T a b l e a u ' ' orthographique des dou^t Noms de mois de l ’ancien Calendrier Egyptien
et du Zodiaque primitif, en Grec, en Qpbte et en Arabe.
É T É .
SOLSTICE .D’É TÉ.
D u 20 Juin au 20 Juillet,
Grec. 3E7nj<pl Epêii,
Qobte. EITHTT Epêp.
Arabe; Heb/iêb,
Le Capricorne.
Les plus longs jours; naissance
de la crue du N il ; commencement
de Tannée.
EQUINOXE D AUTOM NE.
D u 20 Septembre au 20 Octobre.
G re c. <PcLü)(p} Fciofi.
Qobte. 3T2>CXms Pûàpi.
Arabe. ^ 31X3 Fo ajï.
Le Belier.
Les jours diminuent; les troupeaux
retournent au pâturage.
• SOLSTICE D’HIVER.
D u 20 Décembre au 20 Janvier.
Grec. TvO Tybi.
Qobte. T o i) i '
Arabe. c_ > lj Têb ou Tebi.
Le Cancer.
II a rétrogradé, il est revenu
sur ses pas ( le Soleil ou le
Cancer}.
ÉQUINOXE DU PRINTEMPS.
D u 20 M ars au 20 Avril.
Grec. <É>«op/x,ou9i F a rm o u th i.
Qobte. <î>z»p-u-o'*ïFX Farmouthi.
Arabe. Faramout.
La Balance.
Mesure parfaite du temps.
D u 20 Juillet au 20 Août,
M etrop* Mesorê.
JU.ECa.tpK Mesorê'.
Mesour.
Le Verseau.
Grande crue du N il.
A U T O M N E .
D u 20 Octobre au 20 Novembre.
5ù/> Athyr.
■s^aip Athor.
Thour. %
Le Taureau.
L e labourage.
H IV E R .
D u 20 Janvier au 20 Février.
M eyAp Mechir.
w ^ x p Mechir.
Mechêry.
Le Lion.
Récoltes et fruits mûrissans;
végétation de toute espèce.
P R IN T EM P S .
D u 20 A v r il au 20 M a i.
TIcl^Ùv Pachoti.
nz-ojostc Pachons.
Bachomy.
Le Scorpion.
Les maladies pestilentielles. Les
jours deviennent brûlans.
D u 20 Août au 20 Septembre.
©¿>3 Thoth.
=50.1 OV'l Thoout.
Touhout.
Les Poissons.
Inondation de l’Egypte; ouverture
des digues.
D u 20 Novembre au 20 Décembre.
Xo/ctJt Choiak.
JÇCHS2.K Choiak.
u*. Chayk.
Les Amans.
Germination; époque dé la reproduction
des plantes et des
animaux.
D u 20 Février au 20 Mars,
®a,/xevu>3 Famenoth.
Famenoth.
vJl'jLLà Famenoth.
La Femme féconde.
L a moisson.
D u 20 M a i au 20 Juin.
lieta) y) Paoni.
it& c.u kx Paóni.
AJu3 Faytié.
Le Sagittaire.
Fin de l’année. Celui qui pousse
en avant ou repousse en arrière
les animaux célestes.
DISSERTATION
SU R L E S D I V E R S E S . E S P È C E S
DTNSTRUMENS DE MUSIQUE
Q U E L ’O N R E M A R Q U E PARMI LES S C U L P T U R E S
Q U I D É C O R E N T L E S A N T IQ U E S M O N UM EN S DE L’É G Y P T E ,
Et sur les Noms que leur donnèrent, en leur langue propre,
les premiers peuples de ce pays ;
P a r M . V I L L O T E A U , L i t t é r a t e u r M u s i c i e n .
S E C T I O N m
Des Instrumens à cordes.
O B S E R V A T I O N S P R É L IM I N A I R E S .
L e s instrumens de musique que l’on voit sculptés sur les anciens monumens de
l’Egypte, ayant été parfaitement dessinés par nos collègues, et se trouvant gravés
dans cet ouvrage, il seroit superflu d’en faire la description. Nous nous bornerons
donc à rechercher à quelle espèce ils peuvent appartenir, et quel fut le
nom sous lequel ils furent connus des anciens et principalement des Égyptiens.
Presque tous les instrumens à cordes, sculptés sur les monumens antiques, de
1 Egypte, sont évidemment de l’espèce des harpes ; mais, leur forme demi-circulaire,
ou à-peu-près, nous ayant fait naître plusieurs réflexions sur l’origine de cette
sorte d’instrument, nous allons les soumettre au jugement du lecteur.
, Le hasard, qui a occasionné tant de découvertes et d’inventions diverses,
nous sommes-nous dit, n’auroit-il pas eu quelque part à l’invention des harpes!
La conformité qui existe entre la forme de celles dont il s’agit et la forme des