M très-sensiblcs aux cbangcmens de température. La saison présente,
plus favorable, permettra sans doute au comité de les
garder en ce pays jusqu’à l’automne, afin de leur donner sur
nos arts et nos manufactures des connaissances dont ils sont
fort avides.
Ils s’appliquent volontiers à toute espèce de travail manuel ;
mais ils sont moins disposés à profiter des avantages d’une
éducation anglaise.
( Missionnary Register, juin 1818, pag. 23t . )
M. Hall trouve que les naturels ne sont pas encore disposés
à faire des progrès rapides dans les arts mécaniques. Leur penchant
naturel pour une vie active et vagabonde ne peut céder
que par degrés à des occupations, plus régulières. Ils sont
maintenant plus décidés à se livrer à l’agriculture. Il en est qui,
supportant un travail de quelque durée, feront des palissades
grossières, défricheront la terre, ou exécuteront tous les ouvrages
qu’on peut apprendre promptement. Leur passion pour
le fer les portera à mettre en pièces une brouette, à abattre une
maison , à détruire une embarcation, par le simple désir de sc
procurer des clous, plutôt que d’en obtenir par des moyens
plus convenables. A présent ils n’ont pas la patience d’attendre
les avantages futurs, et ils ne visent qu’à leur satisfaction du
moment.
M. King a appris à quelques jeunes naturels à filer, et II les
a trouvés laborieux et intelligens. Sa plus grande difficulté a
été de modérer leurs coutumes sauvages et de les fixer au travail.
{Missionnary Register, novemh. 1 8 1 8 , 46i- )
Le-mardi i 5 décembre i8 i8 , le révérend Jobn Butler avec
madame Butler et deux enfans; MM. Francis Hall, James
Kemp et sa femme , et les jeunes chefs Touai et Titari, ont
descendu la rivière, et se sont embarqués le jeudi à bord du
Baring, capitaine Lamb, mouillé à Sheerncss et destiné pour
la Nouvelle-Galles du Sud.
Le i8 avril 1817, M. Marsden envoie six bêtes à cornes à la
Nouvelle-Zélande par l ’Active, pour en approvi-slonner le pays
par la suite.
EXTRAIT DÜNE LETTRE DE M. KENDALL AU SECRETAIRE
DE LA SOCIÉTÉ,
Datée Je la baie des Iles, le 14 juillet i St y.
<i II y a maintenant deux ans et neuf mois que je suis parmi
les Nouveaux-Zélandais. Leur conduite à l’égard des missionnaires
a été beaucoup meilleure qu’on n’eût pu raisonnablement
s’y attendre , eu égard à leur condition.
» Toute ma famille et tous les colons sont en bonne santé.
C’est un climat très-sain et fort agréable; nous ne souffrons
nullement ni des grands froids, ni des chaleurs excessives.
( Missionnary Register, décemh. i.8t'i,pag. SaS. )
En mai i8 i8 , il y avait douze Nouveaux-Zélandais sous les
soinsdeM. Marsden. Quelques-uns venaient d’arriver en visite
par l ’ Active, et devaient retourner sous peu. H y en avait qui
apprenaient à filer et à faire des cordes. L’un était un cbef do
la rivière Tamise, qui avait un grand désir de voir quelques
Européens s’établir dans cette partie de la Nouvelle-Zélande.
{Missionnary Register, janv. i8 ig ,p a g . 43.)
Le navire Raring, sur lequel s’étaient embarqués Touai et
Titari avec les prêtres missionnaires, appareilla de Shecrness
le 18 décembre i8i8. Mais ayant touche sur le banc de Brakc-
Sand, il fut obligé de rentrer dans le ba.ssin pour passer à la
visite. Touai était alors fort malade, et ee retard fut beureux
pour lu i, en ce qu’il lui donna le temps de se rétablir. Le
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