
pour établir les Missionnaires à la Nouvelle-
Zélande, il fut accompagné par un habitant de la
Nouvelle-Galles du Su d , nommé John Liddiard
Nicholas. L ’objet que se proposait M. Nicholas était
de visiter cette contrée encore si peu connue, surtout
d’étudier les moeurs, les dispositions, et le caractère
des Nouveaux-Zélandals, jusqu’alors presque toujours
représentés sous les couleurs les moins favorables.
En 1817, il livra au public le résultat de ses observations
, sous le titre de Narrative o f a Voyage to
Neiu-Zealand, performed in the years 1814 and
1815, etc. Get ouvrage, agréablement écrit, rempli
d’observations piquantes et de descriptions fidèles
des lieux et des individus, offre une lecture fort intéressante
; il a surtout le mérite d’être écrit sans préventions
ni préjugés ; l’auteur a su rendre justice aux